10 jours au Sri Lanka, Sigiriya, Kandy et Galle

Encore une fois cette année, profitant du Nouvel An Chinois, je suis parti 10 jours en vacances.

Cette fois-ci, je suis parti avec deux potes, direction une destination plus lointaine que d’habitude : le Sri Lanka.

Sri Lanka

Ce petit pays insulaire au sud de l’Inde n’était pas forcément dans le top des destinations des voyageurs en Asie mais ces dernière année il sa notoriété ne fait qu’empirer et pour cause : je pense que cela a été l’une des plus belles surprises de mes derniers voyages.

10 jours, c’est beaucoup, pour nous qui vivons en Asie (avec nos 20 jours de vacances max) mais c’est loin d’être suffisant pour faire tout le pays. De toute manière, l’ile a l’un des climat les plus humide et tropical du monde. Quelque soit la période de l’année, il pleut sur une partie du pays. L’idée est donc de faire le pays en deux fois, à deux moment différent de l’année.

En février, on a donc décidé de faire : le centre et le sud/sud-ouest de l’ile. Le nord et le nord-est sont plus cléments en été.

Voici donc notre parcours : Negombo (arrivée) – Sigiriya – Nuwara Eliya – Ella – Udawalawe – Tangalle – Galle – Colombo (départ)

Pour faire tout ca, on a booké un chauffeur pour 10 jours qui nous emmènera tout du long. Depuis notre premier hotel, jusqu’à notre départ du Sri Lanka. C’est très pratique et je le conseille a tout ceux qui aiment les emplois du temps “militaire” comme nous. Nous avons pris donc un tour avec chauffeur (qui parle anglais) avec van climatisé (1300km) pour 10jours pour 550 USD, avec la société Kanota Tours qui nous avait été recommandée.

Qui dit Nouvel An Chinois, dit prix exorbitants pour les vols en partance de Hong Kong. On a du donc prendre un vol avec escale à Bangkok (BKK) sur Thai Airways pour rejoindre Colombo, la capitale économique du pays et ou se trouve le principal aéroport international. 10h de vol environ aller comme retour. Heureusement BKK est plutôt correct pour passer 3h d’attente.

On est parti le vendredi après midi et on a atterri a minuit. Sorti de l’avion, il a fallu faire la queue pour l’immigration. Le visa est a demandé avant de rentrer sur le territoire, sur internet, via le site officiel du gouvernement sri-lankais. 35USD par personne pour une entrée. L’aéroport étant petit par rapport au traffic aérien, l’arrivée est proche du cauchemar. On a du passer une bonne heure a faire la queue pour avoir notre tampon à l’immigration. Passé cela, on a retirer du cash sur l’un des ATM et on a commandé un Uber. A noter : les chauffeurs préfèrent le cash et donc on a du annulé notre première commande faite avec ma CB pour reprendre un autre chauffeur. 500 LKR pour aller jusqu’a Negombo, quelques km plus loin dans notre premier hotel. On avait pris une petite guesthouse pas cher vu qu’on y passait que quelques heures.

Sans titre
Dambulla Royal Cave Temple

Le lendemain matin, vers 9h, après un sandwich offert par la maitresse de maison, on retrouve notre chauffeur Mr Mohammed, qui nous emmènera tout autour du pays pour les 10 jours qui suivent. Premier trajet de 4h, une première petite sieste ne sera pas de trop.

Sans titre
Dambulla Royal Cave Temple

Première destination : Dambulla et le temple d’or. Ce dernier, temple bouddhiste, est composé de plusieurs grottes avec peintures rupestre et multiples statues de bouddha dont l’une immense allongé dans la première grotte. L’entrée est gratuite mais il faut payer pour qu’on garde vos chaussures. 4 grottes chacune très sombre sont visitable le long du rocher. Il faut grimper un peu avant d’y accéder (100m de dénivelé). On a ensuite mangé dans un parc ou se trouve plusieurs vendeuse chacune proposant des petits plats sri lankais différent. Assez simple et pas cher. On a été accueilli avec le sourire, malgré notre incompréhension de la langue et des plats qui nous étaient présentés.

Sri Lanka
Sigiriya Rock

L’après-midi, nous continuons le trajet vers Sigiriya, le fameux rocher “palais” au centre du pays. Le parc est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’entrée est de 30USD par personne et comprend le musée, le parc et l’ascension du rocher. Le musée est basique mais on peut y passer 30min, histoire de voir les vidéos expliquant la découverte et la rénovation du rocher ainsi que des peintures de femme à flanc de rocher, au milieu de celui-ci (soit a 30m de haut). Le parc présente encore des ruines des murs du palais présent ainsi que des étangs qui entouraient le rocher. La montée vient ensuite.

Sans titre
Entrée du lion

Il y a beaucoup de touristes, on fait donc la queue pour les escaliers. Ces derniers montent d’abords aux peintures de femmes nues présente a mi-haute du rocher, qui ont été restaurées en couleur. Le roi qui avait fait construire son palais sur le rocher était un grand amateurs de femmes et en avait fait peindre nues sur les falaises du rocher. Après ce passage rapide ou il ne faut pas avoir le vertige, on redescend d’un cran pour remonter au niveau de l’entrée du lion.

Sans titre
Palais de Sigiriya

L’escalier principale pour monter au palais est entouré de deux énormes pattes de lion encore présente. Le reste du lion n’existe plus. La montée est très pentue et avec le vent et les petites rembardes de protection, les sensations sont garanties. Tout en haut du rocher se trouvent donc les ruines du palais. Il ne reste plus grand chose à par les fondations des murs et un trône (une plaque de marbre).

Sans titre
Vue depuis le rocher

Cependant la vue est magnifique. Et rien que pour cela, on est assez content d’être monté. Seul conseil sur cette visite, évitez de monter durant une ondée. Ca peut être glissant et plutôt désagréable de prendre une douche bloqué dans la fille a 30 mètre de haut.

Sans titre
Autre vue depuis le rocher

Suite à cette visite, on retrouve notre chauffeur qui nous emmène à notre hotel : une petite guesthouse dans un coin de verdure. Les proprio sont super sympa. A notre arrivée on s’installe tranquillement lorsque l’on se retrouve nez à nez avec un énorme frelon asiatique qui s’était infiltré dans notre chambre. Les gars de l’hotel on pris une bonne quinzaine de minutes avant d’arriver à le choper. Pour le diner, on a du reprendre la voiture. En effet, les principaux restaurants du coin se trouvent sur la route principale, proche du rocher de Sigiriya. On a choisi l’un des mieux notés sur tripadvisor et on a commandé chacun un plat local. Pour moi ce fut un chicken roti kottu : un roti (pain) émietté avec des legumes, du curry et du poulet. Consistant comme il faut, pas très épicé, plutôt bon et vraiment pas cher.

Sri Lanka
Roti Kottu

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil. On reprend la route direction Kandy, la ville sacrée religieuse du pays. Mais avant ca on fait un stop sur la route des épices. Tout du long se trouve des jardins aux épices. Ce sont des petits jardins avec un boutique ou l’idée est de vous faire découvrir les épices et herbes du pays et autres, de vous expliquer à quoi chacune d’entre elles sert et d’essayer de vous vendre l’une d’entre-elles ensuite dans la boutique. Autant dire que c’est un peu l’attrape touriste mais comme le tour et l’explication sont gratuits, on fait un stop. On a donc appris que la cannelle est l’un des produits phare du pays, on a pu gouter quelques fruits du coin, discuter de l’intérêt de certaines huiles pour nourrir nos cheveux etc. On a fini avec un petit massage gratuit (il faut donner un tip quand même) avant de reprendre la route de Kandy.

Sans titre
Temple de la dent sacrée

A Kandy on est allé au principal temple de la ville, celui ou se trouverait la dent de bouddha. C’est un lieu de pèlerinage pour les bouddhistes du pays et d’ailleurs. Les comptoirs à ticket pour les étrangers se trouve sur le coté à droite du temple (1500LKR). On doit rentrer sans chaussure, le mieux est donc de venir en tong et d’avoir un sac, sinon il y a un “vestiaire” a l’entrée. Le temple tout en blanc est très prisé. On arrive directement sur la zone principale sacrée ou se trouverait la dent. Les croyants s’arrêtent pour y prier. Personne ne peut voir la dent, à part les moines gardiens et certaines personnalités du pays.

Sans titre
Offrandes

A l’étage, les croyants viennent y faire des offrandes de fleurs de toutes les couleurs. Il y a beaucoup de monde et il ne faut pas s’arrêter de marcher. Il n’y a pas grand chose à voir d’autres dans le temple a part les peintures murales et la zone de prêche. Dehors se trouve le musée du bouddhisme à proximité, qui est compris dans le prix du ticket. Il retrace l’expansion du bouddhisme dans tous les pays d’Asie du sud-est, chacun avec ses architectures. On y retrouve donc des photos et autres maquettes des nombreux temples du continent asiatique de la corée et japon, jusqu’à l’indonésie en passant par la chine, le vietnam, la thailande, l’inde etc.

Sri Lanka
Jardin Botanique Royal de Kandy (Peradeniya)

Après avoir déambulé dans le jardin du temple, visité les deux mini-musées adjacents, on est allé manger un sandwich dans le centre commercial de Kandy City Center avant de reprendre la voiture pour aller au Jardin Botanique Royal de Kandy (Peradeniya). Comme dans de nombreux pays colonisés par l’empire britannique, le Sri Lanka ne fait pas exception et possède un Jardin Botanique Royal. Celui de Kandy est possiblement l’un des plus beau que j’ai fait avec celui de Sydney. L’entrée coute 1500LKR et il faut bien 2heures pour en faire le tour. Arrivés un peu tard dans l’après-midi, on a couvert qu’une partie de ce dernier avant la fermeture vers 18h. Entre fleurs de toutes les couleurs, jardins aux orchidées, rangés de palmier montant à 15 mètres de haut, baobab énormes… Je conseille grandement.

Sri Lanka
une des allée de palmier

On a repris la voiture pour plusieurs heures de route direction Nuwara Eliya. Malheureusement on est arrivé tellement tard qu’on a juste diner dans l’un des restaurants indiens du coin, le Indian Summer (le restaurant Grand Indian du Grand Hotel étant archi-blindé). La ville se trouve sur l’une des montagnes les plus élevées du pays, les temperatures y sont donc plus “fraiches”. Grâce à cette avantage non-négligeable, les britanniques y ont construit de nombreux cottages et autres hotels afin de pouvoir s’y échapper et éviter la chaleur et l’humidité quite frappe le pays tout du long de l’année. Ils y ont même construit un hippodrome et un golf (forcément). La petite ville est donc un point de passage, ou se trouve de nombreux hotels d’architecture coloniale. Arrivant de nuit et repartant très tot le matin, on n’a pas aperçu grand chose malheureusement.

Sri Lanka
Hortons Plains National Park

Le lendemain matin, réveil très tot pour faire l’heure de route qui nous mène à Horton Plains. Il y a du monde à faire la queue à 7h30 pour les tickets qui permettent d’accéder au parc national (15USD/pax + car fee). Il y a beaucoup de brume et il pluviotte lorsque nous commençons notre hike de 3h30. Hortons Plain est un parc national se trouvant sur un plateau à 2300 mètre d’altitude. La flore ressemble à celle que l’on trouverait en écosse pour la première partie du trail. La faune quand à elle vient directement nous voir sur le parking : un Cerf Sambar.

Sri Lanka
Cerf Sambar a Horton Plains

Le trail commence donc sur un paysage de prairie avec des ruisseaux puis continue sur de la jungle. On arrive sur le World’s End qui comme son nom l’indique est le bout du chemin avec une falaise donnant une vue imprenable sur la vallée. Plusieurs spots le long du chemin permettent de s’arrêter pour admirer la vue.

Sri Lanka
World’s End

Suite a cette randonnée, on reprend la voiture, pour rejoindre la petite gare de Ohiya. On avait demandé a notre tour de prendre des tickets de trains entre Nuwara et Ella. Mais l’agence n’avait pas percuté que l’on voulait faire Horton Plains. Du coup on a pris le train en cours de route sur le parcours Nuwara Eliya – Ella.

Sri Lanka
Station de train de Ohiya

Un conseil : réservez vos places à l’avance (ouverture deux mois avant), ces dernières coutent 7eur pour la première classe climatisé. Les autres classes n’ont pas de place numérotés donc c’est chacun pour soi (pour la 1ère, les contrôleur vérifient les tickets). Le train est très prisé des touristes car il permet de passer à travers les champs de thé de la region à petite allure (40km/h).

Sri Lanka
plantations de thé

Les paysages, lorsqu’ils ne sont pas embrumés, sont magnifiques. On peut se mettre au niveau des portes de train pour prendre vidéos et photos : attention à ne pas tomber. Le train s’arrêtent dans quelques gares avant de rejoindre Ella. Notre trajet a du prendre environ 1h30.

Arrivé à la gare de Ella, notre chauffeur (qui avait gardé nos bagages) nous attends. On reprend la voiture direction notre guesthouse à Ella : the Ella valley. C’est une toute petite guesthouse, construite par un groupe de pote. Le manage qui travaillait avant à Dubai en tant que employé pour Emirates à l’aéroport, nous raconte qu’il a mis de l’argent de coté pendant 4 ans avant d’acheter la parcelle à Ella pour y faire sa guesthouse de 4 chambres. La vue depuis la terrace est imprenable sur l’Adam’s Peak et la vallée ci-dessous.

Sri Lanka
vue de notre guesthouse

Après discussion et recommendation, on part manger italien dans le centre. Ella est la ville hippie qui a attirer tous les globes trotters et autres hippies. C’est devenu l’une des “villes” (c’est minuscule) les plus visités du pays, un stop à faire pour tout backpacker qui se respecte.

Suite à notre lunch bien mérité à 15h … on part faire le Little Adam’s peak, qui fait face à son grand frère. La randonnée n’est pas difficile et on arrive au sommet en 30-40min. Par chance, la brume se dégage après 15min d’attente et on peut enfin apprécier l’endroit.

Sri Lanka
depuis little adam’s peak

On redescend ensuite vers la route principale et on demande à un touk-touk de nous amener au “Nine Arches Bridge”, enfin le coffee shop d’a coté. Un pont avec 9 arches ou passe le train qui est plutot un bon spot photo. Cependant le temps d’arriver sur place, il fait nuit noire… Perdu. On reprend un touk-touk direction le centre ville pour trouver un restaurant. On se dirige vers les restaurants indiqués par le manager de notre guesthouse. Ces derniers sont archi-blindés. Dans l’un d’entre eux (Chill Bar) on tombe sur des anciennes collègues de mon amie… L’établissement doit pouvoir servir 150 couverts et il y a 10-15 personnes à faire la queue. Dingue ! On part en choisir un autre, ce n’est pas ca qu’il manque, mais il y a du monde partout. On se croirait dans les rues de Phuket ou Seminyak. Finalement après 10 bonne minutes d’attente on a enfin notre table au 360 Ella. On commande un petit plat local et retour à l’hotel pour une bonne nuit de sommeil bien méritée.

Le lendemain nous reprenons la voiture et revenons sur nos pas vers Haputale. On se rend au Lipton Seat. Le fameux siège d’ou Sir Lipton surveillait ses plantations de thé. La région est verdoyante et très humide ce qui permet au thé de Ceylan de pousser un peu partout a flanc de colline. La plupart des plantations aux alentours alimente les géants du thé que l’on retrouve sur nos tables, ou plutôt dans nos mugs.

Sri Lanka
Plantations de thé près de Lipton Seat

La montée pour le Lipton Seat est longue. Ce dernier se trouve tout en haut de la montagne et la route est minuscule ne laissant passer qu’une voiture dans un seul sens. Sauf qu’évidemment, même si peu nombreux, nous ne sommes pas les seuls à l’emprunter, comme par ex les petits camions de la plantations. Peu de touristes car depuis le levé du soleil, la brume s’empare de la zone et on y voit pas grand chose. Arrivés proche de l’entrée après une bonne heure de montée, on paye un droit de péage et on arrive enfin au minuscule parking près du siège : Lipton Seat. La brume couvre toujours mais on commence à apercevoir les champs de thé, tout autour.

Le Lipton Seat est donc tout simplement un siège avec une statue de Sir Lipton. Il y a un petit bar a coté mais pas de toilettes. L’idée est de redescendre à pied tranquillement le long de la route afin de prendre des photos des plantations. Notre chauffeur prendre une pause et nous rejoindra plus tard après 40min de marche. On marche donc tranquillement, à la recherche du spot le plus impressionnant.

Sri Lanka
un type bizarre dans les plantations de thé

Après cette séance balade et photoshoot. On reprend la voiture pour Haputale faire un stop dej. Puis c’est direction le sud. Sur la route on s’arrêtera pour faire une visite d’usine de séchage du thé mais cette dernière était à l’arrêt car la veille était un jour férié (pas de feuilles ramassées, pas de feuilles à sécher). On achètera donc un petit paquet de thé dans la boutique et nous voila reparti pour plusieurs heure de route direction Udawalawe National Park. On arrivera assez tard, juste de quoi poser nos affaires dans la chambre et le diner est déjà servi (buffet pour tout l’hotel). Le lendemain on doit se lever tot.

Sri Lanka
Udawalawe National Park

Nous avons booké un tour en safari avec notre chauffeur (19800LKR). Il faut se réveiller avant le levé du soleil. Le tour dure la demi-journée, entre 7h et midi. On sera donc nous 3 dans une voiture de safari, c’est à dire, un 4×4 aménagé avec une nacelle pour voir facilement les animaux. Il y au monde a faire la queue sur la route principale, attendant que la vente de ticket démarre. On patientera environ 1h/1h20 en tout pour enfin partir sur les pistes du parc national. Il y a du monde et généralement il y a des attroupements de jeep autour des groupes d’éléphants (facile a retrouver). Il y pas mal de paons, des gros lézards, des oiseaux de toute sorte, des buffalos, des crocodiles… mais pas vu de léopard. Apparemment il faut être très chanceux. Les groupes d’éléphants sont évidemment les coqueluches du parc et souvent ca se transforme en 15 voitures pour 3 éléphants… Ils commencent à avoir l’habitude. Le tour restera dans une zone restreinte même si le parc est immense. Il est possible de faire des tours d’une journée mais je ne pense pas que ce soit nécessaire à part être un gros fan d’oiseaux et vouloir faire des photos particulières. Il est vrai que l’intérêt serait plutôt de voir certaines espèces d’oiseaux, plutôt que croiser les doigts pour tomber sur un léopard qui n’aurait pas eut peur des dizaines de jeeps.

Sri Lanka
Udawalawe National Park – Entrance

Suite a cette escapade nature et gasoil (oui quand même). On repasse à l’hotel prendre une douche rapide et on part direction Tangalle, au bords de l’océan indien. Après 1h30 de route, on arrive à notre hotel, Ananthaya Beach, avec vue sur la mer depuis la petite piscine. L’hotel n’est pas très grand (environ 10 chambres) mais la vue est bien. La plage quand a elle n’est pas très pratiquable et bon nombres de barques de pêcheurs y sont installées, du coup ca sera piscine.

Sri Lanka
Udawalawe – Elephants

On pose nos affaires et on repars vers le centre ville avec notre chauffeur, car notre hotel n’est pas tout près. On trouve un restaurant à Tangalle, le Oceana Beach café, avec je pense le plus long temps d’attente du monde (pourtant top 3 sur TripAdvisor… on n’a pas compris). Suite à cette belle pause d’une bonne heure pour un riz frit, on part marcher dans la ville voir le Old Dutch Complexe, transformé en salle évènementiel à coté des quartiers de la marine nationale. Pas grand chose à voir, du coup on repars vers le nord où on longe la plage principale de Tangalle ou se trouve bon nombre de petit hotels et quelques bars restaurants. L’endroit est sympa mais la mer est mouvementée car il y a pas mal de vent. La fin de journée approche, on décide donc de rentrer pour faire un tour dans la piscine.

Sri Lanka
plage principale de Tangalle

Le lendemain matin réveil encore aux aurores. On a décidé à la dernière minute de payer les 50USD (9000LKR) par personne pour aller voir les baleines bleues. Le depart se fait de Mirissa donc on a une bonne heure de route. On arrive pile-poil pour l’embarquement. Il y a 4 gros bateaux remplis de touristes avec leur gilet de sauvetage orange fluo qui sont prêts à partir. On se dit qu’on est bien tombés… mais bon n’importe quel “whale watching tour”, que ce soit au Canada, USA ou ailleurs, coute beaucoup plus cher. Et puis les baleines bleues, ca se voit pas tout les jours ! C’est tout de même le plus gros animal au monde. Il faut compter 1h voir 1h30 de route direction plein sud sur l’ocean indien pour trouver les baleines. Ces dernières viennent dans cette zone pour s’alimenter de plancton et apparemment durant 6 mois de l’année il y a plus de 90% de chance de les voir.

Et ca n’a pas loupé. On détecte d’abords le jet d’eau ressortant de leur évent, ce qui permet à la baleine d’expirer. Généralement, la baleine montre son dos et sa queue 3 fois avant de replonger à plusieurs dizaines de mètre sous l’eau pour aller manger pendant une dizaine de minutes. Il faut donc être rapide. Les 4 ou 5 bateaux se tirent donc la bourre pour être en bonne position pour laisser apercevoir les mammifères. Et il faut laisser les deux cotés du bateau voir donc généralement le capitaine fait tourner le bateau pour que tout le monde soit content. On y passe donc une bonne heure pour voir 4 ou 5 fois les baleines. On a aussi aperçu d’autres spécimen comme Rorqual de Bryde et, sur la route du retour, deux tortues en train de s’accoupler à la surface… étonnant. Compris dans le prix, un petit sandwich et une boisson chocolaté lors de notre retour vers le port. Une bonne expérience, même pour en tirer une bonne photo il vaut mieux être bien équipé !

