10 jours au Japon, de Hakone à Hiroshima en passant par Himeji

Pour ces vacances de Paques 2018, j’ai 10 jours de vacances. Je n’avais pas forcément prévu quelque chose 1 mois à l’avance, lorsqu’un ami de France m’appelle et me demande si cela ne m’intéresserai pas de venir faire un tour au Japon. Pourquoi pas ! Ayant fait déjà pas mal de villes au Japon, je commence par fouiller dans ma to-do liste et je lui suggère 10 jours hors des sentiers battus. Lui restant 3 semaines d’affilées, je lui indique aussi le “must” du Japon pour les 10 jours suivant notre parcours.

Le parcours commencera donc à Tokyo pour le week-end. Je prend donc un vol HK Airline pour Narita de nuit. Arrivé au petit matin, direction l’extérieur du terminal pour prendre un Keisei bus à 1000yen pour Tokyo Marunouchi (1h/1h30 de route, toutes les 20min).

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Les vacances de Paques, c’est le meilleur moment pour apprécier les cerisiers en fleur (Sakura en japonais). Les dates par villes sont accessibles en ligne et sont même disponibles sur Google Maps avec des zones roses et la date. Mon bus m’a déposé près de la station de train/métro Tokyo Marunouchi. Je décide de marcher vers celle-ci d’où je vois de nombreux touristes se diriger vers le parc du palais de l’empereur. J’apprend qu’une des zones principales pour observer Sakura à Tokyo, se trouve à l’intérieur du parc. Un dispositif drastique de sécurité est observé, avec de nombreuses files pour passer les portiques de sécurité. La police locale m’explique que c’est le seul moyen de rentrer et qu’un parcours balisé permet d’observer sakura et de ressortir du coté nord. Ayant mon sac de voyage et n’ayant pas vraiment envie d’y passer 2h, je décide continuer ma route vers Roppongi ou l’on a pris un Airbnb. Je prend finalement le métro avec ma carte Suica et direction Roppongi-itchome. Après avoir trouvé un casier pour déposer mon sac (il faut des pièces de 100 yens pour la plupart, certains acceptent les cartes électroniques – Pasmo/Suica), je repars visiter le coin. Sur Google Maps, une zone sakura se trouve près de Tokyo Midtown, un centre commercial de luxe, dans le parc de Hinokicho. J’en profite donc pour prendre quelques photos des cerisiers sous un ciel bleu.

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Après m’être posé quelques instants dans le parc (la fatigue est la, après la nuit dans l’avion), je repars pour aller visiter le Nezu Museum qui se trouve à moins de 2km de la. C’est l’un des musées que je n’avais pas fait. Ce dernier est surtout connu pour son jardin japonais magnifiquement entretenu. L’entrée coute 1000 yens, il y a deux étages d’exposition : faïence, marqueterie et calligraphie japonaise principalement, collections privées du fondateur du musée. Le jardin est accessible depuis le rez-de-chaussé. Il n’est pas très grand mais est agencé de manière marcher parmi les différent arbustes et fleurs, étang et bambouseraie.

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Suite a cette balade “zen”, je repars direction Harajuku, un peu plus à l’ouest. Omotesando, le Champ Elysée local, zone chic ou l’on trouve tous les magasins de luxe, est plein à craquer. De même pour Harajuku et la fameuse Takeshita street ou les japonais fan de cosplay on généralement tendance a déambuler. Mais ce jour-la, on ne peut quasiment pas avancer tellement la foule emplie la rue. J’abandonne ma visite et je repars vers le centre ville pour rejoindre une amie vivant à Tokyo. Elle m’a donné rendez-vous à Kudanshita station, à l’entrée nord du parc de l’empereur pour un pic-nic avec des collègues sous les cerisiers en fleur.

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Au printemps tous les japonais, profitent de leur week-end ensoleillé pour retrouver leur amis et boire un coup sous les cerisiers toute l’après-midi. Il y a du monde, beaucoup de monde et ca rigole, ca mange et … ca boit beaucoup. On en fait de même. Nous sommes un petit groupe : des japonais, des taiwanais, des australiens. On partage et on goute les différents bière et saké de chacun.

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Fin de soirée, je me décide à rentrer vers Roppongi. En effet, mon pote arrivant de France devrait attérir à Haneda sous peu. Il arrive finalement avec une heure de retard alors que je faisais une sieste dans l’airbnb. Une petite douche et nous voila parti pour diner au “restaurant de kill bill”, Gonpachi Nishiazabu. C’est un restaurant de yakitori (brochettes) dont la décoration a servi pour la scène finale de Kill Bill. Il faut généralement réserver car il y a beaucoup de monde le week-end. Après s’être rempli l’estomac on part direction Azabujuban pour voir si le club ELE Tokyo attire du monde. Au passage, le club V a encore et toujours la cote, mais queue à l’entrée est trop longue alors on évite. Le ELE est lui vide de chez vide. On va alors découvrir le nouveau club 1OAK. Il y a du monde à attendre. Après 15min, on n’a pas fait 1m… Du coup on abandonne, il est tard et avec nos nuits blanches en avion, on a pas la force de faire la queue jusqu’à pas d’heure.

Le lendemain, réveil difficile. On check-out de notre appartement et on se dirige vers le métro. Nous allons à la station de Shinagawa au sud pour prendre notre JRpass. On avait achété notre voucher à l’extérieur du Japon, via une agence de voyage agrée. Pour ma part, je l’avais pris sur Klook. Mon pote l’avais pris sur un site francais. 3 semaines pour lui, 1 semaine pour moi. Avec ce voucher et notre passeport, il suffit d’aller à un guichet JR dans certaines gares de train (Shinagawa, Shinjuku, Tokyo…), de faire la queue avec tous les autres touristes qui viennent récupérer leur pass, remplir un petit formulaire, récupérer le pass. Ensuite il passer a chaque fois par le contrôleur. Le premier coup, il met un coup de tampon avec la date. Et voici 7 jours qui démarrent. Il ne faut donc pas oublier de compter. Pour aller prendre un train, il suffit de montrer le pass au contrôleur, au niveau des portes (tourniquets).

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JRPass en main, on part prendre notre shikansen (train rapide) pour Odawara. Vu qu’on a pris le train pendant 7 jours d’affilé de manière massive, on a du préparer notre parcours à la minute (ou presque). Et le site qu’il faut connaitre c’est HyperDia. C’est ultra pratique et en anglais. Il comporte tous les horaires de tous les trains et ferry du pays (y compris les trains de banlieues). Par contre le JRpass n’étant pas utilisable sur les “shikansen express” (ceux qui font le moins d’arrêts – Nozomi/Mizuho) il faut décocher la case correspondante avant de lancer la recherche. Donc on a pris notre shikansen sans réserver de place, mais si on était arrivé un peu plus tot, on aurait pu aller au guichet booker notre place, ce que l’on a fait lorsque cela était possible. Arrivé à Odawara, on sort de la zone “payante” pour aller au guichet Odakyu Tourist Counter afin d’acheter notre Hakone pass de 2 jours (4000 yen/pax). Ce dernier inclus tous les transports dans la zone d’Hakone de manière illimité. Ce qui permet de revenir à Odawara. C’est la solution la plus économique pour toute personne ayant déjà un JRpass. Sinon il propose des packages avec l’aller/retour depuis Tokyo.

