10 jours au Sri Lanka, Sigiriya, Kandy et Galle

Encore une fois cette année, profitant du Nouvel An Chinois, je suis parti 10 jours en vacances.

Cette fois-ci, je suis parti avec deux potes, direction une destination plus lointaine que d’habitude : le Sri Lanka.

Sri Lanka

Ce petit pays insulaire au sud de l’Inde n’était pas forcément dans le top des destinations des voyageurs en Asie mais ces dernière année il sa notoriété ne fait qu’empirer et pour cause : je pense que cela a été l’une des plus belles surprises de mes derniers voyages.

10 jours, c’est beaucoup, pour nous qui vivons en Asie (avec nos 20 jours de vacances max) mais c’est loin d’être suffisant pour faire tout le pays. De toute manière, l’ile a l’un des climat les plus humide et tropical du monde. Quelque soit la période de l’année, il pleut sur une partie du pays. L’idée est donc de faire le pays en deux fois, à deux moment différent de l’année.

En février, on a donc décidé de faire : le centre et le sud/sud-ouest de l’ile. Le nord et le nord-est sont plus cléments en été.

Voici donc notre parcours : Negombo (arrivée) – Sigiriya – Nuwara Eliya – Ella – Udawalawe – Tangalle – Galle – Colombo (départ)

Pour faire tout ca, on a booké un chauffeur pour 10 jours qui nous emmènera tout du long. Depuis notre premier hotel, jusqu’à notre départ du Sri Lanka. C’est très pratique et je le conseille a tout ceux qui aiment les emplois du temps “militaire” comme nous. Nous avons pris donc un tour avec chauffeur (qui parle anglais) avec van climatisé (1300km) pour 10jours pour 550 USD, avec la société Kanota Tours qui nous avait été recommandée.

Qui dit Nouvel An Chinois, dit prix exorbitants pour les vols en partance de Hong Kong. On a du donc prendre un vol avec escale à Bangkok (BKK) sur Thai Airways pour rejoindre Colombo, la capitale économique du pays et ou se trouve le principal aéroport international. 10h de vol environ aller comme retour. Heureusement BKK est plutôt correct pour passer 3h d’attente.

On est parti le vendredi après midi et on a atterri a minuit. Sorti de l’avion, il a fallu faire la queue pour l’immigration. Le visa est a demandé avant de rentrer sur le territoire, sur internet, via le site officiel du gouvernement sri-lankais. 35USD par personne pour une entrée. L’aéroport étant petit par rapport au traffic aérien, l’arrivée est proche du cauchemar. On a du passer une bonne heure a faire la queue pour avoir notre tampon à l’immigration. Passé cela, on a retirer du cash sur l’un des ATM et on a commandé un Uber. A noter : les chauffeurs préfèrent le cash et donc on a du annulé notre première commande faite avec ma CB pour reprendre un autre chauffeur. 500 LKR pour aller jusqu’a Negombo, quelques km plus loin dans notre premier hotel. On avait pris une petite guesthouse pas cher vu qu’on y passait que quelques heures.

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Dambulla Royal Cave Temple

Le lendemain matin, vers 9h, après un sandwich offert par la maitresse de maison, on retrouve notre chauffeur Mr Mohammed, qui nous emmènera tout autour du pays pour les 10 jours qui suivent. Premier trajet de 4h, une première petite sieste ne sera pas de trop.

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Dambulla Royal Cave Temple

Première destination : Dambulla et le temple d’or. Ce dernier, temple bouddhiste, est composé de plusieurs grottes avec peintures rupestre et multiples statues de bouddha dont l’une immense allongé dans la première grotte. L’entrée est gratuite mais il faut payer pour qu’on garde vos chaussures. 4 grottes chacune très sombre sont visitable le long du rocher. Il faut grimper un peu avant d’y accéder (100m de dénivelé). On a ensuite mangé dans un parc ou se trouve plusieurs vendeuse chacune proposant des petits plats sri lankais différent. Assez simple et pas cher. On a été accueilli avec le sourire, malgré notre incompréhension de la langue et des plats qui nous étaient présentés.

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Sigiriya Rock

L’après-midi, nous continuons le trajet vers Sigiriya, le fameux rocher “palais” au centre du pays. Le parc est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’entrée est de 30USD par personne et comprend le musée, le parc et l’ascension du rocher. Le musée est basique mais on peut y passer 30min, histoire de voir les vidéos expliquant la découverte et la rénovation du rocher ainsi que des peintures de femme à flanc de rocher, au milieu de celui-ci (soit a 30m de haut). Le parc présente encore des ruines des murs du palais présent ainsi que des étangs qui entouraient le rocher. La montée vient ensuite.

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Entrée du lion

Il y a beaucoup de touristes, on fait donc la queue pour les escaliers. Ces derniers montent d’abords aux peintures de femmes nues présente a mi-haute du rocher, qui ont été restaurées en couleur. Le roi qui avait fait construire son palais sur le rocher était un grand amateurs de femmes et en avait fait peindre nues sur les falaises du rocher. Après ce passage rapide ou il ne faut pas avoir le vertige, on redescend d’un cran pour remonter au niveau de l’entrée du lion.

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Palais de Sigiriya

L’escalier principale pour monter au palais est entouré de deux énormes pattes de lion encore présente. Le reste du lion n’existe plus. La montée est très pentue et avec le vent et les petites rembardes de protection, les sensations sont garanties. Tout en haut du rocher se trouvent donc les ruines du palais. Il ne reste plus grand chose à par les fondations des murs et un trône (une plaque de marbre).

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Vue depuis le rocher

Cependant la vue est magnifique. Et rien que pour cela, on est assez content d’être monté. Seul conseil sur cette visite, évitez de monter durant une ondée. Ca peut être glissant et plutôt désagréable de prendre une douche bloqué dans la fille a 30 mètre de haut.

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Autre vue depuis le rocher

Suite à cette visite, on retrouve notre chauffeur qui nous emmène à notre hotel : une petite guesthouse dans un coin de verdure. Les proprio sont super sympa. A notre arrivée on s’installe tranquillement lorsque l’on se retrouve nez à nez avec un énorme frelon asiatique qui s’était infiltré dans notre chambre. Les gars de l’hotel on pris une bonne quinzaine de minutes avant d’arriver à le choper. Pour le diner, on a du reprendre la voiture. En effet, les principaux restaurants du coin se trouvent sur la route principale, proche du rocher de Sigiriya. On a choisi l’un des mieux notés sur tripadvisor et on a commandé chacun un plat local. Pour moi ce fut un chicken roti kottu : un roti (pain) émietté avec des legumes, du curry et du poulet. Consistant comme il faut, pas très épicé, plutôt bon et vraiment pas cher.

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Roti Kottu

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil. On reprend la route direction Kandy, la ville sacrée religieuse du pays. Mais avant ca on fait un stop sur la route des épices. Tout du long se trouve des jardins aux épices. Ce sont des petits jardins avec un boutique ou l’idée est de vous faire découvrir les épices et herbes du pays et autres, de vous expliquer à quoi chacune d’entre elles sert et d’essayer de vous vendre l’une d’entre-elles ensuite dans la boutique. Autant dire que c’est un peu l’attrape touriste mais comme le tour et l’explication sont gratuits, on fait un stop. On a donc appris que la cannelle est l’un des produits phare du pays, on a pu gouter quelques fruits du coin, discuter de l’intérêt de certaines huiles pour nourrir nos cheveux etc. On a fini avec un petit massage gratuit (il faut donner un tip quand même) avant de reprendre la route de Kandy.

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Temple de la dent sacrée

A Kandy on est allé au principal temple de la ville, celui ou se trouverait la dent de bouddha. C’est un lieu de pèlerinage pour les bouddhistes du pays et d’ailleurs. Les comptoirs à ticket pour les étrangers se trouve sur le coté à droite du temple (1500LKR). On doit rentrer sans chaussure, le mieux est donc de venir en tong et d’avoir un sac, sinon il y a un “vestiaire” a l’entrée. Le temple tout en blanc est très prisé. On arrive directement sur la zone principale sacrée ou se trouverait la dent. Les croyants s’arrêtent pour y prier. Personne ne peut voir la dent, à part les moines gardiens et certaines personnalités du pays.

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Offrandes

A l’étage, les croyants viennent y faire des offrandes de fleurs de toutes les couleurs. Il y a beaucoup de monde et il ne faut pas s’arrêter de marcher. Il n’y a pas grand chose à voir d’autres dans le temple a part les peintures murales et la zone de prêche. Dehors se trouve le musée du bouddhisme à proximité, qui est compris dans le prix du ticket. Il retrace l’expansion du bouddhisme dans tous les pays d’Asie du sud-est, chacun avec ses architectures. On y retrouve donc des photos et autres maquettes des nombreux temples du continent asiatique de la corée et japon, jusqu’à l’indonésie en passant par la chine, le vietnam, la thailande, l’inde etc.

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Jardin Botanique Royal de Kandy (Peradeniya)

Après avoir déambulé dans le jardin du temple, visité les deux mini-musées adjacents, on est allé manger un sandwich dans le centre commercial de Kandy City Center avant de reprendre la voiture pour aller au Jardin Botanique Royal de Kandy (Peradeniya). Comme dans de nombreux pays colonisés par l’empire britannique, le Sri Lanka ne fait pas exception et possède un Jardin Botanique Royal. Celui de Kandy est possiblement l’un des plus beau que j’ai fait avec celui de Sydney. L’entrée coute 1500LKR et il faut bien 2heures pour en faire le tour. Arrivés un peu tard dans l’après-midi, on a couvert qu’une partie de ce dernier avant la fermeture vers 18h. Entre fleurs de toutes les couleurs, jardins aux orchidées, rangés de palmier montant à 15 mètres de haut, baobab énormes… Je conseille grandement.

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une des allée de palmier

On a repris la voiture pour plusieurs heures de route direction Nuwara Eliya. Malheureusement on est arrivé tellement tard qu’on a juste diner dans l’un des restaurants indiens du coin, le Indian Summer (le restaurant Grand Indian du Grand Hotel étant archi-blindé). La ville se trouve sur l’une des montagnes les plus élevées du pays, les temperatures y sont donc plus “fraiches”. Grâce à cette avantage non-négligeable, les britanniques y ont construit de nombreux cottages et autres hotels afin de pouvoir s’y échapper et éviter la chaleur et l’humidité quite frappe le pays tout du long de l’année. Ils y ont même construit un hippodrome et un golf (forcément). La petite ville est donc un point de passage, ou se trouve de nombreux hotels d’architecture coloniale. Arrivant de nuit et repartant très tot le matin, on n’a pas aperçu grand chose malheureusement.

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Hortons Plains National Park

Le lendemain matin, réveil très tot pour faire l’heure de route qui nous mène à Horton Plains. Il y a du monde à faire la queue à 7h30 pour les tickets qui permettent d’accéder au parc national (15USD/pax + car fee). Il y a beaucoup de brume et il pluviotte lorsque nous commençons notre hike de 3h30. Hortons Plain est un parc national se trouvant sur un plateau à 2300 mètre d’altitude. La flore ressemble à celle que l’on trouverait en écosse pour la première partie du trail. La faune quand à elle vient directement nous voir sur le parking : un Cerf Sambar.

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Cerf Sambar a Horton Plains

Le trail commence donc sur un paysage de prairie avec des ruisseaux puis continue sur de la jungle. On arrive sur le World’s End qui comme son nom l’indique est le bout du chemin avec une falaise donnant une vue imprenable sur la vallée. Plusieurs spots le long du chemin permettent de s’arrêter pour admirer la vue.

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World’s End

Suite a cette randonnée, on reprend la voiture, pour rejoindre la petite gare de Ohiya. On avait demandé a notre tour de prendre des tickets de trains entre Nuwara et Ella. Mais l’agence n’avait pas percuté que l’on voulait faire Horton Plains. Du coup on a pris le train en cours de route sur le parcours Nuwara Eliya – Ella.

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Station de train de Ohiya

Un conseil : réservez vos places à l’avance (ouverture deux mois avant), ces dernières coutent 7eur pour la première classe climatisé. Les autres classes n’ont pas de place numérotés donc c’est chacun pour soi (pour la 1ère, les contrôleur vérifient les tickets). Le train est très prisé des touristes car il permet de passer à travers les champs de thé de la region à petite allure (40km/h).

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plantations de thé

Les paysages, lorsqu’ils ne sont pas embrumés, sont magnifiques. On peut se mettre au niveau des portes de train pour prendre vidéos et photos : attention à ne pas tomber. Le train s’arrêtent dans quelques gares avant de rejoindre Ella. Notre trajet a du prendre environ 1h30.

Arrivé à la gare de Ella, notre chauffeur (qui avait gardé nos bagages) nous attends. On reprend la voiture direction notre guesthouse à Ella : the Ella valley. C’est une toute petite guesthouse, construite par un groupe de pote. Le manage qui travaillait avant à Dubai en tant que employé pour Emirates à l’aéroport, nous raconte qu’il a mis de l’argent de coté pendant 4 ans avant d’acheter la parcelle à Ella pour y faire sa guesthouse de 4 chambres. La vue depuis la terrace est imprenable sur l’Adam’s Peak et la vallée ci-dessous.

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vue de notre guesthouse

Après discussion et recommendation, on part manger italien dans le centre. Ella est la ville hippie qui a attirer tous les globes trotters et autres hippies. C’est devenu l’une des “villes” (c’est minuscule) les plus visités du pays, un stop à faire pour tout backpacker qui se respecte.

Suite à notre lunch bien mérité à 15h … on part faire le Little Adam’s peak, qui fait face à son grand frère. La randonnée n’est pas difficile et on arrive au sommet en 30-40min. Par chance, la brume se dégage après 15min d’attente et on peut enfin apprécier l’endroit.

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depuis little adam’s peak

On redescend ensuite vers la route principale et on demande à un touk-touk de nous amener au “Nine Arches Bridge”, enfin le coffee shop d’a coté. Un pont avec 9 arches ou passe le train qui est plutot un bon spot photo. Cependant le temps d’arriver sur place, il fait nuit noire… Perdu. On reprend un touk-touk direction le centre ville pour trouver un restaurant. On se dirige vers les restaurants indiqués par le manager de notre guesthouse. Ces derniers sont archi-blindés. Dans l’un d’entre eux (Chill Bar) on tombe sur des anciennes collègues de mon amie… L’établissement doit pouvoir servir 150 couverts et il y a 10-15 personnes à faire la queue. Dingue ! On part en choisir un autre, ce n’est pas ca qu’il manque, mais il y a du monde partout. On se croirait dans les rues de Phuket ou Seminyak. Finalement après 10 bonne minutes d’attente on a enfin notre table au 360 Ella. On commande un petit plat local et retour à l’hotel pour une bonne nuit de sommeil bien méritée.

Le lendemain nous reprenons la voiture et revenons sur nos pas vers Haputale. On se rend au Lipton Seat. Le fameux siège d’ou Sir Lipton surveillait ses plantations de thé. La région est verdoyante et très humide ce qui permet au thé de Ceylan de pousser un peu partout a flanc de colline. La plupart des plantations aux alentours alimente les géants du thé que l’on retrouve sur nos tables, ou plutôt dans nos mugs.

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Plantations de thé près de Lipton Seat

La montée pour le Lipton Seat est longue. Ce dernier se trouve tout en haut de la montagne et la route est minuscule ne laissant passer qu’une voiture dans un seul sens. Sauf qu’évidemment, même si peu nombreux, nous ne sommes pas les seuls à l’emprunter, comme par ex les petits camions de la plantations. Peu de touristes car depuis le levé du soleil, la brume s’empare de la zone et on y voit pas grand chose. Arrivés proche de l’entrée après une bonne heure de montée, on paye un droit de péage et on arrive enfin au minuscule parking près du siège : Lipton Seat. La brume couvre toujours mais on commence à apercevoir les champs de thé, tout autour.

Le Lipton Seat est donc tout simplement un siège avec une statue de Sir Lipton. Il y a un petit bar a coté mais pas de toilettes. L’idée est de redescendre à pied tranquillement le long de la route afin de prendre des photos des plantations. Notre chauffeur prendre une pause et nous rejoindra plus tard après 40min de marche. On marche donc tranquillement, à la recherche du spot le plus impressionnant.

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un type bizarre dans les plantations de thé

Après cette séance balade et photoshoot. On reprend la voiture pour Haputale faire un stop dej. Puis c’est direction le sud. Sur la route on s’arrêtera pour faire une visite d’usine de séchage du thé mais cette dernière était à l’arrêt car la veille était un jour férié (pas de feuilles ramassées, pas de feuilles à sécher). On achètera donc un petit paquet de thé dans la boutique et nous voila reparti pour plusieurs heure de route direction Udawalawe National Park. On arrivera assez tard, juste de quoi poser nos affaires dans la chambre et le diner est déjà servi (buffet pour tout l’hotel). Le lendemain on doit se lever tot.

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Udawalawe National Park

Nous avons booké un tour en safari avec notre chauffeur (19800LKR). Il faut se réveiller avant le levé du soleil. Le tour dure la demi-journée, entre 7h et midi. On sera donc nous 3 dans une voiture de safari, c’est à dire, un 4×4 aménagé avec une nacelle pour voir facilement les animaux. Il y au monde a faire la queue sur la route principale, attendant que la vente de ticket démarre. On patientera environ 1h/1h20 en tout pour enfin partir sur les pistes du parc national. Il y a du monde et généralement il y a des attroupements de jeep autour des groupes d’éléphants (facile a retrouver). Il y pas mal de paons, des gros lézards, des oiseaux de toute sorte, des buffalos, des crocodiles… mais pas vu de léopard. Apparemment il faut être très chanceux. Les groupes d’éléphants sont évidemment les coqueluches du parc et souvent ca se transforme en 15 voitures pour 3 éléphants… Ils commencent à avoir l’habitude. Le tour restera dans une zone restreinte même si le parc est immense. Il est possible de faire des tours d’une journée mais je ne pense pas que ce soit nécessaire à part être un gros fan d’oiseaux et vouloir faire des photos particulières. Il est vrai que l’intérêt serait plutôt de voir certaines espèces d’oiseaux, plutôt que croiser les doigts pour tomber sur un léopard qui n’aurait pas eut peur des dizaines de jeeps.