Sri Lanka
Expedition “Recherche de baleine bleue”

Après cette deuxième journée “nature et découvertes”, on retourne à notre hotel. L’après-midi sera repos, bouquin et piscine. Rien de plus. La journée aurait pu bien se terminer si on ne s’était pas fait voler un billet de 50USD durant le nettoyage de notre chambre. Il faut dire que ma pote n’avait pas pris la peine de cacher le cash dans le coffre mais bon… Le lendemain à notre départ, le manager nous remboursera la somme après avoir longuement interroger ses employés sans succès. Comme quoi, il ne faut jamais baisser sa garde et toujours utiliser les coffres à disposition, même si ce n’est que pour une heure.

Le lendemain donc, on repart pour quelques heures de route direction Galle. Sur la route, on s’arrête a Unawatuna beach. Personnellement je souhaite en profiter pour plonger, il y a apparemment des spots intéressants, surtout pour les épaves. Les filles veulent aller faire du surf. Je demande les prix au dive center Pearl Divers (35USD la dive) et je me décide a partir avec eux à 13h30. J’ai donc 30min pour manger. On prend un des restaurants sur la plage et je m’enfile mon riz frit en vitesse. Les filles, elles partiront chercher leur spots de surf sur la plage d’a coté.

Pour la plongée, je pars avec un instructeur sri lankais et une suisse qui n’a pas plongée depuis longtemps. On prend une petit barque pour 15min et on s’arrête en pleine mer. Il y a du vent et la mer remue. On ne voit pas à plus de 2m. On saute et c’est parti pour l’une des dives avec le plus de courant que j’ai eut à faire de ma vie. La visibilité est mauvaise, à 27m de profondeur, on ne voit pas plus loin que 5/6m. Il y a des rochers et pas mal de poissons finalement, même si niveau coraux on est loin, très loin des Philippines (faut comparer ce qui est comparable aussi). Avec le courant je sur-consomme et au bout de 35min, on commence a remonter, moi avec l’octopus du Dive Master… Bref, déçu. De son coté la suisse n’était pas plus enchanté. Apparemment les courants sont moins fort le matin, donc meilleure visibilité. Les dives sur les épaves ne se font que lors de la première sortir du matin.

Au sortir de l’eau, je me sèche, je discute un peu avec le proprio, qui semble plus être la pour vendre qu’autre chose… et il me dit qu’ils sont ouvert a Unawatuna 6 mois dans l’année et les autres 6 mois à Trincomalee au nord-est. Les épaves y sont aussi nombreuses avec notamment le HMS Hermes, un porte avion britannique coulé durant la 2nde guerre. Suite à cette dive ratée, je rejoins les filles sur la plage de Sahana, ou elles participent à un cours de surf avec la Sunset Surf School. Les profs ont la parfaite dégaine. Le bar accolé au cours de surf est le point de repère des touristes amateurs de vagues. Et il faut dire que le spot est bien. Pas de rochers, une plage de 600m sans encombre ou les vagues déroulent presque de bout en bout.

Sri Lanka
Fort de Galle

On reprend la voiture pour nous rendre à notre dernier hotel : Le Jardin du fort à Galle. Pour cette dernière ville très charmante, on s’est fait plaisir avec une chambre d’hotel dans l’un des meilleurs boutique hotel du coin. Avec un nom français et des croissants au menu du petit dej, on a craqué, même si le prix de 140EUR par nuit, n’était pas donné. Notre hotel se trouve en plein centre du vieux fort (la vieille ville), dans une des petites allées. Le fort qui est l’attraction de cette ville portuaire est très charmant et principalement emprunté par les piétons. Devenu très touriste ces dernières années, il comprend beaucoup de restaurants dont certains tenus par des étrangers, et aussi de nombreuses boutiques de souvenirs.

Sri Lanka
Promenade sur les murailles du fort de Galle

Le soir on part faire un premier tour de la vieille ville. On admire le coucher de soleil avec 200 autres touristes. Les filles cherchent à faire un massage mais il n’y a pas de place dans le premier salon, du coup on fait le tour de la ville pour en trouver avec finalement un succès sur un salon au 1er étage. Plus tard on part diner italien dans un petit restaurant tenu par … une italienne. Pizza pour moi, et pizza pour les filles aussi en fait.

Sri Lanka
Ancienne église, maintenant mosquée – Galle

Le lendemain réveil pour le petit déjeuner avec les fameux croissants. Bon on est loin du compte, mais on ne va pas cracher dessus non plus. On part visiter le musée du fort, l’église du fort, l’horloge du fort, l’ancien hôpital néerlandais ou se trouve bon nombre de restaurants… et c’est d’ailleurs la qu’on décide de s’arrêter manger pour le déjeuner afin d’avoir la vue sur la mer. Les restaurants ce n’est pas ca qui manque dans le fort et il y en a pour tous les gouts. Par contre en une journée, on aura fait le tour, 2 voir 3 fois. Du coup on a décidé de partir plus tot en milieu d’après-midi afin de manger à Colombo.

Sri Lanka
Ancien Hôpital Néerlandais – Galle

Et on a bien fait. La tempête a commencer à s’abattre sur le pays et malgré la nouvelle quatre-voies qui fait Colombo-Galle, on a mis plus de 2h à rejoindre la capitale et on est arrivé la nuit tombée. Ayant environ 1h, on est allé manger dans le fort de Colombo cette fois-ci, du coté de l’ancien hôpital… néerlandais (oui, ils en ont construit dans chaque port). La zone a aussi été transformée en zone de shopping, de bars et de restaurants, le tout entouré des nouvelles tours de bureaux. On n’aura pas de mal à trouver de quoi manger.

On reprend finalement la route pour les 45 dernière minutes qu’il nous reste avant de rejoindre le petit aéroport de Colombo. C’est l’heure de dire au revoir à notre chauffeur qui repars voir sa famille à Kandy pour 2 jours de week-end. Nous, on prend nos valise et on part faire la queue pour passer la sécurité afin d’accéder au check-in, puis on passera quelques heures d’attente, avant de prendre notre avion pour Bangkok, puis notre deuxième leg pour Hong Kong.

Budget : 10 000HKD

Transport :

  • Thai Airways HKG-BKK-CMB : 5450 HKD/pax
  • Chauffeur + Van 1300km : 550 USD (à diviser par 3 personnes)

Hotel : The Hermitage Negombo (strict minimum), Sigiriya Sunshine Villa (pas mal), The Hamlyn Nuwara (pas mal), The Ella Valley (super vue, manager très cool), Max Safari Villa (repas ok, manager non), Ananthaya Beach (vue bien, vol dans la chambre…), Le Jardin du fort de Galle (super mignon, super cher)

Album Photo

Advertisement

Une semaine en Russie à visiter Moscou et Saint-Petersbourg

Sans titre
Place Rouge

Fin septembre, je pose quelques jours de vacances afin de profiter des jours fériés. 10 jours de congés d’affilés en comptant les week-ends. Je suis invité à un mariage en France le deuxième week-end. Je motive un de mes potes de France à me rejoindre à mi-chemin pour une semaine de découverte de la Russie. Moscou et Saint Petersburg, les deux villes les plus connues et les plus visitées du pays. L’une est la capitale ou se trouve le fameux Kremlin et l’autre est l’ancienne capitale impériale, dite, plus “européenne”.

Sans titre

Avant de se rendre en Russie, il faut quand même faire quelques démarches afin d’obtenir le visa. Je pense que c’est le visa le plus contraignant que j’ai eut à faire pour le moment. Même le visa chinois, qui coute quand même cher, est plus simple à obtenir.

En effet, il vous faut d’abords trouver des hotels et les réserver pour toutes les nuits où vous serez sur le territoire russe, sans exception. Oubliez Airbnb. Je ne sais même pas si c’est vraiment possible, sauf avoir une invitation du propriétaire. Ensuite il faut que les hôtels fasse une demande à une agence gouvernementale spécialisée qui vous délivrera une invitation. Sauf que la plupart des hotels ne savent pas la faire, ou, ne veulent pas la faire. Donc vous êtes tout seul. La solution est de passer par des sociétés spécialisées qui vous délivreront cette invitation pour tous vos hotels contre quelques deniers (aux alentours de 17 EUR par personne). Je suis passé par le blog spécialisé Russiable qui intègre dans son site le module d’invitation de “Russia.support”. Russia.support semble faire de la marque blanche pour les hotels et voyagistes. J’ai reçu par email ma lettre d’invitation avec tous les hotels. Et cela à bien fonctionné.

Une fois la lettre d’invitation de l’agence de voyage russe ou des hotels en main (certains hotels haut de gamme doivent surement faire les invitations gratuitement), il faudra preparer les papiers suivant (citoyen français) :

  • une photo identité au bon format
  • une assurance voyage couvrant à minima 30000 eur (+ rapatriement) – amener le contrat d’assurance et une photocopie de ce dernier
  • le formulaire de demande de visa à remplir et imprimer : https://visa.kdmid.ru/PetitionChoice.aspx 
  • ensuite prendre rdv au consulat/ambassade de la federation de Russie
  • et y amener tout ca avec de quoi payer le visa (un peu plus de 35EUR)

Il faut prendre rendez-vous avec le consulat ou l’ambassade de la Federation de Russie la plus proche. Il n’est pas obligatoire de passer par le VHS, qui est une société qui facture une prestation. Il suffit d’avoir ses documents en main et aller faire sa demande, laisser son passeport, payer les ~35EUR et récupérer son passeport avec visa la semaine d’après.

Le visa obtenu sera sous forme d’autocollant dans le passeport et sera aux dates exactes d’entrée et de sortie du territoire. Il ne faut donc pas se tromper. Tout changement nécessite de refaire le visa. S’il y a un changement qui arrive alors que vous êtes en Russie, vous devez aller au poste de police pour expliquer le soucis… En arrivant en Russie, l’immigration donne un papier qui équivaut à une piece d’identité, il faut l’avoir sur soi à tout moment et pouvoir le redonner lors de la sortie du territoire. Au moins ca évite de se trimballer avec le passeport.

Le processus a donc été assez contraignant et couteux au final : 17 + 35 EUR pour la semaine (au jour près), mais sans accroc. Il faut dire qu’il n’y avait pas grand monde au consulat russe à Hong Kong donc j’ai pu déposer mes papiers rapidement. Un peu de rigueur et de patience et le tour est joué.

Sans titre

Pour mon vol, souhaitant passer en France pas la suite, j’ai du prendre un avion sur Qatar Airways pour faire Hong Kong – Moscou, Paris – Hong Kong (via Doha). Ensuite j’ai booké un vol St Petersburg-Paris sur KLM (via Amsterdam) sur le coté. Le budget était donc assez important. Il faut dire que Aeroflot était super cher donc je n’ai pu prendre de direct.

Premier jour, je retrouve donc mon ami à l’aéroport de Domodedovo (DMO), le deuxième aéroport de Moscou après SVO et devant VKO. Il attérit 40min après moi. On avait pris en ligne nos billets sur l’AeroExpress, le train rouge qui relie les aéroports au centre ville, pour 420RUB par personne. Le trajet dure une demi-heure avant d’arriver a la gare de Paveletsky au sud-est du centre de Moscou.

De la on achète une Troika, la carte de métro de Moscou. On y met 500RUB (beaucoup trop pour nos quelques jours, on a du utiliser la moitié). Et on se dirige vers le nord pour rejoindre notre hotel au niveau de Mayakoskaya. Le métro est joli et même si les trains datent… de quelques décennies, il est fonctionnel et efficace. On aura même l’occasion, lors du trajet de discuter en anglais avec un jeune russe fan de “cinéma”.

Sans titre
Cathédrale St Basil

On arrive à l’hotel qui ne paye pas de mine. On est au dernier étage dans une chambre spartiate sans fenêtre (ca coutait moins cher). Le quartier semble avoir quelques restaurants et bar. L’avantage : on n’est pas loin de Tverskaya, un des principaux boulevard qui nous conduit jusqu’à la place rouge. Après avoir déposer nos bagages on part donc pour une petite promenade direction le centre-ville avec la place rouge et le Kremlin. Une bonne dizaine de minutes de marche et l’on arrive enfin dans la zone touristique. Il fait beau et plutôt bon, on a un ciel bleu qui nous permet de prendre des super photos de la place rouge. Il y a quand même pas mal de touristes mais apparemment beaucoup moins qu’en juillet/aout, la principale saison touristique en Russie. Tout autour de la place rouge se trouvent plusieurs monuments. D’un coté, il y a l’un des murs du Kremlin (citadelle en russe) et le mausolée de Lenin. De l’autre, l’immense centre commercial GUM aussi beau à l’extérieur qu’a l’intérieur. En face, la fameuse église de St Basil, visitable moyennant de faire la queue et de payer quelques roubles. Derrière nous, la cathédrale de Kazan et le State Historical Museum. On fait donc un petit tour et on prend notre lot de photos avant de nous rendre devant la cathédrale St Basil. Elle est belle mais beaucoup moins grande que je l’imaginais. Il y a la queue pour y entrer du coup, on fait le tour et on repars direction l’historique centre GUM, histoire de prendre un petit repas. On trouve une brasserie a l’intérieur. L’architecture est vraiment typique et c’est l’une des plus belles galleries que j’ai vu. Même les galleries Lafayette de Paris sont moins impressionnantes. Evidemment il accueille toutes les marques de luxe les plus connues de la planète, un cinéma, quelques brasseries, des vendeurs de glaces (très prisées)… Aussi au rez-de-chaussée, une épicerie fine, immense, permet d’acheter de nombreux produits locaux.

Sans titre
GUM

Après avoir fait le tour de GUM, on continue notre marche sur la rue piétonne de Nikolskaya avec ses illuminations, jusqu’au Lubyanka square, puis on continue vers le théâtre du Bolchoi pour quelques photos de nuits avant de reprendre Tverskaya pour se reposer à l’hotel. Le soir, on part diner au très fameux Café Pushkin vers 22h. Le restaurant/salon de thé est prisé et il peut être difficile de trouver une place, mais arrivant “après la bataille”, pas eut de soucis. L’intérieur de ce vieux bâtiment d’époque a été restauré et les boiseries de la vieille bibliothèque lui donne un charme qui a fait sa réputation. On a été placé au rez-de-chaussé. Les murs sont un peu décrépis. Apparemment l’étage “bibliothèque” est plus impressionnant. On commande les plats dégustations avec des mets russes classiques comme une tourte, des raviolis vapeur (pelmenis), du boeuf stroganoff et un genre de cordon bleu. Souhaitant gouter à tout, on a donc pris le plat degustation mais ca été une erreur. Les prix sont effectivement très élevés pour la Russie et la qualité n’était pas au rendez-vous selon nous. Plutôt déçus donc. A essayer pour l’ambiance et la déco, afin de se faire son propre avis mais personnellement, je m’attendais a un niveau de qualité digne des grandes brasseries françaises et … ce fut raté. Alors peut-être que le caviar vaut le coup… qui sait.

Sans titre

Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, on se lève d’un bon pied pour aller visiter le Kremlin. On refait donc la route vers le centre et on part prendre nos tickets. On a de la chance, il n’y a pas trop de monde. Cependant il est fortement conseillé de les prendre en ligne car avec les groupes de touristes chinois, ca peut vite devenir le bazar. On passe ensuite la sécurité à l’une des entrées (une des tours de la citadelle – Predmostnaya Tower). Puis on part faire le tour de l’intérieur du Kremlin.

Sans titre

On passe devant le Kremlin palace a l’architecture des années 70. On ne peut y entrer. De l’autre coté, le square du sénat. On continue notre chemin “balisé” direction le square des cathédrales. Mais avant ca on peut admirer le canon Tsar et la cloche d’Ivan le grand. Des gros monuments en fonte (ou en cuivre ?) que tout le monde prend en photo. Plus intéressant sont donc les 3 cathédrales qui sont visitable chacune gratuitement et donc les décorations intérieures valent le coup d’oeil. La cathédrale orthodoxe de l’Annonciation était celle qui accueillait les couronnements des tsars. On continue notre marche vers l’Armoury Chamber (armurerie) dont on avait pris l’entrée en supplément. Ce petit musée présente les bijoux des tsars et de nombreux cadeaux reçus par ces derniers venant des 4 coins du monde. Une des salles contient les carrosses des empereurs de Russie reçu en cadeau de la part des rois européens. Certains sont très impressionnant.

Sans titre

Après 20min, on repart et on sort du Kremlin direction le sud. On passe devant la librairie de Lenin et on descend pour aller visiter la Cathédrale du Christ Sauveur, la plus grande cathédrale orthodoxe du monde. On s’en est pas trop rendu compte au premier abords, mais on a été obligé de faire tout un chemin pour y accéder de près d’un kilomètre, avant de nombreux militaire tout du long. On a pensé que c’était juste du aux nombreux touristes et autres pèlerins. Mais après 25min de marche en suivant les panneaux, arrivant enfin devant l’entrée de la cathédrale on a compris qu’il y avait effectivement un évènement particulier pour les chrétiens orthodoxes. Une relique était exposée au centre de la cathédrale et nous étions dans la queue des croyants venus “embrasser” la relique. On a continué a marcher et on a pris quelques photos de l’intérieur de la cathédrale avant de passer rapidement devant la relique. Cette dernière contenait des ossements. On a pas réussi a savoir de qui.

Sans titre

On reprendra le métro et on repartira au nord du Kremlin pour faire un tour sur le rooftop du Tsentral’nyy Detskiy Magazin, un shopping mall sur Lubyanka Square. Ne trouvant pas l’entrée officielle, on est monté par ce qui semblait être la sortie. Donc aucune idée du prix s’il y en avait un. La vue sur la ville est un poil plus haute que les autres bâtiments alentours, mais c’est déjà ca. On repars ensuite vers le Bolchoi et le centre commercial TSUM. On marche ensuite dans la rue marchante de Ulitsa Kuznetskiy Most puis on remonte Tverskaya ou l’on s’arrête dans une des fameuses épiceries de produits russe, à l’architecture des années 50 : Eliseyevskiy. Le soir on ira diner dans le quartier chic près du Patriach Pond, ou se trouve de nombreux restaurant dont le Mari Vanna, un restaurant à la décoration de petite auberge servant des plats traditionnels russe. Un meilleure surprise que le café Pushkin. Des prix raisonnables et des plats de qualité. On s’est enfilé du boeuf stroganoff et des crêpes à la confiture de fruits rouges. Le mec a l’entrée fait un peu peur mais je crois qu’il faut parti de la déco avec son survet adidas bleu.

Sans titre
Musée des cosmonautes

Le lendemain matin, on prend le métro pendant 30min direction VDNKh au nord est ou se trouve un parc expo immense ou se trouve des pavillons de chaque pays de l’ex URSS. Mais à la sortie du métro on arrive au musée des Cosmonautes que j’attendais avec impatience. Malheureusement pour nous, on avait pas vérifié les horaires d’ouverture, mais comme de nombreux musées à Moscou, il était fermé le lundi. Son architecture extérieure est immanquable avec son immense pointe vers le ciel et ses nombreuses statues (dont celle de Yuri Gagarin).

Sans titre

On a donc juste fait un petit tour de photos et on est parti vers le parc VDNKh. Ce dernier regroupe des pavillons et quelques musées. L’entrée se fait par un arc de triomphe, une statue de Lenine et une immense fontaine en l’honneur de tous les peuples de l’ex-URSS. On a marché quelques km pour se rendre jusqu’au bout. Finalement il n’y avait pas grand chose d’ouvert (quasi rien ?), et on s’est demandé si c’était parce qu’on était lundi ou si tout simplement la plupart des bâtiments ne sont utilisés que pour des exhibitions temporaires. Je pense que la réponse est un peu des deux. Dans tous les cas, c’est une promenade agréable et on a pu contempler l’architecture d’une quinzaine de pavillons jusqu’au Space pavillon (qui était en rénovation lui aussi). On est rentré a pieds direction le métro.

Sans titre

Le midi on est allé manger dans le quartier de la station de métro Park Kultury où se trouve le siège de la compagnie Yandex, le principal moteur de recherche Russe (l’équivalent de Google). La société s’étend sur plusieurs anciens bâtiments industriels, tous rénovés mais en gardant l’esprit industriel. Des employés avec leur macbook se promènent entre les bâtiments. Après un court passage dans le musée Yandex qui exposent des vieux pc des années 80-90, on est allé manger dans un des restaurants du complexe, le Café Correas.

Sans titre

Après s’être restauré dans la silicon alley de Moscou, on part direction le Parc Gorky de l’autre coté de la Moskva River. Il pleut, pas de chance. Il fait froid. Pas grand monde dans le parc… Pas le meilleur moment pour se balader. On commence a rentrer après 10min de déambulement entre les arbres du parc. Quitte a être trempés, autant le faire bien. On continue a pied le long de la rivière pour prendre quelques photos d’une immense statue de bateau en l’honneur de Pierre le Grand placée en plein milieu de la rivière. Atypique, c’est le moins qu’on puisse dire. On reprendra le métro près du Kremlin pour retourner a l’hotel. Le soir on ira gouter la cuisine géorgienne et ses sortes de pizza/chausson avec oeuf, fromage et jambon. Pas mal ! (le restau : Khachapuri sur Bolshoy Gnezdnikovskiy pereulok)

Sans titre

Le lendemain, dernier jour à Moscou. On repars marcher vers le centre ville. On en profite pour visiter le mausolée de Lenin. Il faut faire la queue… on a attendu 30min sous la pluie. Après être rapidement passé en silence devant le tombeau de verre de Lenin, on est reparti, direction le Zaryadye Park, derrière la cathédrale St Basil. Au milieu de se parc se trouve un restaurant type “food court”, le Zaryadye Gastronomic Center, ou l’on peut choisir nos plats parmi plusieurs stands : crustacés, boeuf, poulet, tourtes, pelmenis, desserts, soupes etc. Il y a peu de monde, heureusement pour nous, et on peut donc s’asseoir ou on veut. On discute avec l’un des serveurs très sympa qui nous explique comment ca fonctionne. Il faut se placer au plus près du stand de notre plat principal. La décoration est très colorée et tous les plats sont des spécialités russes. On en profite pour gouter les soupes. Agréablement surpris. Si j’ai bien un conseil gastronomique en Russie c’est de gouter les soupes, les pelmenis et les confitures de fruits rouges. Après notre déjeuner, on repasse par GUM et son épicerie fine, puis on remonte a l’hotel prendre nos sac, direction la gare de Leningrad à l’est de Moscou. Notre train rapide Sapsan part à 16:42 et arrive à Saint Petersburg à 20:36. 4h de train rapide.