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Le petit train depuis Odawara monte jusqu’à la station de Hakone Yumoto station ou il faut faire un changement et prendre le bus. Avant de prendre le bus, on a fait un arrêt déjeuner dans un petit restaurant japonais. Le coin est très touristique et mignon, mais il n’y a pas grand chose à voir. Après notre très bon curry japonais, on cherche la ligne de bus qui nous amènera à notre hôtel, le Mountain View Hotel, dans le quartier de Sengokuhara. Le bus nous dépose à quelques dizaines de mètres de l’entrée. Ce dernier est un bâtiment tout neuf dont la décoration intérieure est plutôt traditionnelle, essayant de représenter l’ambiance d’un ryokan (auberge familiale). Il possède des onsens (bains) non-mixtes en extérieur et en intérieur. Il est aussi possible de réserver des bains privatifs moyennement paiement, pour des durées d’une à deux heures. La chambre quant à elle, est composée d’un traditionnel tatami avec une petite table pour prendre le thé. Nous arrivons un peu plus tot que l’heure de check-in. On dépose nos sac et on repars prendre le bus pour aller visiter quelque chose dans la alentours. Alors Hakone, c’est un peu comme Jeju. Il y a beaucoup de touristes, mais pas grand chose à faire à part se balader dans la nature et du coup bon nombre de musées sont sortis de nul part…

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L’un des meilleurs, selon TripAdvisor, c’est le Hakone OpenArt Museum. On a donc pris le bus pour s’y rendre. L’une des lignes dépose les touristes à l’entrée. Ce dernier est donc un grand parc composés d’art contemporain et autres sculptures en extérieur. La partie la plus intéressante est certainement la zone Picasso, en intérieur celle-ci avec quelques oeuvres de l’artiste. Je ne sais pas si c’est des reproductions ou les vraies pour la plupart, mais semblerait que tout le monde vienne pour ce monument. Pour les familles, c’est assez pratique car les enfants ont des zones de jeu (pyramides a escalader etc), pour les autres… c’est pas dingue. On est donc retourné a notre hôtel, environ 1h après.

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Suite à notre check-in, on retourne dans notre chambre où on nous sert donc le thé au centre du tatami et on nous indique comment porter le kimono. Séance photo obligatoire. Après avoir bu notre thé et fait un petit Perudo (jeu de dé). On est descendu pour le diner. Il y a deux horaires pour le diner. On se retrouve assis dans une grand salle de tatami. Chaque groupe a sa table. Il y a peut-être quarante table, et elles sont toutes prises par des touristes étranger. C’est la que j’ai été un peu déçu. En effet, nous cherchions une expérience du ryokan authentique et nous y avons mis les moyens (200USD la nuit), mais ce dernier est en fait un ryokan moderne, chic, pour les touristes étranger. Cela dit, le service était très bon et on a bien manger. Le repas est fixé mais il comporte à la fois des nouilles, du riz, des sashimi, de la viande, des crustacés…

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Il y en a pour tous les gouts. Suite à notre repas, nous sommes allé profiter des onsens. Dans la zone homme, il y a les douches et un bain intérieur, ainsi qu’un bain extérieur. L’eau est très chaude. On y passe une petite heure, relaxante, à nous raconter nos histoires. Note : il ne faut pas être pudique, tout le monde est nu. Après une douche fraiche bien mérité, nous remontons à notre chambre ou deux futons ont été installés au milieu du tatami. C’est confortable et pas trop dur pour le dos finalement.

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Lendemain matin, réveil et petit déjeuner dans la même salle que la veille. Un petit déjeuner japonais, qui ressemble beaucoup au diner de la veille (il ne faut pas compter sur un menu continental). Très bon et très quantitatif. Cette fois-ci, on a va devoir se balader avec nos sac toute la journée… On repars donc pour prendre le bus qui nous mène a la station de Gora, le début du funiculaire. Ce dernier grimpe le Mont Hakone jusqu’à la station de téléphérique. Le téléphérique nous emmène ensuite en haut du mont, dont la principale attraction sont les fumeroles de souffres qui s’échappent de la carrière. A ce niveau, il y a deux points de vue. L’un sur la carrière de souffre et l’autre théoriquement, sur le mont Fuji. Qu’on ne voit pas aujourd’hui… Il y a 3 bâtiments de vente de souvenirs et autres mets dont les oeufs noirs cuits dans la terre de la montagne ayant un gout très fort. Mais il faut faire la queue pendant 20min pour espérer pouvoir en acheter un… ca sera sans nous. On repart donc dans le deuxième téléphérique qui descend jusqu’au lac. Au niveau du lac, on enchaine ensuite avec un bateau de pirate… non ce n’est pas une blague.

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Deux immenses bateaux en bois très colorés qui ressemble au bateau de Christophe Colomb, sont à quai. On rentre dans le premier pour une petite croisière de 30min avec de très nombreux touristes. Evidemment le bateau est à moteur, ce n’est pas un voilier mais plutôt un bateau de tourisme avec une description audio en japonais et anglais. Théoriquement, c’est depuis ce lac que l’on a une super vue sur le Mont Fuji qui se trouve au nord. Mais la visibilité du jour ne nous permettra pas de le voir… pas de chance. Nous descendons au deuxième arrêt au niveau de Moto-Hakone ou se trouve un mausolée au bord de l’eau que nous allons visiter. Ce dernier est surtout prisée pour sa porte rouge qui a les pieds dans l’eau. Il faut même faire la queue pour prendre une photo…

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Le reste du mausôlé se trouve à quelques dizaines de mètres en hauteur. On le visite assez rapidement avant de redescendre jusqu’à l’embarcadère ou se trouve le terminal de bus. On prend celui qui part pour Hakone Yumoto station puis on saute dans le train pour Odawara. Arrivés à Odawara, on prend directement un shinkansen pour Nagoya. La trajet durera moins de 2h.

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On fait un stop d’une nuit à Nagoya. Notre hostel est à quelques km de la station de train, que l’on rejoint à pied. La ville n’est pas très connue pour ses attractions culturelles car Nagoya est une grande ville industrielle spécialisée dans l’automobile. L’une des meilleure attraction TripAdvisor est le musée de l’histoire de Toyota, que malheureusement nous n’avons pas eut le temps de faire. Nous avons décidé de nous arrêter à Nagoya pour 3 raisons : la première, car on n’avait jamais vu cette ville (pourquoi pas, n’est-ce-pas ?), la deuxième, car son château est connu et intéressant à visiter et la 3e, car cela permettait de s’arrêter sur la route en vue de notre destination de Hiroshima, au sud.