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Udawalawe National Park – Entrance

Suite a cette escapade nature et gasoil (oui quand même). On repasse à l’hotel prendre une douche rapide et on part direction Tangalle, au bords de l’océan indien. Après 1h30 de route, on arrive à notre hotel, Ananthaya Beach, avec vue sur la mer depuis la petite piscine. L’hotel n’est pas très grand (environ 10 chambres) mais la vue est bien. La plage quand a elle n’est pas très pratiquable et bon nombres de barques de pêcheurs y sont installées, du coup ca sera piscine.

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Udawalawe – Elephants

On pose nos affaires et on repars vers le centre ville avec notre chauffeur, car notre hotel n’est pas tout près. On trouve un restaurant à Tangalle, le Oceana Beach café, avec je pense le plus long temps d’attente du monde (pourtant top 3 sur TripAdvisor… on n’a pas compris). Suite à cette belle pause d’une bonne heure pour un riz frit, on part marcher dans la ville voir le Old Dutch Complexe, transformé en salle évènementiel à coté des quartiers de la marine nationale. Pas grand chose à voir, du coup on repars vers le nord où on longe la plage principale de Tangalle ou se trouve bon nombre de petit hotels et quelques bars restaurants. L’endroit est sympa mais la mer est mouvementée car il y a pas mal de vent. La fin de journée approche, on décide donc de rentrer pour faire un tour dans la piscine.

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plage principale de Tangalle

Le lendemain matin réveil encore aux aurores. On a décidé à la dernière minute de payer les 50USD (9000LKR) par personne pour aller voir les baleines bleues. Le depart se fait de Mirissa donc on a une bonne heure de route. On arrive pile-poil pour l’embarquement. Il y a 4 gros bateaux remplis de touristes avec leur gilet de sauvetage orange fluo qui sont prêts à partir. On se dit qu’on est bien tombés… mais bon n’importe quel “whale watching tour”, que ce soit au Canada, USA ou ailleurs, coute beaucoup plus cher. Et puis les baleines bleues, ca se voit pas tout les jours ! C’est tout de même le plus gros animal au monde. Il faut compter 1h voir 1h30 de route direction plein sud sur l’ocean indien pour trouver les baleines. Ces dernières viennent dans cette zone pour s’alimenter de plancton et apparemment durant 6 mois de l’année il y a plus de 90% de chance de les voir.

Et ca n’a pas loupé. On détecte d’abords le jet d’eau ressortant de leur évent, ce qui permet à la baleine d’expirer. Généralement, la baleine montre son dos et sa queue 3 fois avant de replonger à plusieurs dizaines de mètre sous l’eau pour aller manger pendant une dizaine de minutes. Il faut donc être rapide. Les 4 ou 5 bateaux se tirent donc la bourre pour être en bonne position pour laisser apercevoir les mammifères. Et il faut laisser les deux cotés du bateau voir donc généralement le capitaine fait tourner le bateau pour que tout le monde soit content. On y passe donc une bonne heure pour voir 4 ou 5 fois les baleines. On a aussi aperçu d’autres spécimen comme Rorqual de Bryde et, sur la route du retour, deux tortues en train de s’accoupler à la surface… étonnant. Compris dans le prix, un petit sandwich et une boisson chocolaté lors de notre retour vers le port. Une bonne expérience, même pour en tirer une bonne photo il vaut mieux être bien équipé !

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Expedition “Recherche de baleine bleue”

Après cette deuxième journée “nature et découvertes”, on retourne à notre hotel. L’après-midi sera repos, bouquin et piscine. Rien de plus. La journée aurait pu bien se terminer si on ne s’était pas fait voler un billet de 50USD durant le nettoyage de notre chambre. Il faut dire que ma pote n’avait pas pris la peine de cacher le cash dans le coffre mais bon… Le lendemain à notre départ, le manager nous remboursera la somme après avoir longuement interroger ses employés sans succès. Comme quoi, il ne faut jamais baisser sa garde et toujours utiliser les coffres à disposition, même si ce n’est que pour une heure.

Le lendemain donc, on repart pour quelques heures de route direction Galle. Sur la route, on s’arrête a Unawatuna beach. Personnellement je souhaite en profiter pour plonger, il y a apparemment des spots intéressants, surtout pour les épaves. Les filles veulent aller faire du surf. Je demande les prix au dive center Pearl Divers (35USD la dive) et je me décide a partir avec eux à 13h30. J’ai donc 30min pour manger. On prend un des restaurants sur la plage et je m’enfile mon riz frit en vitesse. Les filles, elles partiront chercher leur spots de surf sur la plage d’a coté.

Pour la plongée, je pars avec un instructeur sri lankais et une suisse qui n’a pas plongée depuis longtemps. On prend une petit barque pour 15min et on s’arrête en pleine mer. Il y a du vent et la mer remue. On ne voit pas à plus de 2m. On saute et c’est parti pour l’une des dives avec le plus de courant que j’ai eut à faire de ma vie. La visibilité est mauvaise, à 27m de profondeur, on ne voit pas plus loin que 5/6m. Il y a des rochers et pas mal de poissons finalement, même si niveau coraux on est loin, très loin des Philippines (faut comparer ce qui est comparable aussi). Avec le courant je sur-consomme et au bout de 35min, on commence a remonter, moi avec l’octopus du Dive Master… Bref, déçu. De son coté la suisse n’était pas plus enchanté. Apparemment les courants sont moins fort le matin, donc meilleure visibilité. Les dives sur les épaves ne se font que lors de la première sortir du matin.

Au sortir de l’eau, je me sèche, je discute un peu avec le proprio, qui semble plus être la pour vendre qu’autre chose… et il me dit qu’ils sont ouvert a Unawatuna 6 mois dans l’année et les autres 6 mois à Trincomalee au nord-est. Les épaves y sont aussi nombreuses avec notamment le HMS Hermes, un porte avion britannique coulé durant la 2nde guerre. Suite à cette dive ratée, je rejoins les filles sur la plage de Sahana, ou elles participent à un cours de surf avec la Sunset Surf School. Les profs ont la parfaite dégaine. Le bar accolé au cours de surf est le point de repère des touristes amateurs de vagues. Et il faut dire que le spot est bien. Pas de rochers, une plage de 600m sans encombre ou les vagues déroulent presque de bout en bout.

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Fort de Galle

On reprend la voiture pour nous rendre à notre dernier hotel : Le Jardin du fort à Galle. Pour cette dernière ville très charmante, on s’est fait plaisir avec une chambre d’hotel dans l’un des meilleurs boutique hotel du coin. Avec un nom français et des croissants au menu du petit dej, on a craqué, même si le prix de 140EUR par nuit, n’était pas donné. Notre hotel se trouve en plein centre du vieux fort (la vieille ville), dans une des petites allées. Le fort qui est l’attraction de cette ville portuaire est très charmant et principalement emprunté par les piétons. Devenu très touriste ces dernières années, il comprend beaucoup de restaurants dont certains tenus par des étrangers, et aussi de nombreuses boutiques de souvenirs.

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Promenade sur les murailles du fort de Galle

Le soir on part faire un premier tour de la vieille ville. On admire le coucher de soleil avec 200 autres touristes. Les filles cherchent à faire un massage mais il n’y a pas de place dans le premier salon, du coup on fait le tour de la ville pour en trouver avec finalement un succès sur un salon au 1er étage. Plus tard on part diner italien dans un petit restaurant tenu par … une italienne. Pizza pour moi, et pizza pour les filles aussi en fait.

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Ancienne église, maintenant mosquée – Galle

Le lendemain réveil pour le petit déjeuner avec les fameux croissants. Bon on est loin du compte, mais on ne va pas cracher dessus non plus. On part visiter le musée du fort, l’église du fort, l’horloge du fort, l’ancien hôpital néerlandais ou se trouve bon nombre de restaurants… et c’est d’ailleurs la qu’on décide de s’arrêter manger pour le déjeuner afin d’avoir la vue sur la mer. Les restaurants ce n’est pas ca qui manque dans le fort et il y en a pour tous les gouts. Par contre en une journée, on aura fait le tour, 2 voir 3 fois. Du coup on a décidé de partir plus tot en milieu d’après-midi afin de manger à Colombo.

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Ancien Hôpital Néerlandais – Galle

Et on a bien fait. La tempête a commencer à s’abattre sur le pays et malgré la nouvelle quatre-voies qui fait Colombo-Galle, on a mis plus de 2h à rejoindre la capitale et on est arrivé la nuit tombée. Ayant environ 1h, on est allé manger dans le fort de Colombo cette fois-ci, du coté de l’ancien hôpital… néerlandais (oui, ils en ont construit dans chaque port). La zone a aussi été transformée en zone de shopping, de bars et de restaurants, le tout entouré des nouvelles tours de bureaux. On n’aura pas de mal à trouver de quoi manger.

On reprend finalement la route pour les 45 dernière minutes qu’il nous reste avant de rejoindre le petit aéroport de Colombo. C’est l’heure de dire au revoir à notre chauffeur qui repars voir sa famille à Kandy pour 2 jours de week-end. Nous, on prend nos valise et on part faire la queue pour passer la sécurité afin d’accéder au check-in, puis on passera quelques heures d’attente, avant de prendre notre avion pour Bangkok, puis notre deuxième leg pour Hong Kong.

Budget : 10 000HKD

Transport :

  • Thai Airways HKG-BKK-CMB : 5450 HKD/pax
  • Chauffeur + Van 1300km : 550 USD (à diviser par 3 personnes)

Hotel : The Hermitage Negombo (strict minimum), Sigiriya Sunshine Villa (pas mal), The Hamlyn Nuwara (pas mal), The Ella Valley (super vue, manager très cool), Max Safari Villa (repas ok, manager non), Ananthaya Beach (vue bien, vol dans la chambre…), Le Jardin du fort de Galle (super mignon, super cher)

Album Photo

10 jours au Japon, de Hakone à Hiroshima en passant par Himeji

Pour ces vacances de Paques 2018, j’ai 10 jours de vacances. Je n’avais pas forcément prévu quelque chose 1 mois à l’avance, lorsqu’un ami de France m’appelle et me demande si cela ne m’intéresserai pas de venir faire un tour au Japon. Pourquoi pas ! Ayant fait déjà pas mal de villes au Japon, je commence par fouiller dans ma to-do liste et je lui suggère 10 jours hors des sentiers battus. Lui restant 3 semaines d’affilées, je lui indique aussi le “must” du Japon pour les 10 jours suivant notre parcours.

Le parcours commencera donc à Tokyo pour le week-end. Je prend donc un vol HK Airline pour Narita de nuit. Arrivé au petit matin, direction l’extérieur du terminal pour prendre un Keisei bus à 1000yen pour Tokyo Marunouchi (1h/1h30 de route, toutes les 20min).

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Les vacances de Paques, c’est le meilleur moment pour apprécier les cerisiers en fleur (Sakura en japonais). Les dates par villes sont accessibles en ligne et sont même disponibles sur Google Maps avec des zones roses et la date. Mon bus m’a déposé près de la station de train/métro Tokyo Marunouchi. Je décide de marcher vers celle-ci d’où je vois de nombreux touristes se diriger vers le parc du palais de l’empereur. J’apprend qu’une des zones principales pour observer Sakura à Tokyo, se trouve à l’intérieur du parc. Un dispositif drastique de sécurité est observé, avec de nombreuses files pour passer les portiques de sécurité. La police locale m’explique que c’est le seul moyen de rentrer et qu’un parcours balisé permet d’observer sakura et de ressortir du coté nord. Ayant mon sac de voyage et n’ayant pas vraiment envie d’y passer 2h, je décide continuer ma route vers Roppongi ou l’on a pris un Airbnb. Je prend finalement le métro avec ma carte Suica et direction Roppongi-itchome. Après avoir trouvé un casier pour déposer mon sac (il faut des pièces de 100 yens pour la plupart, certains acceptent les cartes électroniques – Pasmo/Suica), je repars visiter le coin. Sur Google Maps, une zone sakura se trouve près de Tokyo Midtown, un centre commercial de luxe, dans le parc de Hinokicho. J’en profite donc pour prendre quelques photos des cerisiers sous un ciel bleu.

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Après m’être posé quelques instants dans le parc (la fatigue est la, après la nuit dans l’avion), je repars pour aller visiter le Nezu Museum qui se trouve à moins de 2km de la. C’est l’un des musées que je n’avais pas fait. Ce dernier est surtout connu pour son jardin japonais magnifiquement entretenu. L’entrée coute 1000 yens, il y a deux étages d’exposition : faïence, marqueterie et calligraphie japonaise principalement, collections privées du fondateur du musée. Le jardin est accessible depuis le rez-de-chaussé. Il n’est pas très grand mais est agencé de manière marcher parmi les différent arbustes et fleurs, étang et bambouseraie.

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Suite a cette balade “zen”, je repars direction Harajuku, un peu plus à l’ouest. Omotesando, le Champ Elysée local, zone chic ou l’on trouve tous les magasins de luxe, est plein à craquer. De même pour Harajuku et la fameuse Takeshita street ou les japonais fan de cosplay on généralement tendance a déambuler. Mais ce jour-la, on ne peut quasiment pas avancer tellement la foule emplie la rue. J’abandonne ma visite et je repars vers le centre ville pour rejoindre une amie vivant à Tokyo. Elle m’a donné rendez-vous à Kudanshita station, à l’entrée nord du parc de l’empereur pour un pic-nic avec des collègues sous les cerisiers en fleur.

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Au printemps tous les japonais, profitent de leur week-end ensoleillé pour retrouver leur amis et boire un coup sous les cerisiers toute l’après-midi. Il y a du monde, beaucoup de monde et ca rigole, ca mange et … ca boit beaucoup. On en fait de même. Nous sommes un petit groupe : des japonais, des taiwanais, des australiens. On partage et on goute les différents bière et saké de chacun.

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Fin de soirée, je me décide à rentrer vers Roppongi. En effet, mon pote arrivant de France devrait attérir à Haneda sous peu. Il arrive finalement avec une heure de retard alors que je faisais une sieste dans l’airbnb. Une petite douche et nous voila parti pour diner au “restaurant de kill bill”, Gonpachi Nishiazabu. C’est un restaurant de yakitori (brochettes) dont la décoration a servi pour la scène finale de Kill Bill. Il faut généralement réserver car il y a beaucoup de monde le week-end. Après s’être rempli l’estomac on part direction Azabujuban pour voir si le club ELE Tokyo attire du monde. Au passage, le club V a encore et toujours la cote, mais queue à l’entrée est trop longue alors on évite. Le ELE est lui vide de chez vide. On va alors découvrir le nouveau club 1OAK. Il y a du monde à attendre. Après 15min, on n’a pas fait 1m… Du coup on abandonne, il est tard et avec nos nuits blanches en avion, on a pas la force de faire la queue jusqu’à pas d’heure.

Le lendemain, réveil difficile. On check-out de notre appartement et on se dirige vers le métro. Nous allons à la station de Shinagawa au sud pour prendre notre JRpass. On avait achété notre voucher à l’extérieur du Japon, via une agence de voyage agrée. Pour ma part, je l’avais pris sur Klook. Mon pote l’avais pris sur un site francais. 3 semaines pour lui, 1 semaine pour moi. Avec ce voucher et notre passeport, il suffit d’aller à un guichet JR dans certaines gares de train (Shinagawa, Shinjuku, Tokyo…), de faire la queue avec tous les autres touristes qui viennent récupérer leur pass, remplir un petit formulaire, récupérer le pass. Ensuite il passer a chaque fois par le contrôleur. Le premier coup, il met un coup de tampon avec la date. Et voici 7 jours qui démarrent. Il ne faut donc pas oublier de compter. Pour aller prendre un train, il suffit de montrer le pass au contrôleur, au niveau des portes (tourniquets).

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JRPass en main, on part prendre notre shikansen (train rapide) pour Odawara. Vu qu’on a pris le train pendant 7 jours d’affilé de manière massive, on a du préparer notre parcours à la minute (ou presque). Et le site qu’il faut connaitre c’est HyperDia. C’est ultra pratique et en anglais. Il comporte tous les horaires de tous les trains et ferry du pays (y compris les trains de banlieues). Par contre le JRpass n’étant pas utilisable sur les “shikansen express” (ceux qui font le moins d’arrêts – Nozomi/Mizuho) il faut décocher la case correspondante avant de lancer la recherche. Donc on a pris notre shikansen sans réserver de place, mais si on était arrivé un peu plus tot, on aurait pu aller au guichet booker notre place, ce que l’on a fait lorsque cela était possible. Arrivé à Odawara, on sort de la zone “payante” pour aller au guichet Odakyu Tourist Counter afin d’acheter notre Hakone pass de 2 jours (4000 yen/pax). Ce dernier inclus tous les transports dans la zone d’Hakone de manière illimité. Ce qui permet de revenir à Odawara. C’est la solution la plus économique pour toute personne ayant déjà un JRpass. Sinon il propose des packages avec l’aller/retour depuis Tokyo.