Sans titre
Sapsan

Pour booker notre train Sapsan, on est allé sur le site officiel de la compagnie de train russe RZD. Malheureusement il n’est pas si simple a trouver sur Google car une agence de voyage “squatte” les premiers résultats, revendant les billets à des prix plus élevés. Si vous voulez booker au prix “normaux”, il faut aller sur le site de RZD en anglais. Il est facile de réserver un billet sur n’importe quelle catégorie. Nous on a pris business class pour 43 EUR par personne pour les 4h de trajet. Compris dans le prix, un repas copieux entrée-plat-dessert est servi. Franchement on était très contents. Tout confort (plus d’espace), pas très cher (en comparaison d’autres pays) et avec un repas. Un dernier point à noter lors de la réservation, il faut donner son numero de passeport, qui sera vérifié au moment de monter dans le train, avec le billet imprimé comprenant un code barre.

Après 4h de train et 2 arrêts seulement sur le chemin, on arrive à la gare de Saint Petersbourg. Il fait nuit et un peu plus froid qu’a Moscou. On commence a marcher sur le boulevard. L’architecture des bâtiments est beaucoup plus belle qu’a Moscou. Ces derniers sont tous éclairés par dessous, c’est magnifique. La ville mise beaucoup sur le tourisme. On marche une bonne dizaine de minute pour rejoindre notre hotel sur l’avenue Nevsky. L’hotel est accessible par une petite porte qui ne paye pas de mine. Il faut monter 5 étages sans ascenseurs pour arriver à la reception. On check-in. Le staff nous amène a notre appartement qui se trouve dans un autre bâtiment adjacent. C’est un peu un labyrinthe mais la chambre est cosy.

Sans titre
L’Hermitage

Après avoir poser nos affaires on part se promener dans la ville, direction le centre. Ici aussi on trouve une épicerie fine à la décoration baroque (Magazin Kuptsov Yeliseyevykh). On s’arrête pour admirer les patisseries et autres produits locaux. C’est aussi un café et on peut s’y arrêter pour manger. On continue de marcher jusqu’à la rivière Neva, passant devant la cathédrale de Kazan, la cathédrale St Isaac et finalement l’Hermitage. On essaye de prendre quelques photos de nuit avec plus ou moins de succès. Les bâtiments sont tous joliment illuminés mais les appareil photos de nos téléphone ne sont pas vraiment fait pour ca.

Sans titre
St Peter and Paul Forteresse

Le lendemain, on repars faire le même chemin, direction la rivière, que cette fois-ci nous traversons par le pont du Palace. On a ainsi une vue sur les palaces depuis l’autre coté. On continue ensuite notre marche pour rejoindre la forteresse de Peter and Paul. Cette petite ile qui est exclusivement piétonne, accueille la citadelle de St Petersburg construite par Peter le grand. Il n’y a pas grand chose à voir sur l’ile a part une cathédrale, on a fait donc le tour tranquillement en marchant de la citadelle. On est sorti coté est et on a continué direction le Champs de Mars (et Jardin d’été) que l’on a traversé pour atteindre la Cathédrale Saint Sauveur sur le sang versé (Spilled Blood Cathédrale) qui malheureusement pour nous était fermée. Du coup on est parti manger une tonne de pelmenis dans un restaurant spécialisé par loin : Pelmenya. Ce dernier se trouve le long de la rivière à coté du Fabergé Museum, l’intérieur est sous des arches de briques rouges rendant le coin cosy. Ils proposent toutes les sortes de raviolis vapeur possible, à la fois russes mais aussi asiatiques.

Sans titre

Après avoir attendu que la pluie s’arrête un peu, on repars direction l’Hermitage. On n’avait pas réservé même si c’est quand même conseillé de prendre les billets sur internet pour éviter la queue. Il était 17h mais le musée reste ouvert tard un jour par semaine. En règle générale il faut mieux éviter le début de matinée et d’après-midi lorsque les groupes arrivent. Il y avait plein de chinois encore une fois. On a pas vraiment trop à faire la queue pour nos tickets. On a déposé nos manteau au vestiaire (gratuitement, comme partout en Russie) et on est parti a l’attaque de cette immense musée. On s’y perd, c’est immense.

Sans titre
Chapelle dans l’Hermitage

3 étages d’oeuvre d’art. Comme au Louvre, on retrouve des statues romaines et grecques, une partie sur l’Egypte ancienne, des tableaux du 15-19e siècle, et une grand partie sur les joyaux de la Russie. Le plus intéressant donc étant les choses que l’on ne connait pas. Certaines oeuvres et autres bijoux provenant des palaces des tsars, des pièces entières dont par ex la chapelle orthodoxe du palais tout en or, sont très impressionnante. D’autres immenses salles du palace (dont les salles de bal) sont conservées telles quelles, avec des lustres immenses et de l’or, beaucoup d’or. L’architecture intérieur de l’Hermitage suffit à elle seule. On y a passer environ 2h, mais pour les amateurs, ca pourrait être plusieurs jours. C’est presque aussi grand que le Louvres…

Sans titre
Cococo

Le soir, on va manger dans un restaurant gastronomique un peu chic, le Cococo, dans le So Sofitel près de la cathédrale St Isaac. L’accent est mis sur la présentation des plats qui se veut moderne et originale. Tout est très bon et les gouts sont assez atypique. Super pour les foodstagrameurs. Le plus éblouissant c’est les desserts. Perso, j’ai pris la rose dans son pot de fleur fait de chocolat, un délice. Après ce repas copieux mais plutot cher, on est rentré se coucher.

Sans titre
Catherine Palace Pushkin

Le lendemain, dernier jour complet en Russie. On se lève et on book un Uber pour aller au palais Peterhof, à l’Ouest de la ville. Pour 45min de route, on a du payer 11EUR. Arrivés sur place, pas de chance ce dernier est fermé jusqu’à nouvel order à cause du vent. Les branches d’arbres tombent sur les allées extérieures du palais et comme la visite de ce dernier est principalement faite en extérieur pour admirer les nombreuses fontaines et jardins français, ils ont préférés ne pas prendre de risque et évacuer les touristes. Du coup pas de chance pour nous. On marche vers le boulevard et on reprend un Uber direction le palais de Catherine à Pushkin.

Sans titre
Catherine Palace Pushkin

40min et 13EUR plus tard on arrive dans la zone du palais. L’entrée est en deux parties, le parc, puis l’intérieur du palais. On part directement vers l’entrée du palais. Il y a du monde mais pas trop d’attente. Une fois encore, on pose nos affaires au vestiaire après avoir pris nos billets et on monte. On arrive directement dans la salle de bal immense. On se croirait a Versailles. Des vitres donnes des deux cotés sur le parc, les boiseries sont toutes recouvertes d’or. Deux employés posent en habits d’époque pour les photos. A ce moment la, après quelques photos de la grande salle, on part faire la queue pour le parcours principale (qui repasse par la même entrée dont on vient d’arriver), sauf qu’on a du rater une partie du palais avec quelques salles qui doivent être accessibles depuis le coté opposé.

Sans titre
Pushkin

On a pas retrouvé le plan, mais un conseil, faite bien le tour de la grande salle, car après avoir commencé la queue pour le parcours, impossible de revenir en arrière. Le parcours longe donc tout un pan du palais et on visite salle après salle. Groupe par groupe on visite donc le petit salon, les bureaux, les chambres, la salle à manger etc, le tout dans un style baroque. Finalement c’est assez rapide. Arrivés au niveau de l’escalier, c’est fini et impossible de remonter. Donc prenez bien votre temps. Suite à notre visite, on a poser des questions au staff, essayant tant bien que mal de comprendre ce que l’on avait loupé mais … ils nous prenaient pour des fous donc on a laissé tomber. Ensuite on est parti faire un tour du parc de Catherine tranquillement. On a faire une partie du tour du lac puis on est passé devant le pavillon de l’Hermitage d’ou l’on peut prendre quelques photos sympa du palace depuis l’allée lorsqu’il n’y a pas grand monde. Rien que le parc, on peut s’y promener une bonne heure. Cela dit, je conseillerai d’y aller en été. Sous la pluie, c’est moins agréable.

Sans titre
Moo Moo Burger

On a ensuite repris un taxi pour le centre ville. On s’est arrêté pour l’un des meilleurs fast-food de la ville. Moo Moo Burger, immanquable avec sa tête de vache en néon. Ce petit restaurant de burger est très fréquenté par les locaux et il y a peu de places. Cela dit je le recommande grandement car c’est l’un des meilleurs burgers que j’ai mangé. Le pain brioché fait maison, la viande délicieuse. De plus il serve aussi des bières craft et des limonades et ice-tea fait maison. Les prix sont en conséquence mais la qualité est au rendez-vous, je conseille. Le soir on est allé boire un coup en face de l’hotel dans un bar appelé : Commode. Ce dernier est un peu particulier car il facture le nombre d’heures passées (environ 2EUR de l’heure), grâce a une carte qui est remise à l’arrivée, puis chaque verre/plat à prix coutant. C’est un vieil appartement rénové qui propose des jeux de sociétés, des live-band et autres show. Ils servent évidemment toute sorte de cocktails mais aussi des sushis (pourquoi pas ?).

Sans titre
Saint Sauveur

Dernier jour à St Petersburg, on se lève et on part faire la Cathédrale Saint Sauveur sur le sang versé. Cette cathédrale orthodoxe est magnifique. Comment souvent les peintures intérieures (très colorées) tapissent les murs et l’or est omniprésent. Je recommande vivement. Je recommande aussi la cathédrale St Isaac que nous avons visité par la suite. Mais avant ca on est parti manger dans le Jardin d’été. On a pris quelques photos puis marché le long de la Neva. Le temps était clément ce dernier jour et donc on a pris quelques photos des palais. Ensuite on est remonté vers la cathédrale St Isaac. Cette dernière à deux entrées, l’une pour le “musée” intérieur et l’autre pour monter au niveau des colonnades. On a commencé par l’intérieur, tout aussi coloré et tout aussi rempli d’or. L’espace est encore plus grand que la Cathédrale Saint Sauveur. Mais je dirai que dans tous les cas il faut faire les deux. Ensuite on est monté aux colonnades (sur le toit) d’ou on a pu prendre quelques photos de la ville.

Sans titre
Saint Isaac

On a ensuite marché pour notre hotel afin de récupéré nos bagages et on a commandé un Uber direction l’aéroport de St Petersbourg. Depuis le centre-ville il faut une heure. Il y a quand même quelques embouteillages en centre. Le coût : 9.90EUR (800RUB). A l’aéroport il n’y a pas grand chose niveau restauration, surtout à l’intérieur de la zone internationale, l’aéroport étant assez petit.

Sans titre
Vue depuis les colonnades de St Isaac

Budget : 12000HKD

Transport :

  • Qatar Airways pour HKG-DMO-CDG-HKG : 9100HKD
  • KLM pour St-Petersbourg-Paris : 250EUR
  • Train AeroExpress pour DMO – centre de Moscou : 5EUR (420RUB)
  • Business class sur le train rapide Sapsan Moscou – Saint Petersbourg : 43EUR

Hotel : Mayakovka House Moscou, Vremena Goda Hotel Saint-Petersbourg

Album Photo

Une semaine en Australie, à Melbourne et Sydney

Mi-juin, me retrouvant entre deux contrats, je me suis décidé à profiter de l’occasion pour aller faire un tour en Australie. Une dizaine de jour, histoire de rendre visite à un ami parti s’expatrier à Melbourne après quelques années à Hong Kong et de visiter Sydney, tant qu’à faire.

IMG_0042

J’ai donc pris un billet multi-city chez Qantas : HKG-MEL, MEL-SYD, SYD-HKG pour 6600HKD. Tête en l’air comme je suis, je m’étais dit que je n’avais pas besoin de visa… malheureuse erreur de ma part ! Mais je m’en suis aperçu quelques jours avant mon départ en allant sur la page de l’Australie sur le site France Diplomatie. Je me suis empressé de me rendre sur le site australien de l’immigration pour faire une demande de Visa électronique. Sur le site, ils mettent que ca peut prendre jusqu’à deux semaines ! Or je partais 2 jours plus tard… Tentant le tout pour le tout, je l’ai fais et vitesse et n’ayant même pas le temps de croiser les doigts, j’ai recu l’email d’acceptation. En gros, cela avait été validé automatiquement.

IMG_9689

Départ donc pour Melbourne, un vol long courrier de près de 10h. Heureusement l’avion était tout neuf et proposant des sièges éco large et des écrans de très bonne qualité.

Arrivé à Melbourne très tôt le matin, je dois me rendre chez mon pote qui habite à quelques kilomètres du centre, mais pas suffisant près pour que je puisse prendre un bus et marcher avant qu’il ne parte au boulot. Je prend donc un Uber qui me coutera quand même 42 AUD (à peu près la même chose au retour). Arrivé chez mon pote, je pose mes affaires, un petit débrief et il part au taf. Je prend un douche et me re-voila parti. Cette fois-ci ca sera à pied. En effet, je n’ai pas de carte de métro (myki) et il faut l’acheter à des stations particulières (premium) ou des convenience stores. En plus, ca coute horriblement cher (prix officiels) : 6 AUD pour la carte, et ensuite un tarif de 4.3AUD pour 2 heures dans la zone 1. Autant dire que payer 8.6 AUD par jour pour faire 2km, ca fait mal aux fesses. Donc j’ai marché, au soleil.

IMG_9278

Je suis passé devant le musée de Melbourne, qui est un très joli batiment d’époque victorienne relié a un batiment moderne dans un parc ombragé avec de nombreux arbres et fleurs. J’ai continué donc jusqu’à l’hyper centre de Melbourne ou la cathédrale cotoie les gratte-ciels. J’ai retrouvé mon pote pour la pause dej ou on s’est enfilé une salade “super healthy” comme des vrais hipsters australiens. J’ai continué ma visite du centre ville avec la fameuse gare de Flinders Street, inratable par son architecture.

IMG_9278

Puis j’ai traversé la rivière Yarra pour aller me promener dans Alexandra Garden jusqu’au Royal Botanical Garden. La végetation est présente mais aussi et surtout les animaux : les oiseaux en tout genre, les insectes. Cela grouille. Ils fait bon s’y promener et de nombreux habitant viennent lire un livre ou se reposer sur les bancs du parc. Beaucoup de touristes aussi passent par la.

IMG_9278

Je suis ensuite remonté vers le Mausolé de la Commémoration (Shrine of Remembrance) érigé pour les victimes des guerres mondiales. Ce dernier ferme tôt (16h30/17h je crois), comme à peu près tout en Australie, donc mieux vaut privilégier les monuments le matin.

IMG_9408

Je suis ensuite remonté dans le centre ou j’ai enchainé les ruelles de tag, très fameuses. Il y a de quoi faire. Ensuite les galleries marchandes d’époques. Le tout grace au guide du Routard (offert à Noel), car effectivement il faut trouver les entrées. J’ai continué mon chemin vers Fitzroy, le quartier hipster pour rejoindre le bar Naked for Satan qui possède une terrace avec une super vue sur la ville. Les bières ne sont pas données (assez strict sur l’alcool en Australie) et les serveurs sont plus lents qu’à Hong Kong, biais culturel j’imagine. Cela dit on a passé un bon moment mais on en oublié que les restaurants fermaient tôt. Coup de chance un supermarché était encore ouvert pour 15min. On a donc fait quelques emplettes et on a fait chauffer le barbie comme on dit dans le coin (barbecue), pour se faire un super burger maison.

IMG_9430

Le lendemain, mon pote ayant pris deux jours de congés, on part pour un roadtrip sur la Great Ocean Road. La fameuse route qui longe la mer ou se trouvent les spots des surfeurs australiens tel que : Torquay, Lorne, Apollo Bay… L’idée, profiter du beau temps, admirer le paysage, et faire un stop surf si les vagues sont la. Dans le coffre du 4×4 de mon pote, on a pris la planche (pour lui), la tente, les sac de couchages, la glacière et de quoi manger. On longera la cote avec un arrête déjeuner à Lorne, et un autre arrêt pour remplir la glacière pour le soir. Notre point d’arrêt pour la nuit, une zone de camping (payante) à la pointe sud : Aire River East Campground (30AUD la nuit il me semble, à payer à l’avance en ligne). Pas loin, la plage du même nom ou on ira piquer une tête, seuls sur la plage. La mer remue beaucoup trop, difficile de surfer. On retournera préparer à manger. Manque de bol, pas de spot de barbecue près de notre tente. Et interdiction de faire notre propre feu à cause des sécheresses du moment. Notre voisin nous nous laisse gentil utiliser sa plaque au gaz pour faire cuire nos burgers. Hum délicieux ! Heureuse surprise du camp, des koalas sont présent des les arbres alentours.

IMG_9519

Le lendemain matin, réveil un peu dur par manque d’habitude du sol dur. On range tout et on reprend la route. L’idée est de rejoindre le fameux spot des 12 Apôtres. Evidemment on fera quelques arrêts tout du long : la pause café, mais aussi le check des spot de surfs. En repartant de l’une des plages, j’aperçois un kangourou. On s’arrête et on recule un peu. Malheureusement pour nous (on devait pas être réveillé), on a reculé dans le fossé. Les roues arrières sont dans l’herbe et glissent, tournant dans le vide. On est bloqué. Si on recule plus on va se retrouver à 90 degré. Pas de réseau et mon pote est assuré au tiers… La merde quoi. Quelques minutes plus tard un mec passe et s’arrête, nous indique qu’il doit livrer un truc en ville mais qu’il revient dans une heure. Il peut nous monter sur la colline pour avoir du réseau pour appeler le dépannage si on le souhaite. On décline. Le mec repars et on essaye de réfléchir à une solution pour se sortir de la. 2 minutes plus tard, un couple d’australien dans un pickup passe et s’arrête. Le mec nous dit : “vous avez de la chance, j’ai ce qu’il faut”. Il sort une corde de son pickup, l’attache à notre bas de caisse et tire la voiture hors du fossé. Sauvés ! Evidemment on a évite de dire pourquoi on s’était retrouvé dans cette situation… les kangourous c’est l’équivalent des pigeons dans nos villes européennes…

IMG_9551

Après s’être sorti de ce pétrin, on a continué la route avec plusieurs arrêts dont le principal à la zone des 12 Apôtres, ces fameux morceaux de falaises encore debout après l’érosion de la mer durant des millions d’années. Au nombre de 12 d’un coté et de l’autre du ponton d’observation. Il y a aussi une petite plage en contrebas avec une vue sur l’arche. On fera peut-être 3 arrêts a différents spot avant de repartir pour Melbourne. Sur la fin de la route, on s’arrêtera à la plage de Winkipop avant de faire un stop a Torquay, la fameuse ville du surf pour passer au supermarché prendre à manger.

IMG_9628

Le lendemain, mon pote étant de retour au boulot, je pars pour une dernière journée de visite de Melbourne avec cette fois-ci le Queen Victoria Market. Ce dernier s’étend sur plusieurs halls. D’un coté, il y a les vendeurs de fruits et légumes, de l’autre viande et poisson, au milieu des stands de street-food, quelques restaurants dans un food court et au nord des allées entières de vendeurs de souvenirs en tout genre et autres produits made in Australia. Il y a de quoi y passer un petit moment si on veux tout voir. C’est d’ailleurs l’un des principaux endroit touristique de la ville.

IMG_9646

Je passe ensuite voir la State Library of Victoria, qui en plus d’être une librairie classique (mais grandiose) contient un musée centré sur l’histoire de la culture australienne dans les étages. On y retrouve quelques histoires mythique du pays qui auront conduit à des livres et films connus. Je continue ma balade en centre ville de Melbourne, toujours à pied. Il faut noter que le tram est gratuit dans l’hyper-centre. Je passe par la Royal Arcade, qui me fait penser au Passage Pommeraye de Nantes. Effectivement les deux sont à peu près de la même époque, lorsque les galeries marchandes étaient tout en long sous une arche vitrée. Après un rapide passage par le Birrarung Mar ou se trouve l’entrée de l’Australian Open, décide marcher tout le long de la rivière Yarra sur 2/3 kilomètres, passant devant le fameux Casino Crown et son shopping mall, jusqu’à une zone de restaurants et un outlet. Le soir je retrouve mon pote pour une bière sur le Rooftop Bar (Swanston street) , avant d’aller regarder la finale de l’Australian Open dans la “fan zone”.

IMG_9731

Lendemain matin, j’appel un Uber, direction l’aéroport de Melbourne. C’est parti pour une heure de vol pour Sydney, prochain stop. A l’arrivée, je prend une carte de métro Opal que je recharge. Il suffit de taper à l’entrée et à la sortie (pas de prix fixe comme à Melbourne, ouf!). Cette fois-ci, je ne connais personne sur place, donc j’ai pris un hotel à China Town. Plutôt central et pas trop cher. Ca ne me changera pas trop de Hong Kong niveau ambiance urbaine. L’hôtel se trouve à l’étage d’un restaurant chinois, le staff est plutôt cool et la chambre bien que petite, suffira amplement. Et gros point positif, c’est dans le centre, donc je ferai tout à pied.

IMG_9753

Premier jour donc à Sydney, direction le nord. Premiers bâtiments que je rencontre sur ma route : le City Hall, puis le Queen Victoria Building, une immense galerie marchande au style victorien, immanquable. Aussi beau en extérieur qu’en intérieur. Je remonte George Street pour me rendre à un entretien improvisé quelques jours avant mon départ avec une société de conseil australienne qui recrute à Hong Kong. Un entretien d’une petite heure plus tard, je continue ma route vers le quartier de The Rocks ou se trouve les plus anciens batiments de la ville, dont les plus vieux bars du pays. Puis je continue d’ouest en est, passant par les Piers, qui ont été transformés en résidences de luxe, ensuite sous le pont (Sydney Harbour Bridge) pour arrivé près des ferrys de Circular Quay qui sont adjacent au plus fameux opéra du monde. Ce dernier est magnifique. Lorsqu’on se rapproche on se rend compte qu’il est en fait fait de multiple carreau blanc et n’est donc pas d’un blanc uni. On se rend compte qu’il n’est finalement pas si immense que ca et qu’il a un peu vieillit. Mais effectivement, il est vraiment atypique niveau architecture et est un endroit très vivant avec son bar restaurant au bord de l’eau, au niveau inférieur. On peut visiter l’intérieur et on peut évidemment venir pour les nombreuses représentations. Il y a aussi un restaurant étoilé en son sein.