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Nous somme très bien accueilli à notre hostel, le staff est sympa et l’endroit, bien que exigu, propre et efficace. Après discussion avec le staff, on part à pied en direction du centre-ville dans le quartier de Sakae. On décide de diner “local” avec une chaine de restaurant de Nagoya, Yabaton, qui sert du porc pané a la sauce miso. Pas trop mal, mais assez bourratif. Suite à notre repas, on part pour une marche digestive. Le centre ville comprend de nombreux mall dont un Don Quijote. On décide de monter en haut de la TV tower pour admirer la vue (entrée payante 400yens). Suite à ca, on déambule quelque temps dans le centre et j’en profite pour montrer les pachikos, sorte de casinos à billes, à mon pote qui sera choqué du bruit ambiant à l’intérieur.

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Le lendemain, on fait notre check-out et on part pour la gare de train afin d’y entreposer nos sacs avant de visiter le château. Au japon, il y a des lockers dans toutes les gares et ils sont très facilement repérables. Généralement il en a assez pour tout le monde et ce n’est pas un soucis pour en trouver des vides. On dépose donc nos sac et on part à pied vers le château. Il y a du monde, on voit bien que c’est l’attraction de la ville. Ce dernier n’est pas d’époque car il a plusieurs fois pris feu et il a été reconstruit a l’identique. L’intérêt c’est qu’il est plutôt joli et assez grand, avec un musée en intérieur retraçant l’histoire “féodale” du château. La ville a aussi fini la reconstruction du palais Hommaru, adjoint au château. A noter qu’ils faut enlever ses chaussures à l’entrée. Un chemin tout tracé nous emmène à travers les pièces du palais (tout en bois), refait à l’identique. Tout autour du château il y a un grand parc ou beaucoup de japonais se retrouve pour prendre des photos des cerisiers en fleurs. A l’extérieur de la zone payante, il y a aussi bon nombre de stands de snacks en tout genre, des animations et autres spectacles de rue. Après avoir fait le tour, on repars à pied, direction la gare de train.

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On prend un shinkansen pour Kobé afin de faire un arrêt nostalgie. En effet, à l’époque de mes études, j’avais déjà fait un passage par Osaka et Kobé et on avait faire une grosse soirée la-bas. Du coup avec mon pote, qui en avait beaucoup entendu parlé, on a fait un arrêt. Notre shinkansen nous dépose Shin-Kobé, d’ou on prend le métro pour la station centrale de Sannomiya. Je lui montre rapidement le centre-ville et on s’arrête pour un déjeuner de ramen, un poil tard dans l’après-midi (malheureusement les restaurants de boeuf de Kobé sont fermé entre 14h et 18h). On marche ensuite vers le vieux quartier ou se trouvait les premiers bâtiments de style européens (zone d’échange entre le japon et les puissances coloniales), mais honnêtement ces derniers ne sont plus très nombreux et disparaissent entre les gratte-ciels. On finit par faire un tour en haut du City Hall (mairie) qui donne une vue à près de 360 degrés sur la baie.

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On reprend ensuite un Shinkansen (comme si on prenait le bus, n’est-ce pas) pour Hiroshima. Arrivés à Hiroshima, on prend le tramway ligne jaune pour nous rendre à notre airbnb, au sud de la ville. Il faut badger en entrant et en sortant et le tramway est assez lent… il peut être intéressant de visiter plutôt à pied ou en vélo. Le soir on dépose nos affaires dans l’appartement et on part manger une pizza dans le restaurant numéro 1 sur TripAdvisor (ca valait le coup). Ensuite on déambule rapidement dans le centre-ville histoire d’avoir un aperçu de la ville, mais on rentre tôt car la journée va être longue.

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Le lendemain, on part à pied pour faire tous les monuments et musées liée à la bombe atomique. Au milieu de la ville se trouve le parc pour la paix, avec au sud le Peace Memorial Museum, au centre la flamme commémorative et au nord-est, la vue sur le Dome Atomique, un des rares batiments qui a “survécu” à la bombe et qui a été gardé en tant que symbole de l’évènement. On commence donc par le musée. Beaucoup de photos et vidéos, ainsi qu’un historique des évènements de la guerre. La première partie, ca va encore, mais on arrive ensuite dans tout ce qui est témoignage des rescapés, photos de l’après et la devastation de la ville. L’atmosphère est très lourde. Chacun appréhende le sujet à sa façon, mais personne n’est indifférent. Le rez de chaussé, la dernière partie, présente bon nombres d’objects et de vêtements pour montrer les conséquences de la bombe ainsi que des photos des blessures et autres maladies résultantes, je pense c’est la zone la plus difficile.

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Un endroit à voir, mais les âmes sensibles seront prévenues. Le musée de Nagasaki est plus factuel, j’ai trouvé. Après avoir fait notre tour du musée, aile Est (le reste du musée étant en rénovation), on marche vers la flamme commémorative et le Memorial Hall, une zone de commémoration ou chacun peut se recueillir. Il y aussi à cet endroit une video de témoignages de nombreux rescapés. Puis on se dirige vers les berges pour prendre le dome atomique en photo. La bombe qui a explosé au dessus de la ville (et a peu près au dessus du dome en fait) avait soufflé le toit de ce dernier mais l’armature métallique a subsisté. Cela en est devenu un symbole. L’armature a été repeinte mais le reste est plus ou moins comme au moment de l’explosion.

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Pour déjeuner, on traverse la rivière et on se dirige au centre ville à Okonomimura, un batiment rempli de restaurants de okonomiyaki, sorte de pancake fait de chou et/ou de nouilles avec des oeufs et du porc. Immanquable car c’est l’un des spécialité d’Hiroshima. Ce batiment est un repère à la fois pour touristes et pour locaux qui comptes 3 étages de petit restaurants ou l’on mange vue sur la plaque chauffante ou sont fait les okonomiyaki. On se remplie bien la panse, je vous rassure. L’après-midi, souhaitant continuer notre visite de la ville, on part voir le chateau d’Hiroshima.

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Ce dernier est d’une couleur marron et noir, lui aussi refait. Son musée est plus petit et retrace l’histoire du chateau et de ses familles nobles (shogun). On monte tout en haut pour prendre des photos de la ville. La visite étant rapidement fait, on cherche un autre endroit à voir et on part se balader en direction du parc Shukkeien ou se trouve une zone sakura. Après un petit tour dans ce parc sympa, on redescend le long de la rivière Enko pour rentrer à l’appart. Pour le diner du soir on décide de manger dans un izakaya, ou l’on peut boire bière et manger de la viande grillées devant nous.