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Le petit train depuis Odawara monte jusqu’à la station de Hakone Yumoto station ou il faut faire un changement et prendre le bus. Avant de prendre le bus, on a fait un arrêt déjeuner dans un petit restaurant japonais. Le coin est très touristique et mignon, mais il n’y a pas grand chose à voir. Après notre très bon curry japonais, on cherche la ligne de bus qui nous amènera à notre hôtel, le Mountain View Hotel, dans le quartier de Sengokuhara. Le bus nous dépose à quelques dizaines de mètres de l’entrée. Ce dernier est un bâtiment tout neuf dont la décoration intérieure est plutôt traditionnelle, essayant de représenter l’ambiance d’un ryokan (auberge familiale). Il possède des onsens (bains) non-mixtes en extérieur et en intérieur. Il est aussi possible de réserver des bains privatifs moyennement paiement, pour des durées d’une à deux heures. La chambre quant à elle, est composée d’un traditionnel tatami avec une petite table pour prendre le thé. Nous arrivons un peu plus tot que l’heure de check-in. On dépose nos sac et on repars prendre le bus pour aller visiter quelque chose dans la alentours. Alors Hakone, c’est un peu comme Jeju. Il y a beaucoup de touristes, mais pas grand chose à faire à part se balader dans la nature et du coup bon nombre de musées sont sortis de nul part…

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L’un des meilleurs, selon TripAdvisor, c’est le Hakone OpenArt Museum. On a donc pris le bus pour s’y rendre. L’une des lignes dépose les touristes à l’entrée. Ce dernier est donc un grand parc composés d’art contemporain et autres sculptures en extérieur. La partie la plus intéressante est certainement la zone Picasso, en intérieur celle-ci avec quelques oeuvres de l’artiste. Je ne sais pas si c’est des reproductions ou les vraies pour la plupart, mais semblerait que tout le monde vienne pour ce monument. Pour les familles, c’est assez pratique car les enfants ont des zones de jeu (pyramides a escalader etc), pour les autres… c’est pas dingue. On est donc retourné a notre hôtel, environ 1h après.

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Suite à notre check-in, on retourne dans notre chambre où on nous sert donc le thé au centre du tatami et on nous indique comment porter le kimono. Séance photo obligatoire. Après avoir bu notre thé et fait un petit Perudo (jeu de dé). On est descendu pour le diner. Il y a deux horaires pour le diner. On se retrouve assis dans une grand salle de tatami. Chaque groupe a sa table. Il y a peut-être quarante table, et elles sont toutes prises par des touristes étranger. C’est la que j’ai été un peu déçu. En effet, nous cherchions une expérience du ryokan authentique et nous y avons mis les moyens (200USD la nuit), mais ce dernier est en fait un ryokan moderne, chic, pour les touristes étranger. Cela dit, le service était très bon et on a bien manger. Le repas est fixé mais il comporte à la fois des nouilles, du riz, des sashimi, de la viande, des crustacés…

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Il y en a pour tous les gouts. Suite à notre repas, nous sommes allé profiter des onsens. Dans la zone homme, il y a les douches et un bain intérieur, ainsi qu’un bain extérieur. L’eau est très chaude. On y passe une petite heure, relaxante, à nous raconter nos histoires. Note : il ne faut pas être pudique, tout le monde est nu. Après une douche fraiche bien mérité, nous remontons à notre chambre ou deux futons ont été installés au milieu du tatami. C’est confortable et pas trop dur pour le dos finalement.

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Lendemain matin, réveil et petit déjeuner dans la même salle que la veille. Un petit déjeuner japonais, qui ressemble beaucoup au diner de la veille (il ne faut pas compter sur un menu continental). Très bon et très quantitatif. Cette fois-ci, on a va devoir se balader avec nos sac toute la journée… On repars donc pour prendre le bus qui nous mène a la station de Gora, le début du funiculaire. Ce dernier grimpe le Mont Hakone jusqu’à la station de téléphérique. Le téléphérique nous emmène ensuite en haut du mont, dont la principale attraction sont les fumeroles de souffres qui s’échappent de la carrière. A ce niveau, il y a deux points de vue. L’un sur la carrière de souffre et l’autre théoriquement, sur le mont Fuji. Qu’on ne voit pas aujourd’hui… Il y a 3 bâtiments de vente de souvenirs et autres mets dont les oeufs noirs cuits dans la terre de la montagne ayant un gout très fort. Mais il faut faire la queue pendant 20min pour espérer pouvoir en acheter un… ca sera sans nous. On repart donc dans le deuxième téléphérique qui descend jusqu’au lac. Au niveau du lac, on enchaine ensuite avec un bateau de pirate… non ce n’est pas une blague.

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Deux immenses bateaux en bois très colorés qui ressemble au bateau de Christophe Colomb, sont à quai. On rentre dans le premier pour une petite croisière de 30min avec de très nombreux touristes. Evidemment le bateau est à moteur, ce n’est pas un voilier mais plutôt un bateau de tourisme avec une description audio en japonais et anglais. Théoriquement, c’est depuis ce lac que l’on a une super vue sur le Mont Fuji qui se trouve au nord. Mais la visibilité du jour ne nous permettra pas de le voir… pas de chance. Nous descendons au deuxième arrêt au niveau de Moto-Hakone ou se trouve un mausolée au bord de l’eau que nous allons visiter. Ce dernier est surtout prisée pour sa porte rouge qui a les pieds dans l’eau. Il faut même faire la queue pour prendre une photo…

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Le reste du mausôlé se trouve à quelques dizaines de mètres en hauteur. On le visite assez rapidement avant de redescendre jusqu’à l’embarcadère ou se trouve le terminal de bus. On prend celui qui part pour Hakone Yumoto station puis on saute dans le train pour Odawara. Arrivés à Odawara, on prend directement un shinkansen pour Nagoya. La trajet durera moins de 2h.

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On fait un stop d’une nuit à Nagoya. Notre hostel est à quelques km de la station de train, que l’on rejoint à pied. La ville n’est pas très connue pour ses attractions culturelles car Nagoya est une grande ville industrielle spécialisée dans l’automobile. L’une des meilleure attraction TripAdvisor est le musée de l’histoire de Toyota, que malheureusement nous n’avons pas eut le temps de faire. Nous avons décidé de nous arrêter à Nagoya pour 3 raisons : la première, car on n’avait jamais vu cette ville (pourquoi pas, n’est-ce-pas ?), la deuxième, car son château est connu et intéressant à visiter et la 3e, car cela permettait de s’arrêter sur la route en vue de notre destination de Hiroshima, au sud.

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Nous somme très bien accueilli à notre hostel, le staff est sympa et l’endroit, bien que exigu, propre et efficace. Après discussion avec le staff, on part à pied en direction du centre-ville dans le quartier de Sakae. On décide de diner “local” avec une chaine de restaurant de Nagoya, Yabaton, qui sert du porc pané a la sauce miso. Pas trop mal, mais assez bourratif. Suite à notre repas, on part pour une marche digestive. Le centre ville comprend de nombreux mall dont un Don Quijote. On décide de monter en haut de la TV tower pour admirer la vue (entrée payante 400yens). Suite à ca, on déambule quelque temps dans le centre et j’en profite pour montrer les pachikos, sorte de casinos à billes, à mon pote qui sera choqué du bruit ambiant à l’intérieur.

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Le lendemain, on fait notre check-out et on part pour la gare de train afin d’y entreposer nos sacs avant de visiter le château. Au japon, il y a des lockers dans toutes les gares et ils sont très facilement repérables. Généralement il en a assez pour tout le monde et ce n’est pas un soucis pour en trouver des vides. On dépose donc nos sac et on part à pied vers le château. Il y a du monde, on voit bien que c’est l’attraction de la ville. Ce dernier n’est pas d’époque car il a plusieurs fois pris feu et il a été reconstruit a l’identique. L’intérêt c’est qu’il est plutôt joli et assez grand, avec un musée en intérieur retraçant l’histoire “féodale” du château. La ville a aussi fini la reconstruction du palais Hommaru, adjoint au château. A noter qu’ils faut enlever ses chaussures à l’entrée. Un chemin tout tracé nous emmène à travers les pièces du palais (tout en bois), refait à l’identique. Tout autour du château il y a un grand parc ou beaucoup de japonais se retrouve pour prendre des photos des cerisiers en fleurs. A l’extérieur de la zone payante, il y a aussi bon nombre de stands de snacks en tout genre, des animations et autres spectacles de rue. Après avoir fait le tour, on repars à pied, direction la gare de train.

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On prend un shinkansen pour Kobé afin de faire un arrêt nostalgie. En effet, à l’époque de mes études, j’avais déjà fait un passage par Osaka et Kobé et on avait faire une grosse soirée la-bas. Du coup avec mon pote, qui en avait beaucoup entendu parlé, on a fait un arrêt. Notre shinkansen nous dépose Shin-Kobé, d’ou on prend le métro pour la station centrale de Sannomiya. Je lui montre rapidement le centre-ville et on s’arrête pour un déjeuner de ramen, un poil tard dans l’après-midi (malheureusement les restaurants de boeuf de Kobé sont fermé entre 14h et 18h). On marche ensuite vers le vieux quartier ou se trouvait les premiers bâtiments de style européens (zone d’échange entre le japon et les puissances coloniales), mais honnêtement ces derniers ne sont plus très nombreux et disparaissent entre les gratte-ciels. On finit par faire un tour en haut du City Hall (mairie) qui donne une vue à près de 360 degrés sur la baie.

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On reprend ensuite un Shinkansen (comme si on prenait le bus, n’est-ce pas) pour Hiroshima. Arrivés à Hiroshima, on prend le tramway ligne jaune pour nous rendre à notre airbnb, au sud de la ville. Il faut badger en entrant et en sortant et le tramway est assez lent… il peut être intéressant de visiter plutôt à pied ou en vélo. Le soir on dépose nos affaires dans l’appartement et on part manger une pizza dans le restaurant numéro 1 sur TripAdvisor (ca valait le coup). Ensuite on déambule rapidement dans le centre-ville histoire d’avoir un aperçu de la ville, mais on rentre tôt car la journée va être longue.

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Le lendemain, on part à pied pour faire tous les monuments et musées liée à la bombe atomique. Au milieu de la ville se trouve le parc pour la paix, avec au sud le Peace Memorial Museum, au centre la flamme commémorative et au nord-est, la vue sur le Dome Atomique, un des rares batiments qui a “survécu” à la bombe et qui a été gardé en tant que symbole de l’évènement. On commence donc par le musée. Beaucoup de photos et vidéos, ainsi qu’un historique des évènements de la guerre. La première partie, ca va encore, mais on arrive ensuite dans tout ce qui est témoignage des rescapés, photos de l’après et la devastation de la ville. L’atmosphère est très lourde. Chacun appréhende le sujet à sa façon, mais personne n’est indifférent. Le rez de chaussé, la dernière partie, présente bon nombres d’objects et de vêtements pour montrer les conséquences de la bombe ainsi que des photos des blessures et autres maladies résultantes, je pense c’est la zone la plus difficile.

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Un endroit à voir, mais les âmes sensibles seront prévenues. Le musée de Nagasaki est plus factuel, j’ai trouvé. Après avoir fait notre tour du musée, aile Est (le reste du musée étant en rénovation), on marche vers la flamme commémorative et le Memorial Hall, une zone de commémoration ou chacun peut se recueillir. Il y aussi à cet endroit une video de témoignages de nombreux rescapés. Puis on se dirige vers les berges pour prendre le dome atomique en photo. La bombe qui a explosé au dessus de la ville (et a peu près au dessus du dome en fait) avait soufflé le toit de ce dernier mais l’armature métallique a subsisté. Cela en est devenu un symbole. L’armature a été repeinte mais le reste est plus ou moins comme au moment de l’explosion.

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Pour déjeuner, on traverse la rivière et on se dirige au centre ville à Okonomimura, un batiment rempli de restaurants de okonomiyaki, sorte de pancake fait de chou et/ou de nouilles avec des oeufs et du porc. Immanquable car c’est l’un des spécialité d’Hiroshima. Ce batiment est un repère à la fois pour touristes et pour locaux qui comptes 3 étages de petit restaurants ou l’on mange vue sur la plaque chauffante ou sont fait les okonomiyaki. On se remplie bien la panse, je vous rassure. L’après-midi, souhaitant continuer notre visite de la ville, on part voir le chateau d’Hiroshima.

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Ce dernier est d’une couleur marron et noir, lui aussi refait. Son musée est plus petit et retrace l’histoire du chateau et de ses familles nobles (shogun). On monte tout en haut pour prendre des photos de la ville. La visite étant rapidement fait, on cherche un autre endroit à voir et on part se balader en direction du parc Shukkeien ou se trouve une zone sakura. Après un petit tour dans ce parc sympa, on redescend le long de la rivière Enko pour rentrer à l’appart. Pour le diner du soir on décide de manger dans un izakaya, ou l’on peut boire bière et manger de la viande grillées devant nous.

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Deuxième jour à Hiroshima, cette fois-ci nous nous dirigeons vers la station de train de Nishi-hiroshima pour aller au sud de la ville et plus particulièrement sur l’ile de Itsukushima, très connue pour ses temples et son mausolé en bord de mer. L’image la plus conne est cette porte rouge (meiji) les pieds dans l’eau, face au mausolé, que l’on peut aller toucher à marée basse. Le JRpass qui nous permet de prendre le train de banlieue gratis, nous permet aussi de prendre l’un des ferry (le ferry JR), l’autre étant une société privée (qui doit galérer vu que tous les touristes ont des JRpass). Arrivés sur l’ile avec tous les touristes, il y a plusieurs choses à visiter. Evidemment le mausolé qui nécessite de payer une entrée, mais aussi des temples alentours. On y a passé de 11h à 17h. environ.

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On se fait donc le mausolé avec les groupes de touristes et autres étudiants, on fait rapidement le tour des temples et petit mausolé alentour et ensuite on part se faire le temple de Daisyoin, l’un des principaux de l’ile. Il est décomposé en plusieurs parties sur chaque pan de colline. La partie la plus marrante est le jardin de bouddha de pierre ou chacun à son petit bonnet fait main, de toutes les couleurs.

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Après le temple, on part faire la randonnée du mont Misen. Pour cela il faut d’abords prendre le téléphérique (on n’est pas fou non plus). On ne prend que l’aller. Arrivés à la station du haut, il y a un observatoire avec vue sur la mer, mais l’ascension n’est pas finie. Il faut monter à pied pour rejoindre le principal point de vue à 360 degrés. Un petit quart d’heure de marche sous le soleil et on arrive près des temples et du haut du Mont Misen. Une pause s’impose. Il fait super beau et la vue est magnifique sur la baie d’Hiroshima.

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Cela valait le coup de monter. La descente elle dure plus d’une heure. On la fait tranquillement avant d’arriver au temple Daisyoin précédent. Avant de repartir on fait un arrêt au mausolé Toyokuni, puis on passe dans l’aller des magasins de souvenir pour gouter les fameux gateaux fourré d’hiroshima en forme de feuille. Tous les gouts sont disponibles mais mes préférés sont à la crème pâtissière (custard). Après s’être pris une petit bière micro-brew faite sur l’ile, on rentre à la maison. Pour le diner on se fait un petit ramen bar dans le centre-ville.

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Le lendemain, on décolle d’Hiroshima. On prend le tramway pour Shin-hakushima puis le train pour la gare de Hiroshima. On a plusieurs arrêts à faire le long de la ligne de shinkansen qui remonte vers Osaka. On s’arrête d’abords à Okayama. On dépose nos sacs dans un locker et on prend un train de banlieue pour Kurashiki. L’idée c’est de faire rapidement Kurashiki et son centre-ville de période Edo puis de faire le chateau de Okayama.

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A Kurashiki, on marche quelques centaines de mètre depuis la station de train pour arrivé dans le centre-ville tout mignon ou les maisons sont toutes avec les toits noirs typique de la période Edo. Des canaux traverses le centre. On monte rapidement faire le mausolé Achi sous la pluie pour redescendre et se promener parmi les magasins de souvenir et autres glaces au thé vert. Il y a quelques touristes mais beaucoup moins qu’ailleurs. La visite prend environ 1 à 2h. Cela dépend vraiment si on veut faire les musées alentour. On est a court de temps et on n’a pas vraiment le temps de faire le chateau d’Okayama si on veut arriver à temps pour faire celui-ci d’Himeji qui est beaucoup plus réputé. On reprend donc un train de banlieue, on récupère nos sac et on saute dans un shinkansen pour Himeji.

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On sort de la gare à Himeji et on part manger un bol de ramen dans la zone commerciale de Miyuki Street sur la route pour le chateau. Puis on se dirige vers le chateau qui ferme à 17h. On prend nos tickets pour le chateau et le parc adjacent ou se trouve le batiment ou séjournait les servantes du chateau (Wanoyagura). Il y a du monde et ca se comprend. C’est l’un des plus beau chateau et l’un des rares qui n’ait pas été reconstruit. Le parc est rempli de cerisier et c’est donc un super spot photos. Le parcours pour la visite du chateau est tout tracé, en extérieur comme comme en intérieur. On suit les visiteurs de devant et on s’arrête rapidement à chaque étage du chateau pour admirer la vue. Il n’y a pas de musée dans le chateau mais on passe par chaque pièce qui n’a donc pas été modifié. La visite prend environ 30 à 40min. Avec nos deuxième tickets, on va faire le batiment des domestiques qui s’avère être un long couloir, tout le long du mur de protection du chateau avec de nombreuses pièces reliées par ce couloir sur plusieurs centaines de mètre. On sort du batiment juste à temps pour la fermeture. La visite de Himeji est fini, le chateau était notre principale raison de s’arrêter, alors on reprend un shinkansen pour Shin-Osaka. Il est trop tard pour aller manger du boeuf de kobé a Kobé. On arrive à Shin-Osaka et on prend d’abord un train de banlieue pour Osaka et ensuite le métro. Il ne faut pas se perdre, car la station de Osaka est un vrai foutoir. En fait Umeda et Osaka sont deux immenses stations accolées avec plusieurs shopping malls (facile, une dizaine) qui ont des accès en sous-sols depuis les stations. Il est aussi difficile de se repérer à l’extérieur qu’à l’intérieur des sous-sols et des stations. A mon avis il faut y avoir vécu plusieurs années pour connaitre tous les chemins possibles en sous-sols ou via les malls… Bref, on prend le métro pour aller à notre hotel qui se trouve en centre-ville juste au dessus de la station Nagahoribashi. Ce dernier se trouve dans les étages, au-dessus de plusieurs restaurants. Le staff est cool et il est pas trop cher, par contre un peu bruyant car donnant sur un carrefour et au dessus d’une boite de nuit.