IMG_9801

Après avoir pris quelques millions de photo de l’opéra, du Sydney Harbour bridge et de la baie, je continue ma balade vers les Royal Botanic Gardens. Ces derniers donnent vue à la fois sur la baie et sur les gratte-ciels. J’en profite pour faire une pause dans l’herbe fraiche. Il fait beau et plutot chaud, c’est l’été en Australie. Un point assez notoire du pays, que j’ai surtout remarqué dans les parc de la ville, c’est le nombre d’animaux sauvages, surtout des oiseaux atypiques, qui se promène dans les parcs et alentours dans la ville. Le pays est peuplés d’animaux, ils sont présent et cela se voit. Ce qui n’est pas désagréable comparé à Hong Kong, ou il faut bien chercher pour voir autre chose qu’un nuisible (rat, cafard). Après avoir fait un petit tour dans le parc, je rentre en passant faire quelques emplettes dans un Westfield (centre commercial).

IMG_9930

Le lendemain, cela sera une journée de marche de long de la cote. Mais d’abords je dois trouver un bus pour Coogee Beach, à l’est de la ville. Je marche donc vers le centre ville près de Hyde parc pour prendre un bus que je paierai avec mon Opal card. Arrivé à Coogee, je commence donc ma petite randonné le long de la mer. Il y en effet un chemin de bords de mer qui relie les plages de Coogee et Bondi (la fameuse). Cet balade prend généralement un peu plus de 2h, je ne suis pas pressé. On commence donc avec Coogee qui est assez grande, avec son propre club de sauveteurs, chose commune en Australie. Quelques surfeurs aussi mais les vagues ne sont pas si énormes que ca aujourd’hui. Le long de la randonnée se trouvent des “piscines semi-naturelles”, sorte de renfoncement dans la roche entourée souvent d’une digue en béton ou de rochers qui permettent à tout à chacun de nager sans être embêtés par les vagues. Une de ces baie contient même l’équivalent d’une piscine olympique d’eau de mer (qui se remplit avec la marée).

IMG_9892

Lors de cette marche, je passerai donc par Coogee beach, puis Gordons Bay, Clovelly Bay, Waverley Cemetary, Bronte beach, Tamarama beach pour finalement arrivé à la plus grande : Bondi. Au sud, la fameuse piscine, au milieu un skate parc et des restaurants, ainsi qu’un musée et au nord, le club de sauveteur. Je m’arrête pour un déjeuner burger au Bucket List face à la mer. Après cette pause bien mérité, je repars à pied pour prendre un bus qui me ramènera au centre ville. Verdit, cette balade est un must pour toute personne qui aime les falaises, les plages et tout simplement profiter du paysage et des embruns marins.

IMG_9964

L’après-midi, je décide de faire une petite visite culturelle, à l’Art Gallery of New South Wales. Cette dernière est gratuite et propose à la fois des oeuvres européennes (sculptures et peintures) mais aussi et surtout des oeuvres aborigènes, qui méritent le détour. Après une bonne heure dans le musée et la fermeture approchant (les monuments ferment tôt en Australie), je continue ma visite du centre-ville avec le Queen Victoria Building qui mérite son photoshoot autant en extérieur qu’en intérieur. Le soir, je retrouve des amies arrivées plus tot dans la matinée pour un working holiday trip pour les prochains mois. On part explorer la zone de Tumbalong qui regroupe de nombreux restaurants en bord de baie dans un quartier neuf ou se trouve le centre des congrès de la ville ainsi qu’un centre commercial. Le quartier est très sympa mais les restaurants ferment tot (encore une fois) et à 21h30, ces derniers ont arrêté le service hormis pour les boissons. Du coup, seule solution, trouver un fast-food. McDonald apparemment ouvert 24/24 nous “sauvera”.

IMG_0021

Le lendemain, avant-dernier jour de ce voyage en Australie, je pars direction Circular Quay pour prendre le ferry pour Manly (2 compagnies opèrent des ferrys pour Manly). Je paye avec l’Opal en prenant le ferry classique plutôt que le Fast Ferry qui est plus cher. Le trajet dure 30min et est un must car il permet d’admirer toute la baie. J’ai pu donc prendre de nombreuses photos du Harbour Bridge et de l’Opéra depuis la mer. Le ferry continue donc le long de l’embouchure, vers la mer pour arriver à Manly, sorte de station balnéaire avec une immense plage. A la sortie du bateau, je suis un peu tout le monde, et passe à travers le “centre ville” de Manly ou se côtoient magasins de surf et glaciers.

IMG_0066

Arrivé sur la plage, je la longe sur la droite pour aller jusqu’à la petite plage de Shelly Beach. Puis je remonte en suivant le chemin qui continue jusqu’au North Head Sanctuary. Ce dernier est une sorte de parc ou se trouve encore des bunkers de la guerre ainsi qu’un point de sur toute la baie de Sydney au niveau le plus au sud. C’est donc sous un soleil de plomb que je pars me balader dans le parc, suivant tant bien que mal Google Maps pour rejoindre d’abords le Bella Vista café pour un petit encas, avant de continuer jusqu’au North Head Viewpoint pour quelques photos. Le retour se fera tranquillement à pied jusqu’au ferry. Après une pause dej dans le centre de Sydney, je pars faire un tour vers le Harbour Bridge, pour trouver l’entrée du point de vue, mais apparemment ce n’est pas accessible gratuitement, alors je me rabats sur les ruelles historiques de The Rocks, la ou les premiers colons ont mis pied à terre et ont construit la ville de Sydney.

IMG_0042

Le soir, je retrouve mes deux comparses pour aller manger a Circular Quay, cette fois-ci, pas trop tard et on finira avec un cocktail dans le bar de l’Opéra, face à la mer.

Le lendemain, direction l’aéroport en prenant le train comme à l’aller. C’est parti pour un vol de 9h, direction Hong Kong, fort heureusement avec un avion à moitié plein.

Budget : 10000HKD

Transport :

  • Qantas pour les 3 vols : 6600 HKD
  • Opal Card à Sydney, pay-per-use

Hotel : Dixon Residences Sydney

Album Photo

Visite de la Côte Est des USA

Qui dit période de Pâques dit jours fériés, dit 10 jours de vacances ! L’année précédente, j’étais parti avec un ami faire un roadtrip coté ouest des Etats-Unis. Nous avons voulu renouveler l’expérience à la même période de l’année, mais cette fois-ci coté Est.

Il faut dire que je trouvais l’occasion plutôt intéressante vu que cette année j’ai des amis expatriés dans la plupart des villes de la côte. Alors on s’est mis en tête de faire un petit tour parmi toutes ces villes. Sauf que pas de chance pour mon ami, au dernier moment, sa boite lui a posé un voyage d’affaire de 3 semaines en chine… finalement j’ai du partir tout seul.

J’ai cette fois-ci, j’ai préparé mon voyage en prenant : tous mes avions en avance, mes trains (Amtrak), mes nuits d’hotels, ma carte SIM avec data (à Hong Kong, une SIM US pre-payé moins cher que ReadySim), ma carte d’attractions de New York (City Pass 3 Monuments).

Vendredi soir, après le travail, direction l’aéroport de Hong Kong. J’ai trouvé l’occasion d’utiliser les Asia miles que j’avais accumulé pendant 2ans pour acheter mon billet sur Cathay Pacific : Hong Kong – Boston, Newark – Hong Kong. Coût : 90 000 miles et 800HKD. Soit 10% du prix, afin de payer les taxes aéroportuaires, et le reste en miles. Verdict, 16h d’avion… Et c’est long. Heureusement, j’ai réussi a me mettre sur une rangée ou on était 2 pour 3 places.

IMG_1330

Arrivée : Boston Logan International. Comme d’habitude, l’immigration aux USA, c’est toujours un bazar pas possible. Cette fois-ci, vu que mon ETA était encore valide, je passe dans la même ligne que les citoyens américains. Première queue pour les machines et ensuite une deuxième queue qui depend du chiffre que la machine m’a imprimé… Après peut-être 45min, j’arrive devant l’officier de l’immigration, pas aimable pour un sous. Le mec était tout seul pour une file qui ne cessait de se rallonger. Passage des douanes plus rapide et direction le bus. Ce dernier est gratuit et permet de rejoindre la ligne rouge du métro. En fait, il permet d’avoir le trajet complement gratuit vu qu’il depose dans la zone payante du metro de Boston. Après une demi-heure je retrouve mon premier ami expat en stage à Boston, du coté de Central (Cambridge). Un petit snack au CVS et direction sa maison ou il vit en colloc avec 7 personnes. Retrouvailles, discussion et dodo.

IMG_1371

Le lendemain, c’est le samedi et on part tout les deux à la découverte de Cambridge. Enfin… il me sert de guide évidemment et on part en direction de Harvard. Il fait beau mais un peu frais. Le campus n’est pas très grand et en fait ne ressemble plus vraiment à un campus. Il y a quelques batiments d’époques mais aucune vie étudiante. Ok on est samedi, mais en fait j’apprend que ce campus historique n’est plus utilisé que pour certains départements et que beaucoup de parties de l’université sont dispatchées à travers la ville. Bizarre. Je ne m’attendais pas du tout à ca. On fait le tour du quartier, du magasin de souvenir et on repart marcher vers la Charles River. On marche tout le long jusqu’aux premières maisons des fraternités du MIT et on décide d’aller y faire un tour en passant d’abords par les stades de sport. Puis on rentre dans le batiment principal et la : beaucoup plus de vie étudiante, beaucoup plus de monde, de l’activité associative etc.. On passe voir les labos d’ingénierie (en tant qu’ingénieur) et on ressort sur la pelouse du Killian Court pour une petite photo. Après un passage à travers l’université, on ressort du coté des batiments designé par Frank Gehry et on va faire notre pause déjeuner dans un bar proche, histoire de manger un gros burger.

IMG_1419

On repasse à la maison et on prend 2 vélos. Petite balade qui nous permettra d’aller un peu plus loin. On longe la Charles River en direction de l’USS Constitution museum ou se trouve deux batiments navals. L’un du 18e et l’autre plus récent, de la seconde guerre. On ne fera pas le musée mais un petit tour dans le coin, puis on remontera direction le Bunker Hill monument, un obelisk qui surplomble la ville avec la statue du Colonel Prescott. C’est le debut du Freedom trail, un chemin à travers la ville qui lie les monuments histoire des Etats Unis. La cote Est étant la partie qui fut colonisée la première et ou les premiers gouvernements des USA furent établis. On suit dont le trail, on part vers le centre ville de Boston, pour commencer avec la Old North Church et le Paul Revere Mall. On travers Little Italy et on redescend vers un quartier huppé plein de restaurants, le quartier du Quincy Market, en face de l’hotel de ville. On continue vers le sud direction le centre “shopping” (Downtown Crossings), ou se trouve Macy’s. Puis on rentre dans le parc de Boston Commons ou l’on croisera beaucoup d’écureuils. On continue sur la très chic Commonwealth Avenue pour rejoindre la Boston Public Library, adjacent du plus grand building de Boston, la John Hancock Tower. On rentrera via les berges de la Charles river ou bon nombre de bostoniens se posent pour profiter du soleil.

IMG_1429

Le soir, direction une colloc pour commencer la soirée. Pizza, bière et billard, la maison est tout autrement plus cosy. Un groupe de 6 Francais, je ne suis pas trop dépaysé. Je rentrerai en Uber, histoire de récupérer. Le dimanche, après une grasse mat méritée, on part retrouver le petit groupe pour essayer de faire le fameux tour en bateau de boston : le Boston Duck Tour. Ce dernier est connu dans le monde entier et a été répliqué dans d’autres villes de la cote Est car il ne passe pas inapercu. Ce sont des bateaux amphibies, répliques de ceux utilisés durant la seconde guerre mondiale qui font une partie du tour dans l’eau et l’autre partie dans les rues de la ville. Bon le tour n’est pas gratuit… en fait vraiment très cher : 40USD pour 1h20 et de toute facon il était complet pour la journée, malgré les nombreux bateaux/camions qui partaient tous les quart d’heures. On est donc aller bruncher à Quincy Market. Après notre repas, on a rejoins à pied les berges de la charles pour une marche digestive. Finalement on a terminé avec une petite bière près de Central Cambridge.

IMG_1571

Lundi, je suis donc seul pour ma visite cette fois-ci. Je décide de marcher jusqu’au MIT, enfin presque : le musée du MIT que j’avais repéré la veille. Pas trop cher, ce dernier expose pas mal de projets scientifiques (robots surtout) qui ont révolutionné le monde dans leur domaine et produit dans l’université du même nom. Intéressant pour tout ingénieur et curieux de science. Je me suis ensuite remis en marche, direction Boston centre puis vers le sud pour aller voir le fameux Fenway park. Le stade de baseball des Red Socks. Ce dernier est visitable avec réservation. J’ai fais le tour de celui-ci et je suis remonté par la Newbury street, la rue de la fashion et des magasins de luxe, pour aller manger avec mon ami, près de la Boston Library. Le coin est vraiment beau en terme d’architecture et il est agréable de déambuler entre les nombreuses boutiques un peu originale, les restaurants “nouvelle generation” (organiques et autre coffee shop). Après manger je pars vers le tour de la Boston Library qui est en deux partie, la première qui date du 18e et la deuxieme plus moderne. Evidemment la première partie, historique, est plus intéressante culturellement. Je marche ensuite direction le sud et le parc de Back Bay Fens qui comprend plusieurs lacs. Ca sera une marche reposante de plusieurs km, passant devant le Museum of Fine Art, des monuments aux mort de la 2nde guerre et les jardins “ouvrier” (ou citoyens, je ne sais pas comment ils les appellent) mis à disposition dans le parc. Je retourne à la maison et je fais mon sac, il est temps de partir à l’aéroport. Cette fois-ci, il me faut un ticket pour prendre le metro et je switcherai pour la navette bus direction le terminal International. Finalement le trajet est plutot court et l’aéroport bien vide en cette fin de journée. J’en ai même eut du mal a trouver à manger. Mon vol American Airlines direction Washington DC. Arrivée sur place, je commande un Lyft qui me prendra sur une des zones d’arrivées (la 7, suffit de sortir par la bonne porte) et m’emmènera dans mon hotel sur la 16e Avenue NW The Embassy Inn.

IMG_1635

L’hotel est pas trop mal (Washington est très cher et 100USD la nuit c’est normal), mais pas de chance des le premier jour, pas d’eau chaude. Ca sera une journée de marche seul dans la capitale. Et il y a beaucoup à faire ! Je pars donc direction le sud vers la Maison Blanche. Une petite photo et on repars. Au milieu de la ville se trouve le National Mall. Un immense parc ou se trouve bon nombre de monuments coté ouest et tous les musées nationaux (Smithsonian) coté est avec tout au bout à l’est, le Capitol, et au milieu l’obelisk : le Washington Monument. Je commence donc par l’est avec le Lincoln Memorial et sa fameuse statue du président Lincoln assis.

IMG_1754

Ensuite je passe voir les monuments des Veterans de la guerre du Vietnam puis de la guerre de Corée. Ca fait déjà un peu de marche, les distances sont plutôt… grandes et il fait chaud. Mais je vais pas me plaindre, c’est mieux que la pluie. Ensuite je marche vers le sud pour y voir, le monument de Martin Luther King, le president Roosevelt et ensuite le dome ou se trouve la statue de Thomas Jefferson. Bien que cette zone ne soit pas forcément la plus prisée par les touristes je la trouve plutôt jolie et originale, surtout la partie sur Roosevelt avec ses nombreux messages gravés dans la pierre. Je continue mon périple vers les musées cette fois-ci. N’ayant pas le temps de tout faire, ma priorité va au Smithsonian National Air and Space. Ce qui est génial avec ces musées, c’est qu’ils sont gratuits et qu’ils sont extrêmement fournis. Il faut des heures pour tout faire et le nombre de pièce est hallucinant. Alors évidemment ca se ne compare pas au Louvre ou au British Museum, car ce n’est pas le même thème, mais pour un amateur de l’aviation et de l’espace, c’est un must. J’ai ait donc passé près de 2h. Malheureusement, je n’étais pas le seul et avec la foule, cela devient rapidement fatiguant. Il y a un restaurant dans le musée, une sorte de food court, mais… je vous donne en mille le prestataire : McDonalds. Du coup, j’ai pris un sandwich dans un kiosk dehors et je me suis posé dans l’herbe.

IMG_1785

Après 20min de pause… faudrait pas lacher la cadence, je repars direction le Capitole. Des photos s’impose vu la grandeur du batiment. La visite intérieur est possible mais il faut faire la queue au sous-sol et je ne suis même pas allé voir si cela aurait été possible dans la journée. J’ai préféré continuer ma marche pour aller voir la Library du Congrès, qui s’avère être un très beau batiment en extérieur mais surtout en intérieur. Transformé en une sorte de musée de l’histoire avec bon nombre de pièces sur des sujets historique comme les grandes guerres (évidemment) mais aussi d’autres pays. En sortant je refais le tour du Capitol et je me dirige, ayant un peu de temps vers le musée d’Histoire Naturelle.

IMG_1904

Je ne sais pas lequel des Smithsonian était le plus bondé, mais la gratuité ca marche… Je fais un tour rapide, histoire de. Puis je repars vers le nord pour faire le musée de l’Espionnage, un musée privé à 22USD l’entrée qui démarre sur des pieces des films de James Bond. Le musée est en plusieurs parties : les espions connus, les gadgets, les techniques d’espionnages, les films… Plutôt intéressant. J’y passerai une petite heure et j’en sortirai pas déçu. Un bon divertissements et quelques infos intéressantes. Ils proposent aussi une version interactive pour les enfants ou il chacun à une fausse identité avec une histoire et il faut découvrir l’espion. Le soir, je retrouve un ami de longue date de mon école d’ingénieur qui travaille à Washington depuis 5ans. On prendra deux bières dans le quartier de Adams Morgan sur la 18th ou se trouve quelques bars et restaurants.

IMG_2065

Lendemain, réveil aux aurores pour prendre un Lyft direction la gare. J’avais déjà mon billet électronique Amtrak pour Philadelphie ou je passerai la journée. J’arrive vers 10h et je commence a marcher direction le centre-ville. Je remonte au nord pour aller voir le musée Rodin que je traverse tranquillement. C’est un musée à la fois extérieur et intérieur, je ne ferai que le jardin puis je monte vers le plus ancien pénitencier des USA (Eastern State Penitentiary). Ce dernier conservé est transformé en musée ou l’on parcours, un peu comme Alcatraz, ses couloirs et nombreuses pièces avec un programme audio. On retrace l’histoire de ce dernier qui fut comme son nom l’indique un lien de “pénitence” au depart, ou les prisonniers ne cotoyaient personne durant toute la durée de leur peine. Le système a rapidement changé (les prisonniers devenaient fou pour certains) et a accueilli bon nombre de fameux gangsters dont Al Capone. On parcours donc les différentes branches (le site est en étoiles) avec chacune une partie de l’histoire du lieu dont les fameuses tentatives d’évasion. Je repars vers le centre et passe devant le City Hall, le temple Masonic a l’architecture originale et je vais faire un tour au Reading Market, le paradis des gourmets. L’endroit est rempli de vendeur de snack, d’épicerie et de restaurant à emporter. Je fais la queue pendant 30min pour obtenir mon Philly Cheese Steak, un sandwich de fromage et d’émincé de boeuf dans l’un des meilleurs selon internet. Je n’ai pas trouvé d’endroit ou m’asseoir dans le Reading Terminal, j’ai donc fait un petit tour du coin et je reparti avec mon sac vers la zone historique de la ville. Je me suis assis dans le parc près de l’Indépendance Visitor Center pour savourer mon sandwich qui s’avérait être très gras et pas forcément bon… un raté. J’aurai peut-être pas du attendre autant.

IMG_2120

Philadelphie est connu pour ses nombreux monuments historiques datant de l’histoire de l’indépendance des Etats-unis vis-à-vis de l’Angleterre. Le centre historique, à l’est du City Hall et du Reading Terminal accueil l’Independance National History Park ou se trouve la Liberty Bell, l’Indépendance Hall et le vieux City Hall. Malheureusement pour moi, les tickets de la journée pour l’Indépendance Hall étaient tous vendus. Mieux vaut arriver tot. J’ai donc fait le mini-musée de la Liberty Bell, la fameuse cloche qui s’est fendue à son arrivée sur le sol américain en 1776. C’est un symbol de liberté des Etats-Unis ensuite repris par les abolitionnistes dans les années 1830. Puis ensuite je suis parti marcher du coté des vieux batiments de la vieille comme la plus vieille banque des USA et le Carpenter History Hall.

IMG_2151

Je n’ai pas eut le temps de faire le National Constitution Center qui comme son nom l’indique raconte l’histoire de la création des USA. Vers 16h, j’ai commencé a repartir vers la gare pour prendre le train suivant, pour New York.Pour info, il n’y a pas grand chose à voir sur le chemin. Après près de 2h, j’apercois la Grosse Pomme.  J’arrive a la gare de Penn Station, qui est surement l’un des endroits les plus bondés de New York. Je me dirige tant bien que mal vers le métro. C’est une ville sous la ville avec des shops et restaurant. J’achète ensuite mon pass Metrocard 7 jours qui vaut le coup pour plus de 12 trajets. Puis je prend le métro direction East Village ou je retrouve un dernier ami qui lui habite New York depuis peu. C’est chez lui que je passerai mes 4 derniers jours à visiter la cote Est.