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Deuxième jour à Hiroshima, cette fois-ci nous nous dirigeons vers la station de train de Nishi-hiroshima pour aller au sud de la ville et plus particulièrement sur l’ile de Itsukushima, très connue pour ses temples et son mausolé en bord de mer. L’image la plus conne est cette porte rouge (meiji) les pieds dans l’eau, face au mausolé, que l’on peut aller toucher à marée basse. Le JRpass qui nous permet de prendre le train de banlieue gratis, nous permet aussi de prendre l’un des ferry (le ferry JR), l’autre étant une société privée (qui doit galérer vu que tous les touristes ont des JRpass). Arrivés sur l’ile avec tous les touristes, il y a plusieurs choses à visiter. Evidemment le mausolé qui nécessite de payer une entrée, mais aussi des temples alentours. On y a passé de 11h à 17h. environ.

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On se fait donc le mausolé avec les groupes de touristes et autres étudiants, on fait rapidement le tour des temples et petit mausolé alentour et ensuite on part se faire le temple de Daisyoin, l’un des principaux de l’ile. Il est décomposé en plusieurs parties sur chaque pan de colline. La partie la plus marrante est le jardin de bouddha de pierre ou chacun à son petit bonnet fait main, de toutes les couleurs.

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Après le temple, on part faire la randonnée du mont Misen. Pour cela il faut d’abords prendre le téléphérique (on n’est pas fou non plus). On ne prend que l’aller. Arrivés à la station du haut, il y a un observatoire avec vue sur la mer, mais l’ascension n’est pas finie. Il faut monter à pied pour rejoindre le principal point de vue à 360 degrés. Un petit quart d’heure de marche sous le soleil et on arrive près des temples et du haut du Mont Misen. Une pause s’impose. Il fait super beau et la vue est magnifique sur la baie d’Hiroshima.

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Cela valait le coup de monter. La descente elle dure plus d’une heure. On la fait tranquillement avant d’arriver au temple Daisyoin précédent. Avant de repartir on fait un arrêt au mausolé Toyokuni, puis on passe dans l’aller des magasins de souvenir pour gouter les fameux gateaux fourré d’hiroshima en forme de feuille. Tous les gouts sont disponibles mais mes préférés sont à la crème pâtissière (custard). Après s’être pris une petit bière micro-brew faite sur l’ile, on rentre à la maison. Pour le diner on se fait un petit ramen bar dans le centre-ville.

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Le lendemain, on décolle d’Hiroshima. On prend le tramway pour Shin-hakushima puis le train pour la gare de Hiroshima. On a plusieurs arrêts à faire le long de la ligne de shinkansen qui remonte vers Osaka. On s’arrête d’abords à Okayama. On dépose nos sacs dans un locker et on prend un train de banlieue pour Kurashiki. L’idée c’est de faire rapidement Kurashiki et son centre-ville de période Edo puis de faire le chateau de Okayama.

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A Kurashiki, on marche quelques centaines de mètre depuis la station de train pour arrivé dans le centre-ville tout mignon ou les maisons sont toutes avec les toits noirs typique de la période Edo. Des canaux traverses le centre. On monte rapidement faire le mausolé Achi sous la pluie pour redescendre et se promener parmi les magasins de souvenir et autres glaces au thé vert. Il y a quelques touristes mais beaucoup moins qu’ailleurs. La visite prend environ 1 à 2h. Cela dépend vraiment si on veut faire les musées alentour. On est a court de temps et on n’a pas vraiment le temps de faire le chateau d’Okayama si on veut arriver à temps pour faire celui-ci d’Himeji qui est beaucoup plus réputé. On reprend donc un train de banlieue, on récupère nos sac et on saute dans un shinkansen pour Himeji.

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On sort de la gare à Himeji et on part manger un bol de ramen dans la zone commerciale de Miyuki Street sur la route pour le chateau. Puis on se dirige vers le chateau qui ferme à 17h. On prend nos tickets pour le chateau et le parc adjacent ou se trouve le batiment ou séjournait les servantes du chateau (Wanoyagura). Il y a du monde et ca se comprend. C’est l’un des plus beau chateau et l’un des rares qui n’ait pas été reconstruit. Le parc est rempli de cerisier et c’est donc un super spot photos. Le parcours pour la visite du chateau est tout tracé, en extérieur comme comme en intérieur. On suit les visiteurs de devant et on s’arrête rapidement à chaque étage du chateau pour admirer la vue. Il n’y a pas de musée dans le chateau mais on passe par chaque pièce qui n’a donc pas été modifié. La visite prend environ 30 à 40min. Avec nos deuxième tickets, on va faire le batiment des domestiques qui s’avère être un long couloir, tout le long du mur de protection du chateau avec de nombreuses pièces reliées par ce couloir sur plusieurs centaines de mètre. On sort du batiment juste à temps pour la fermeture. La visite de Himeji est fini, le chateau était notre principale raison de s’arrêter, alors on reprend un shinkansen pour Shin-Osaka. Il est trop tard pour aller manger du boeuf de kobé a Kobé. On arrive à Shin-Osaka et on prend d’abord un train de banlieue pour Osaka et ensuite le métro. Il ne faut pas se perdre, car la station de Osaka est un vrai foutoir. En fait Umeda et Osaka sont deux immenses stations accolées avec plusieurs shopping malls (facile, une dizaine) qui ont des accès en sous-sols depuis les stations. Il est aussi difficile de se repérer à l’extérieur qu’à l’intérieur des sous-sols et des stations. A mon avis il faut y avoir vécu plusieurs années pour connaitre tous les chemins possibles en sous-sols ou via les malls… Bref, on prend le métro pour aller à notre hotel qui se trouve en centre-ville juste au dessus de la station Nagahoribashi. Ce dernier se trouve dans les étages, au-dessus de plusieurs restaurants. Le staff est cool et il est pas trop cher, par contre un peu bruyant car donnant sur un carrefour et au dessus d’une boite de nuit.

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De toute façon ce soir on a prévu de sortir pour rattraper la nuit raté à Tokyo. On repars donc manger en centre-ville. On se fait un petit sushi Zanmai, la chaine de sushi bar classique, mais pas trop mal. Il faut dire que dans le centre-ville, près de Dotonbori, au niveau de Ebisu bridge, cela grouille de touriste. Les gens font la queue sur plusieurs dizaines de mètre, sous la pluie pour aller manger dans certains restaurant. TripAdvisor nous aidera pas trop car il y a quasiment rien dessus. En réalité les rares restaurants qui sont dessus sont pris d’assaut… Il y a certainement un coup à jouer la. Après avoir manger nos sushi, on fait un tour près de Takashimaya au niveau de Namba station et on va se faire un Game Center (Round1 Stadium). Après avoir admiré les nerds de DanceDanceRevolution et autres gamers des bandes d’arcades, on va boire un coup dans un bar qui a une bonne note, le Cinquecento (500) bar ou tous les verres sont à 500 yens. C’est le repère des jeunes expats du coin (surtout des étudiants). On est servi par un francais plutot cool qui est a Osaka depuis 2 ans. Il est venu en étude et a souhaité rester. Un petit bar où l’on boit sur le zinc et ou discute avec les gens à notre gauche et à notre droite.