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De toute façon ce soir on a prévu de sortir pour rattraper la nuit raté à Tokyo. On repars donc manger en centre-ville. On se fait un petit sushi Zanmai, la chaine de sushi bar classique, mais pas trop mal. Il faut dire que dans le centre-ville, près de Dotonbori, au niveau de Ebisu bridge, cela grouille de touriste. Les gens font la queue sur plusieurs dizaines de mètre, sous la pluie pour aller manger dans certains restaurant. TripAdvisor nous aidera pas trop car il y a quasiment rien dessus. En réalité les rares restaurants qui sont dessus sont pris d’assaut… Il y a certainement un coup à jouer la. Après avoir manger nos sushi, on fait un tour près de Takashimaya au niveau de Namba station et on va se faire un Game Center (Round1 Stadium). Après avoir admiré les nerds de DanceDanceRevolution et autres gamers des bandes d’arcades, on va boire un coup dans un bar qui a une bonne note, le Cinquecento (500) bar ou tous les verres sont à 500 yens. C’est le repère des jeunes expats du coin (surtout des étudiants). On est servi par un francais plutot cool qui est a Osaka depuis 2 ans. Il est venu en étude et a souhaité rester. Un petit bar où l’on boit sur le zinc et ou discute avec les gens à notre gauche et à notre droite.

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Du coup on repars pour la suite de la soirée avec deux nouveaux potes, un anglais et un australien, direction le Ghost. C’est l’un des clubs le moins cher mais c’est une soirée rap/hip-hop. Pas vraiment ce qu’on voulait. Nos deux compères ne souhaitant pas repayer une entrée (on les comprend), préfère rester dans le club. Nous on repars, on ne veut pas rater notre soirée. Direction le club hype du coin, Cheval (ouais, drole de nom pour un club). Arrivée à l’entrée, c’est 3500yen l’entrée avec deux verres (ouille). Au japon, il faut savoir qu’ils sont souvent à cheval (jeu de mot bien placé) sur les règles. On n’a pas notre passeport (comme d’hab), du coup ils nous refusent… obligé de repartir à l’hotel le chercher. Finalement on rentre dans le club, soirée EDM. On se retrouve plus dans l’ambiance. On aurait du arriver plus tot en fait. La piste de danse est blindée, c’est plus chic mais ca reste jeune… Aurait-on vieilli? Le club ferme à 4h. Les videurs nous suggèrent le bar d’after appartenant au même proprio. Sembleraient que ca club jusqu’à 8h du mat ici. C’est trop pour nous. On fait un stop ramen et on va se coucher. Quelques heures plus tard, il faut se lever pour faire le check-out. Oui car on avait pas prévu de dormir à Osaka à la base mais plutôt à Himeji. Mais on a bien fait car cela nous a permis de faire une bonne soirée. Notre airbnb se trouve au nord près de Umeda mais nous ne pouvons pas faire le check-in tout de suite alors on décide d’aller faire une petite visite. L’une des attractions que je n’ai pas déjà fait, c’est l’aquarium d’Osaka. Il est apparemment l’un des meilleurs d’Asie. Universal Studios étant cher et généralement ultra-rempli en week-end, on a évité (et c’est loin aussi). Du coup on prend le métro à Namba et on part pour l’ouest de la ville direction l’aquarium. Première chose, il y aussi du monde, surtout des familles. IMG_3404

L’aquarium est très ressemblant à celui d’Okinawa. Il comprend de nombreuses zones avec en son centre un immense bassin qui contient requin-balenes, raies manta, requins de récifs etc. Chaque zones présentent des poissons de différents continents et de différentes profondeur. Petit à petit on descend le long du bassin et on rencontre donc différents poissons qui viennent de plus en plus profond. A la fin du tour, il y a une zone méduses sous lumière ultra-violet puis finalement une zone pour toucher les poissons. On se lave les mains et on caresse les différents poissons.

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Verdict : c’est une attraction super pour les familles, qui d’ailleurs étaient très nombreuses en ce samedi. Nous on a aussi apprécié évidemment. Suite à cette visite, on retourne vers Umeda pour faire un tour dans les centre commerciaux histoire de faire une pause shopping, avant d’aller faire notre check-in à notre petit airbnb près de la station Temma station. Le soir on sera très calme avec un petit diner proche de notre airbnb puis dodo.

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Le dimanche, dernier jour pour moi, on décide d’aller faire un tour à Kyoto. L’idée c’est de faire une partie de la ville que je n’ai pas vu, disons les attractions qui ne sont pas dans le top 10, car de toute façon mon pote y retournera 2 jours entiers la semaine suivante. On marche pour Osaka station et on prend un train (shinkansen) à Shin-Osaka pour Kyoto. Arrivés à Kyoto, on saute dans le métro pour aller à l’ouest de la ville, à la station de Arashiyama. Dans ce coin la de la ville se trouve plusieurs choses : la fameuse forêt de bambou (c’est pour cela qu’on est venu), son parc adjacent de Kameyama, la montagne aux singes de Arashiyama et de multiples temples et mausolé au nord. On décide de tout faire à pied. On commence pas suivre les millions de touristes qui se trouvent dans le quartier pour aller faire la forêt de bambou, qui ne ressemblent plus vraiment aux belles photos que l’on connait, lorsqu’il y a 2000 personnes devant soi… Cette dernière fait environ 200m et est évidemment courtisée par tous les tour-opérateur. Il faut donc être assez malin pour prendre une photos sans la foule. A la fin de cette allée de bambou, se trouve le parc de Kameyama. Il n’y a pas grand chose d’intéressant mais on le traverse pour rejoindre la rive.

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De l’autre coté de la rivière se trouve la montagne aux singes de Arashiyama. On grimpe donc ce mont. Il n’y a pas grand chose sur la route et les singes ne sont pas encore la, mais plus on monte plus ils apparaissent le long de la route. Tout en haut, il y a une petite baraque qui permet de leur donner à manger à travers une grille sans se faire “agresser”. En effet ils sont assez voraces. Il y a donc un point de vue sur la ville et des singes qui se laissent prendre en photo. Rien de bien particulier. On redescend pour aller trouver un petit restaurant sur la route, histoire de manger quelques udons.

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L’après-midi, on se dirige vers les temples de Gioji et Taguchi-dera qui se trouve à l’ouest, à flanc de colline. Mais d’abords on fait un premier arrêt au temple Seiryo-ji. Ce dernier est sur la route, et on assiste à une pièce de théâtre (Kabuki) traditionnel sur le parvis de ce dernier. Ce genre des pièce est assez particulier car les acteurs ne parlent pas et leur mouvements se font au rythme du tambour. Unique.

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On marche ensuite vers le temple Gioji, qui est l’un des mieux noté du coin. Il faut dire que ce n’est pas les temples qui manquent à Kyoto… C’est un tout petit temple dans la forêt avec un tout petit jardin très très vert, ou les arbres sont recouvert de mousse. Très paisible. On hume l’odeur des arbres, il n’y a pas un bruit, c’est très agréable. L’endroit semble un peu mystique. Suite à cette pause nature, on repars vers l’est pour aller faire le plus grande temple du coin et son parc, le temple Daikakuji. Ce dernier vends des tickets pour faire le Daikakuji + Gioji mais cela ne marche pas dans l’autre sens. Donc à savoir, mieux vaut commencer par celui-la pour avoir le package.

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Le temple est immense avec un parterre de pierres blanches ratissées, un immense étang, des ponts suspendus qui permettent de joindre chaque batiment du temple. Parfaitement entretenu évidemment, très joli et étonnement pas si visité que ca en cette fin d’après-midi. C’est notre dernière visite de la journée et on se rentre. On marche jusqu’au métro jusqu’au guichet ou je montre mon JRpass. Le guichetier m’arrête. Mon pass n’est plus valide ! Quoi ? Je n’avais pas remarqué mais le dernier et 7e jour de mon pass était la veille. Je l’ai donc utilisé dans la journée sans vraiment me rendre compte qu’il était “périmé”. Il a fallu que je tombe sur un guichetier qui avait l’oeil pour me retrouver bloqué. J’ai donc payer avec ma Suica. Ensuite on a transféré sans passer par aucun portique vers un train de banlieu. Sur un des quais partent en continue tous les trains pour Osaka. Mais lorsque le train arrivent, les japonais, qui étaient premier dans la queue ne montent pas, alors que tous les touristes se ruent dans le train. Bizarre… Tous les trains qui arrivent sur ce quai vont au même endroit. Peut-être que ce train la, et un express… Et effectivement cela ne loupe pas. Quelques minutes après s’être assis, on se fait contrôler. Les gens devant nous, touristes comme nous, on payé avec leur Suica/Pasmo mais le contrôleur indique que ce train nécessite une réservation séparées avec un prix forfaitaire à payer en plus. Ce qui est évidemment indiqué nul part. Et il n’y a pas de portique ou autre qui puisse indique cette différence. Les touristes devant moi paye le surplus heureusement sans amende. Le contrôleur se rapproche de nous, mon pote possède toujours un JRPass valide et il n’a pas de problème. Moi c’est pas la même histoire. Et j’indique au contrôleur que l’on avait aucun moyen de savoir que le train avait un prix différent. Que le seul prix que j’avais pu voir était indiqué sur l’immense carte au dessus des machines automatiques de billets, et que ce dernier était fixé. Le contrôleur n’est pas très à l’aise à discuter et lorsqu’il a voit mon JRPass dans mon sac, il m’a dit que avec le JRPass, c’est bon et repars dans l’allée. Donc en gros, avec JRpass, aucun problème, mais lorsque l’on en l’a pas ou qu’il n’est plus valide (et les guichetiers contrôlent assidument les pass les week-ends car ce sont les jours de chassé-croisé des touristes) cela devient un casse-tête sans nom ou il est quasi impossible de savoir quel train de banlieue est compris dans le prix affichés sur les panneau ou pas… Attention à la surprise donc (1000yen de surplus dans ce train la je crois). Finalement on arrive tranquillement à Osaka et on décide d’aller demander quelques infos au point d’information touristique à propos des bus pour l’aéroport. Puis on se dirige vers l’arrête de bus en question pour repérer la zone, avant de rentrer à l’appart.

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En effet, le lendemain, je dois prendre l’avion sur les coup de 7h du matin. L’aéroport de Kansai, se trouve à un peu plus d’une heure de route… Il faut donc y être environ vers 5h. Soit partir au plus tard vers 4h. Sauf que partir à cette heure la depuis Osaka/Umeda, c’est assez limité. Il y a un seul bus limousine de la Kansai Airport Transportation Enterprise. Et le taxi il ne faut même pas y penser, il y en aurait pour plus de 200 euros. Le métro et trains ne commencent que vers 5h. Le seul bus potentiel pour moi est le airport limousine bus de la KATE (Horaires du bus – 1550 yens/pax) . Il démarre du Herbis Osaka, fait un arrêt au New Hankyu Hotel et ensuite arrive à l’aéroport à 4h30. Il n’est pas reservable à l’avance, il faut prendre les tickets le jour même, c’est à dire à l’ouverture du guichet vers 3h15 du matin… Un bus de cette taille, cela fait environ 50 sièges. Un A320 peut contenir environ 180 personnes. Le vol étant plein (et très certainement pas le seul à cette heure) et les moyens de se rendre à l’aéroport très limités ou très chers, je suis pris d’un doute quant à la possibilité d’avoir une place dans le bus. Du coup je décide de prendre le premier bus à 3h28 et de me rentre pour 3h10 au premier stop (Herbis Osaka). Couché 21h, reveil quelques heures plus tard… ca pique. Je marche de mon airbnb près de Temma station, je traverse le complexe de centre commerciaux et les gares d’Osaka/Umeda (les stations de métro sont fermés et donc les passages par les sous-sols le sont aussi) pour arriver près du Herbis. La marche dans le froid réveille, il n’y a pas un chat. Finalement j’arrive à l’arrêt de bus, on est que deux… Par contre, au deuxième stop du bus, au New Hankyu hôtel, il y a beaucoup plus de monde (une trentaine de personnes). Après une heure de route et une petite sieste, j’arrive à l’aéroport qui ouvre à peine. Check-in et me voila parti pour Hong Kong, retour au boulot.

Budget : 8000HKD

Transport :

  • HK Airline multi-city Hong Kong – Narita, Osaka – Hong Kong : 4400HKD
  • JR Pass pour faire tous les trajets en train, à commander par une agence de voyage agrée

Hotel : Airbnb à Roppongi, Hiroshima, Osaka. 300Hostel Nagoya (super), Mountain View Hakone (bien mais cher), Hotel Ekichika Nagahoribashi (plein centre).

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Une semaine entre Chiang Mai – Luang Prabang – Baie de Ha Long

Nouvelle année, dit aussi, nouvel an lunaire fêté comme il se doit en Chine (et un peu partout en Asie). A Hong Kong, c’est 3 jours fériés et un super feu d’artifice, que j’ai encore manqué cette année pour aller me me promener en Asie du Sud-Est.

Cette fois-ci, une semaine de 8 jours pour faire 3 pays (oui, ce fut assez rapide) en commençant donc par la Thailande puis le Laos pour finir par le Vietnam.

Alors pourquoi 3 pays en une semaine ? En fait je voulais absolument aller voir le Laos mais il n’existe pas de vol direct (pour l’instant) depuis Hong Kong. Il fallait passer par la Thailande. Vu que Chiang Mai est proche de Luang Prabang (ville laotienne que je voulais voir) et que je n’y étais jamais allé, c’était l’occasion de la visiter aussi. De même, pour ressortir du Laos, j’avais le choix entre la Thailande et le Vietnam (Hanoi) et comme j’avais loupé la baie d’Ha Long (près de Hanoi), ce fut l’occasion.

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Départ donc le jeudi matin sur HKexpress en direction de la plus grande ville du nord de la Thailande, la très touristique Chiang Mai. A la sortie de l’aéroport, on souhaitait prendre un shuttle bus a prix fixe de 40baht/p mais vu qu’il fallait attendre une bonne demi-heure ou payer 10 places, on est parti a la recherche de notre taxi. On a pris un songthaew pour 50baht chacun (semblerait qu’une autre voyageuse avec nous dans le songthaew avait payé 20baht). Bref, 10min plus tard on était rendu à notre hotel, le Chana Place, au sud de la vieille ville. Staff cool, hotel correct mais honnêtement, ca aurait été a refaire, j’aurai pris un hotel dans l’est de la ville proche du night bazaar ou se trouve la plupart des activités (marchés, restaurants, bars).

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On pose nos affaires dans la salle des bagages (car notre chambre n’était pas disponible en check-in le matin) et on part visiter la vieille ville. Carte en main, on est parti pour faire la la visite des temples de la ville. La vieille ville n’est pas très grande mais il faudra marcher quand même un peu. On verra donc Wat Phra Singh, Wat Chedi Luang, Wat Chiang Man qui sont les principaux temples de la vieille ville. Honnêtement ils sont très beaux et bien entretenus et le flot de touristes était (étonnamment) supportable. On est resté manger dans une sorte de foodcourt pas loin de Wat Chedi Luang, ou j’ai pu prendre mon curry vert au poulet “habituel”. Par la suite, on visitera aussi deux temples au nord des remparts.

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En fait il y a tellement de temples dans et autour de la ville que l’on pourrait y passer des jours pour tous les voir. Mais ce qui est donc intéressant c’est qu’on est souvent presque seuls dans certains plus petits temples et on peut donc prendre notre temps dans le calme pour apprécier les différentes fresques et sculptures. Honnêtement, après plusieurs années en Asie, les temples, j’en suis “rassasié”, mais ceux de Chiang Mai valent le coup sans aucun doute.

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On rentre faire une sieste et on repart le soir en touk touk (50THB) direction le Night Bazaar ou se trouve le marché… enfin les (nombreux) marchés pour touristes. C’est assez fou, il y a un boulevard entier rempli d’étals mais aussi des immenses marchés couverts de chaque coté de ce boulevard sur près d’un kilomètre. On trouvera un restaurant dans le grand marché du nord-est, puis après avoir fait un grand tour, on part en direction de la vieille ville pour aller au fameux “Zoe in yellow” bar. En fait le bar est en extérieur et dans un espace ou doit y avoir près d’une douzaine de bars avec ambiances différentes (rock, reggae, rnb, rave). Le Zoe est le bar “mainstream”. Alors ce qui est assez chiant, c’est que chaque bar à ses tables mais que la delimitation n’est pas claire et on s’est retrouvé a prendre une bière dans un bar et s’asseoir sur une table d’un autre pour se faire jeter par un serveur… Et l’autre point noir… tout ferme a minuit. Et quand je dis minuit, c’est minuit pile. Ils coupent toute l’électricité, c’est le couvre-feu.

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Le lendemain matin on prendra un touk touk qui nous amènera a une station de songthaew pour Doi Suthep, le fameux temple/pagode d’or sur la montagne, à l’ouest de la ville. Cette station de songthaew, dites des “bus rouges” est a la bordure de la vieille ville donc notre touk touk nous a demandé 50THB et ensuite le prix du songthaew est de 50THB par personne pour monter sur la montagne jusqu’au temple. Bien ce soit surement la solution la moins chère, c’est aussi la plus longue car il faut attendre a la station que le songthaew se remplisse et ca peut prendre… une bonne demi-heure comme pour nous (mieux vaut bien prévoir, c’est évidemment la même chose pour redescendre. Après une petite demi-heure, nous arrivons la haut, il reste une centaine de marches a monter pour arriver au temple de Doi Suthep (30THB/p). Le temple est rempli de touristes qui tournent autour de la pagode appareils photo en main. Sur le coté droit (vis à vis de l’entrée), il y a une plateforme qui donne une vue panoramique sur toute la ville, à ne pas manquer. Le tour du temple est donc rapidement fait mais la vue est imprenable. On redescend pour retrouve la station de bus rouges et on décide de se rentre un “cran” plus haut, direction le palace du roi, . 40THB/p pour monter, il faut 10min pour y arriver. Cette fois-ci l’entrée est a 65THB par personne et il faut louer un pantalon long en tissue pour ceux qui seraient en short (en fait, c’était le cas pour le temple aussi mais personne pour verifier ni pour louer des pantalons).