IMG_2246

Le lendemain, réveil aux aurores. Douche rapide puis métro pour me rendre au Battery Park, à la pointe sud de Manhattan. Un conseil que j’avais lu sur internet et qui m’a bien servi, venir à l’ouverture des ferrys pour aller voir la statue de la liberté. En effet, il y avait déjà beaucoup de monde à faire la queue avant même le premier bateau parti. Je vais au guichet échanger mon CityPass New York (3 monuments) et je pars faire la queue. Comme d’habitude aux USA, il y a un check de sécurité, qui prend pas mal de temps. Et il ne rigole pas… On embarque ensuite sur l’un des ferry : Miss New Jersey pour ma part. Une superbe vue sur Downtown, avant d’arrivé à Liberty Island ou se trouve la statue. Finalement ! On débarque tous pour ce premier stop et a chacun de vadrouiller sur l’ile ou se trouve un restaurant et un shop de souvenir, et évidemment la statue. Beaucoup moins grande que ce que j’imaginais (merci Hollywood). Il faut prendre un supplément pour monter, que ce soit au niveau 1 ou dans la tête de la statue, ce que je n’avais pas fait (pas compris dans le pass non plus). Comme un bon touriste, je fais le tour, prend quelques photos et me voila reparti pour le prochain stop, Ellis Island. Ellis Island est très connue car ce fut longtemps le point d’entrée des immigrants. C’est ici qu’ils arrivaient de partout mais surtout d’Europe et ou on vérifiaient s’ils n’étaient pas malades, s’ils connaissaient quelqu’un sur place etc. C’en est devenu un musée avec l’histoire de l’immigration aux USA de ce temps à nos jours. On y trouve beaucoup d’artefacts de ceux qui y sont passés. Après une bonne heure passé dans le musée, je reprend une dernière fois le bateau, retour à Battery Park.

IMG_2342

Je remonte à pied sur Broadway ou se trouve le charging bull puis vers le NYSE et son poster de la dernière IPO (Broad Street). Après un passage rapide par Trinity Church, je remonte vers le monument du World Trade Center and the One World Trade Center. L’endroit se présente comme deux “grands trous de marbre noir” ou coule de l’eau en permanence avec les noms des victimes inscrits. Bon nombre de gens de retrouve tout autour. Entre les deux “pools” (piscines) se trouve le Memorial/Museum qui fait parti du packages CityPass mais que je n’ai pas choisi de faire. Il faut apparemment réserver son heure de passage (24USD). Je fais un tour rapide par Westfield, un centre commercial à l’architecture très original, sorte de dome “compressé” d’arches blanches. Semblerait très récent. Puis je décide de marcher vers l’est, direction le Brooklyn Bridge. Il y a du monde, beaucoup de touristes, et ca ne plait pas aux locaux qui passent en vélo à toute vitesse. La partie pédestre surplombe la route et depuis le pont, à l’architecture si atypique, on a une super vue sur les grattes-ciels. A faire absolument. Je traverse donc et rentre dans Brooklyn. Afin de faire de belle photos, je marche pour rejoindre le quartier de Dumbo ou l’on a une super vue sur le Manhattan bridge. Depuis le parc le long de la East River, je prend de super panoramas de la ville.

IMG_2385

Après cette petite balade aux portes de Brooklyn, je reprend le métro direction le Rockefeller Center et sa patinoire. Je marche dans le quartier : St Patrick Cathedral, Saks, la rue des diamants sur la 47e, puis je rejoins Time Square ou je fais un tour rapide entre les immenses panneau publicitaires, ensuite les rues perpendiculaires ou se trouve les nouveaux theatres de music-hall, enfin je m’arrête sur la 42e, en face de Mme Tussaud. Pour mon déjeuner (un peu tard), j’ai hésité avec un Five Guys mais ce dernier, tellement sale, m’a repoussé et je suis parti prendre un sandwich dans un restaurant proche ou je pouvais m’asseoir. Après une pause bien mérité, je repars direction l’Empire State Building. Il faut y faire la queue à l’intérieur du batiment pendant quelques temps. S’il y a la queue a l’extérieur, c’est que cela va prendre du temps. Pour faire patienter, quelques explications à propos du building et de sa renovation qui leur permet d’économiser de l’électricité. Ensuite c’est un ascenseur direct pour l’observatoire extérieur. La vue est imprenable sur le sud de New York surtout. Du coté nord, on peut voir le Rockfeller Center et au loin Central Park. J’ai utilisé mon City Pass pour cette visite. Je redescend ensuite et pars vers la pour prendre une bière avec un autre ami en afterwork. Plus tard, je retrouve mes potes à Brooklyn dans le quartier de Williamsburg pour manger une énorme pizza dans un petit restaurant cozy dont je ne me souviendrai plus du nom. On prendra un verre dans un bar moitié intérieur moitié extérieur avant de rentrer avec le metro de minuit.

IMG_2428

Deuxième jour à New York, c’est reparti pour beaucoup de marche. Je prend le métro assez tot pour me rendre à Central Park et plus particulièrement au musée The Met (Metropolitan Museum of New York), qui serait l’équivalent d’un British Museum ou du Louvre, en un poil moins grand. Il est loin d’être petit cela dit. Mieux vaut avoir de bonne jambes et du courage. Arrivé avant l’ouverture, deux files d’attentes s’étaient déjà formée de part et d’autre de l’entrée. Comme cela me sera confirmé lorsque je suis reparti, mieux vaut venir tôt pour éviter les foules. Alors un point intéressant du musée c’est qu’il est gratuit ou plutôt que l’on donne ce que l’on veut. En effet, le prix est “suggéré” mais n’est pas obligatoire. A 25USD le prix suggéré… bref, j’ai donné bien moins (5 ou 10 je sais plus), rien que le fait qu’on essaye de faire payer les touristes un prix complètement subjectif sans préciser que ce n’est pas obligatoire (enfin si en petit…). Evidemment les New-yorkais sont au courant et peu paye plus de 10. Du coup, il faut donc faire attention a ne pas utiliser son CityPass avec ca, car ce dernier fait toujours ces calculs en prenant le plus gros chiffres de 25USD, avec ca on a l’impression de faire des économies.

IMG_2537

Après avoir récupéré mon plan, je suis parti direction l’Egypte et ses tombeaux, ses momies. J’ai du faire la partie sur les USA, les statues, l’Amérique latine, les tableaux. Bref il y a de tout et pour tout le monde. C’est immense, on s’y perd. Il y a de magnifiques salles et on retrouvera bon nombres d’oeuvres très connues évidemment. J’y ai donc passé un peu plus de 2h je pense et je suis reparti vers la 5e avenue par le parc et en passant à coté du Zoo. J’ai retrouvé mes compères dans la Trump Tower, enfin celle de derrière pour un lunch cubain (un sandwich bien épais acheté dans un petit shop d’à coté) en musique avec les choristes d’un lycée qui faisait l’animation de la zone. Suite à ce déjeuner, je suis reparti me promener sur la 5e avenue, la rue du shopping, puis j’ai rejoins Time Square ou je suis allé rapidement exploré les paradis des gourmands, à savoir le M&M’s shop et le Hershey’s shop. Il ne faut pas être claustrophobe, c’est bondé de monde ! Après ce petit tour dans la zone la plus touristique de New York, je suis allé faire le Top of the Rock, le rooftop du Rockefeller center, deuxième point de vue le plus impressionnant avec l’Empire State. Certains disent qu’il est meilleur, personnellement je pense qu’ils sont complémentaires car ce dernier offre une bien meilleur vue sur Central Park. Il est compris dans le CityPass. J’ai donc utilisé le CityPass avec les 3 entrées suivantes : Statue de la Liberté, Empire State et Top of Rock. Et je n’en suis pas déçu.

IMG_2602

Le Top of the Rock qui possède deux étages est un peu plus impressionnant, même si moins haut, avec ses vitres de plusieurs mètres transparentes et sa vue à 360 degrés du top floor. Et puis, il permet de voir l’Empire State, qui est surement la plus belle tour de New York. Après être redescendu, je suis passé voir Grand Central, la fameuse gare avec son hall immense, puis à 300m plus loin, la New York Public Library qui est plus un repère de touristes qu’autre chose. Ils ont donc posés des panneaux d’interdiction aux touristes dans certaines salles pour éviter le chaos. Je suis ensuite reparti vers le sud, direction East Village, avec un stop photo au Flat Iron, le très connu batiment qui ressemble à un fer à repasser. Coincé entre deux rue, avec une architecture typique. J’ai poursuivi mon chemin pour rentrer à l’appart, la soirée sera calme et reposante.

IMG_2658

Avant-dernier jour à New York. Je pars à pied depuis East Village, direction la High Line, mais d’abords je remonte au nord, passant devant Google NYC, pour le Madison Square Garden. C’est la que démarre la High Line et j’ai décidé de la faire de bout en bout. C’est un chemin suspendu qui s’étale du nord au sud ou se trouvait un chemin de fer, re-transformé en chemin fleuri pour ceux qui aiment se balader entre les buildings. C’est plutot sympa, il y a quelques messages artistiques tout du long et le chemin se termine sur le musée Whitney of American Art. Après quelques photos, je remonte de 300m direction le Chelsea Market ou l’on trouve, des magasins fashion et des restaurants, dans un style très industriel. J’ai essayé de trouver quelque chose à manger mais sans grand succès, en effet la plupart des restaurants étaient bondés et à moins de prendre à emporter… Du coup je suis reparti me balader dans le quartier très chic, et calme de Chelsea, ou j’ai pu croiser la maison lieu du tournage de Sex and the City. Puis, plus à l’ouest, The Cage, le terrain de street basket le plus connu du monde. Je suis ensuite allé me poser dans Washington Square Park ou une performance artistique et comique dans au centre du park attirait bon nombre de spectateurs.

IMG_2748

Après cet petit break, j’ai continué de descendre vers le sud, passant par ChinaTown puis Little Italy. Beaucoup de monde à faire la queue a Little Italy pour acheter des patisseries. Je n’ai pas succomber à la tentation et j’ai continué mon chemin. Sauf qu’à un moment, mon ventre criait famine. J’ai décidé d’aller faire un tour dans Westfield World Trade Center ou j’ai pu trouver Eataly, un paradis pour les amoureux de nourriture italienne. C’est une sorte de grand supermarché de produits italiens importés avec plusieurs restaurants et autres stands de snack italien, le tout d’excellente qualité. En fouillant j’ai pu trouver une place dans un des restaurants et après 20min d’attente tout seul sur mon siège, un serveur à bien daigné s’occuper de moi. J’ai pris une pizza napolitaine au jambon et artichauts. Classique et délicieuse mais service… pourri, pour pas dire autre chose. Après avoir presque succombé a une gelato, je suis reparti le ventre plein, direction l’ouest dans un autre centre commercial : Brookfield Place. Alors je ne sais pas si c’est fait exprès ou non, mais ce dernier possède une sorte d’équivalent de Eataly mais pour la nourriture francaise (en moins fourni cela dit). Bon à savoir. Après un petit tour rapide sur les berges donnant sur l’Hudson River, je suis reparti à pied direction East Village. Le soir, apéro puis grosse soirée à l’appart avec maxi pizza américaine, danse et jeu de société pour cloturer la soirée (on devait aller au Jane, le repère des francais a NYC, mais on a eut une grosse flemme de prendre le taxi).

IMG_2828

Après une grasse-mat le dimanche, je me lève tant bien que mal et je prend le métro pour Midtown, rendez-vous au Whole Foods de Central Park, sur Columbus Circle. C’est le rendez-vous des New-yorkais lorsqu’il fait beau. Chacun prend à manger pour aller se poser sur l’herbe du parc. J’ai donc retrouvé l’un des mes amis et on a pris notre salade au poids (j’ai un peu forcé sur la dose, 20USD la salade, mais le buffet avait l’air tellement bien) avant d’aller se poser sur Heckscher Playground. On a pu discuter tranquillement pendant quelques heures avant qu’une ondée nous force à nous planquer sous les arbres. Puis chacun est parti de son coté et j’ai décidé d’en profiter pour faire le grand tour de Central Park. Je suis passé devant Sheep Meadow qui était plein à craquer. Picnic, football américain ou frisbee, chacun y vient prendre le soleil. Ensuite c’est The Lake ou l’on peut louer une barque pour un petit tour romantique. Puis The Great Lawn, principalement réservé aux sportifs avec ses nombreux terrains de baseball. Enfin le Jacky Kennedy Reservoir, immense, ou bon nombre de jogger invétérés y font le tour, plusieurs fois certainement. J’ai rejoins la 96e et j’ai repris le métro pour l’appartement. J’ai terminé de faire mon sac, fait mes aurevoirs, et je suis reparti pour Time Square histoire de prendre des dernières photos avec tous les panneaux illuminés. Je devais me rentre à Newark pour mon vol pour Hong Kong. Il y a plusieurs façon de rejoindre Newark mais celle qui me semblait la plus simple même si ce n’était pas la moins cher , était de prendre le bus, le Newark Airport Express (16USD l’aller). Ce dernier part depuis 3 points différents, l’un d’eux est le Port of NY Authority, non loin de Time Square. L’arrêt de bus se trouve sur la 41e la ou la route passe sous le building du Port Authority. Il y a quelques plots sur la droite avec un panneau. Après 15min d’attend le voici. On paye à l’entrée en cash et c’est parti pour un trajet direct de 45min vers Newark. Arrivé à l’aéroport, je check-in et je part chercher un restaurant. Il est 23h et il n’y a plus qu’un Subway d’ouvert. Il faut dire que Newark, ce n’est pas JFK. Très calme et presque vide après 22h. Finalement j’embarque et coup de bol, je me retrouve à coté d’un siège vide, je vais pouvoir allonger mes jambes. C’est parti pour 16h de voyage.

IMG_2871

Budget : 9000HKD (1000EUR), mais avec un vol à 880HKD + 90 000 miles. Vol qui coute normalement 8000 HKD.

Transport : Cathay Pacific pour le long courrier, American Airlines pour Boston-Washington (70USD), Amtrak train Washington-Philly-NYC pour 80USD. New York Metrocard week pass 32USD.

Hotel : Embassy Inn Washington 220USD/2n (à la base j’avais réservé le District Hotel sur Hostelworld, mais au dernier moment ils m’ont redirigé vers le Embassy pour mes 2 nuits, qualité correcte)

Album Photo

Une semaine à Seoul et Gangneung

Profitant de quelques jours libre, je suis parti pour la 5e fois (ou 6e) direction Seoul, Corée du Sud.

IMG_3943

Encore une fois sur HKExpress, avec un vol de nuit qui arrivait vers 2h25 du matin. A cette heure la il n’y a plus de métro, seulement quelques bus toutes les demi-heures allant soit à Seoul Station, soit à Gangnam Bus Terminal.http://www.airport.kr/pa/en/d/3/1/1/index.jsp
Je suis sorti de l’avion assez vite et ayant presque personne à l’immigration j’ai réussi a arriver devant le bus pour Gangnam à 2h30 (celui que je voulais). N’ayant plus de cash je pensais que ma T-money card me sortirai de la, mais il ne me restait plus que 8000 won et le trajet coutait 9000. J’ai indiqué au chauffeur que j’allais retirer et j’ai couru direction l’ATM le plus proche. Le temps que je tape mon code, le bus était déjà parti. De toute manière, l’ATM ne marchait pas. Bien qu’indiquant fonctionner avec les cartes étrangères, tous les ATM KB ne fonctionnaient pas avec ma carte UnionPay.
En effet, une porte sur deux, il y a des ATM. Généralement par deux. L’un KB banque et l’autre d’une autre banque. Les KB ne marchaient pas et les autres étaient éteints pour la nuit. Le seul fonctionnel était, et j’ai pris un bon quart d’heure avant de m’en rendre compte (vu que je les essayais tous en vain, courant 50m entre chaque porte), celui près de la sortie d’immigration d’ou j’étais arrivé. Le KB comme toujours n’était pas fonctionnel mais l’autre si. Heureusement car sinon j’aurai du attendre l’ouverture du métro ou payer un taxi par carte bancaire, et l’aéroport de Incheon est loin de Gangnam (70km)… Finalement j’ai donc pris le bus de 2h55 direction Seoul Station puis un taxi pour Gangnam ou habitait mon ami.
IMG_3932
Le premier jour je me suis donc réveillé assez tard. Je suis allé faire mon check-in dans un hostel, ne voulant pas dormir sur le canapé de mon pote pendant 4 jours. Le KW Gangnam hostel, proche de la station de Sinnonhyeon. Plutôt correct et proche de la zone de restaurants de Gangnam. Je suis ensuite parti me promener dans Myeongdong, le centre ville shopping de Seoul. Au départ je voulais faire le musée de SK mais ce dernier était en rénovation, alors j’ai déambuler dans les rues de Myeongdong. Proche se trouve un jardin du nom de Namsangol Traditional Garden que je suis allé visiter.
Ce jardin, proche de la Namsam tower est une reproduction d’un petit village de maisons hanok, les maisons traditionnelles coréennes. Ce dernier est apprécier par les touristes de part sa proximité du centre, mais le fait qu’il ne soit qu’une reproduction, le rend moins intéressant. Au nord de Seoul se trouve le village Hanok de Bukchon qui est beaucoup plus pittoresque et est a mes yeux une meilleure alternative. Cela dit, j’ai passé une bonne demi-heure a faire le tour du parc et pris quelques photos.
IMG_3955
Ensuite je suis reparti direction Myeongdong pour aller voir la cathédrale qui est plutôt très bien entretenue. Je suis arrivé au moment de la messe du soir et je n’ai donc pas pu faire le tour à l’intérieur. Repartant vers les rues commerçante, j’en ai profité pour faire ce que fait tout bon touriste aux alentours des 18h, j’ai fait le tour des food stands de la rue qui ouvrent aux alentours de 18h30. Bon nombre de brochettes de viande, de fruits, de sucreries au miel etc à tester.
Je suis ensuite rentré direction Gangnam pour aller manger un barbecue avec mon ami. Du porc mariné pour ce barbecue : samgyeopsal, délicieux encore une fois.

IMG_3983

Le lendemain j’ai décidé d’aller faire de la randonné dans le parc de Bukhansan. C’est le parc le plus visité au monde. Il se trouve au nord de Seoul et est une pépite pour les amateurs de randonnée. Les coréens, surtout les retraités, s’y rendent par centaines tous les jours. Ne sachant pas trop comment m’y prendre, je me suis inspiré des commentaires trouvés sur Tripadvisor pour rejoindre l’une des multiples entrées et j’ai pris le métro jusqu’a la station de Dobongsan sur la ligne bleu foncée. Depuis cette station, il suffit de suivre les nombreux randonneurs habillés de la tête au pied avec des habits à moitiés fluo (style très apprécié par les coréens). A l’ouest se trouve l’entrée. Le long de la route il y a de nombreux vendeurs de gimbap (rouleaux de riz, légume et viande coréen, sorte de maki) et de makgeolli (liqueur de riz). J’ai donc pris de l’eau en quantité ainsi qu’un gimbap et du kimchi histoire d’avoir de quoi manger en haut de la montagne. A la suite de ces nombreux vendeurs il y a alignement de magasin de vêtement de randonné avec toutes les marques du monde. North Face, Columbia, Lafuma, Patagonia etc. Un micro quartier rempli de magasin de vêtements de sport. Le bonheur du shopping-addict.

IMG_4187
Enfin arrive l’entrée du parc avec les rangers qui sont la pour nous indiquer le meilleur chemin. J’ai donc discuté avec l’un d’entre eux qui m’a conseillé un parcours de 3h. Dans ma tête, je me suis dit que j’arriverai surement à le faire en moins de temps que ca… finalement, avec une pause déjeuner rapide et la prise de photo, le temps donné était exact.

IMG_4006

Depuis la station de rangers de Dobong jusqu’au sommet de Dobongsan (Jaunbong) et retour, il m’a fallu plus de 2h40. Sur la route il y a quelques temples et des endroits pour s’arrêter manger (et des toilettes). Le début de la montée est simple, avec des belles routes et ensuite cela se corse un peu. Pour la montée, pas eut de soucis mais pour la descente, mes New Balance n’étaient évidemment pas adaptées. Avec de nombreux petits cailloux qui roulent sous les pieds, j’ai failli me retrouver par terre à reprises, avec les commentaires des locaux autour de moi, qui ont ont toute la panoplie du parfait randonneur…
IMG_4093
Il vaut mieux prévoir de l’eau. J’ai fait quelques pauses rapides pour prendre des photos des temples et savourer mon gimbap. Arrivé en haut, il y a des barrières de protection mais il est vrai que monter sur les rochers peut s’avérer périlleux. J’ai été aidé par un local qui m’a aussi pris en photo en haut du roc, en passant derrière les barrières (vertige assuré). Le temps était magnifique et j’ai eut de la chance. J’ai rencontré quelques touristes, discuté avec un chercheur allemand, pris des photos avec un papy coréen. Les locaux, souvent des retraités, viennent en groupe d’amis en randonnée ou boire du makgeolli au bord des torrents qui descendent de la montagne. Après bon nombre de photos sur chacun des rocs, je suis redescendu par ou j’étais venu. Arrivé en bas en sueur, j’ai fait une pause boisson avant de reprendre le métro pour une heure de route.