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Du coup on repars pour la suite de la soirée avec deux nouveaux potes, un anglais et un australien, direction le Ghost. C’est l’un des clubs le moins cher mais c’est une soirée rap/hip-hop. Pas vraiment ce qu’on voulait. Nos deux compères ne souhaitant pas repayer une entrée (on les comprend), préfère rester dans le club. Nous on repars, on ne veut pas rater notre soirée. Direction le club hype du coin, Cheval (ouais, drole de nom pour un club). Arrivée à l’entrée, c’est 3500yen l’entrée avec deux verres (ouille). Au japon, il faut savoir qu’ils sont souvent à cheval (jeu de mot bien placé) sur les règles. On n’a pas notre passeport (comme d’hab), du coup ils nous refusent… obligé de repartir à l’hotel le chercher. Finalement on rentre dans le club, soirée EDM. On se retrouve plus dans l’ambiance. On aurait du arriver plus tot en fait. La piste de danse est blindée, c’est plus chic mais ca reste jeune… Aurait-on vieilli? Le club ferme à 4h. Les videurs nous suggèrent le bar d’after appartenant au même proprio. Sembleraient que ca club jusqu’à 8h du mat ici. C’est trop pour nous. On fait un stop ramen et on va se coucher. Quelques heures plus tard, il faut se lever pour faire le check-out. Oui car on avait pas prévu de dormir à Osaka à la base mais plutôt à Himeji. Mais on a bien fait car cela nous a permis de faire une bonne soirée. Notre airbnb se trouve au nord près de Umeda mais nous ne pouvons pas faire le check-in tout de suite alors on décide d’aller faire une petite visite. L’une des attractions que je n’ai pas déjà fait, c’est l’aquarium d’Osaka. Il est apparemment l’un des meilleurs d’Asie. Universal Studios étant cher et généralement ultra-rempli en week-end, on a évité (et c’est loin aussi). Du coup on prend le métro à Namba et on part pour l’ouest de la ville direction l’aquarium. Première chose, il y aussi du monde, surtout des familles. IMG_3404

L’aquarium est très ressemblant à celui d’Okinawa. Il comprend de nombreuses zones avec en son centre un immense bassin qui contient requin-balenes, raies manta, requins de récifs etc. Chaque zones présentent des poissons de différents continents et de différentes profondeur. Petit à petit on descend le long du bassin et on rencontre donc différents poissons qui viennent de plus en plus profond. A la fin du tour, il y a une zone méduses sous lumière ultra-violet puis finalement une zone pour toucher les poissons. On se lave les mains et on caresse les différents poissons.

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Verdict : c’est une attraction super pour les familles, qui d’ailleurs étaient très nombreuses en ce samedi. Nous on a aussi apprécié évidemment. Suite à cette visite, on retourne vers Umeda pour faire un tour dans les centre commerciaux histoire de faire une pause shopping, avant d’aller faire notre check-in à notre petit airbnb près de la station Temma station. Le soir on sera très calme avec un petit diner proche de notre airbnb puis dodo.

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Le dimanche, dernier jour pour moi, on décide d’aller faire un tour à Kyoto. L’idée c’est de faire une partie de la ville que je n’ai pas vu, disons les attractions qui ne sont pas dans le top 10, car de toute façon mon pote y retournera 2 jours entiers la semaine suivante. On marche pour Osaka station et on prend un train (shinkansen) à Shin-Osaka pour Kyoto. Arrivés à Kyoto, on saute dans le métro pour aller à l’ouest de la ville, à la station de Arashiyama. Dans ce coin la de la ville se trouve plusieurs choses : la fameuse forêt de bambou (c’est pour cela qu’on est venu), son parc adjacent de Kameyama, la montagne aux singes de Arashiyama et de multiples temples et mausolé au nord. On décide de tout faire à pied. On commence pas suivre les millions de touristes qui se trouvent dans le quartier pour aller faire la forêt de bambou, qui ne ressemblent plus vraiment aux belles photos que l’on connait, lorsqu’il y a 2000 personnes devant soi… Cette dernière fait environ 200m et est évidemment courtisée par tous les tour-opérateur. Il faut donc être assez malin pour prendre une photos sans la foule. A la fin de cette allée de bambou, se trouve le parc de Kameyama. Il n’y a pas grand chose d’intéressant mais on le traverse pour rejoindre la rive.

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De l’autre coté de la rivière se trouve la montagne aux singes de Arashiyama. On grimpe donc ce mont. Il n’y a pas grand chose sur la route et les singes ne sont pas encore la, mais plus on monte plus ils apparaissent le long de la route. Tout en haut, il y a une petite baraque qui permet de leur donner à manger à travers une grille sans se faire “agresser”. En effet ils sont assez voraces. Il y a donc un point de vue sur la ville et des singes qui se laissent prendre en photo. Rien de bien particulier. On redescend pour aller trouver un petit restaurant sur la route, histoire de manger quelques udons.

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L’après-midi, on se dirige vers les temples de Gioji et Taguchi-dera qui se trouve à l’ouest, à flanc de colline. Mais d’abords on fait un premier arrêt au temple Seiryo-ji. Ce dernier est sur la route, et on assiste à une pièce de théâtre (Kabuki) traditionnel sur le parvis de ce dernier. Ce genre des pièce est assez particulier car les acteurs ne parlent pas et leur mouvements se font au rythme du tambour. Unique.

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On marche ensuite vers le temple Gioji, qui est l’un des mieux noté du coin. Il faut dire que ce n’est pas les temples qui manquent à Kyoto… C’est un tout petit temple dans la forêt avec un tout petit jardin très très vert, ou les arbres sont recouvert de mousse. Très paisible. On hume l’odeur des arbres, il n’y a pas un bruit, c’est très agréable. L’endroit semble un peu mystique. Suite à cette pause nature, on repars vers l’est pour aller faire le plus grande temple du coin et son parc, le temple Daikakuji. Ce dernier vends des tickets pour faire le Daikakuji + Gioji mais cela ne marche pas dans l’autre sens. Donc à savoir, mieux vaut commencer par celui-la pour avoir le package.