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Le palace est une résidence royale qui est souvent habiter par le roi durant l’hiver et le printemps mais étant malade cet an ci, il est plus souvent à Bangkok. On peut donc visiter les jardins (seulement) de la résidence, qui sont très bien entretenus et très fleuris. Des militaires jalonnent le parc pour nous éviter de trop nous approcher des différentes maisons et bungalows.

A la suite de cette promenade champêtre. On reprendre un bus direction la ville et le quartier de Nio Man, assez chic avec différents cafés, hotels et residences. On marchera jusqu’à la vieille ville pour s’arrêter dans un salon de massage à la décoration impeccable. 400THB le massage thai classique en “cabine pour 2” (sorte de chambrée fermée par un rideau), avec lavage des pieds au début et thé offert à la fin. Rien à redire, je recommande : Spa Sense au milieu d’Arak Road.

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On rentre à pied a l’hotel pour faire une petite sieste bien méritée. On ressortira quelques heures plus tard pour aller manger notre diner au Night Bazaar autour d’un live band. Vers 23h30 on repartira vers le centre pour essayer de trouver un bar (certes un peu tard pour ca) et on s’arrêtera au THC bar, ou le rooftop était toujours rempli, de jeunes backpackers pour la plupart, dans un style hippie/full moon party (peinture fluo garantie).

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Le lendemain, dernier repas pas loin de notre hotel puis notre hôte nous conduira pour 50THB à l’aéroport a 10min de la. Cette fois-ci, vol Lao Air direction Luang Prabang au Laos.

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Le vol ne durera que 45min et on atterrit entre les montagnes dans la ville de Luang Prabang, deuxième ville du pays. Pour le Laos il faut un Visa, fait à l’arrivée, à peine sorti de l’avion. Le prix est de 30USD pour les français, avec 1 USD de service charge et 1 USD pour ceux qui n’ont pas ramené de photo d’identité (autant le faire). Le visa prend une page entière, c’est un sticker, donc mieux vaut prévoir. Le process est assez rapide mais 95% des gens qui arrivent avec vous dans l’avion vont devoir y passer. Très peu de laotiens et très peu de gens qui ont pu le prendre en avance, alors mieux vaut se presser. Après avoir reçu le visa, on passe l’immigration puis la douane. A la sortie de la douane, il y a un seul bureau de change (tout petit) qui permet d’acquérir des Kips (LAK), monnaie locale. Le taux de change est plus que correct avec l’USD. Mieux vaut donc en ramener et échanger. Juste à sa droite se trouve le stand pour les shuttles/taxi officiels. Le prix est fixe pour 3 personnes (50k LAK), il est donc judicieux, surtout si on est seul, de s’arranger avec un autre passager du vol pour partager la note (le shuttle ira faire tous les hotels demandés du centre-ville sans restriction).

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Nous avons été déposé au debut de la Tourist street, qui est la rue principale du centre et qui est piétonne. On a un peu galéré à trouver notre hotel, car le marché de nuit était déjà installé et il s’étend sur plusieurs centaines de mètre de “tonnelles” nous empêchant de repérer facilement la rue de notre hotel. Après avoir fait notre check-in avec Bill, notre hôte super sympa, nous repartons dans le marché et la Tourists street pour trouver un restaurant laotien. Le soir on ira dans le bar le plus connu du coin, le Utopia qui se trouve sur le bord d’un affluent du Mekong (Nam Khan River). Le bar est atypique, avec des décoration datant de la guerre (des motos, des obus, des pales d’avion…). Le tout fait en bambou et autres arbres exotiques. Avec une zone ou l’on peut s’allonger pour regarder la rivière, une zone de danse, un terrain de volley en sable ou ils font des feux de bois, une zone ou se trouve un rétroprojecteur sous un dome qui ressemble beaucoup à des scènes du film “La Plage”. Malheureusement, comme en Thailande, le bar a fermé aux alentours de minuit.

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Le lendemain matin, réveil avec petit déjeuner de fruits et pancakes préparé par notre hôte Bill. Puis on part marcher en direction du temple principal de la ville Wat Xieng Thong, qui est aussi le plus beau (20k LAK/p). Cela dit le tour est rapide, alors on en profite pour revenir tranquillement vers le centre en s’arrêtant pour apprécier les autres temples le long de la rue Sakkaline.

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Nous arrivons bientôt au Royal Palace qui est un musée a part entière et qui possède un très jolie temple dans son enceinte. Il est interdit de prendre des photos à l’intérieur du musée. Il faut acheter un ticket a l’entrée du parc pour 30k LAK par personne, même si le check se fait a l’entrée de la bâtisse. Il y a des lockers pour les appareils photos (et il faut aussi enlever ses chaussures). Le palace est vraiment bien décoré, avec bon nombre de pièces au style francais et des pièces laotiennes très bien conservés. Le palace n’est pas très grand et il en faut à peine 20min pour faire le tour.

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Notre hotel se trouvant à une centaine de mètre, nous y retournons pour prendre un bus pour aller à la cascade Kuang Si, la plus belle et la plus grande cascade du coin (apparemment il y en a 3 autour de Luang Prabang). On prend un mini-bus avec d’autres voyageurs pour 45km de route (50k LAK/p). Avant l’entrée de nombreux shop et restaurants sont disponibles pour les voyageurs comme nous qui mourrions de faim. On en profite pour se prendre un petit sandwich et tant qu’a faire, une petite crêpe banane-nutella. Bon comme a s’en douter, il y a du monde, pas mal de monde et encore que c’est l’hiver et qu’en été c’est bien pire. On prendre notre entrée a 20k LAK/p et on rentre dans le parc, pour visiter d’abords un refuge pour ours (une espèce menacée, je ne sais plus laquelle malheureusement).

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Ensuite on se dirige vers les cascades d’eau turquoise. Les photos sont plus parlantes mais c’est magnifique. Malgré la temperature de l’eau (autour de 15 degrés) je me change dans un cabanon et je vais piquer une tête. Il faut avoue que l’on était peu a avoir franchi le pas. Il y a un tronc d’arbre qui permet de sauter, le problème est que l’eau, bien que turquoise n’est pas transparent et donc aucune idée si c’est du sable ou des rochers, ni de la profondeur alors on saute les pieds en avant en espérant en pas toucher le fond trop tôt.

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Je ressors après mes photos de “courageux” bravant tous les dangers d’une eau “très froide” et on continue vers le haut jusqu’au vrai point de vue sur la cascade de plus de 50m. Sur la droite et sur la gauche, il y a deux chemins très pentus (surtout à droite) qui permettent de monter jusqu’en haut de la cascade. On redescendra de l’autre coté, ou se trouvent des escaliers… La montée prend bien une dizaine de minutes.

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Apparemment, plus au nord, il y a une cave mais les 2km de marches jusqu’à la cave auraient été de trop pour revenir à notre bus à l’heure. On reprend le bus en sens inverse et retour à l’hotel pour une bonne douche.

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On se dépêche pour profiter du coucher de soleil sur la ville en montant Phousi Hill la colinne au milieu de la ville ou se trouve un temples. C’est la ruée. Il doit bien y avoir 150 personnes sur les 60 mètre carrés de terrace, chacun essayant d’avoir la meilleure photo. Ca pousse et joue des coudes, ce qui nous fait redescendre un peu avant, ayant un peu marre. Le soir, on mangera dans un restaurant de la tourist street et on ira finalement se coucher vers 23h.

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Pour notre dernier jour à Luang Prabang, je me suis réveillé très tot pour aller voir la procession des moines. Dès le levé du soleil, les moines sortent de l’enceinte des temples pour marcher le long des routes et recevoir des offrandes de la population. En effet, ces derniers subsistent grace aux dons que font chaque matin les croyants. Evidemment cette procession est très/trop touristique : certains commercants vendent de quoi donner à manger aux moines afin que les touristes puissent s’asseoir se long de la route et faire comme la population. C’est assez denaturé, mais le pire c’est surtout les photographes… Une horreur. Alors, d’un coté, il y a les chinois qui ont cette mauvaise habitude de jouer des coudes même quand il y en a pas besoin, de l’autre ceux qui n’ont pas compris que le flash à 6h du mat c’est pas vraiment ce qu’il y a de plus respectueux (c’est interdit en fait). On se croirait sur le tapis rouge de cannes mais avec des gens qui ne se respectent même pas. Dégouté, je suis parti au bout de 10min avec ma pauvre photo :

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On avait booké, un tour d’éléphant avec l’hotel (30usd/p). Il semblerait qu’il n’y ait que 2 compagnies, qui de toute facon proposent plus ou moins la même chose. On a pris l’une d’elle pour le tour d’une demi-journée qui comprenait un tour d’éléphant (2 personnes par éléphant) et soit : une visite d’une grotte remplie de buddhas (un lieu saint dans la montagne), soit apprendre a contrôler l’éléphant avec le mahout (le dompteur). On a choisi la deuxième option et on a bien fait. Donc direction le nord de la ville pour 45min de route. On s’arrête à un village pas loin ou l’on pourra gouter dès 10h du matin du whisky local (enfin de l’eau de vie) a toutes les sauces, et ou l’on observera les femmes tisser des chales/écharpes avec des métiers à tisser en bois. Le but étant évidemment d’acheter si on veut et faire profiter la population locale (je suis reparti avec une petite écharpe).

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On retrouve ensuite le camp des éléphants ou l’on fera donc 2 fois le même tour, une fois à deux sur un banc accrocher au dos de l’éléphant, et la deuxième, chacun avec son éléphant, assis sur son coup, les jambes derrières les oreilles (c’est loin d’être confortable, j’avais l’impression que j’allais tomber a chaque instant vu que j’étais assis sur l’équivalent des os des épaules). La partie marrante fut lorsqu’ils nous ont amené dans la rivière (Mekong) et ont demandé aux éléphants de s’asseoir dans l’eau. Bien trempés, les mahouts ont ensuite ordonnés aux éléphants de prendre de l’eau avec leur trompes et de tout nous envoyer dessus. Un conseil, pensez au maillot de bain ! Le repas nous a aussi été fourni dans le tour et le voyage de retour, qui devait se faire en bus, on l’a fait en bateau en descendant le Mekong, car on apparemment on aurait du attendre d’autres gens ce qui nous aurait retarder.

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Cela dit, on a quand eut une petite frayeur car le moteur ne voulait pas démarrer et le capitaine a du aller sous l’eau le réparer (à l’arrache). Finalement on est rentré a temps, on a payé en vitesse notre dû à l’hotel, récupérer notre linge (qui n’avait pas eut le temps de secher, ils nous ont un peu laisser tomber sur le coup, alors qu’on avait demandé a l’avoir sec pour 14h, on est arrivé a 15h et ca sortait de la machine). Bill nous a commandé un touk touk en dernière minute et on est arrivé a l’aéroport à temps (heureusement, il n’y avait pas grande monde). On a pu même nous changer a l’aéroport (on sentait la vase du Mekong et l’éléphant…) et terminer nos LAK dans la sandwicherie.

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Une heure plus tard, nous voila arrivés dans le nouveau terminal, tout neuf, de Hanoi. J’avais demandé a notre hotel (Hanoi Chic) de nous envoyer un chauffeur pour le trajet (20USD pour la voiture). On est donc arrivé à bon port sans encombre. Le manager plutôt bien cool, l’hotel bien placé dans la vieille ville. Personnellement je connaissais mais mon pote non, donc on est parti faire un tour du lac et on s’arrêter manger des bun ca dans un boui-boui du coin. Une fois n’est pas coutume, le patron a “fait semblant d’oublier” de me rendre toute ma monnaie … c’est un peu ce que je n’aime pas au Vietnam, ils sont souvent plus fourbes que dans n’importe quel pays d’Asie du Sud-Est. On est rentré assez tot se coucher histoire de se réveiller à l’heure pour notre bus pour la baie d’Ha Long.

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Pour cette excursion, nous avions choisi Ethnic Travel qui m’avait été recommandé par des amis. J’avais payé en ligne la moitié (98USD/p pour 2n/1j) et le reste le matin vers 8h lors du pick-up. Ensuite 4heures de route pour rejoindre le port ou se trouve les bateaux. C’est assez impressionnant, ils sont tous dans une nouvelle marina construite récemment à cet effet.  Après un check-in auprès des autorités par le guide, on est parti, vers les coups de midi. Direction la baie d’Ha Long. Bon alors, premièrement, c’est magnifique.

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C’est un espace immense avec que des petites montagnes qui sortent de l’eau et qui sont inhabité et plein de vegetation. Les points noirs, sont qu’ils y a beaucoup de bateaux (mais la zone est tellement grande et Ethnic Travel avait bien choisi ses endroits) et que l’eau est quand même pas très propre. On a donc naviguer tranquillement sous le soleil (qui est rare en février normalement) et on s’est arrêtés pour faire 40min de canoe kayak. Il faut donc prévoir le maillot. J’ai pu piquer une tête dans l’eau aussi rapidement. Je fut le seul, car l’eau n’était pas chaude (15/16 degrés).

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On est ensuite aller s’ancrer dans une crique au calme. Vu que l’on était que 9 voyageur on a rapidement fait connaissance et pu discuter autour de bière le soir. Pour infos le package comprend donc le bus, le bateau et les repas (qui sont plutôt corrects) mais pas les boissons, et quand je dis les boissons je parle de tout, même l’eau. Donc assurez-vous d’avoir du cash pour payer au besoin et de prendre au moins une bouteille d’eau dans le sac. Le lendemain matin, après une soirée arrosée, ce fut réveil aux aurores pour admirer le lever du soleil, puis petit dej et hop, un saut dans le kayak pour cette fois-ci aller crapahuter dans une grotte immense pas loin de notre point d’ancrage. Mieux faut avoir prévu des bonnes chaussures qui prennent l’eau (mes converses ont pris l’eau dans le kayak et je me voyais mal prendre des tongs pour la grotte dans tous les cas). On est ensuite remonter sur le bateau. Et le bateau est reparti direction le port. En gros 24h a bord (de midi à midi). On prendra le lunch juste avant d’arriver et direction le min-van pour 4h de route, déposés dans la vieille ville près de l’agence. On est rentrer à l’hotel, fait quelques emplettes et on a pris notre diner dans le nord de la vieille ville, près des bars et ensuite on a retrouver deux britanniques qui étaient sur la même croisière que nous, pour quelques bières jusqu’à 1h du mat. Le lendemain fut un réveil aux aurores, le manager de l’hotel nous avait gentiment préparé des sandwich et booké une voiture (20USD) direction l’aéroport.

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Budget : 5300HKD de vols, 8000/8500HKD en tout

Transport : HKExpress HK-CNX, Lao Airline CNX-LPB et LPB-HAN, Jetstar HAN-HKG

Hotel : Chana Place Chiang Mai (33USD/n), Golden Lotus Luang Prabang (43USD/n), Hanoi Chic Hotel (27USD/n), Ethnic Travel (Ha Long Bay Tour 2d/1n for 98USD/p)

Album Photo : Chiang Mai  – Luang PrabangHanoi Ha Long Bay

Seoul, Suwon et Daegu

J’ai pris quelques jours de vacances profitant des jour fériés en Juillet afin de me rendre en Corée rendre visite à mes amis habitant Seoul.

Passage donc à Seoul ou je retrouve un ami de mon école d’ingénieur qui bosse actuellement chez Renault.

Premier soir : on prend quelques bières renversées dans des frozen margaritas (sans tequila… mais c’est la meilleure description que j’ai trouvé) et on retrouve deux autres amis avant d’aller boire un verre dans un autre bar à Gangnam.

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Le lendemain, c’est gros brunch à l’américaine vers Jamsil puis petite marche digestive le long du fleuve Han ou bon nombre de coréens font leur sport dominical avec des super vélos de course (attirail de pro, rien de moins). Il faut dire que le temps est magnifique et entre picnic et promenade en vélo, mieux vaut en profiter. On retournera vers le métro pour descendre tout au sud de Seoul, a mi-chemin avec Suwon pour une célébration de départ (farewell) d’un de ces collègue, pizzeria puis un pub avec ce qui ressemble à un supermarché de bière et alcohol a l’intérieur. Un supermarché libre-service dans un bar en quelque sorte. Rentrés tard dans la nuit, on en profitera pour faire un grasse matinée bien méritée.

Le dimanche donc sera tout aussi calme avec cette fois-ci un brunch a l’anglaise avec pancake et oeufs brouillés à Gangnam. Puis l’après midi, déambulement dans Gangnam pour se trouver un café… je dirai assez immense, comme savent bien les faire les coréens : 3 étages avec 150 places chacun, ambiance cozy avec beaucoup de monde qui y vient travailler avec son pc. Le soir on retrouvera des amis pour aller prendre un verre a Itaewon et fêter un anniversaire à la coréenne, c’est a dire obligatoirement avec un gateau de chez Paris Baguette, que personne ne voudra toucher entre les shots de tequila…

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Début de semaine, mon pote repart au boulot et j’en profite pour partir visiter seul un endroit que je ne connais pas, Suwon. C’est une ville au sud de Seoul qui accueille bon nombre d’industrie en tout genre (dont Renault Samsung). Cela dit, le centre ville est atypique et la ville a en son sein une forteresse du temps des empereurs ainsi qu’une muraille très bien conservé qui fait quelque km. Je prend donc un bus de Gangnam, direction Suwon, durée 40min. Arrivée sur place, je commence par visiter la forteresse-musée (Hwaseong). Pas grand monde donc je prend mon temps pour faire le tour. Quelques reproduction du scène du passé avec des mannequins en plastique mais pas grand chose d’autre. Ensuite je suis donc parti du sud de la muraille pour la faire en entier. Ca prend bien 1h30 voir 2h de faire le tour, mais il y a des belles photos à faire un point de vue sur la ville. Au nord-est, a la fin de la muraille se trouve un champ de tir à l’arc que je n’ai malheureusement pas eut l’occasion d’essayer. Je suis ensuite rentré vers Gangnam avec le même bus. Le soir, passage a une sorte d’isakaya connu pour ses écrans sur chaque table qui permet au client d’engager la conversion avec d’autres clients, inconnu. Apparemment, c’est connu pour les gens qui viennent dater.