IMG_4214

Après une bonne petite douche, je suis parti direction le Coex. A la fois shopping mall et centre de congrès. Je suis allé a la boutique Kakao Talk acheter quelques souvenirs puis je suis monté a l’Intercontinental pour prendre un verre dans le bar du dernier étage, le Sky Lounge, avec vue sur le quartier de Gangnam. C’est une bonne solution pour avoir une vue sur Seoul mais je pense qu’il y a des bars un peu mieux et surtout plus haut comme dans la tour 63 de Yeouido.
Le lendemain matin je pars en direction du nord pour visiter Soedaemun Prison History Hall, une ancienne prison reconditionnée en musée de l’occupation japonaise. En effet, avant la guerre de Corée, cette dernière avait été colonisé par le Japon. Et on ne peut pas dire que les japonais y soient aller avec le dos de la cuillière. Soedaemun était donc l’endroit ou les japonais y envoyait les prisonniers politiques et autres “terroristes” après souvent les avoir torturés. La prison était évidemment surpeuplée et les conditions d’hygiènes execrables. Le musée est particulièrement bien fait. La prison a été préservée et le parcours nous permet de passer dans toutes les pièces et les nombreux batimemts. Etonnemment j’étais un des rares étranger à la visiter, évidemment entouré des groupes scolaires.
IMG_4246
A la suite de cette visite, j’ai repris le métro direction Ewha Women University, une des plus vieille université de Corée, qui est réservé aux femmes. Enfin il parait qu’il y a des étudiants masculins étrangers en échange sur le campus. Les veinards ! La particularité du campus est qu’il est composé de bâtiments anciens en pierre bien conservés et ayant gardés tout leur charmes, de bâtiments très modernes mais surtout d’un bâtiment sous-terrain en deux parties a l’intérieur d’une petite coline. La photo ci-dessous :
IMG_4296
C’est assez impressionnant. Evidemment les touristes ne sont pas les bienvenus à l’intérieur du bâtiment ou se trouvent les salles de classes mais le campus vaut à lui seul le déplacement. Mieux vaut avoir des bonnes jambes car il y a quand même du dénivelé (c’était surement la randonnée de la veille qui m’avait fatiguée).
IMG_4349
Après ces petites escapades, je suis revenu du coté de Gangnam retrouvé mon pote et on est parti a Jamsil Stadium pour un match de baseball entre les Doosan Bears de Seoul et les Lotte Giants de Busan. On a pris le comptoir pour acheter nos billets au pif et on s’est retrouvé avec les Giants (l’une des grandes équipes en Corée, avec l’un des meilleur public). C’était la première fois que je venais voir un match de baseball de ma vie. L’ambiance est pas mal, les gens sont à fond, ca chante et ca danse (tout en restant sur sa chaise), on agite des papiers ou des tubes de couleur et on se met des sac en plastique sur la tête. Oui, oui, des sac en plastiques sont distribués, on les gonfles et on les fermes pour on attache les anses aux oreilles et on se retrouve avec le sac gonflé sur la tête. Suffit de bouger ensuite la tête tout en chantant et l’effet est … merveilleux. On a bien rigoler en tout cas. Le stade était rempli, on a des places attitrées, ce n’est pas très cher d’ailleurs (moins de 20e) mais on peut se déplacer des deux cotés, il n’y a pas de barrières entre les deux camps. Le jeu en lui-même est plutôt… lent et chiant mais ce n’est que mon avis. Ne connaissant pas trop, on était surtout venu pour l’ambiance. Il y a de nombreux snacks en dessous des tribunes, surtout du poulet fris à la coréenne, ce qui est très bon en règle générale mais pour le stade de Jamsil il n’y a que McDo et KFC qui serve. La technique est de prendre avant de rentrer dans le stade. De nombreux vendeurs en scooter ont des packs de poulet provenant de leur restaurant. Il y a par ex BBQ Premium, une chaine connue en Corée, qui vendait a l’extérieur. Il y aussi des convenience stores qui vendent de la bière en litre, de quoi se rassasier. On a donc mangé et bu quelques bière tout en chantant. On a fini par partir avant la fin du match car c’est quand même bien long, surtout quand on n’y comprend pas grand chose.
On a pris le métro direction Itaewon et on est sorti dans un bar qui sert des, localement fameux, long-islands dans des chopes de bière, le Thursday Party. Bonne ambiance, on y a retrouvé plusieurs amis. On a essayé aussi d’aller au Gold bar mais je me suis vu refuser l’entrée car je n’avais pas mon passeport. Semblerait qu’ils aient serré la vis… J’avais beau essayé de discuter, cela n’a pas marché. On est donc rentré assez tot.

IMG_4407

Le lendemain matin, je check-out et je pars prendre le métro direction Gangnam Bus Terminal. A cette station, comme son nom l’indique, se trouve un terminal de bus. Assez simple, il suffit d’aller demander la destination à l’un des comptoirs, et on vous proposera plusieurs horaires. Pour Gangneung, une station balnéaire de l’est du pays, il y avait un bus toutes les demi-heure. Mon ticket en main, je pars m’acheter quelques chose pour petit déjeuner et je vais attendre devant le numéro de porte. Le bus arriver 5min avant et part exactement à l’heure. Très grand siège, très comfortable. Le bus prendra bien 3h30 avec un arrêt sur une aire d’autoroute, pour arriver à destination. Théoriquement c’est moins long, mais moi je suis arriver vers 16h30 en partant aux alentours de 11h. Sur place, je prendrai un taxi direction ma chambre d’hôte : Pine Garden Guesthouse. Cette dernière est tenu par une famille très sympathique. La propriétaire parlait très peu anglais mais on s’est débrouillé. La maison est très bien tenu et moderne. J’avais la chambre du haut et je partageais la salle de bain avec l’étage du dessous qui accueillais deux coréens. J’ai reçu un très bon accueil et même eu le droit à une glace.
IMG_4436
Après avoir déposé mes affaires, je suis parti me balader le long de la plage qui se trouvait à moins de 500m. Entre la mer froide, la plage bordée de pins sur des km, je me croyais chez moi, sur la côte atlantique. Effectivement, un peu froide pour se baigner mais une superbe plage. Il y avait la possibilité de faire quelques tours en speedboat mais pas pour moi. J’ai fait donc le tour de la plage de Gyeongpo puis je suis parti marcher près du lac de Gyeongpoho. Ensuite je suis revenu et je me suis assis écouter un groupe de musique qui s’était installé pour jouer de la pop près de la place centrale. En repartant, je me suis arrêter pour manger dans le seul chimek (poulet/bière) de la rue principale, qui est en effet, le bonheur des amateurs de crustacés. Sur plusieurs km Gangneung bénifie de très belles plages. Nombreux hotels et restaurant les bordes. Le seul problème, c’est que l’eau est un peu froide (aux alentours de 16). Je n’ai pas trop eut le temps de visiter mais je pense que je reviendrai (en couple).
IMG_4507
Le lendemain matin, dernier jour de mon périple, je reprend le bus direction Gangnam, qui sera plus rapide d’ailleurs (un peu moins de 3h) ou je retrouve mon pote pour un brunch à garusogil, le quartier des arbres et du shopping branché. On ira dans une chaine américaine de pancake : The Original Pancake House, où on s’explosera le bide (très bon, mais trop…). Avant de repartir, mon vol étant le soir, je remonte au nord pour visiter le musée de l’histoire qui se trouve près de la fameuse statue l’amiral Yi Sun-Sin (près de celle de Sejong le grand), à Gwanghwamun. Avant de m’y rendre je dépose mon sac dans un locker de la station de métro : pratique. Je marche ensuite vers le musée, à quelques centaines de mètres de la station. Ce dernier est plutôt bien fait. Avec la fois une reproduction de la ville en miniature et une zone qui retrace l’histoire et l’urbanisation de Seoul sur plus de 1000 ans avec des scènes des vies des dernières décennies. Un musée très sympa pour ceux qui veulent avoir une idée de comment la ville s’est développés et comment ont vécu les Séoulites au long des siècles.

IMG_4530

Je suis reparti par le métro et j’ai pris l’Arex (Airport express) à Hongik station. Ce denier prend environ 40min. A l’aéroport d’Incheon, qui est considérer comme l’un des meilleurs  aéroport du monde, j’ai eut beaucoup de mal à trouver à manger à 22h. J’ai du m’en remettre au seul fast food ouvert 24/24 de l’aéroport, le Lotteria (sorte de McDo coréen).

Budget : 2950HKD le vol, 4500 HKD en tout

Transport : HKExpress, bus to Gangneung from Gangnam Bus Terminal

Hotels : KW Gangnam Hostel, Pine Garden Guesthouse Gangneung, K-guesthouse Premium Gangnam 1

Album Photo

Visite de Jeju, l’ile du sud de la Corée

Fin juin, profitant d’un long week-end, je suis parti avec un ami direction Jeju, en Corée du Sud. Jeju est une ile peu connue des européens car elle ne fait pas partie des iles paradisiaques du Pacifique auxquelles on pense au premier abord. Mais celle-ci est l’équivalent de notre Corse pour les Coréens. Localisée au sud de la péninsule, elle bénéficie d’un micro-climat et c’est évidemment la destination phare pour les vacanciers nord asiatiques et les nouveaux mariés sud-coréens (surtout).

Jeju est fameuse pour son volcan, ses plages, ses chemins de randonnée et son atmosphere relaxante. On a donc décidé de partir visiter une autre partie de la Corée (après avoir fait 5 fois Seoul… il faut changer).

IMG_5476

On est parti de nuit sur HKExpress pour arriver au petit matin à Jeju City ou se trouve l’aéroport international. On a pris un taxi pour notre hostel, près du City Hall, histoire de déposer nos affaires car notre chambre n’était pas encore disponible. Le matin fut assez dur il faut le dire avec la nuit blanche dans l’avion. A l’hostel on s’est renseigné sur ce qu’on pouvait faire et on est parti à pied direction le musée de du Folklore et de la Nature à Jeju. Ce dernier est un mélange d’histoire naturelle et d’histoire de l’ile, avec des animaux d’un coté, de la géologie de l’autre, des représentations des habitats ancestraux et de sculptures typiques de l’ile. Ce petit musée ne coute pas bien cher et peut permettre de passer le temps s’il ne fait pas trop beau. On est reparti vers l’est, après avoir failli s’endormir sur les bancs extérieur, pour aller au musée national de Jeju. Malheureusement ce dernier était en complète rénovation intérieure et donc fermé. Pris au dépourvu on a continué notre expédition en rentrant dans le parc Sarabong ou se trouve des temples et un point de vue sur la ville et le port. Un peu de grimpette pour nous réveiller (tant bien que mal), quelques photos sur un ciel bleu et on est redescendu vers le port. Au passage on est tombé sur des vieilles maisons qui furent l’un des points principaux de commerce et de repos des marins, tenu par une femme connues. Malheureusement avec la barrière la langue on a pas tout compris, de plus ils sembleraient que les restaurateurs n’étaient pas forcément intéressés de nous laisser manger dans leur restaurant extérieur/musée. On a donc repris la route, on est passé devant le remblais ou se trouve une multitude de restaurant de poissons et crustacés.

IMG_5434

On a continué notre périple jusqu’au point touristique du Dragon’s Head, Yongdu-am, formation volcanique ayant une forme de tête de dragon, comme son nom l’indique. Très prisée des chinois. On ne s’est pas trop attardé, et on est allé manger. Après notre déjeuner, un bibimbap, on est rentré a l’hôtel faire notre check-in et on a décidé de prendre un bus (pas loin de notre hostel) direction la plage de Hamdeok pour ne pas s’arrêter et sombrer dans le sommeil. Je ne me souviens plus du bus mais ce fut assez simple, il faut juste payer en cash a l’entrée (ou part T-money ?) et descendre au bon arrêt (le GPS a aidé) après environ 40min de route. Il y a des bus toutes les 15 minutes environ depuis City Hall. Le temps était d’un bleu magnifique et la plage était bondée. Surveillée, protégée et assez plate, c’est l’une des meilleures de l’ile. Bon nombre de cafés et autres restaurants se trouvent autour. Un bon spot pour aller se baigner. On a repris le même bus pour rentrer et on après une douche, on est ressorti manger dans les allées derrière l’hostel ou se trouve un quartier de restaurant (un peu comme Gangnam) rempli de barbecues. La spécialité de Jeju est le porc noir, une race de porc qui a un gout supérieur, ou tout du moins typique que l’on trouve à Jeju. Personnellement je n’ai pas trop aimé… Plus gras et moins goûtu que le classique Samgyeopsal que j’adore. Mais bon on a aussi pris la décision d’aller dans un restaurant en terrasse, alors que celui conseillé par notre hotel se trouvait un peu plus loin. Mais bon le fait qu’on nous donne un papier et qu’on nous dise : “vous dites juste que vous venez de ma part”, sans traitement particulier ni discount, on a compris que ca servait juste à l’hôtelier de toucher sa commission.

IMG_5531

Le lendemain on reprend un taxi pour aller chercher notre voiture de location. Effectivement à Jeju, l’ile est tellement grande que tout le monde nous avait conseillé de prendre une voiture plutôt que d’espérer s’en sortir avec les bus locaux. Et on a bien fait. En cherchant sur les comparateurs, Sixt semblait le moins cher en plus d’être une compagnie internationale ou les employés auraient un minimum de niveau d’anglais. J’avais réservé sur le site de Sixt en prenant les assurances et en mettant ma carte de crédit qui servira pour la franchise (200usd de franchise de base). Ne pas oublier le permis international et le permis francais pour le retrait. Par contre on n’a pas pris le GPS car le prix faisait doubler la facture. A la place, on a pris Maps.me sur notre iphone, ce qui nous a permis de télécharger la carte en offline et cela nous a été suffisant. On avait pris la plus petite voiture, une Kia Morning, mais celle était indisponible au moment du pick-up, on a eut le modèle du dessus, une Hyundai Accent. Et nous voila parti, sur la route avec notre belle Hyundai blanche direction le Love Museum. Alors s’il y a un truc à savoir, c’est que Jeju est une ile autonome qui a son propre gouvernement et ce dernier, mise beaucoup sur le tourisme pour l’économie de son pays. Les chinois peuvent se rendre à Jeju sans visa par ex. Sauf que l’ile est encore très rurale et mis à part le prix de la terre qui a augmenté (car les étrangers peuvent acheter contrairement au reste du pays), il y a pas grand développements (pensez stations balnéaires) pour le moment. Par contre, bon nombre de musées en tout genre ont fleurit tout autour de l’ile. Je crois que c’est l’endroit au monde où il y a le plus de musées atypiques : Musée de l’amour (il y en a deux), du chocolat, du teddy bear, de la Kpop, de l’Afrique (pas une blague), du trompe l’oeil (classique de la Corée), de la verrerie, de l’automobile, de la mythologique grecque, en plus des musées de l’histoire, du folklore, de l’art, de la nature et de Jeju en règle général. Oui les locaux ont de l’idée. Le but étant évidemment de récupérer un peu de manne financière des touristes. Personnellement cela me fait plus rire qu’autre chose mais malheureusement cela donne l’impression qu’il n’y a rien à faire à Jeju. Alors que bien au contraire mais à condition d’aimer la nature. On a quand même décidé de faire le musée de l’amour qui est très connu pour ses sculpture osées et du coup très marrant.

IMG_5556

On est parti au sud de Jeju, on s’est garé et on a eut la chance de faire toute notre visite sous la pluie. On a bien rit, les sculpteurs avaient pas mal d’imagination. En plus c’est pas trop cher. On a mangé dans le restaurant se trouvant à coté du parc, des dumplings et des toppoki bien épicés. Après s’être confortablement restaurés, on a repris la route, direction l’Ouest pour aller à la plage, enfin pour admirer la mer car avec le temps pluvieux, on pouvait difficilement faire mieux. On est allé à la plage de Hyeopjae, l’une des plus connus. Quelques touristes avait les pieds dans l’eau, froide. On a pris un café avec vu sur la mer. On a marché le long de celle-ci et rejoint la plage suivante : Geumneung beach. Pas un chat. Ces deux plages sont généralement bondé et il est vrai que Hyeopjae semble plutôt spacieuse et bien aménagée. On est ensuite rentré à l’hostel avec comme complication de trouver un parking. En effet notre hostel n’en possédant pas, on a du déambuler dans les petites rues alentours avant de trouver un emplacement. On avait un peu peur de se prendre une prune mais les locaux avaient l’air de dire que c’était bon. Tout le monde à une voiture à Jeju mais il y a pas assez de parking dans le centre ce qui rend la vie compliquée, surtout aux alentour de 18/19h.

IMG_5627

Le soir on est reparti dans la rue principale derrière notre hostel et on a décidé de se faire un chimek, litteralement fried chicken+mekju (poulet fris + bière). que l’on a trouvé à l’un des étages. Loin d’être dietetique, on a pris la version avec frites et fromage… On a ensuite pris un taxi pour aller a l’Aroma club. Le seul club que j’avais trouvé sur internet. Un nightclub à la coréenne ou chacun à sa table (pour 40usd quand même!) avec 3 bière et des fruits et où le but est de rencontré le sexe opposé. Etonnamment personne n’avait l’air de vouloir s’asseoir a coté de 2 étrangers de sexe masculin. Un groupe de fille qui étaient à la table d’a coté n’arrêtaient pas de se faire embarqué par les serveurs à des tables de mec. C’est le principe, les hommes demandent au serveurs de leur ramené les groupes de fille qu’ils ont repéré ou ils vont tout bonnement s’asseoir à leur table. Sinon il y a ceux qui ont pris une salle de karaoké privé et qui ont sur un écran une vue de la grande salle et peuvent indiquer au serveur qui ils souhaitent rencontrer. Grande salle, multiple spectacles entrecoupé de jeux et danses/concerts. Mais la musique était bof et finalement assez cher pour 3 petites bières (impossible de commander autre chose que de la bière). Autant c’était assez marrant de découvrir ce qu’ils appellent “nightclub” (différent des clubs classiques) en Corée, autant j’aurai préféré un club classique, sans prendre de table, moins cher et ou on peut danser toute la soirée. Je ne recommande donc pas vraiment l’Aroma (dans le new Jeju).

IMG_5694

Le lendemain, on quitte Jeju City pour descendre au sud. Il fait très brumeux et traverser du nord au sud ne sera pas forcément une partie de plaisir. Il faut monter le long du mont Halla et la brume s’intensifie grandement. Les routes de l’est du mont sont sinueuses et dangereuses (la route “infinie” bien connue en Corée pour ses histoires effrayantes). Tout se passera sans encombre (1h de route) mais on a bien compris que notre plan de rando du Hallasan devra être annulé. Arrivés à Seogwipo, la deuxième plus grande ville de Jeju, on se gare devant notre hostel et on fait notre check-in. On a ensuite fait un petit tour dans le marché au centre ville puis on s’est rendu, à pied à la chute d’eau de Jeongbang Falls. Payant, avec un tarif étudiant qui nous a été refusé de manière très froide, alors que mon pote était en stage mais avait oublié sa carte… Cette dernière est plutot impressionante et mérite la photo. On a ensuite voulu continuer vers l’est mais le Olle trail était fermé. Olle c’est le nom des trails de randonnés de Jeju qui font le tour de l’ile. Généralement plats et aménagés, ce sont des chemins très appréciés par les passionnés de nature.

IMG_5646

Après cette première chute d’eau le long de la mer, on est parti à pied faire la deuxième chute d’eau de la ville, celle de Cheonjiyeon, beaucoup plus touristiques avec un parking de bus près de l’entrée. On se serait cru sur une aire d’autoroute. Après nos quelques photos, on est ressorti du parc est on est parti au sud sur l’ile de Saeseom et son pont immanquable. Un tour de l’ile permet de prendre quelques photos de la mer et de la côte qui ressemble fortement à ce qu’on peut voir en Bretagne (je sais pas si c’est le temps pluvieux qui me donnait cette impression ou la flore locale…). En tout cas cela soufflait beaucoup et l’on n’est pas resté très longtemps mais l’avantage de tous ses points vue est leur proche distance du centre de Seogwipo (faisable à pied) et leur cout faible voir inexistant. Le soir on a marché jusqu’à la rue des restaurants et on s’est arrêtés pour un n-ième barbecue pour tester le black porc local. Après un tour rapide en ville j’ai mis quelques pièce dans une machine d’entrainement au baseball, pour le fun. Pas trop mal débrouillé.

IMG_5747

Le lendemain matin, on prendre la voiture pour aller voir Oedolgae, une formation rocheuse qui s’élève de l’océan. On a galéré a trouvé un parking et finalement on s’est garé près d’un shop à 30m de l’entrée. Personne ne nous a rien dit, rien d’écrit. Bizarre. On est donc rentré dans le parc. Le matin était très brumeux et il fut difficile d’apprécier la vue mais le rocher à bon nombre d’admirateurs et la cote de rochers volcanique mérite quelques photos. En ressortant du parc on reprend notre voiture et on commençait à repartir lorsque un papy nous saute dessus et nous demander 3000 wons. On sentait bien le coup venir mais pourtant il y avait rien d’affiché. Ce que je lui ait dit, mais évidemment ne parlant pas un mot d’anglais il a juste tiré la tronche et demandé ses 3000 wons. On a payé avec regrets ne voulait pas perdre de temps ou se prendre une amende plus tard mais non sans lui faire comprendre notre désagrément. Un panneau avec un chiffre et un signe W (pour won) ne mange pas de pain. Comme toujours, il faut faire attention à tout. Quand c’est trop beau pour être vrai (ici une place a 30m de l’entrée alors qu’ils y avait des voitures garées sur plus de 200m le long de la chaussée) c’est que c’est probablement le cas.

IMG_5761

On a continué notre route jusqu’au temple de Yakchunsa. Un très beau temple, très grand et avec de belles couleurs et de nombreuses statues d’or. Les photos extérieures de ce dernier dans la brume lui donnait une allure mystique. Je dirai que s’il fallait faire un seul temple en Corée, ca pourrait être celui-ci. Il valait vraiment le coup. On a repris ensuite la voiture direction la zone de divertissements de Jungmun, ou se trouve de nombreux resorts. On a d’abords garé la voiture et on est allé manger dans un restaurant coréen au dessus du starbuck coréen. Puis on est allé voir encore une autre cascade : Cheonjeyeon et le pont de Seonim. Il y a 2 spots de cascades à voir. On est ensuite descendu à pied direction la plage de Jungmun Saekdal, qui étonnamment était plutôt rempli, malgré la pluie intense qui s’abattait sur nous. Alors personne à bronzer mais un paquet de surfeur qui profitait justement du vent et des vagues qui vont avec. On est ensuite passé rapidement voir les amas rocheux de Jusangjeolli qui ressemblent à de nombreux colonnes agrégées les unes aux autres (ceci du au refroidissement de la lave). En repartant on a fait une pause photo devant le musée de l’Afrique, histoire de. Le soir on mangera une pizza dans la ville de Seogwipo, ne trouvant pas de chimek.