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Le temple est immense avec un parterre de pierres blanches ratissées, un immense étang, des ponts suspendus qui permettent de joindre chaque batiment du temple. Parfaitement entretenu évidemment, très joli et étonnement pas si visité que ca en cette fin d’après-midi. C’est notre dernière visite de la journée et on se rentre. On marche jusqu’au métro jusqu’au guichet ou je montre mon JRpass. Le guichetier m’arrête. Mon pass n’est plus valide ! Quoi ? Je n’avais pas remarqué mais le dernier et 7e jour de mon pass était la veille. Je l’ai donc utilisé dans la journée sans vraiment me rendre compte qu’il était “périmé”. Il a fallu que je tombe sur un guichetier qui avait l’oeil pour me retrouver bloqué. J’ai donc payer avec ma Suica. Ensuite on a transféré sans passer par aucun portique vers un train de banlieu. Sur un des quais partent en continue tous les trains pour Osaka. Mais lorsque le train arrivent, les japonais, qui étaient premier dans la queue ne montent pas, alors que tous les touristes se ruent dans le train. Bizarre… Tous les trains qui arrivent sur ce quai vont au même endroit. Peut-être que ce train la, et un express… Et effectivement cela ne loupe pas. Quelques minutes après s’être assis, on se fait contrôler. Les gens devant nous, touristes comme nous, on payé avec leur Suica/Pasmo mais le contrôleur indique que ce train nécessite une réservation séparées avec un prix forfaitaire à payer en plus. Ce qui est évidemment indiqué nul part. Et il n’y a pas de portique ou autre qui puisse indique cette différence. Les touristes devant moi paye le surplus heureusement sans amende. Le contrôleur se rapproche de nous, mon pote possède toujours un JRPass valide et il n’a pas de problème. Moi c’est pas la même histoire. Et j’indique au contrôleur que l’on avait aucun moyen de savoir que le train avait un prix différent. Que le seul prix que j’avais pu voir était indiqué sur l’immense carte au dessus des machines automatiques de billets, et que ce dernier était fixé. Le contrôleur n’est pas très à l’aise à discuter et lorsqu’il a voit mon JRPass dans mon sac, il m’a dit que avec le JRPass, c’est bon et repars dans l’allée. Donc en gros, avec JRpass, aucun problème, mais lorsque l’on en l’a pas ou qu’il n’est plus valide (et les guichetiers contrôlent assidument les pass les week-ends car ce sont les jours de chassé-croisé des touristes) cela devient un casse-tête sans nom ou il est quasi impossible de savoir quel train de banlieue est compris dans le prix affichés sur les panneau ou pas… Attention à la surprise donc (1000yen de surplus dans ce train la je crois). Finalement on arrive tranquillement à Osaka et on décide d’aller demander quelques infos au point d’information touristique à propos des bus pour l’aéroport. Puis on se dirige vers l’arrête de bus en question pour repérer la zone, avant de rentrer à l’appart.

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En effet, le lendemain, je dois prendre l’avion sur les coup de 7h du matin. L’aéroport de Kansai, se trouve à un peu plus d’une heure de route… Il faut donc y être environ vers 5h. Soit partir au plus tard vers 4h. Sauf que partir à cette heure la depuis Osaka/Umeda, c’est assez limité. Il y a un seul bus limousine de la Kansai Airport Transportation Enterprise. Et le taxi il ne faut même pas y penser, il y en aurait pour plus de 200 euros. Le métro et trains ne commencent que vers 5h. Le seul bus potentiel pour moi est le airport limousine bus de la KATE (Horaires du bus – 1550 yens/pax) . Il démarre du Herbis Osaka, fait un arrêt au New Hankyu Hotel et ensuite arrive à l’aéroport à 4h30. Il n’est pas reservable à l’avance, il faut prendre les tickets le jour même, c’est à dire à l’ouverture du guichet vers 3h15 du matin… Un bus de cette taille, cela fait environ 50 sièges. Un A320 peut contenir environ 180 personnes. Le vol étant plein (et très certainement pas le seul à cette heure) et les moyens de se rendre à l’aéroport très limités ou très chers, je suis pris d’un doute quant à la possibilité d’avoir une place dans le bus. Du coup je décide de prendre le premier bus à 3h28 et de me rentre pour 3h10 au premier stop (Herbis Osaka). Couché 21h, reveil quelques heures plus tard… ca pique. Je marche de mon airbnb près de Temma station, je traverse le complexe de centre commerciaux et les gares d’Osaka/Umeda (les stations de métro sont fermés et donc les passages par les sous-sols le sont aussi) pour arriver près du Herbis. La marche dans le froid réveille, il n’y a pas un chat. Finalement j’arrive à l’arrêt de bus, on est que deux… Par contre, au deuxième stop du bus, au New Hankyu hôtel, il y a beaucoup plus de monde (une trentaine de personnes). Après une heure de route et une petite sieste, j’arrive à l’aéroport qui ouvre à peine. Check-in et me voila parti pour Hong Kong, retour au boulot.

Budget : 8000HKD

Transport :

  • HK Airline multi-city Hong Kong – Narita, Osaka – Hong Kong : 4400HKD
  • JR Pass pour faire tous les trajets en train, à commander par une agence de voyage agrée

Hotel : Airbnb à Roppongi, Hiroshima, Osaka. 300Hostel Nagoya (super), Mountain View Hakone (bien mais cher), Hotel Ekichika Nagahoribashi (plein centre).

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3 jours à Lisbonne

Début janvier, profitant de vacances de Noel rallongées, j’ai pris quelques jours pour visiter Lisbonne avec ma copine. Cette fois-ci, je suis parti de Nantes, ma ville natale, sur TAP, la compagnie portugaise. 1h30 de vol et nous voila arrivés dans la capitale la plus à l’ouest de l’Europe.

Premier point, l’aéroport, bien que petit est plutôt moderne et assez bien atypiquement agencé, un peu comme IKEA, passage obligé par les shops de duty free pour les départs et par le food court pour les arrivés. On décide de prendre le métro. Ce dernier tenu par la RATP y ressemble beaucoup à celui de paris (y compris au niveau des prix). Quelques stations plus tard, nous voila Marques de Pombal, où se trouve notre hotel, Le Ritz (avantages employé de ma copine).

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Le premier après-midi, nous descendons donc à pied vers le centre ville, marchant sur l’aller principale, sorte de Champs Elysées, l’Avenue de la Liberté. On part se promener dans Baixa-Chiado et puis dans Bairro Alto après un petit casse croute. On passera devant les fameux tramways et rapidement dans l’église de Sao Roque, qui ferme assez tôt (on a été repoussé par les gardiens) mais qui est vraiment resplendissant de l’intérieur. On rentrera finalement tot histoire d’être en forme pour la journée suivante.

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Le lendemain, gros programme. On descend à pied de notre hotel jusqu’à Baixa, au centre ville, ou nous mangerons un petit-déjeuner dans la Rua Augusta. Après cee petit rafraichissement consistant de spécialités aux oeufs locales, on continue jusqu’à la Place du Commerce (Praca do Comercio). Quelques photos puis longeons la cote jusqu’à la station de train Cais do Sodré ou nous demandons deux tickets pour Belem. Etant le terminus, la plupart des trains sont valables, suffit de descendre quand la moitié du train descend. On prend ensuite le pont pour aller coté mer et on commence notre balade jusqu’au monument des découvreurs (Padrao dos Descobrimentos) pour une petite photo. Il est possible de monter dans le monument mais on n’a pas souhaité le faire. On continue à marcher jusqu’à la tour de Belem, qui s’avère être gratuite ce jour-la (dimanche). La tour est surement l’un des endroits les plus visités et il faut donc patienter pour monter voir les principales pieces. Rapidement visitée cela dit, elle vaut le coup pour son architecture et ses vues sur la baie.