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Le lendemain matin, direction Seoul station pour prendre un TGV. Enfin un KTX mais le mien c’était la version TGV d’Alstom, vendu a la Corée pour leur premier train à grande vitesse. Semblerait que ce soit la seule version qu’on ait vendu, les autres étant des copies des trains rapides japonais et taïwanais. Direction Daegu, au centre est de la Corée ou je retrouve une amie pour visiter le coin. 30 usd le ticket, une heure et demi plus tard. Elle me récupère à mon hotel près de la gare et nous voila partie pour le déjeuner qui sera du poisson (bulle je crois – oui celui qui si, il est mal cuit peut tuer avec ses toxine) avec du chili coréen. C’est bon mais c’est épicé. Et puis, vu le poisson, j’étai pas serein. Alors pour oublier, on est allé aussi manger un sorbet avec un pancake… je pouvais plus marcher tellement j’avais le ventre rempli. L’après-midi, le temps se dégradant, on n’est pas allé a Gyeongju (ville de temple et de tombeaux – Tumuli) comme prévu mais voir un temple connu des alentours de Daegu : Donghwasa. Ce dernier se trouve sur montagne, dans la nature, et est composé de plusieurs bâtiments dont un endroit pour aller méditer avec les moines (pour y passer quelques nuits, c’est à reserver) et aussi une exposition souterraine sur la méditation (on aurait cru un bunker). Après avoir visiter le temple, on retrouvera une amie et partira dans la direction opposée pour aller boire un thé dans une ancienne auberge de campagne (j’ai oublié de le nom) proposant des boissons faites maison et autres glaces au potiron et haricot rouge. Délicieux et atypique. On rentrera vers la ville et on grappillera un plat dans un fast food local (du pain de poisson, des kimbap…). Puis direction un bar pour quelque bières.

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Le lendemain retour à Seoul en KTX, puis après avoir retrouvé une amie, bus direction Everland, tout au sud de Seoul. Le parc d’attraction est vraiment loin et il faut compter une bonne heure et demi depuis le centre de Seoul pour rejoindre les shuttles bus (oui ce n’est pas fini) du parc. Deux parties s’offraient à nous, la partie parc d’attraction classique, style disney et le parc jeu d’eau/piscine genre Central Park. Du coup, on a commencé par le parc de piscines (Caribbean Bay) et ensuite on a fait l’autre. Je pense qu’il faut bien prendre une journée pour chaque et non pas une demi pour l’un et la soirée pour l’autre comme on a fait. On s’est bien marré en tout cas. Ce qui est chiant dans le parc à eau, c’est qu’il faut acheter des bracelets pour avoir de l’argent dans le parc pour payer par exemple, les gilets de sauvetage obligatoires… oui oui. Le moindre truc étant payant, mieux vaut acheter ses bracelets en avance pour ne pas perdre de temps. On a quand même réussi à faire pas mal d’attractions (étonnamment, en pleine semaine le parc était bien rempli malgré la crise du MERS de l’époque). Le parc d’attraction genre Disney/Universal Studio est moins cool, surtout que certaines montagne russes étaient fermées. On sent qu’il commence à dater, cela dit, quelques attractions sont sympas. On rentrera vers minuit à Gangnam.

Sans titre

Budget : 4000/4500HKD environ

Transport : Jin Air (2115 HKD), KTX vers Daegu (60k won AR)

Hotel : chez mon pote à Seoul, Royal Motel à Daegu (325HKD/n)

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4 jours à Seoul

Profitant du jour férié en l’honneur de la rétrocession de Hong Kong à la Chine le 1er juillet, je suis parti 4 jours à Séoul retrouver un pote qui bosse chez Renault-Samsung Motors.

Cette fois-ci, j’ai pu prendre un avion de la compagnie Asiana Airlines, l’une des deux principales compagnies coréennes. Arrivé a Incheon, direction l’Arex (Airport Railroad Express) qui malheureusement est en express que toutes les 40 minutes (semblerait), donc j’ai pu faire tous les arrêts de la ligne et j’ai bien pris 1h40 pour rejoindre Gangnam-gu (enfin Yeoksam) ou se trouvait mon hôtel, l’IMI Gangnam.

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J’ai donc retrouvé mon pote a Gangnam pour aller directement boire un coup dans une soirée internationale. Arrivés a la bourre, on repart directement prendre un so-mak au 711 avant de se rendre a l’Eden, vide… Donc on change pour aller dans le plus chic des clubs de Gangnam (apparemment), l’Octagon. Comme dans la plupart des clubs de Gangnam, tout amateur d’électro devrait s’en sortir heureux. La musique est franchement sympa et ils ne passent pas les charts habituels. Les filles sont splendides, le club est grand et propose une grosse piste de dance. Par contre en terme de prix, c’est l’un des plus cher. On a payé 40k won, soit pres de 40 usd pour l’entrée avec une seule boisson. Cela dit, on a appris avec surprise que c’était une soirée spéciale avec comme DJ invité : Markus Schulz. On a terminé a 5h du matin au Burger King du coin.

Le lendemain, je pars visiter le Musée de la Guerre (War Memorial), l’un des plus grand de Seoul qui s’avère être l’un des meilleurs musée que j’ai fait honnêtement. Sur plusieurs étages, ils faut bien une après-midi pour le faire, mais il faut le coup. Retraçant l’histoire de la Corée et ses nombreuses guerres, entre empires, colonisation, guerre contre le japon, pour terminer avec la guerre de Corée. Dehors, de nombreux chars, avions et même un bateau sont exposé.

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Le samedi soir je retrouve mon pote pour aller manger un BBQ coréen illimité pour 12000 won à Hongdae. La viande n’est pas la meilleure mais ca rempli l’estomac. On ira se promener et tester les bars… je dirais les moins cher de corée nous proposant des cocktails a 1500 wons… faut dire que l’alcool ne devait pas être très bon ni en grande quantité, mais enfin… Ensuite on passé dans quelques clubs dont le Papa Gorilla. Hongdae, c’est le quartier plus étudiant, plus trash, moins cher avec plein de bars partout… On a fait un tour dans le parc ou se retrouve des chanteurs et danseurs de rues, de l’animation pour tout le monde. Puis on a pris un taxi pour Itaewon (quartier international), ou on a fait le Gold bar, rempli d’étrangers venant regarder les matchs de la coupe du monde. Un petit tour dans le quartier puis on est rentré à la maison.

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Le dimanche, on a retrouvé des amis français pour faire un picnic rapide sur les bords de l’ile de Yeuido, ou bon nombres de coréen se rassemble pour manger des fried chicken épicés. Ensuite je suis parti avec un ami d’ami à un événement musical (branché/hipster) organisé sur le toit d’un immeuble en plein centre de Seoul ou apparemment la compétition se faisait sur la tenue vestimentaire. Bonne musique, beaucoup d’étrangers nord-américains et événement assez atypique pour l’Asie, ca change quoi. Après je suis parti me balader dans le centre pour ensuite retrouver une amie coréenne afin de manger un (encore) BBQ coréen, cette fois-ci de très bonne qualité et pour le coup pas au même prix (60 euros à deux). Faut dire que le boeuf était délicieux avec les feuilles de sésame, de l’oignon et du kimchi.

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Lundi je me met en tête de partir visiter tout le centre à pied. Je m’arrête a Dongdaemun puis je marche d’est en ouest. A dongdaemun history and culture park, un nouveau bâtiment sur la culture télévisuelle, les films et les métiers de animations vient de sortir de terre. Je me suis arrêté manger dans le marché de Gwangjang, une sorte de pancake au kimchi et soja, très bon (mais trop gros pour une seule personne) nommé BuChimGae. Ensuite j’ai suivi le ruisseau qui cours le long du centre ville, appelé Cheonggyecheon pour rejoindre Insadong un petite quartier touristique plutôt sympa. Je me suis arrêté faire le temple bouddhiste de Jogyesa puis je suis redescendue pour faire les grands boulevards ou se trouve les banques et autre multinationales. Ensuite je suis parti faire les soldes chez Lotte en attendant mon pote. On a pu ensuite manger un de mes plats préférés : un kimchi fried rice avec de la viande sur une plaque chaude (j’ai oublié le nom).

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Mardi matin je me lève tôt pour aller visiter dans le quartier de Gangnam, les tombes des empereurs : SeonJeonGneung. Le parc n’est pas gratuit (2usd) mais est très reposant, certains coréens prennent un abonnement au mois très surement pour pouvoir s’y balader à la pause du midi. Par contre pour les tombes, le spectacle n’est pas fou, on ne peut pas voir grand chose (il n’y a pas grand chose à voir de toute facon). On en oublierai qu’on est en plein Gangnam, l’un des quartiers les plus animés de la capitale. Puis direction Coex, le principal mall/convention center de Seoul, qui est en pleine rénovation… en gros plus rien a voir, tout est fermé ou presque. Je suis donc allé voir les temples de Bongeunsa puis je revenu manger un bimbimbap dans un des rares restaurants ouverts du Coex. C’était ensuite l’heure de rentrer prendre mon sac pour les 1h30 de route entre Gangnam et Incheon Airport. Retour à Hong Kong.

Budget : 600/700 euros

Transport : Asiana Airlines (350euros)

Hotel : IMI Gangnam (Yeoksam station)

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Une semaine de voyage en Birmanie – Myanmar

Ce mois d’avril 2014, à Pâques, je suis parti avec 3 potes en Birmanie. Vous savez le pays à l’ouest de la Thailande qui fut longtemps sous dictature militaire et que l’on voit dans l’un des derniers Rambo.

Le pays connu pour l’un des prix nobel de la paix : Aung San Suu Kyi.
Ayant pour nom official Myanmar, et pour ancien nom Birmanie (Burma en anglais), le pays était encore il y a quelques année l’un des pays les plus fermés du monde, l’un des plus dangereux car controlé par une junte militaire pendant des décennies.
Aujourd’hui, le pays se trouve doucement vers la démocratie et une ouverture économique. Bon ce n’est que le début. Le président actuel étant l’un des anciens général de la junte, tandis que le parlement (c’est déjà bien, il y en a un) est composé toujours a 30% de militaires.

C’est toujours ca et finalement en allant la-bas, on ne se sent pas mal du tout. En fait c’est plus “safe” que la Thaïlande.
Un des majeur problème d’aller en Birmanie, était d’amener avec soi des US Dollars, en quantité suffisante pour le voyage entier. C’est fini. Il y a un an, il n’y avait pas de DAB, aujourd’hui, dès l’arrivée a l’aéroport, il y en a deux ou trois qui acceptent les cartes internationales (VISA/MS). Je n’ai pas eu de problème pour retirer avec Union Pay. Par contre il y a 5 USD de frais de retrait.
On peut donc retirer et utiliser la monnaie locale, le Kyat. A peu de chose près le taux était de 900 Kyats pour 1 USD (voir 1000 si grosse coupure).

Alors, tout de meme, on avait pris de l’USD au cas ou. Les habitudes étant dures à changer, les locaux préfères toujours les grosses coupures d’USD (le taux de change du marché noir est plus intéressant avec les billets de 50 USD et plus) et les billets doivent être absolument parfait (neufs, pas de pliure, pas de trait de crayon dessus). C’est toujours bon à savoir, pour éviter de se faire refiler des vieux billets qui vous resteront sur les bras jusqu’a la fin du voyage car personne n’en veux.

Donc durant notre petite semaine de 6 jours, on a fait le tour du pays.
Pour ma part arrivée a Yangon via Dragon Air (avion tout neuf avec la tv… très content de mon vol, même si bon, il m’a couté 450 euros AR). J’ai rencontré un japonais a la sortie de l’avion avec qui j’ai partagé le taxi pour le centre ville (10USD fixe).

Arrivé a mon hotel, le May Shan, près de Sule Paya (un des temples) et du city hall, très bien placé, je suis parti me coucher directement.
Le centre ville n’est pas très beau. En fait, la ville elle-même n’est pas très folichonne et il n’y a pas beaucoup de choses a voir. Heureusement pour nous on est arrivé durant le festival de l’eau et le nouvel an, donc on a pu participer au festival.

Bagan

En gros, les 3 jours avant le nouvel an sont fériés et les gens vont dans la rue avec des seaux d’eau et autre tuyaux d’arrosage pour envoyer de l’eau sur les voitures qui passent. La plupart des jeunes sont donc a l’arrière de pickup et font un parcours dans la ville pour passer devant les stands ou se trouve des dizaines d’autres enfants qui envoient de l’eau. Il y a bien sur de la musique dans la stands et tous le monde danse sur les stands et les camions. Evidemment en tant que touriste, on était la cible préféré. Il fallait donc faire attention aux téléphone portables et autre appareil photo. On a donc fait un tour en centre ville pour danser avec les locaux et se faire arroser.
Puis on est parti en marchant vers la pagode principale : Shwedagon Pagoda. On a manger juste avant d’y arriver. On est même passer dans le People’s Park (via une entree gratuite sans le savoir). Shwedagon Pagoda immense accessible depuis 4 entrées, entourées d’énorme statues. 8 USD par personne l’entrée.
Comme dans toute zone religieuse en Asie du Sud-Est, il est nécessaire d’avoir un sarong (une sorte de pareo) qui couvre les jambes. Apparemment, nos shorts (qui descendent plus bas que les genoux) suffisaient, sinon il est possible de louer ou de se faire prêter les sarongs. Evidemment, pas de chaussures a l’intérieure, donc soit laisser ses tongs a l’entree, soit les prendre dans un sac.
La pagode est une “paya” c’est a dire que cela ressemble a une espèce de cloche pointue non creusée, recouverte d’or. Tout autour, d’autres petites zones de prière qui accueille les croyants.
L’endroit est a voir car très joli mais le tour est fait rapidement.

Après la pagode, on est parti faire un tour près du lac Kandawgyi ou se trouvait finalement le centre du festival. Une queue de voitures sur 1km qui passent devant une dizaine de stand, chacun ayant sa propre sono et ses lances a incendie.
On a bien rigolé à se faire arroser. Il vaut savoir retenir sa respiration et ne pas avoir d’appareils qui craignent car c’est une vrai piscine. Toute la ville était présent et les gens adorables n’ont pas hésité a nous taper dans les mains et nous demander si on appréciait la journée.

Ensuite on est rentré a l’hotel avant de repartir faire un tour prendre une petit douche rapidement. Le soir, je suis parti manger avec un japonais rencontré dans l’avion. J’y donc pu gouter aux spécialités birmanes dans un boui-boui avec lui et une amie japonaise qui travaille à Yangon.

Le lendemain direction l’aéroport pour prendre un vol vers Bagan (116usd/pers). D’ailleurs, pour info, on avait pré-réserver nos billet d’avion sur airmandalay.com que l’on avait ensuite retirer à l’aéroport en arrivant le premier jour. Il faut absolument les retirer au moins une journée avant le vol, sinon ils sont annulés. Direction donc Bagan en 1h15 de vol (avec un petit snack tout de meme, dans notre petit avion a hélice). Taxi pour notre hotel après avoir payé la taxe d’entrée sur site protégé, obligatoire en dollars (15 usd je crois) juste a la sortie de l’aéroport. Peu de taxi sur place, on a donc essayer de négocier tant bien que mal… mais sans grand succès. Mais il faut toujours tenter.

Notre hotel était plutot tout neuf et sympa (Zfreeti), avec piscine et un petit bar. A court de vélos, on a louer directement à un petit shop plus loing. Avant ca, on a demandé pour avoir notre private car pour faire Bagan – Kalaw le lendemain. Vu que c’était le nouvel an et que personne ne travaille à ce moment la, on a eu le droit a des prix exhorbitant (pour 5heures de route…) de l’ordre de 250 usd de la part de l’hotel. On a demandé dans un petit shop ou l’on a réussi a avoir 200 usd. Ce qui 50 usd de plus que le prix vu sur wikitravel. Il y a d’habitude un bus qui part a 7h du matin ou le prix est bien moindre (de l’ordre de 10 usd par personne). Bon, la, pas grand choix, on a payé nos 50 usd par personne. Après récupération des vélos, on est parti visiter en suivant une carte très approximative, la zone archéologique de Bagan. On a eu un super temps et c’était vraiment magnifique. Certains temples/stupa sont jolis plus que d’autres, alors il ne faut pas hésiter a tenter des chemins pour se retrouver seul en haut d’une stuppa. Il y a de la photo à faire.
On s’est arrêtés dans un hotel au sud-ouest, ou l’on a mangé des spécialités locales (stone pot de fried rice / curry), super bon.
L’après-midi on a fait encore quelques temples, dont les plus gros pour voir la vu sur la plaine. Ensuite on s’est perdu en vélo pour en trouver un, complètement vide de touristes. Sur le retour j’ai eu la “chance” de dérailler. Alors en temps normal, c’est facile a remettre, sauf que la, la chaine était protéger dans une caisse métallique. En gros, inaccessible sans tournevis. Heureusement les petites étales près de temples ont tout ce qu’ils faut et on m’a aidé a remettre ma chaine.
Le soir, retour a l’hotel pour piquer une tete dans la piscine. Couchés tot.