IMG_5889

Pour notre avant-dernier jour, on a repris la voiture, direction l’est. Premier stop dans le Jeju Folk Village, un immense parc de représentation des différents habitats au cours de l’histoire de l’ile. Le parc prend bien 2h en y allant à son rythme et on y découvre le Jeju d’antan et son peuple qui vivait principalement de la pêche et de l’artisanat. Bon nombre de série coréennes sont tournées dans le parc. Il n’était pas très rempli le jour ou on l’a visité et on a donc filé assez vite, étant aussi pris par le temps. J’ai ensuite conduit jusqu’a la formation volcanique principale, classée au patrimoine de l’UNESCO, Seongsan Illchulbong. L’entrée est payante et on voit que c’est l’un des point principal de l’ile vu le nombre de touristes chinois. Malheureusement, à cause de la brume, on est monté tout en haut pour pas grand chose. On n’y voyait rien. Sur la photo ca avait l’air pourtant bien, mais avec ce temps la … tant pis. On redescend donc et cherche un petit restaurant pour manger du bibimbap. Difficile d’éviter le seafood ou les barbecue sur cette ile. On reprend la voiture direction le musée Haenyeo, sur les femmes plongeuses. En effet Jeju est connu pour ses femmes plongeuse qui parte pecher les coquillages en profondeur, sans bouteille, dans une eau pas forcément très chaude, afin de ramener à manger à la maison. Aujourd’hui encore, quelques femme, plonge en apnée à plus d’une dizaine, ayant pour certaines largement passé l’âge du départ à la retraite. Malheureusement pour nous, le musée était fermé. La plupart des musée effectue un jour de fermeture par semaine. On avait pas vérifier, on est donc reparti aussitôt. Cette fois-ci, direction la fameuse cave creusée par la lave : Manjanggul Cave. Cette dernière se trouve en plein campagne, c’est un musée fait sur une partie du tube de lave creusé qui a été découvert. En effet le tube (enfin les tubes) creusé par des écoulements de lave du volcan Halla, mesure plusieurs kilomètre. En réalité ils vont du volcan à la mer, mais certains se sont effondrés. Une partie a été consolidé et est visitable. Il fait bien frais à l’intérieur et bien humide. Stalactiques et stalagmites se sont formée un peu partout. Il fait sombre mais les jeux de lumières sont intéressant. 1km facile de marche pour aller jusqu’au bout ou on termine sur une immense stalagmite. J’avais déjà fait l’équivalent à Okinawa, mais celle-ci est vraiment grande aussi.

IMG_6011

Après cette visite rafraichissante, on ressort au soleil. Et oui, pas de chance, l’après-midi de notre dernier jour le soleil revient… On monte dans la voiture et nous voici parti pour Jeju city. Notre dernier hostel se trouve au nord de la ville, près du quartier commercial, à deux pas de la rue des black pork barbecue. Les rues sont étroites et on devra opter pour un parking payant pour déposer nos affaire a l’auberge. Check-in fait, on reprendra la voiture et on ira la rendre chez Sixt. On reviendra à pied. La ville n’est pas si grande et en une demi-heure on sera de retour dans le quartier de notre auberge. Celle-ci est proche à la fois de la gallerie marchande de Chilsungro (shopping town) et d’un marché de produits frais. Comme on pensait ne pas avoir assez mangé de barbecue on a décidé d’y retourner pour re-tester le black pork de jeju dans la rue du même nom, cette fois-ci ce fut un peu meilleur mais pas non plus la folie. Par contre le soju Halla, était très bon.

Le lendemain matin, réveil aux aurores, on chope un taxi sur la route principale et direction l’aéroport pour le retour à Hong Kong.

Budget : 2250HKD de vol sur HKExpress, 4500 HKD en tout

Transport : HKExpress, Location chez Sixt (70USD pour 4 jours)

Hotels : You&I Guesthouse à Jeju, Gudeok Guesthouse à Seogwipo et Yellow Guesthouse au nord de Jeju

Album Photo

Une semaine à Tokyo, hors des sentiers battus

Je suis parti quelques jours à Tokyo, sans vraiment d’objectifs de visites particulier et surtout pour aller voir des amis.

J’en ai donc profité pour sortir des sentiers battus et aller découvrir des endroits auxquels on ne pense pas forcément en premier lorsque l’on visite la capitale japonaise.

Départ de Hong Kong en soirée, direction Haneda, l’aéroport de la ville de Tokyo, beaucoup plus proche que Narita, sur HKexpress.

Faute à pas de chance, j’arriverai un poil trop tot pour prendre le métro. Enfin c’est ce que je pensais, en réalité, j’aurai sans doute pu prendre un train qui mène à la Yamanote, la fameuse ligne verte qui fait le tour du centre de Tokyo. Mais le risque de me retrouver à Shinagawa, métro fermé, était trop gros et j’ai donc pris un bus. Le comptoir de bus est ouvert et bien visible, le trajet coute 2000 yens (tarif de nuit) pour un bus limousine qui me déposa à Shinjuku. Il faut prendre un des premiers ascenseur sur la gauche pour descendre au bon endroit ou se trouve les bus à Haneda.

IMG_3246

Arrivé à Shinjuku, j’ai marché jusqu’à mon “capsule hotel” dans Kabukicho, qui, comme son nom l’indique, est un hotel de dortoir en forme de capsules. L’expérience est marrante a faire. On pose ses chaussures d’abords dans des lockers, puis on check-in, on se change dans la zone lockers-salle de bain, et on monte en pyjama dans les dortoirs. Les capsules sont assez spacieuses mais peu comfortable pour les personne de plus d’1m80. J’avais les pieds qui dépassaient, ce qui m’empêchait de fermer le rideau et j’ai donc eut la lumière toute la nuit, sans compter la chaleur, le manque de réseau/wifi et les bruits des boites de nuit de Kabukicho. A l’avenir j’en choisirai un autre, plus comfort. Le lendemain je dormais en Airbnb à Kabukicho (bon rapport emplacement/prix).

Cela dit son emplacement était idéal, et le lendemain je retrouve donc mon ami avec qui je pars faire le musée des Samurais, à 100m de la, dans Kabukicho toujours. Le musée est payant (et assez cher) mais un guide vous fait le tour avec les histoires de chaque armures et autres casques. Très belle pièce et le guide est appréciable. Séance photo à la fin en armure.

IMG_3287

On part manger dans un fastfood, quelques gyozas et l’après-midi se fera à déambuler dans l’un des centre commercial de Nakano (près du métro du même nom) ou se trouve bon nombre de magasins de jeux videos, cartes, manga, figurines en tout genre. Malheureusement pour moi, qui voulait faire musée Ghibli, il était fermé tout le mois de Juin, mieux vaut regarder en ligne d’abords.

Apres notre de tour de Nakano, on est allé a Roppongi Hills, pour essayer de monter sur le rooftop de la Mori Tower. Encore une fois, le prix nous a refroidi et on a laissé tomber. On est parti prendre des bières à coté et des Tsukemen près du grand carrefour.

Le lendemain je suis parti au sud près des tours de Shimbashi et je suis allé marcher dans les jardins Hamarikyu. Assez grands et avec une vue sur la baie de Tokyo. Comme la plupart des parcs, ce dernier est payant, 300yens mais proposent toilettes, wifi, souvenirs et souvent des petits restaurants ou salon de thé a l’intérieur.

IMG_3566

Je retrouve mon ami près du marché à poissons de Tsukiji qui se trouve non loin de la. On prendra un bol de riz avec tuna, bien au-dessus des prix habituels, soit disant car c’est très frais. Le marché de Tsukiji est intéressant à visiter le matin très tot, deux sessions pour la vente aux enchères des thons rouges, mais il faut y être vers 4h du matin pour espérer avoir une place. D’ailleurs se dernier va bientôt être déplacé pour laisser place à des projets immobiliers commerciaux.

On part donc de Tsukiji, remonte vers Ginza en passant devant le Kabuki Theater, rentre dans un des malls puis visite le magasin de papeterie Itoya. On remonte ensuite vers Hayabusa en longeant le parc de l’empereur, on passera devant la court suprême puis l’assemblée nationale japonaise jusqu’a Chidorigafuchi, qui donne une belle vue sur les cerisiers lors de Sakura (sinon peu d’intérêt) et on finalement rejoindra le tombeau controversé de Yasukuni (mais très beau). Puis persistant à faire le plus de kilomètres, on continue vers l’ouest pour voir le Meiji Jingu Gaien et enfin remonter vers Shinjuku. On aura bien pris quelques heures pour faire tout ca et on arrivera exténués. Verdict, on aura vu la moitié du centre de Tokyo, sans prendre le métro.

IMG_3500

Le lendemain le réveil fut compliqué mais j’ai fait tout mon possible pour me rendre à Akasaka Palace pas trop tard dans la matinée. Je pense que c’est l’un des endroits les moins connus de Tokyo et pourtant qui mériterai de remonter dans la liste. Cette demeure est toujours utilisés pour la reception d’invité internationaux au Japon. Elle n’est donc pas visitable tous les jours.

Le parc du palace est gratuit mais la visite intérieur est à la fois limitée en nombre de visiteurs, payante et il faut prendre un ticket une heure à l’avance. Je suis arrivé a 10h, ait récupéré un ticket pour 11h. Le tour du parc ne m’a pris que 10min et ne souhaitant pas me retarder plus longtemps j’ai laissé tomber. J’ai repris le métro et je pars direction le Tokyo Dome. Ce dernier est le stade de baseball le plus connu de Tokyo. A coté se trouve un parc et un shopping mall avec une montagne russe sur le toit. J’ai donc fait les deux dans cet ordre.

IMG_3509

Le parc Koishikawa Korakuen est très beau et bien entretenu, une règle au japon. Il mérite son passage. La montagne russe du Tokyo Dome vaut aussi son pesant de cacahuètes. Heureusement en semaine il y avait personne à faire la queue, j’ai pu faire un tour sans attendre (quelques 1300yen le tour). La chute est vertigineuse ! et l’attraction passe à travers un trou créé dans le mur du mall. Impressionnant.

Ensuite j’ai pris la Yamanote pour me rendre à Ueno, ou je suis aller faire le musée National de Tokyo. Le complex propose en fait 4 musées/expositions, donc l’un sur le japon, que j’ai fait, mais aussi des expositions sur l’art sud-asiatique, européen, chinois… Bon l’entrée n’est pas trop cher et il y a de quoi voir mais honnêtement la fatigue et la faim m’avait achevé, je n’ai pas pu apprécier au mieux. Mieux vaut prévoir le tour du musée en conjonction avec le parc plutôt que de faire des sauts entre quartier toute la journée.

IMG_3579

Je suis allé me restaurer dans un petit restaurant japonais et je suis reparti pour Roppongi, enfin Nogizaka, ou se trouve le National Art Center of Tokyo avec son architecture bien particulière qui mérite quelques photos. Je n’ai pas fait d’exhibition, vu que le musée fermait 30min plus tard et je suis parti me balader vers Roppongi et dans le luxueux centre commercial de Tokyo Midtown qui mérite aussi un passage pour ses nombreux shops internationaux et autres boulangeries et cafés mais aussi son architecture. Des terraces en extérieur permettent aussi de faire un pause.

IMG_3680

Je suis rentré sur Shinjuku et je suis parti rejoindre mes amis dans le quartier Corée de Tokyo, Shin-Okubo. L’endroit est rempli de barbecues coréens et on s’est régalés ! On a aussi bien bu. La plupart fond des sets all-you-can-drink de bière avec des plats pour quelques 2500yens par personne. Après ce repas, direction Shibuya ou j’ai retrouvé des collègues en business trip. On est donc parti pour aller au Atom, mais ayant oublié leur carte d’identité, on a du se replier sur les bars Gaspanic et Hub. On a pris le premier métro du matin après un Tsukemen bien merité.

Le lendemain le réveil fut difficile. Je suis parti em promener vers Roppongi pour voir d’abords le temple Zojoji qui est accolé a la Roppongi Tower, de belles photos à faire mêlant vieux temple et modernité. Ensuite je suis monté en haut de la Roppongi tower (premier étage, le deuxième est payant mais le prix n’est affiché que lorsque l’on est au premier, quelque chose comme 700yens en plus des 900 du départ). La vue est pas trop mal et des morceaux du sols sont en verre, permettant de faire quelques photos un peu effrayantes.

IMG_3763

Le soir je suis rentré mangé à l’appart puis reparti pour retrouver une amie à Roppongi encore. On retrouvera mes collègues au carrefour et on part direction le R2, un bar un peu chic avec des bons cocktails que je conseille. A l’intérieur des stars sumotori (apparemment) et pas mal d’expat. On se dirige ensuite vers le Vanity (V2 Tokyo) qui malheureusement était fermé. On a du alors trouver autre chose. Mon amie nous a conseillé de tester le tout nouveau Eletokyo qui s’avèra être un bon choix. Le soucis c’est que vers 1h du matin, la queue avoisinait les 300 mètres. On a pris un coupe fil en payant les 6000 yens l’entrée au lieu des 2000 habituels (et 2000 pour les filles au lieu des 0 habituels). L’intérieur est assez fou avec piste de dance surélevé, podium de danseuses, pole dance… Enfin ca c’est au sous-sol. Le rez-de-chaussé est composé d’un bar et de tables et apparement il faut refaire la queue pour descendre aussi. Avec le coupe-fil on n’a pas eut a attendre. Le mieux est d’arriver avant minuit, c’est apparemment gratuit pour tout le monde.

IMG_3826

Le lendemain midi, Okonomiyaki dans un des mall de Shinjuku puis on part se balader dans le quartier de l’électronique. On a déambuler un peu partout mais on notera le shop Super Potato pour les fan de retro-gaming qui vaut le coup. On a fait un tour dans un Sega Game center et dans les malls de manga. Vers 18h, on repart vers Shinjuku, je reprend mes valises, direction Haneda Airport pour Hong Kong.

Budget : 2500HKD de vol, 5000 HKD en tout

Transport : HKexpress

Hotels : Airbnb à Kabukicho et Capsule Hotel Kuyakusho-mae

Album Photo

Un week-end à Istanbul

Chaque année je rentre 2 semaines en France pour les fêtes de Noel voir toute ma famille. Soit je rentre en vol direct soit je choisi une compagnie aérienne, généralement moins cher, qui permet de faire Paris-Hong Kong via leur hub. Dans le lot il y a évidemment Emirates (Dubai), Qatar Airways (Doha), Aeroflot (Moscou), Turkish Airlines (Istanbul) et bien d’autres.

Ayant déjà profité de stop-overs pour visiter Dubai et Doha, je me suis dit, pourquoi pas m’arrêter 2 jours à Istanbul.

Istanbul 2016

Cela m’a permis plusieurs choses : visiter Istanbul (évidemment), prendre une compagnie aérienne moins cher et décaler mon vol de 2 jours par rapport au premier week-end de janvier où tous les expats prennent l’avion.

Je suis donc arrivé le samedi soir à l’aéroport Sabiha Gokcen, tout à l’Est de la ville. C’est l’aéroport le plus ancien et il sert principalement aux vols domestiques et régionaux.

Avant de sortir je prend de l’argent au DAB BNP (surement un joint venture, mais le logo est le même) qui me ponctionnera, bien comme il faut 6 euros sur 100 de commission, plus ma banque francaise qui en fera tout autant (11 euros sur 100 en tout…). Limite prévoir du cash a échanger, m’aurai couter moins cher.

IMG_0168

Pour rejoindre Taksim où se trouve mon hotel, je décide de prendre le bus Havatas. Ces derniers se trouvent à l’extérieur, juste après la voie des taxis. Ils sont immanquables. On met sa valise en donnant son arrêt au mec, on rentre dans le bus, on paye dedans. 14 TRY pour 40 km. Taksim est le terminus. Alors qu’en France, on avait un hiver plutot chaud, quand je sors du terminal, il neige, et pas qu’un peu.

Istanbul 2016

Après l’heure de transport, arrivé à Taksim près du Divan hotel, je dois rejoindre mon hotel, à pied. J’avais préalablement téléchargé la zone en google maps offline et me voici donc parti avec ma valise de 20kg (celle que j’emmène que quand je rentre en France) dans les rues du centre d’Istanbul. Quelques centaines de mètres plus loin, un mec commence à essayer de me taper la discut’. Il ne semble pas seul et son pote reste sur le coté… bizarre. Je fais semblant de ne rien entendre et continue mon chemin (il y a quelques scam connus sur la place Taksim… j’avais pas vraiment envie de vérifier si ca en était un, mais ca en avait l’air). Quelques centaines de mètres plus loin je me rend compte que j’ai descendu trop au sud et que je dois maintenant traverser une 4-voies qui traverse la ville. A Istanbul, le piéton a toujours tort et avec ma valise de 20kg, je n’étais pas serein… mais pas le choix, j’ai forcé le passage, aucune voiture n’a ralentit… heureusement j’ai réussi à rejoindre l’autre coté de la quatre voies en vie mais après m’être bien dégueulassé. La neige fondue, les flaques d’eau et la boue engendrée par le tout… pompes foutues. Je remonte vers la rue commercante Istiklal, toujours bondée de monde qui court dans tous les sens. Quelques centaines de mètres plus loin, me voila dans mon petit hotel. La reception est a l’étage mais miniscule. Le mec qui m’accueille est plutot sympa. Il me file cependant une chambre au 2e étage alors que j’avais demandé un étage plus élevé, pour le bruit. Vu la taille de la chambre (plus grande que prévu), je me dis : on verra bien.

Istanbul 2016

Je pose mes affaires et je repars faire un tour à Istiklal pour essayer de trouver à manger. Il y a des kebabs partout, c’est pas vraiment le soucis mais il faut que j’achète du dentifrice (ca manquait a l’hotel) et de l’eau. Une petite supérette de quartier me rendra ce service. Pour le kebab je me lance dans un Kasap doner, ce qui semble être une chaine du pays. Je me dit que si c’est une chaine, c’est standardisé. Rien n’est en anglais, j’essaye de comprendre quelle viande ils utilisent : semblerait du boeuf. Ok, je commande. Je demande un kebab large et une cannette de Pepsi. Prix final 24TRY (8euros). Je prend à emporter. Il me file un grand sac et me met tout ca dedans. Arrivé a l’hotel, le kebab est minuscule avec exactement 4 frites dans le roll … et quasi rien a manger… Seul le pepsi est comme prévu. Et en plus de ca, mais bon la c’est ma faute, c’est de la viande de boeuf mixée à de l’agneau (je me dit que cela doit justifier le prix, mais pas la taille). J’en mange la moitié et je repars (agneau trop fort pour moi), malgré moi au Burger King. Cette fois-ci, 4 groupes de mec passent devant moi alors que je suis le premier devant la caisse. Le serveur me parle en turc, je répond en anglais et du coup… ben je me fais servir après tout le monde. Quand finalement plus personne ne se trouve a coté de moi, le serveur daigne prendre ma commande. Je sentais le foutage de gueule… bienvenue en Turquie ! Pour une première soirée, ca commence bof. Mais j’en ai vu d’autre alors on verra bien le lendemain. Un dernier point avant le lendemain, il y a quand même le soir/la nuit. Alors la où est la douille c’est que mon hotel se trouve dans une rue perpendiculaire de Istiklal, et surtout proche de clubs en tout genre (gentlemen’s club ?)… et ils font trembler les murs, jusqu’a 4/5h du mat.

Istanbul 2016

Le lendemain, ce fut réveil à midi… faut dire qu’essayer de s’endormir avec les clubs d’Istanbul comme voisin, ce n’est pas la chose la plus simple. Direction le sud en prenant l’immense rue commercante d’Istiklal. Je passe devant la Galata tower et je continue vers le pont qui rejoint le quartier touristique de Sultanahmet où se trouvent les principales attractions de la ville. Beaucoup de pêcheurs se trouvent sur le pont. Ils pêchent des petits poissons dans la baie qu’ils doivent surement revendre aux restaurants alentours qui vendent des sandwichs avec poisson fris (aucune idée du type de poisson). Je rejoins le palais Topkapi, qui coute 30TRY, et je commence ma visite. Le palais est enneigé mais les touristes sont la. Quelques expositions en intérieur mais le plus intéressant, selon moi, c’est l’architecture de celui-ci à l’extérieur et les plafonds des colonnades. Une visite intérieur intéressante est celle des cuisines avec les nombreux cadeaux offerts (plats) des différents empires de l’époque (européens, chinois, russes…). Je n’ai pas fait le Harem qui apparemment ne vaut pas le coup mais si le temps vous le permet, c’est une exposition à part entière pour 10TRY.

IMG_20160103_162514

En sortant du palais, je marche en direction de Hagia Sophia. Mais avant la basilique, il y a les tombes des sultans juste en sortie des murailles du Topkapi, sur la droite (c’est gratuit). Pour la basilique Sainte Sophie (Hagia Sofia), c’est aussi 30TRY. C’est un must. La basilique est juste immense. Malheureusement pour moi, une partie était en renovation et il semblerait que s’ils veulent refaire le plafond, il faille mettre des échafaudages bien épais qui prennent la moitié de la superficie de la basilique. Mais l’intérieur reste impressionnant. Il y a un endroit ou l’on couronnait les empereur, des colonnades, les escaliers pour la preche de l’imam. Et on se rend bien compte que la basilique a été à la fois une cathédrale et une mosquée. Sur le coté gauche, il y a un passage pour monter a l’étage ou se trouvent de nombreuses mosaiques et fresques chrétiennes qui ont été en partie détruites. Je sors de la basilique et je me retrouve sur la place principale qui fait face à la mosquée Sultanahmet. L’endroit est enneigé mais magnifique pour les photos. Direction la mosquée donc qui a plusieurs entrées dont une pour les touristes (hors prières). L’entrée est gratuite, il suffit de retirer ses chaussures et les mettre dans un sac plastique donné à l’entrée, et pour les femmes de se couvrir (pareil, ils prêtent des chales bleus). Il y a une zone dans la salle de prière qui permet aux touristes de prendre des photos. Le plafond est immense et magnifique encore une fois. Architecturellement, c’est assez impressionnant. Seul bémol, les lustres qui sont très bas sont attachés directement dans les domes centraux ce qui gâche un peu la beauté de la peintures des domes … mais enfin, ce n’est pas un musée.