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On repart vers le nord, direction le monastère des Jeronimos. Ce dernier permet de visiter le cloitre de forme carré qui est aussi utilisé pour des cérémonies en plein air. C’est l’un des monuments destinés aux grandes navigateurs. Le tombeau de Vasco de Game y est présent mais lorsque nous sommes passés, cette partie était en renovation. Accolée au monastère se trouve l’immense cathédrale de Saint Marie de Belem ou la plupart des touristes font la queue pour y entrer. Après notre petite visite, on a un peu fait comme tout le monde est on allé manger des Pasteis de Belem. Le magasin (usine) bien connue à la devanture bleue est littéralement rempli à tout heure de la journée par des ordres de touristes. Plus de 300 places assises je crois. Et une queue pour prendre à emporter. Il faut être rapide car les caissiers sont entrainés ! On a donc pris 3 pasteis pour gouter. Il y a pas à dire, on avait beau les manger debout dans la rue avec les doigts, on s’est régaler (pourtant je ne suis pas un grand fan de celles de Macau). Chaudes et servies avec un sachet de cannelle et un sachet de sucre, ca se mange sans faim et en plus ca ne coute rien (un peu plus d’1euro). Je conseille évidemment (comme tout le monde) de gouter.

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On est ensuite reparti direction la gare pour prendre notre train direction le centre-ville. On a marché vers l’est et on s’est arrêté dans un restaurant (Solar dos Bicos – belle déco de faience) qui nous a servi de la morue avec des patates. Le plat de référence du Portugal mais qui est cuisiné de plusieurs manières différentes. Je ne me rappelle plus du nom de la recette de ce jour mais autant les tester toutes alors c’est ce que j’ai fait. Après avoir discuté avec les serveurs on est allé se perdre dans le vieux quartier d’Alfama et ses rues sinueuses et montantes.

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On a déambulé dans les ruelles avec pour but de rejoindre le Chateau de Sao Jorge. Ce dernier possède un grand jardin avec une vue imprenable sur la ville. C’est l’un des points vues principaux. C’est un ancien chateau dont il ne reste que les murs de pierre de plusieurs mètres de haut, que l’on peut emprunter pour avoir une vue sur la ville de près de 360 degrés. On est ensuite rentré à l’hotel avant de repartir manger près de ce dernier dans la pizzeria La Trattoria (super).

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Le lendemain on avait booké un tour en bus avec la compagnie Greyline (70 eur/p). Ce tour d’une journée nous emmena depuis Lisbonne, Marques de Pombal, pour le palace de Pena dans le parc national de Sintra, au nord-ouest de Lisbonne. Le palace, tout en haut d’une montagne, était l’une des résidences de la famille royale. De couleur jaune, rouge et orange, ce dernier est de style Romantique et est visitable en intérieur comme en extérieur avec bon nombre d’objets d’époque. Notre tour était guidé (en 4 langues) et notre oreillette nous a permis de suivre tout au long de la visite les explications sur les différentes pièces du chateau. Ensuite nous avons eut quelques 20 minutes pour faire le tour du chateau.

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Nous redescendons dans la ville de Sintra ou se trouve un autre chateau, celui de la ville, qui n’est pas inclus dans notre tour. Nous mangeons dans l’hotel Tivoli (repas inclus), encore une fois de la morue avec une nouvelle recette, meilleur que le jour précédent. Ce repas, somme toute classique était vraiment bien, avec vue sur la vallée. Nous reprenons ensuite la voiture pour le Cabo da Roca, point de vue sur la mer, le plus à l’ouest de l’Europe continental. Le vent y souffle fort mais la vue vaut le coup. L’Ocean Atlantique à perte de vue d’un coté, l’herbe verte du parc national de l’autre avec ses petites maisons. La mer s’écrase sur les falaises abruptes, mieux vaut faire attention ou l’on met les pieds.

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Après une petite demi-heure de visite de part et d’autre du monument central pour faire des photos de la cote, nous reprenons la route, direction la station balnéaire de Cascais et plus particulièrement la Boca do inferno : un énorme trou dans la falaise ou les vagues s’engouffrent résonnant dans ce qu’on appelle la bouche de l’enfer. Le stop sera assez court. On traversera la fameuse Cascais en bus pour rejoindre Lisbonne via Belem. Le soir on marchera l’avenue de la liberté pour aller manger dans un restaurant moderne portugais Rubro Avenida.

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Notre dernier jour, nous nous réveillons assez tôt pour aller visiter un peu plus le centre ville avant notre départ. On descend à pied jusqu’a Baixa pour visiter l’ancien couvent de Carmo dont le toit a été détruit. Les murs ont été préservés mais le toit n’a pas été reconstruit. Cela donne une perspective originale, qu’il faut donc visiter par beau temps. On descend ensuite vers le TimeOut Market : entrepôt transformé en marché local de part et d’autre d’un food court flambant neuf, proposant toutes sortes de plats portugais et internationaux. L’un des coup de coeur de la ville, pour les gourmands que nous sommes.

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Après notre petit encas, on prend un taxi pour le Panthéon National ou se trouve les stèles des plus “grands” portugais que le pays a compté parmi lesquels Vasco de Gamma (le plus connus pour les francais). On monte ensuite sur le toit pour apprécier la vue depuis la terrace sur Alfama, Baixa et le port de Lisbonne au loin. Pour ceux qui ont le vertige, s’abstenir, il faut passer par les coursives qui donne sur le centre du Pantéon pour redescendre. La vue est … vertigineuse.

On est ensuite rentré à l’hotel pour prendre un Uber direction l’aéroport. Ce dernier a été remodelé pour éviter les files d’attente. On prend son ticket obligatoirement aux machines self-service, on dépose ensuite sa valise rapidement sur un comptoir puis on scan son billet pour rentrer dans la zone aéroportuaire. Aucun temps d’attente. 2h plus tard, on attérira à Orly, pour 3 jours de visite de la capitale francaise.

Budget : 120 euros de vol (avec valises en soute), moins de 300 EUR en tout

Transport : TAP

Hotel : Ritz

Album Photo Lisbonne

Seoul, Suwon et Daegu

J’ai pris quelques jours de vacances profitant des jour fériés en Juillet afin de me rendre en Corée rendre visite à mes amis habitant Seoul.

Passage donc à Seoul ou je retrouve un ami de mon école d’ingénieur qui bosse actuellement chez Renault.

Premier soir : on prend quelques bières renversées dans des frozen margaritas (sans tequila… mais c’est la meilleure description que j’ai trouvé) et on retrouve deux autres amis avant d’aller boire un verre dans un autre bar à Gangnam.