Le lendemain, un dernier temple, celui du New Bagan. Puis on prend la voiture dans l’après-midi pour se rendre à Kalaw. Déjeuner sur la route vers 16h. 5h de route, heureusement très confortable car on avait notre propre mini-van. On arrivera a Kalaw pour rapidement manger dans un restaurant près de l’hotel. Ce dernier (Seint Hotel) avait l’air plutôt sympa et neuf, malheureusement au dernier étage… il fut difficile de dormir entre les grillons mais surtout les lampes qui sont a l’extérieur tout autour de l’hotel. Sans compter les chants bouddhistes a 4h du matin… Oui oui.
On était donc a Kalaw pour faire une randonnée de 3 jours qui part donc de cette petite ville en haut de la montagne (1.5km) et qui termine au bord du lac Inlé, notre point de chute. On a réservé ca via une petite agence pour 52 usd / pers (je ne me rappelle plus du nom de l’agence mais elle se trouvait au coin de Natsin Street et Kone Thae Street, ou celui d’après). Dans le prix était compris le guide, le logement, la nourriture, le transport des bagages vers Inle. Les boissons étaient non comprise ainsi que la taxe d’entrée sur le lac Inlé.

La randonnée est donc sur 3 jours et 2 nuits. Les paysages sont ceux de la campagne birmane, et ce ne sont pas forcément les plus jolis que j’ai vu mais on est parti a la rencontre des gens et de certaines tribus et pour le coup, cela a plus de cachet. On est resté dormir chez l’habitant, retour au source avec douche a la main avec de l’eau de pluie et toilette au fond du jardin, plus d’électricité a partir de 21h. Mieux vaut donc prévoir ses affaires (papier toilette, lampe torche, nécessaire d’hygiène). Etonnamment les jeunes de la campagne parlaient plutot correctement anglais et possédaient tous un smartphone… comme quoi. En allant acheté de la bière dans le shop du coin, on les a rencontrés en train de regarder un film espagnol sous-titré en birman sur un lecteur de dvd. La deuxième nuit a été moins typique car on s’est arrêté dans ce qui va surement devenir un petit hotel avec bungalow. A part les arrêts dans différentes tribus, le monastère bouddhiste, la petite gare locale, l’achat de souvenirs, les coups de soleil, la grosse averse de grêlons (oui oui) lors de notre marche le long de la voie ferrée, je pense avoir bien résumé.

Lac Inle

Arrivée au debut du lac Inlé, on a mangé, récupéré nos sac et on a pris un bateau pour rejoindre notre hôtel (le cout du bateau était compris dans le package randonnée), le Paradise Inle Resort, un hotel entièrement sur pilotis vraiment très sympa. On a finalement pu prendre une vraie douche. Ensuite on a pris un bateau (3usd) pour le patelin d’à côté on est monté voir la stuppa et le monastère bouddhiste en haut de la montagne. Le soir a été plutot calme, restaurant a l’hotel et un petit cocktail avant d’aller au lit.
Le lendemain, réveil assez tot pour prendre bateau et taxi pour l’aéroport de Heho afin de rejoindre Yangon dans la matinée. Il faut bien 1h30 de notre hotel pour rejoindre l’aéroport. Je ne me rappelle plus du prix, mais je sais que l’hotel nous avait donné le bon (notre guide nous avait dit de bien faire attention et de négocier si besoin).

Le lendemain a Yangon, j’ai mangé avec mon pote a coté de l’aéroport (dans un restaurant qui semblait accueillir tous les employés de l’aéroport), ce dernier prenant un vol pour Bangkok. J’ai retrouvé mon ami japonais avec qui j’ai passé l’après-midi à marcher jusqu’au lac Inya, ce qui nous a bien pris 1h30 depuis le centre-ville. Ensuite le soir je suis allé manger avec lui dans un sushi, puis on est allé boire quelques bières avec un couple d’amis birman qui avaient travailler au japon, très sympas.
Le soir à 1h du matin, j’ai repris mon vol pour Hong Kong.
Des vacances bien remplies, c’est le moins qu’on puisse dire.

Budget : 1000 euros

Transport : Dragon Air (4500hkd), Mandalay Air (116 usd/vol)

Hotels : May Shan Hotel Yangon, Zfreeti Bagan, Seint Hotel Kalaw, Paradise Inle Resort

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Bangkok et Hua Hin pour un week-end

Gros week-end de nouveau en Thaïlande.

Mi-novembre j’ai un ami de France qui passe me voir pendant 2 semaines à Hong Kong. Comptant mes jours de congé sur les doigts de deux mains ou presque, je lui avais promis un long week-end on l’on partirai visiter une destination exotique.

Thaïlande cette fois-ci encore, avec une autre destination à la clef. Décollage le jeudi soir de Hong Kong pour Bangkok ou l’on a passé quelques jours tout de même histoire de lui faire visiter la capitale qui regorge de site touristiques.

Le temps n’était pas avec nous mais on a pu faire quelques sorties le vendredi en commençant par le Wat Arun de l’autre coté de la rivière Chao Praya. L’un des plus beau temples à mon avis, que l’on peut gravir pour avoir une vu sur Bangkok.

Quelques photos souvenir puis nous prenons la barge qui travers la riviere pour quelques bahts afin de marcher jusqu’au Wat Pho, le temple du buddha allongé. Le temple est assez grand et il y a plusieurs architecture sympa. Malheureusement arrivant après les 16:30 (ou 17h), le palais principal fermait. On continue jusqu’à Kao Shan Road pour aller acheter des souvenirs et autres cadeaux de noel. J’ai pu m’offrir des patchs ( a coudre) de drapeaux des pays que j’ai visité afin de les coudres sur mon sac de voyage (prix : 20 baht/piece).

Le soir, on part sur Sukhumvit soi 11 ou l’on boit un coup à l’un des “voiture-bar” qui se trouve tout le long de la route. Quelques discussion avec les gens autour puis on part pour tester le Levels, le gros club de la rue. Plein à craquer, deux salles avec deux ambiances. Un peu trop de monde en fait, difficile de rejoindre la piste, beaucoup de touristes (comme nous). Ce n’est clairement pas un club de locaux.

Le lendemain, direction Anusawari Chai (BTS Victory Monument) pour prendre un bus pour Hua Hin. 3 heures de mini-van serré comme des sardines. Il y en a toutes les demi-heures environ et le prix est fixe 180 baht. Les bus partent les uns a la suite des autres mais n’ont rien d’écrit dessus donc on passait notre temps à demander si c’etait bien celui-la. Finalement on a réussi a avoir des places pas trop pourris mais il y est clair qu’ils remplissent le van au max.

Arrivé à Hua Hin, on a pris un taxi qui nous a fait la course pour 80baht fixes, ce qui est évidemment bien de trop cher. En fait il y a des camions de couleur différentes qui font un circuit dans la ville et passe devant les principaux hôtels. Il permettent de se déplacer pour très peu cher (20 baht). Par contre ils faut savoir ou se poster et les heler quand il passe. Ils sont généralement facilement reconnaissable (on montent a l’arrière). Le pb est que des taxis privées utilisent le même genre de camion-pick up et qu’il ne pratique pas le meme prix, donc il ne faut pas se faire avoir. Il y a bien évidemment des touk-touks mais il faut négocier sec pour obtenir un bon prix, surtout la nuit.

Hotel sympa mais un peu excentré. Finalement, un peu cher j’ai trouvé pour ce que c’était. On avait au moins la piscine mais on était loin du centre (Smile hotel). On a donc profiter des deux jours pour visiter la ville, son marché, son temple, la gare qui est très sympa visuellement parlant. On est aussi allé voir la plage, qui malheureusement est très brassées, donc pas clair et qui a l’époque regorgeait de méduses (vivantes)… Cela nous a refroidit pas mal. Hua Hin n’est pas forcément le mieux pour les sports d’eau, l’eau n’étant pas clair, il est impossible de faire de la plongée.

Le soir on est allé dans la seul pseudo-boite qui se trouve accollé a l’hotel Hilton. Celle-ci accueille des live-band puis ensuite un dj. Le public est hétéroclite, et la salle ressemble plus à une auberge allemande qu’autre chose, m’enfin il y a que ca. Vers 2h, le bar ferme et on est parti dans l’un des lounges a coté. Pas forcément la meilleure ville pour la night-life.

Le dernier jour, on est reparti directement vers l’aéroport BKK cette fois-ci dans un grand bus VIP, beaucoup moins entassé qu’a l’aller. Par contre il vaut mieux preparer son retour a l’avance car il y a un nombre limité de départ et à horaire fixe évidemment. (http://www.airporthuahinbus.com)

On a atterri finalement vers 20h à Macau, ou j’ai pu faire découvrir les merveilleux casino de Cotai-Taipa à mon pote.

Budget : 450 euros

Transport : AirAsia à l’aller et Thai Airways au retour (pour macau). AR a 165 euros environ

Hotel : Bally’s Studios Suites à Bangkok et Smile Hua Hin Resort.

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Taichung et Tainan, au centre de Taiwan

Nouveau week-end. Retour à Taiwan.

Le but était de visiter le centre et de peut-être, si on avait le temps, visiter le mont Ali (Alishan national parc).

Arrivés à Taichung vers 23h, on retire du cash et direction les taxis. Cela commence mal, on doit être 30 à 40 personnes à attendre et il n’y a aucun taxi. Tous les bus sont arrêtés, les employés de l’aéroport rentrent chez eux, la route est vide de voiture… et on est en fin de queue. Alors que personne ne faisait rien, je repars dans l’aéroport pour leur demander d’appeler le central. 1 à 2 taxis toutes les 15min… Bref, direction le boulevard où j’en ai vu passer un. Coup de chance, un taxi est de l’autre coté de la voie. Je lui indique qu’il y a une queue de personnes attendant au taxi stand et lui dit de venir en chercher. Il me dit ne pas pouvoir. Je lui dit d’appeler le central, il ne comprend pas et me dit de monter, alors j’appelle mon pote et on prend le taxi, direction l’hotel. Ce que j’apprendrai plus tard c’est qu’il faut une licence spéciale de l’aéroport pour pouvoir venir chercher les voyageurs… n’importe quoi ce système !

Arrivé dans notre hôtel un peu désuet, on se change, et on est parti pour la boite de nuit. Direction le 18TC. Le club est assez grand, rempli de mecs et de quelques jolies taiwanaises (600NTD pour 2 verres). Un belge nous indiquera qu’il y a un autre club au coin de la rue, qu’on ira découvrir. Le X-Cube, plus jeune, proposant l’open-bar pour 600NTD (enfin c’est 3 verres officiellement). Rentrés à 4h du matin.

Au réveil, on décide de se rendre tout de suite à la station HSR (le TGV taiwanais) pour booker nos places du soir (Taichung-Tainan). Le midi, on part pour aller manger au nord-est, où se trouve un restaurant qui reprend la décoration de Taiwan sous occupation japonaise avec un ancien wagon à peine assez haut pour mon 1m90. Trop d’attente, on est donc parti se balader. Le temple de Confucius d’abords puis descente vers le sud avec la visite du quartier autour du Chungyo Department Store. On trouvera à manger dans un petit restaurant taiwanais. Visite rapide du Taichung Park ou un groupe de musique de tambours chinois fait l’attraction. On est parti ensuite vers la station de Taichung puis le Modemall. Après une pause “visite du Carrefour”, on part vers l’Electronic Bazaar qui s’avèrera plutot fermé en ce samedi. On remontera vers l’ouest puis vers la zone au nord du Chunglu parc. L’endroit est vert et entouré de nombreux restaurants. On marchera jusqu’au musée d’art moderne puis on continuera vers le nord jusqu’à la tour One qui d’ailleurs propose une vue sur la ville depuis l’un des restaurant/bar (ouvert après 6pm). On a continué de remonter vers le Taiwan Boulevard (Sec.2) ou se trouve Sogo (mall japonais). Le quartier est franchement sympa et les taiwanais viennent profiter de la verdure pour promener leur animaux ou jouer avec leurs enfants au baseball.

Le soir, on prend donc un taxi pour rejoindre la station HSR qui se trouve à quelque 25min du centre (400-500NTD). Évidemment… à faire les malins à tout faire à pied durant l’après-midi, on a eu du mal a retrouver notre hotel et on a perdu 15min, ce qui fait que l’on a raté notre train de 3min. Alors tentant le tout pour le tout, on se dirige au comptoir pour savoir si on a pas moyen de changer notre billet ou autre. En fait, on peut prendre le suivant sans aucun frais, il suffit de demander au staff qui se trouve au barrières d’entrée. On prendra donc celui 20min après. Arrivée a la station de Tainan, encore un long taxi de 30 min. Les stations ont été récemment construites et se trouvent à la périphérie des villes. Mais bon les trains sont rapides, pas cher, très propres, silencieux et franchement mieux que nos TGV (qui sont bien plus vieux je l’accorde). Il suffit de 1h30 pour traverser tout le pays du nord au sud.

Notre deuxième hôtel, qui s’avèrent faire aussi office de love hotel, est un peu vieux mais bien placé. A 50 mètres de la Shennong Street et tout près de plusieurs restaurants typiques taïwanais qui servent en extérieur. Un vrai plaisir de manger local, boire de la bière locale et écouter un groupe chanter sur une scène au dessus du restaurant, et tout ca, dehors ! Cela peut paraitre idiot mais a Hong Kong ca n’existe pas (ou presque). Ensuite, direction la boite local, le MUSE. C’est plein à cracker. Et alors la, on se rend compte que l’on ne vit pas dans le même monde : il y a deux barmen qui servent à deux endroits bien précis du bar et, partent de la, deux queues d’environ 50 personnes. Faire 20min de queue en boite pour avoir un verre… c’est bien la première fois que je vois ca. Finalement, fatigués de la veille, on ne restera que 2 heures.

Le dimanche matin, on part visiter Tainan. Direction la station de train (la vieille gare) du centre ville ou se trouve l’office de tourisme. Après récupération de la carte de la ville, on part manger dans le food court du mall d’à coté puis on marche vers l’université de Tainan, visite son parc ou les taiwanais, en plein dimanche, font du basket, du foot, de la dance etc. Ensuite on a enchainé les monuments en commençant par le temple de Confucius (20NTD), puis le monument qui servait d’entrainement pour les arts martiaux, puis la ChihKan Tower construite par les néerlandais au 17e siècle. On continuera notre visite du centre pour rentrer à pied à l’hotel. Ressorti pour aller faire le Flower night market. Plutôt grand et surtout bondé. Entre food stands de mets taiwanais et autres stands de fringues, les taiwanais adorent les night markets. Moitié foire, moitié marché. On a pu jouer et perdre au classique chamboule-tout. Plus tard, on retrouve une copine taiwanaise pour aller manger dans un pub (Tin Pan Alley) ou se produise des amateurs de musiques (des américains pour la plupart).

Le lendemain, on a décidé de partir visiter la vieille ville qui se trouve dans le quartier d’Anping. On mangera dans un chaine taiwanaise qui fait les Chou Shrimp Roll et un plat de riz au porc typique de Tainan. On visitera le temple puis le fort d’Anping (50NTD). La tour reconstruite il y a peu permet d’avoir une vue sur la ville. Petit stop dans un café taiwanais pour déguster des nougats et des gâteaux a l’ananas (que j’adore). Enfin on visitera le Anping Tree House qui dispose d’un musée sur l’histoire de Tainan durant la colonisation néerlandaise, du commerce dans la zone et de la cohabitation entre population indigène, chinoise et européenne. Vraiment intéressant. Il y a aussi une ancienne batisse ou les Banyan trees ont poussé dessus. Suite à cette visite du vieux quartier, on est reparti pour l’hotel prendre nos bagages puis direction la station de HSR pour Taichung. Le soir on dégustera une pizza dans un Pizza Bar (Pizza Rock) tenu par un québecois qui y vit depuis 13 ans (no.1 sur tripadvisor). Le mardi, réveil à 5:30 pour notre vol vers Hong Kong.

Budget : 400-450 euros

Transport : Hong Kong Airlines en vol direct (170 euros)

Hotel : King Set Hotel Taichung, Aiwa Hotel Tainan, Zaw Jung Business Hotel Taichung

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Visite de Tokyo, capitale du Japon

Ayant un ami de France venant 2 semaines à Hong Kong, on a décidé de partir 6j/5n à Tokyo, histoire de mieux connaitre la capitale nipponne.

J’ai réussi a trouver un package pas trop mal sur Zuji.com.hk, environ 5000hkd/pax pour vol + 5 nuits d’hôtel a Shinjuku (quartier central).

On est donc parti dès le vendredi matin sur United Airlines, direction Narita airport, aéroport bien excentré de Tokyo, qui accueille la plupart des vols internationaux. Après être arrivés sur place, il a fallu trouver un ATM. Comme d’habitude avec le Japon, ca ne marche pas à chaque fois, en fonction des cartes et des réseaux de banques… l’ATM 711 bank a finalement accepté ma carte.

Pour se rendre au centre ville, il y a plusieurs solutions que sont le train rapide et le bus (avec plusieurs compagnies), mais aussi les shuttle pour les hotels. Bon le moins cher (1000 yens) est le bus. On a pris le Keisei bus (vente de ticket a l’intérieur de l’aéroport) qui nous a déposé a la station de métro Tokyo (Marunouchi). Il faut bien compter 1h15, voire même plus si comme nous, il y a des bouchons sur le freeway. On s’est donc rendu dans la station de métro pour prendre la carte Suica. Pass que l’on recharge et qui va débiter a chaque entrée et sorti de station.