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Le lendemain, c’est gros brunch à l’américaine vers Jamsil puis petite marche digestive le long du fleuve Han ou bon nombre de coréens font leur sport dominical avec des super vélos de course (attirail de pro, rien de moins). Il faut dire que le temps est magnifique et entre picnic et promenade en vélo, mieux vaut en profiter. On retournera vers le métro pour descendre tout au sud de Seoul, a mi-chemin avec Suwon pour une célébration de départ (farewell) d’un de ces collègue, pizzeria puis un pub avec ce qui ressemble à un supermarché de bière et alcohol a l’intérieur. Un supermarché libre-service dans un bar en quelque sorte. Rentrés tard dans la nuit, on en profitera pour faire un grasse matinée bien méritée.

Le dimanche donc sera tout aussi calme avec cette fois-ci un brunch a l’anglaise avec pancake et oeufs brouillés à Gangnam. Puis l’après midi, déambulement dans Gangnam pour se trouver un café… je dirai assez immense, comme savent bien les faire les coréens : 3 étages avec 150 places chacun, ambiance cozy avec beaucoup de monde qui y vient travailler avec son pc. Le soir on retrouvera des amis pour aller prendre un verre a Itaewon et fêter un anniversaire à la coréenne, c’est a dire obligatoirement avec un gateau de chez Paris Baguette, que personne ne voudra toucher entre les shots de tequila…

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Début de semaine, mon pote repart au boulot et j’en profite pour partir visiter seul un endroit que je ne connais pas, Suwon. C’est une ville au sud de Seoul qui accueille bon nombre d’industrie en tout genre (dont Renault Samsung). Cela dit, le centre ville est atypique et la ville a en son sein une forteresse du temps des empereurs ainsi qu’une muraille très bien conservé qui fait quelque km. Je prend donc un bus de Gangnam, direction Suwon, durée 40min. Arrivée sur place, je commence par visiter la forteresse-musée (Hwaseong). Pas grand monde donc je prend mon temps pour faire le tour. Quelques reproduction du scène du passé avec des mannequins en plastique mais pas grand chose d’autre. Ensuite je suis donc parti du sud de la muraille pour la faire en entier. Ca prend bien 1h30 voir 2h de faire le tour, mais il y a des belles photos à faire un point de vue sur la ville. Au nord-est, a la fin de la muraille se trouve un champ de tir à l’arc que je n’ai malheureusement pas eut l’occasion d’essayer. Je suis ensuite rentré vers Gangnam avec le même bus. Le soir, passage a une sorte d’isakaya connu pour ses écrans sur chaque table qui permet au client d’engager la conversion avec d’autres clients, inconnu. Apparemment, c’est connu pour les gens qui viennent dater.

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Le lendemain matin, direction Seoul station pour prendre un TGV. Enfin un KTX mais le mien c’était la version TGV d’Alstom, vendu a la Corée pour leur premier train à grande vitesse. Semblerait que ce soit la seule version qu’on ait vendu, les autres étant des copies des trains rapides japonais et taïwanais. Direction Daegu, au centre est de la Corée ou je retrouve une amie pour visiter le coin. 30 usd le ticket, une heure et demi plus tard. Elle me récupère à mon hotel près de la gare et nous voila partie pour le déjeuner qui sera du poisson (bulle je crois – oui celui qui si, il est mal cuit peut tuer avec ses toxine) avec du chili coréen. C’est bon mais c’est épicé. Et puis, vu le poisson, j’étai pas serein. Alors pour oublier, on est allé aussi manger un sorbet avec un pancake… je pouvais plus marcher tellement j’avais le ventre rempli. L’après-midi, le temps se dégradant, on n’est pas allé a Gyeongju (ville de temple et de tombeaux – Tumuli) comme prévu mais voir un temple connu des alentours de Daegu : Donghwasa. Ce dernier se trouve sur montagne, dans la nature, et est composé de plusieurs bâtiments dont un endroit pour aller méditer avec les moines (pour y passer quelques nuits, c’est à reserver) et aussi une exposition souterraine sur la méditation (on aurait cru un bunker). Après avoir visiter le temple, on retrouvera une amie et partira dans la direction opposée pour aller boire un thé dans une ancienne auberge de campagne (j’ai oublié de le nom) proposant des boissons faites maison et autres glaces au potiron et haricot rouge. Délicieux et atypique. On rentrera vers la ville et on grappillera un plat dans un fast food local (du pain de poisson, des kimbap…). Puis direction un bar pour quelque bières.

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Le lendemain retour à Seoul en KTX, puis après avoir retrouvé une amie, bus direction Everland, tout au sud de Seoul. Le parc d’attraction est vraiment loin et il faut compter une bonne heure et demi depuis le centre de Seoul pour rejoindre les shuttles bus (oui ce n’est pas fini) du parc. Deux parties s’offraient à nous, la partie parc d’attraction classique, style disney et le parc jeu d’eau/piscine genre Central Park. Du coup, on a commencé par le parc de piscines (Caribbean Bay) et ensuite on a fait l’autre. Je pense qu’il faut bien prendre une journée pour chaque et non pas une demi pour l’un et la soirée pour l’autre comme on a fait. On s’est bien marré en tout cas. Ce qui est chiant dans le parc à eau, c’est qu’il faut acheter des bracelets pour avoir de l’argent dans le parc pour payer par exemple, les gilets de sauvetage obligatoires… oui oui. Le moindre truc étant payant, mieux vaut acheter ses bracelets en avance pour ne pas perdre de temps. On a quand même réussi à faire pas mal d’attractions (étonnamment, en pleine semaine le parc était bien rempli malgré la crise du MERS de l’époque). Le parc d’attraction genre Disney/Universal Studio est moins cool, surtout que certaines montagne russes étaient fermées. On sent qu’il commence à dater, cela dit, quelques attractions sont sympas. On rentrera vers minuit à Gangnam.

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Budget : 4000/4500HKD environ

Transport : Jin Air (2115 HKD), KTX vers Daegu (60k won AR)

Hotel : chez mon pote à Seoul, Royal Motel à Daegu (325HKD/n)

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Le chateau de Drottningholm

Appelé le Versailles Suédois, le château de Drottningholm était la résidence d’été de la famille royale.

Petit musée, pour s’y rendre il faudra prendre le métro jusqu’a Brommaplan puis prendre le bus pour vous rendre à ce chateau du 17e siècle accolé au lac Malar. Possèdant une belle collection de pièce de maitre, il est visité rapidement. Proche du chateau, un théatre et un pavillon chinois qui n’étaient pas ouverts quand on est passé.

A faire de préférence lorsqu’il fait beau, ne vous attendez pas à Versailles, c’est miniscule en comparaison. Un parc réduit ou certains proches résidents promènent leur chien… On a le droit aux gardes en uniforme et puis c’est presque tout.

Quelques belles photos à prendre quand même (mais faut avouer qu’avec un ciel bleu c’est mieux).