Pas forcement très simple d’estimer le temps de métro, mais heureusement un japonais nous a donné un petit coup de main pour savoir ou sortir (même si Shinjuku… bon c’est un peu le Chatelet de Tokyo). Arrivé a Shinjuku, notre hôtel (Washington Shinjuku hotel) se trouve a 10min de marche (dans le froid). Le lobby se trouve au 3e étage, on récupère notre chambre et nous voila dans notre 18m2 pour deux… équivalent d’un B&B français, sauf que normalement, la chambre coute 100e/nuit. Bref on ne s’est pas plaint non plus. On est parti diner dans la gallerie marchand au pied de l’hotel ou l’on a trouvé un petit restaurant ou l’on commande en choisissant notre menu sur une machine. Évidemment rien n’est écrit en anglais, donc on a un petit peu hésité et puis finalement en regardant un japonais, on a réussi a avoir notre menu.

Un vendredi, ne serait pas un vendredi sans sortir en club. Après manger, on est donc parti a Shibuya, le quartier des soirées “japonaises”. Soit-disant plus local que Roppongi – le quartier dit occidental (ou toutes les ambassades se trouvent) – Shibuya concentrent shops, mall, restaurants, bars et club. C’est la ou se trouve le passage clouté le plus connu du monde (c’est vrai qu’il est impressionnant). Après avoir regarder sur internet quel club valait le coup, on est parti au Womb, connu pour son electro plutôt sympa. 3500 yen l’entrée (sortie définitive), sans aucune boissons. Le club propose un lounge avec sa musique, une très grande salle et 2 petits étages avec leur DJ attitré. Chaque étage a son propre bar. Les verres sont variés, au alentours de 700/800 yens, mais reste très “a l’arrache”. Cocktails pas ouf, verre en plastiques, bref c’est une boite style underground. Malheureusement, la boite a pris du temps a se remplir, mais elle s’est surtout rempli d’occidentaux. Beaucoup de mecs aussi. La musique quand a elle, était sympa (à condition d’aimer le style), mais le son, qui soit-disant est l’un des meilleurs, ne m’a pas impressionner du tout, c’est simple, on se croyait dans un entrepôt. Pas ouf la soirée. On aurait du tenter Club Asia qui a mon avis aurait plus correspondu a ce que l’on cherchait. On a pris un encas avant de repartir vers le métro au petit matin.

Après une courte nuit, on se réveille et on part rejoindre une ami tokyoïte qui s’est proposé de nous faire visiter Asakusa (temple), le quartier le plus touristique de la ville. Après prise de photo, on part manger un morceau dans un tout petit restau qui sert des yakitori (brochettes de viandes) et de la bière. Ensuite on part direction Akihabara, le quartier de l’électronique et des jeux-videos au Japon. On retrouve une de ses amis la-bas et on part faire le tour du quartier. Bon ca ne m’a pas trop choquer, il faut dire que l’on est pas rentré dans tous les buildings, mais à part les publicités partout et les bars “gundam”, ca ne ressent pas tant que ca. On est quand même aller dans la tour Yodobashi-Akiba, qui est au final a un gros department store. Puis, on est tout de même aller dans un Sega Game Center, histoire de faire une partie de Time Crisis et prendre des photos “à la japonaise” dans des photomatons ou l’on peut tout retoucher les clichés avant impression.

Après cet après-midi découverte, on est allé manger à Shinjuku East, puis on est ressortis, cette fois-ci à Roppongi, rejoins par nous deux amies japonaises. Direction le Vanity. On commence par faire la queue sous la pluie… Heureusement, on est finalement invité a passer devant car nous sommes avec des filles, le mecs seuls, faisant encore la queue dehors. Casier puis direction la piste de dance. Club plutôt classe avec pour le coup… que des japonais. L’entrée a 3000 yens avec deux boissons, puis ensuite 800 yens par verre. Une musiques bien stylée. C’est à dire, des morceaux électro ou des les remix des charts, sauce électro. Parfait. On fera la fermeture de la boite. Une petite faim avant de reprendre le métro, on se dirige vers Sushi Zanmai, une chaine bien connu de sushi à Tokyo. On avait un peu la flemme d’aller au marché de poisson de Tsukiji. Qui est assez loin de Roppongi en fait.

Le lendemain (ou plutot l’après-midi), on part marcher vers le parc ou se trouve le Meiji Jingu, temple shintoiste. Puis on se dirige vers Omotesando, “les Champs Elysée de Tokyo” (en competition avec Ginza sur ce sujet la). On a assisté a un spectacle de rue puis on a descendu le boulevard. On a raté la Takeshita-dori… pour le coup, on est remonté dans les petites ruelles mais on est pas tombé dessus. On a mangé dans un petit boui-boui à Harajuku donc, une soupe de udon delicieuse. Je conseille dans se promener dans le coin, il y a plein de shop assez atypique et des fringues japonaises stylé. Ensuite, on est parti vers Shibuya en passant dans le sud de Harajuku. On a fait ensuite le tour de Shibuya, entre le ward, la statue du chien Hachiko, le mall 109, les rues remplies de restaurants et autres boutiques qui ne désemplissent pas. On fini par se poser dans un café pour prendre une glace. On a ensuite rejoins Shinjuku mais l’on est allé voir le petit quartier nommé Golden Gai. C’est un enchevêtrement de ruelles ou se trouve tout plein de bistro de quelques m2. Le propriétaire vous accueille et vous sert bière ou sake pour ensuite discuter. Généralement, il n’y a pas plus de 4/5 places dans le bar. Certains parlent anglais. On est ensuite pari manger dans un Izakaya, c’est un type de restaurant peu cher qui sert des snacks, des boissons et des desserts. Généralement les plats sont peu ou prou au même prix (affichés sur l’enseigne du magasin). Certaines proposent même le free-flow de bière pour 1000 yens. Il y en a partout dans Tokyo. Apparemment il y en a même au style “prison/horreur” à Shibuya, qui accueille les clients et leur fait vivre un moment de frisson autour d’un repas. Ils sont généralement ouverts toute la nuit.

Lundi midi, on décide d’aller visiter les bâtiments officiels de la ville de Tokyo (TMG). Ils proposent une cantine à mi-parcours ou l’on peut prendre toute sorte de repas japonais (il faut commander a la machine) pour pas cher. Après ce repas en compagnie des employés de la municipalité, on redescend pour prendre l’ascenceur spécifique pour monter au skydesk qui donne une vue a 360 degrés de la ville. Pour nous, seul celui de la tour sud était ouvert. Mais normalement les deux sont accessibles donnant une vue un peu différentes. Quand il fait clair, on peut même voir le Mt Fuji. Par chance, on a eu un très beau temps ce jour la. Après avoir admirer la vue, on a décidé d’aller voir l’ile d’Odaiba. Pour cela, il faut prendre la ligne automatique Yurikamome. Cette ligne de train passe a l’extérieur et permet d’admirer les alentours. On passe même sur le rainbow bridge. Le départ se fait a la station Shimbashi (ou Shiodome) et se termine a Toyosu (ou vice-versa). On s’est arrêté sur l’ile pour aller admirer la copie de la statue de la liberté. En fait, l’ile est rempli de mall d’outlet. Étonnamment, on a croisé plein de touriste mais très peu de japonais… Il y a un même un gundam “grandeur nature” devant l’un des outlets. On a ensuite repris la ligne pour rejoindre le métro et l’on est parti visiter Marunouchi et les alentours des jardins du palais impérial. Évidemment, on allé le lundi ou les jardins de l’est du palais sont fermés. Tout ca se trouve a l’ouest de la station Tokyo. La gare de cette station est d’ailleurs un monument a elle seule vu que les bâtiments on été soigneusement conservés. Entre le palais et la gare se trouve le quartier des banques de Marunouchi. Tout les bâtiments semblent tout neufs. Tout est nickel propre. On a continué vers le sud pour aller visiter le quartier très luxueux de Ginza ou se trouve les principaux department store et magasins de luxe. Il y a meme un Printemps ! Finalement, la nuit tombant on part vers le quartier de Roppongi pour aller visiter Roppongi Hills. Composé d’un mall, de cinemas, d’une tour commerciale immense et de quartier d’habitation, Roppongi Hills ressemble à ce que l’on pourrait appeler une ville dans la ville. Ca ressemble beaucoup à la station Kowloon de Hong Kong (en plus petit). Après Roppongi Hills, on se balade dans le coin pour se diriger vers la Tokyo Tower (leur tour Eiffel rouge…) illuminée dans le ciel noir de la capitale. Cette dernière est plus grande que la tour Eiffel. On n’a pas essayé d’y monté vu l’heure et on a continué a faire le tour du quartier. Le prix des appartements, même très cher, sont étonnamment moins qu’a Hong Kong. Pour le même prix, je pourrai avoir 50% de surface en plus. On terminera la soirée sur MOS burger, la chaine de fast food japonaise. Retour a l’hotel ensuite.

Mardi, direction le musée Edo-Tokyo. L’un des meilleurs. Il retrace l’histoire de la ville (avant nommé Edo) avec d’un coté la reproduction de certains bâtiments de Edo et de l’autre le Tokyo plus contemporain du 20e siècle. Le musée n’est pas très cher et plutôt intéressant, même s’il faut y passer du temps afin de tout regarder. Il y a même des guides bénévoles qui se propose d’expliquer en plusieurs langues ce que l’on peut découvrir dans le musée (ca c’est carrément cool). Après cette session histoire et culture, on est parti à Ueno, le quartier adjacent ou se trouve l’un de marché connu de la ville. Bon il est vrai qu’il y a du monde, mais pas forcément grand chose d’intéressant. Le quartier est plus populaire et l’on trouve beaucoup de magasin de fringues (pas forcément des meilleurs gouts). Il y aussi un parc de l’autre coté du boulevard que l’on n’a pas eu le temps d’aller voir. En effet, on a du retourner à Marunouchi (Tokyo) pour un business meeting (oui en vacances…). Mon pote avait des partenaires commerciaux à rencontrer. Après discussion à base de “domotique”, “d’éco-quartiers” et de “green-techs” en tout genre, on s’est fait inviter au restaurant (plutot à base de sake pour le coup).

Le lendemain, c’était le jour du départ. On a mangé dans un petit restaurant à Marunouchi pour ensuite reprendre le bus Keisei qui partait vers Narita Airport. Le bus passe toutes les heures je crois. Mais il y en a un autre sur une route perpendiculaire qui passe toute les heures a la demi, au meme prix. L’arrêt de la Keisei se trouve exactement la (sotobori dori, à 300m de Damaru), il faut payer directement au chauffeur et bien s’assurer de connaitre le terminal. Compter une bonne heure. Mieux vaut prendre des précaution vu le trafic.

Rentré sur Hong Kong bien crevés mais avec une belle semaine de vacances. C’est sur j’y retournerai.

Budget : 500 euros pour le package Vol + 5 nuits d’hôtel (zuji.com.hk). Quasiment 4000 yens de métro. Total doit être au alentour de 800-900 euros.

Transport : United Airlines. Suica card pour le metro.

Hotel : Washington Shinjuku Hotel

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Quelques jours dans le sud de Taiwan : Kaohsiung

Fin juin, histoire de prendre un petit week-end de congé en amoureux, nous sommes parti dans le sud de Taiwan.

Au départ, je voulais partir à Bali, mais étant en haute saison et s’y prenant au dernier moment, les vols était rendu à des prix exorbitant.

On est donc parti de Hong Kong pour Kaohsiung, la plus grande ville du sud de l’ile, juste au moment ou un ouragan se déplaçait vers la mer de Chine (entre la Chine et Taiwan…). Prenant de plein fouet la tempête, le premier jour se passa donc à l’hôtel et dans le centre commercial relié a l’hôtel… La loose quoi.

Pour ce week-end, on a choisi de prendre un package, hôtel assez chic (Grand Hi-Lai) avec vol (China Airlines). Histoire d’être plutôt tranquille et finalement heureusement, vu le temps pourri.

Le lendemain, on est parti visiter les points culturels de la ville dont le Lac au Lotus (Lotus Pond) ou se trouve près de 3 temples les uns à la suite des autres avec des pagodes sur le lac. Assez jolis a voir, on avait la chance d’être presque seuls. Semblerait que les touristes du “mainland” (RPChine) sont de plus en plus nombreux à venir visiter l’ile de Taiwan.

Point transport : on avait pris la carte de métro pour touristes… qui sert que pour le métro. Cependant, j’ai vu des récepteur pour “Easy Card” dans les 711, carte qui est utilisée a Taipei, la capitale, pour le métro est les convenience store. Donc je pense qu’il est plus judicieux de demander celle-ci, si c’est possible. Le métro est tout neuf mais semble largement sous-utilisé… On dirait qu’il a été crée pour 3 fois la population actuelle de la ville et il ne la couvre pas complètement. Donc on a pas mal utilisé les taxis pour se rendre aux points inaccessible en métro.

On a continué notre visite par Cijin, l’ile a l’ouest de la ville qui est accolée au port. On a pris un taxi puis le ferry et on est ensuite parti chercher un restaurant de fruits de mer, spécialité de l’ile. Personnellement n’étant pas fan, je m’en fichait, mais comme on n’a pas été très bien accueilli par les restaurateurs, on a finalement fini dans un petit bouiboui curry-house, avec un plat de porc-pané au curry et riz (plutôt bon). Ensuite, sous la pluie on est allé voir le fort, qui était fermé, et on n’a pas eu le courage d’aller de l’autre coté de la colline voir le vieux phare. On est donc rentré sur la terre ferme ou on a rejoint l’ancien consulat britannique, transformé en musée et qui donne une vue assez sympa de la baie. Le bâtiment est plutôt bien conservé avec ses briques rouges : à ne pas manquer.

On est ensuite reparti vers le métro ou l’on s’est arrêté à la station centrale nommée Formosa Boulevard et qui possède un dôme lumineux assez impressionnant. On est ensuite allé au marché de nuit, Liuhe Market, où on a acheté quelques spécialités culinaires. Je m’attendais à quelque chose de plus grand comme a Taipei, mais finalement, on l’a fait en 15/20 min… Ensuite, histoire de ne pas s’arrêter la, on a pris un taxi direction le plus grand mall d’Asie du Sud-Est (bien que je pense que CentralWorld à Bangkok… doit être plus grand), nommé Dream Mall. Faut dire qu’il est grand, composé de deux parties et sur 10 étages avec une mini fête foraine sur le toit (ou l’on a d’ailleurs fait un tour de roue… pour voir la ville sous la pluie). Au final, un mall vide de monde ou j’ai pu trouver un tshirt en solde et ou on est allé au cinéma, histoire de terminer la journée. Enfin avec ca, ils sont préparé à vendre aux touristes du mainland.

Le lendemain, on s’est réveillé un peu tard, et on a décidé d’aller à Kenting (la pointe sud de Taiwan). Il faut dire que jusque la, le temps n’était pas avec nous et lorsque l’on a demandé ce que pourrait être le temps sur la cote sud… cela ne nous a pas aidé a se motiver. On est donc allé prendre un mini-bus. On a réussi a prendre un ticket aller retour pour deux. Ici, il ne faut pas se fier au ticket : on en a avait un seul pour 4 voyages (2 personnes / aller-retour). En fait les compagnies privées font l’aller retour en continue 24h/24 et prennent les gens intéressés sur la route. Mais ca se fait à l’arrache. Pas d’arrêt prédéfinis, à part les terminus, pas de prix si c’est pour faire une partie du chemin et pas de grille horaire… et comme il faut parler mandarin… Mais bon les gens sont super sympas, comme partout à Taiwan, donc on se débrouille.

Après deux heures de mini-bus, on est arrivé à Kenting et on s’est dirigé a pied vers la petite plage du Caesar Resort (la plus proche du “centre-ville”). On s’y ai baigné pendant une demi-heure puis on est allé faire le marché de nuit. Alors faut dire que c’est vraiment mal foutu. Les bars, restaurants, hôtels et shop du marché sont le long de la route qui est la “nationale” qui descend tout le long de l’ile. On ne traverse pas la route comme ca … Rien n’est au bord de l’eau, c’est pas très pratique. On est loin des petites villes que l’on a sur la cote en France, ou il y a des rues piétonnes, une promenade sur le bord de mer et ou l’on peut se balader tranquillement… Donc finalement, après avoir testé les spécialités culinaires (gong tcha, sweet potatoes…), on a demandé à rentrer sur Kaohsiung. On a eu de la chance, un bus partait 15 min plus tard. 2h et demi de route (sous la pluie), on arrive à notre hôtel où forcement le conducteur, n’ayant pas réussi à prendre d’autres voyageurs sur la route, nous demande un tips pour les 500m de plus afin de nous ramener à l’hôtel, que l’on ne payera pas d’ailleurs (c’est peut-être la seule fois, avec le restaurateur de fruit de mer, que l’on s’est engueulé avec un taiwanais – ce sont généralement des gens super gentils).

Après une bonne douche, on a décidé de partie en boite. Vendredi soir, on est allé au club : Dreams près du mall Sogo. Soirée étudiante : 20 euros pour deux, open bar. Je devais être le seul “western” de toute la boite. On a dansé, bien rigolé en regardant le concours de “boite un litre de bière à la paille par équipe”, on a aussi discuté avec un groupe de taiwanais super sympa dont certains apprenaient le français à l’université. La boite était plutôt sympa, on a pas regretté du tout. On est ensuite rentré à l’hôtel.

Le lendemain, dernier jour, avant de rentrer sur Hong Kong, on est allé voir la course de dragon boat sur la Love River. Rapidement fait le tour des attractions de la journée puis direction l’aéroport pour rentrer à Hong Kong.

En conclusion, ce fut un petit week-end assez reposant. Malheureusement deux points noirs : le temps pluvieux suite à l’ouragan et le manque d’activité culturelle dans la ville. Cette dernière semble très vide (faut dire que lorsque l’on vient de Hong Kong…) et je pense qu’il faut trouver des spots intéressant à aller faire dans les montages ou aller surfer au sud. Bref, faut bouger et ne surtout pas rester dans la ville. Heureusement que les taiwanais sont des crèmes et que c’est un bonheur de visiter le pays.

Budget : 320 euros pour le package (vol+hotel), au moins 150 euros pour le reste

Transport : China Airlines, MRT card et taxi

Hotel : Grand Hi-Lai

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