IMG_20160103_154644

En sortant de la mosquée, je pars faire la Basilica Cistern qui se trouve non loin de là. Bon il ne faut pas rater l’entrée qui est toute petite. Vu que cette “basilique” est sous terre, l’entrée est dans une petite maison, heureusement il y a une queue de touristes immanquable. Encore une fois, pas besoin de d’écouter les “guides”, la queue ne dure que quelques minutes et honnetement prendre un guide pour ce batiment, cela ne sert à rien. En fait, le batiment en lui même est juste intéressant pour son originalité et pour quelques photos artistiques mais n’a pas grand intéret. En effet, c’est une ancienne citerne, qui permettait de stocker de l’eau pour les habitants du palais Topkapi. Elle pouvait contenir 100 mille tonnes d’eau. Le problème est que l’eau y était stagnante, ce qui n’est jamais très bon pour éviter les bactéries/moisissures. Du coup elle avait été abandonnée. Puis réouverte en musée. Elle ne vaut pas les 20 TRY demandées mais les colonnades sont assez belles. Ils ont laissés les poissons retrouvés de l’époque. Le seul point à voir sont les deux têtes de Medusa, en base de deux colonnes, dont les chercheurs se demandent encore comment elles sont arrivés la.

IMG_20160103_163936

En ressortant dans le froid je décide de me rendre au Grand Bazaar bien connu d’Istanbul, comme étant le plus vieux marché encore en activité du monde. Celui-ci est fermé, tant pis pour moi, je rentre à l’hotel à pied donc, sous la neige. En remontant le quartier de Galata, je prend un kebab dans premier boui-boui (6TRY) et un deuxième près de mon hotel et j’en profite pour aller dans le “La Durée” locale spécialisée dans les Baklavas, ces desserts turcs bien connus. Bon alors je dis “La Durée” parce que les prix pratiqués sont exorbitants. Le patissier veut absolument me vendre une boite a 80TRY. J’ai bataillé pour lui faire comprendre que je voulais la plus petite boite existante, et après 5 mins, il me donne celle qui ne peut contenir que 6 baklavas (18TRY, prix au poids). Cela sera mon dessert. Alors pour les gouts, n’y connaissant rien, j’ai demandé un mix de tout mais c’est plutôt bon. Mieux vaut juste aimer la pistache et ne pas trop manger avant. Rentré à l’hotel, une surprise m’attendait : alors un dimanche soir, on pourrait supposer que les clubs sont fermés, que de toute manière, tout le monde bosse le lundi matin et que la musique ne devrait pas se faire entendre. Et bien… loupé. Encore jusqu’à 4h du matin…

IMG_0160

Le lendemain, réveil vers 11h, direction place Taksim pour prendre quelques photos, voir s’il y a un chemin plus simple pour rejoindre les bus Havatas (que je prendrai dans la soirée) et effectivement, il y avait plus simple que de traverser la fameuse quatre-voies. Puis je descend jusqu’à la mer pour aller prendre un tour en bateau de 2h avec la compagnie Turyol qui l’effectue en continue toutes les heures (12TRY). Le bateau qui arrive de Eminonu part ensuite vers Uskudar puis remonte ensuite le détroit du Bosphore coté européen jusqu’à la forteresse Rumeli. Il redescend du coté de la rive asiatique permettant de voir les nombreux palais ainsi que les luxueuses demeures de plusieurs étages construits sur la rive. Le tour dure un peu moins de 2h et il est possible d’acheter à boire et à manger. Je conseille d’être à l’extérieur pour les photos et si possible au fond ou sur les cotés. En hiver il y a peu de monde mais les bonnes places doivent être vite prises en été. Je suis redescendu à Eminomu pour continuer ma visite du quartier touristique.

Istanbul 2016

La deuxième mosquée la plus importante du quartier touristique est celle de Soliman le Magnifique (Suleymaniye Mosque). Elle se trouve en haut d’une colline et profite donc d’une vue sur une bonne partie de la ville. Je suis donc monté en suivant Google maps, à travers les petites ruelles. Cette fois encore, il y a une entrée pour touriste, qui est fermée durant la prière (un panneau l’indiquant). J’ai du faire le tour extérieur d’abords avant de retourner sur mes pas et le panneau avait été enlevé (il est un peu bizarre leur panneau d’ailleurs, anglais mal traduit, on ne sait pas si c’est fermé temporairement ou jusqu’au matin suivant… bon c’était temporairement). L’intérieur est immense et magnifique. On peut s’assoir pour admirer les plafonds et domes paints. Il fait quand même un peu froid dehors, alors j’en profite pour me réchauffer un peu avant de repartir.

Istanbul 2016

Cette fois-ci, je me dirige vers le Grand Bazar que j’ai loupé la veille et je passe à travers l’université d’Istanbul, enfin pas tout à fait, car ne rentre pas qui veut : portiques, sécurité, scans des sacs aux rayons X et surtout demande de carte étudiante. Du coup je prend une rue qui longe l’université. La porte d’entrée est majestueuse. Après quelques photos, je continue pour m’engouffrer dans une des entrées du Bazar. C’est immense. Les plafonds sont magnifiques. On y trouve un peu de tout : des épices, des vêtements, pas mal de faux en tout genre évidemment, des luminaires turcs, des plats de toutes les couleurs, des boutiques de bijoux sur des centaines de mètres, des vêtements en cuir, des chaussures…

Istanbul 2016

Après mon tour dans le grand Bazar je pars faire un tour dans le quartier et trouve un café/chocolatier ou je profite du chauffage pour faire une pause pendant une petite heure. Je décide de redescendre ensuite via le bazar des épices (bazar egyptien) où les étales vendent principalement … des épices et autres spécialités turcs (baklava, loukoum…). En redescendant vers le pont de Galata, j’en profite pour prendre un sandwich au poisson pour 8TRY. Je monte ensuite vers Istiklal via le quartier de Galata, direction l’hotel. Mon vol est a 1 heure du matin et il n’est que 7 heures du soir mais je n’ai plus la chambre et plus rien dans ma to-do liste qui soit à proche distance. Je récupère donc ma valise et discute quelques minutes avec le mec de la reception, qui s’avère être d’Azerbaidjan et veux devenir DJ à Istanbul.

Istanbul 2016

Ma valise sous la main, je marche en direction du nord de Taksim vers le Divan hotel ou se trouve les bus Havatas. Ceux a gauche vont a Ataturk International Airport et les autres à droite vont à Sabiha Gokcen. Cette fois-ci, c’est pour Ataturk. 11TRY. 40 min plus tard je serai à l’aéroport qui accueille déjà la capacité maximum de voyageurs pour laquelle il a été concu. Il parait que le gouvernement turc voudrait construire un troisième aéroport international plus au nord de la ville, car le traffic aérien est déjà saturé… et ca se voit clairement dans l’aéroport.

Moi qui pensais arriver tranquillement avec 5 heures d’avance et pouvoir demander une place en “exit row” pour avoir de la place, finalement il n’y avait déjà plus place, même en couloir. En effet, le site ne permet pas de choisir sa place au booking mais permet de faire son checkin en ligne 24h avant et semblerait que tout le monde l’avait fait sauf moi. Alors après il faudra quand même m’expliquer comment ils font pour les “exit rows” qui sont normalement interdit au booking en ligne vu qu’il faut une autorisation spéciale…

Bref, je me suis retrouvé dans un des pires sièges pour les 10h30 de vol restant à destination de Hong Kong. Pas contre, il faut noter que les repas et le système vidéo sont pas mal.

Arrivé sur le tarmac de Hong Kong, pensant pouvoir sortir rapidement, il s’est avéré que quelqu’un avait fait les sacs et volé du cash à plusieurs voyageurs. La police hong-kongaise a donc du faire son entrée dans l’avion et nous a bloqué pendant 30 minutes. J’ai des doutes quand à leur capacité de retrouver le voleur. Faut avoir du culot quand même de faire les sacs cabine pendant que tout le monde dormait.

Budget : 100 EUR + 67 EUR d’hotel

Transport : Turkish Airline (440 EUR)

Hotel : Eva Residence Taksim

Album Photo

Une semaine à Okinawa

J’ai eu la chance de pouvoir partir pendant une bonne semaine à Okinawa grâce aux jours fériés (dont la fête nationale chinoise) de Hong Kong, en posant que quelques jours de congés.

Peach Air, l’une des rares compagnies low-cost japonaise opérant des vols internationaux permet maintenant de rejoindre Okinawa, préfecture composée d’îles, au sud du Japon. Entre Taiwan et le Japon, Okinawa s’étend sur près de 1000km. C’est sur l’île principale que se trouve Naha, la capitale et donc l’aéroport.

On est partis à 3 potes pour une semaine de découverte de Okinawa et de ses îles dites Iles Ryukyu. 3 jours pleins à Naha et ses environs puis on est monté vers le nord pour voir l’aquarium, pour enfin redescendre et passer 2 nuits sur une île des Kerama, Zamami Island.

Départ samedi matin donc de Hong Kong sur Peach Air. On arrive vers 17h à Naha au terminal LCC (Low Cost Carriers) qui est… disons le, un entrepot transformé à la va-vite en terminal d’aéroport. On emprunte le shuttle pour rejoindre le “vrai” terminal domestique. On prend un peu de cash puis direction la ligne de taxi. Ces derniers qui sont généralement tous en costard sur le “continent” (pour parler du Japon, Honshu/Kyushu) ont à Okinawa une belle chemise a fleur, style Hawaiien ou plutot, Okinawaien. D’ailleurs on remarquera que la plupart des locaux ont des chemises à fleur, même pour aller bosser. Des marques locales spécialisées dans ce genre de chemises en vendent sur la Kokusai Dori, la principale shopping street pour 7000 yen.

Sans titre

Après un quart d’heure de taxi, on rejoint notre Airbnb. Un grand appart avec 3 chambres, dont deux avec lits et une zone tatami. Plutôt cosy et pas très loin de la Kokusai Dori, la International Street… disons la rue du shopping pour les touristes. On part donc faire un tour dans cette rue afin de trouver à manger. Après avoir trouvé une sorte d’Izakaya en exterieur dans un petit complex de restaurants en terrace, on rentre prendre une douche pour ressortir en club. Sur les quelques clubs trouvés sur Internet on a choisi le Saicoilo. Arrivés a l’entrée, le videur japonais ne veut pas de nos Hong Kong ID et nous demande nos passeports. Evidemment aucun de nous ne le prend sur soi, pour deux raisons : pas envie de le perdre ou se faire voler, ensuite la HKID est écrit en anglais et en caractère chinois traditionnels, qui sont lisibles par les japonais (ca s’appelle des kanji au japon). Donc en gros… on a du se refaire le chemin pour aller prendre nos passeports. Revenu avec, on a ensuite payé 2500 yen pour un open bar, je dirai : “niveau soirées étudiantes” vu l’alcool degueulasse. Mais bon ca se valait, sauf que le club était quasi vide. En tout, on a du atteindre les 70 personnes dans le club, quelques japonais et pas mal de GIs américains en permission (beaucoup de bases militaires américaines sont établies sur Okinawa).

Le lendemain, on commence tranquillement pour faire nos premières visites culturelles, direction le monorail de Naha pour rejoindre la station de métro Shuri qui se trouve à 1 km du Shurijo castle (le chateau Shuri). On s’arrêtera manger dans un petit restaurant avec jardin zen japonais pour manger des Okinawa Soba (des nouilles avec du porc et du pain de poisson). Puis on est parti pour la visite du chateau, qui est payante quelques centaines de yens. Principalement une visite intérieure qui montre les dépendances du roi des îles Ryukyu ainsi que les pièces ou il recevait ses sujets. Du fait d’une celebration (moon festival) un estrade avec des répétitions avaient lieu sur le devant du chateau. En face, dans un petit théâtre, une representation des danses traditionnelles locales.

Sans titre

A la suite de notre visite du chateau Shuri, on est parti à pied à travers la ville pour rejoindre les jardins Shikina-en, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. 5km de marche, avec les deux points se trouvant sur deux collines différentes, nous donnant le droit à une belle descente suivi d’une belle montée (15%). Les jardins, payant, ne sont pas dingues. Ils ont été restaurés, comme beaucoup de points culturels Ryukyu, du aux différentes batailles de la seconde guerre mondiale. Mais bon rien de grandiose non plus. On a ensuite pris un taxi pour rejoindre une petite plage, la plus proche du centre ville, qui donne d’ailleurs sur un des ponts de l’autoroute… rien d’extra donc. Le soir on a mangé des bons gros sushis et on est allé dormir tôt.

Sans titre

Le lundi, on prend le monorail pour aller chercher notre voiture de location chez Nissan (c’était les moins cher et les plus proche du port où l’on devait se rendre fin de semaine). Notre petit pot de yoghurt (on ne peut pas faire mieux comme description) nous servira 3 jours. Après avoir réussi à comprendre comment fonctionne le GPS (heureusement on avait des cartes sim japonaises avec la data et donc Google Maps), on part vers le musée des anciens tunnels de la Navy japonaise. Ces derniers avaient construits des tunnels dans une colline proche de Naha pour se protéger des bombardements américains. Plusieurs pièces y sont donc exposées à 30mètres sous terre, avec descriptions malheureusement tout en japonais et très peu traduites. Une demi-heure plus tard, on reprend la voiture pour se rendre au Memorial de la paix au sud de l’ile. Le complex est assez grand et il y a deux parties payantes. Le musée est a faire sans hésiter, par contre la chapelle commémorative est a éviter. Il n’y a rien dedans à part un buddha en bois et on ne peut même pas accéder au point de vue. Le nom en anglais est différent mais je ne le retrouve plus. On a donc fait la chapelle – vide – puis le musée qui est plutôt bien fait avec pas mal de vidéos sur la seconde guerre mondiale du point de vue d’Okinawa. Ensuite on est monté sur le point de vue au dessus du musée et on est allé à l’extérieur près des pierres mémorielles.

Sans titre

La faim se faisant sentir, on a repris la voiture pour aller au stop d’après, Okinawa World, un parc d’attraction basé au dessus de l’une des plus grande grotte d’Asie. En plus de ca, il y a une zone du parc sur les serpents (nombreux sur l’île) et un village de boutiques de souvenirs et autres demonstrations des produits locaux (la confection et souflage de verres typiquement okinawaien). On a pris le plus gros package (3000 yen/pax) et on est allé manger un buffet (pas fou) dans le restaurant/cantine du parc (a l’étage du magasin… ou même je dirai plutôt, du marché de souvenirs). Ensuite on a assisté à une demonstration des danses traditionnelles des Ryukyu pendant 20min avec tambour et sauts dans tous les sens. Puis on est allé voir le musée sur les serpents et le petit spectacle/explication sur les serpents. Ce dernier était plutôt intéressant, avec manipulation de cobra, python (avec photo souvenir) et autres serpents locaux. On a fait le tour du musée et du zoo ou se trouve mangouste (principal prédateur des serpents), tortue et serpents en tout genre. Vient ensuite la très attendu grotte ou cave, qui est l’une des plus grande du monde (la 2e d’Asie je crois). Quelque 800m de grotte avec des immenses stalactites et stalagmites. Des jeux de lumières et des petites zones mises en scène, j’étais agréablement surpris car la grotte impressionne. En ressortant on a coupé a travail le village de souvenirs pour reprendre la voiture et longer la route cote est, le long de la mer avant de rentrer sur Naha. Le soir, on mangera un gros barbecue japonais sur la Kokusai Dori, très très cher (50e par personne) qu’on a regretté amèrement.

Sans titre

Le mardi, nous partons pour le nord de l’île. L’idée étant de rejoindre Moon Beach dans l’après midi. On passe donc le matin, par l’American Village, qui s’avère être une sorte zone commerciale ressemblant à Disney (Far West), fait de magasin de souvenirs et vêtements américains ainsi que de restaurant. La zone centrale n’est pas très grande mais est entouré d’autres centres commerciaux et cinéma. C’est assez particulier comme endroit. 1h suffit amplement pour faire le tour et peut être acheter des “vêtements d’occasion ayant appartenus à des marines américains”. On reprend notre pot de yoghurt pour aller trouver un petit restaurant afin de manger notre brunch (qui sera très gras mais très bon : des boulettes de farine fries avec du sucre et du fromage ou du chocolat par dessus…). On continue la route vers le nord afin de rejoindre notre hotel, près de Moon Beach, pour faire le check-in rapidement. On repars ensuite dans l’autre sens pour se rendre au Cap Maeda qui est censé être l’un des meilleur spot pour le snorkeling sur l’île. Alors le cap est rocailleux, il n’y a pas de plage et il faut donc prévoir les chaussures. Malheureusement, un panneau nous interdisait d’y aller sans moniteur … ce qui est évidemment payant. N’ayant ni masque ni tubas, et ayant été repéré par les locaux, on n’a pas voulu forcer le coup. On aurait très bien peu acheter un masque dans le magasin près du parking (pour 3000 yen) et descendre nous même sur la zone de plongée mais on s’est dit qu’on risquait de se faire sortir par les locaux (les moniteurs) qui avaient très certainement mis le panneau pour vendre plus. On est donc parti se poser à Moon Beach qui est une plage privée du … Moon Beach Hotel. On a traversé l’hotel sans rien demander, on s’est posé sur les transats et on est allé nager. Théoriquement la plage est payante mais en fait, après quelques observations, il semblerait qu’il soit payant de réserver un parasol mais que le reste soit gratuit. Quelques activité nautiques sont proposées par l’hotel (banana boat, flyboard). Le soir on est allé manger un plat japonais dans un petit restaurant de la rue principale puis une succulente glace Blue Seal (la marque de glace locale – excellent) et on est rentré se coucher.

Sans titre

Mercredi, réveil aux aurores pour une heure de route direction l’Aquarium Churaumi, le deuxième plus grand aquarium du monde. Le complex, Ocean Expo park, que l’on pourrait qualifier de parc d’attraction n’est pas seulement composé de l’aquarium mais aussi d’une zone de baignade, d’un amphithéâtre pour des spectacles avec les dauphins, de bassins de tortues, lamantins … d’un vieux village typique Okinawaien, d’un jardin botanique immense, d’une promenade le long de la mer, de deux musées … Bref, un site immense, mais n’ayant que 3 heures devant nous avant de repartir, nous avons fait que l’aquarium. Dans ce dernier, il y a donc des presentations de des principaux poissons que l’on trouve en mer du Japon, un bassin ou l’on peut toucher des étoiles de mer, un immense aquarium avec de nombreuses raies et autres requin baleine. Un gros aquarium à requins avec sa zone explicative très interessante (requin tigre, requin marteau…). On peut même passer sur les plateformes/coursives qui se trouve juste au dessus du bassin principal. Vers la fin se trouve une zone sur les créatures des eaux profondes, certaines luminescentes, à ne pas manquer. Après être sortis l’aquarium, on est passé faire un tour du coté des bassins des lamatins, des tortues et des dauphins. La plupart proposant une vue du bassins en sous-sol. 13h, direction la voiture et partis pour une heure et demi de trajet, vers Naha. On prendra l’express-way (autoroute), s’arrêtera manger dans l’une des stations service. A Naha, on refait le plein d’essence et on rend la voiture dans quelque minutes à Nissan puis on marche vers Tomari port ou l’on recupère nos billets de ferry pour prendre le Queen Zamami 3, notre express ferry vers l’ile de Zamami, qui fait partie des Kerama Islands.

Sans titre

A noter qu’il est recommandé de prendre de l’argent cash avant de se rendre sur les îles. En effet il n’y a qu’un ATM sur l’île, qui se trouve à l’intérieur de la poste et n’est donc ouvert que jusqu’à 17h du lundi au samedi. Heureusement pour nous il accepte les cartes étrangères VISA, MasterCard, UnionPay. On a donc pu retirer sans problème ce qui est souvent une galère sans nom au Japon… (Les 711 ont des ATM 711 Bank qui généralement sauvent la vie mais ils n’existent pas sur Okinawa). A part ca il faut aussi savoir qu’il n’y a qu’une supérette sur l’île avec des prix plus élevés et que vers 23h tout le monde dort (donc les restaurants sont fermés).

Notre ferry express n’a pris qu’une heure pour rejoindre l’île. A notre arrivée, le gérant de l’hôtel nous a accueilli au port et nous à emmener dans son mini-van direction la réception de son petit hotel familial. Très sympathique il nous a donné une carte de la ville et nous a expliqué où trouver à manger, aller boire des bières, louer des vélos, faire de la plongée (généralement tout est dans le village à moins de 200 mètres).

Les prix sur l’île sont assez chers. Ils sont plus élevés que sur l’île principale qui est déjà un poil plus chère que Tokyo. Enfin le taux de change nous as bien aidé il faut dire car 1 euro pour 135 yen, ca revenait moins cher que Hong Kong. Après avoir check-in dans notre bungalow pour 3 personnes (groupement de 4 cottages nouvellement construits, qui propose un rooftop avec douche et baignoire pour regarder les étoiles tranquillement) on est parti sur la plage Asa, conseillée pour le coucher du soleil. On est rentré dans l’eau sans aucun problème tellement elle était chaude. On a pris quelques photos, sublimes, du coucher de soleil. Pour dîner on est parti faire le tour du village afin de trouver à manger. On est finalement rentrer dans un hotel possédant un restaurant au dernier étage avec baie vitrée sur le village. Sans aucun menu en anglais, et le staff ne parlant pas un mot, il a fallu se débrouiller tant bien que mal avec les 3 photos du menu. Bière ça se dit “biru” pour information (au moins vous serez sauvés). On a ensuite voulu retourner au seul Izakaya du coin mais dernier était fermé, il était 23h.

Sans titre

Le lendemain, nous partons pour la supérette nous acheter un petit-dej puis direction le loueur de vélo. 2000 yen pour la journée… c’est pas donné. On prend un set de masque-tuba-palmes pour 1300. Et on commence donc par pédaler en direction de la montagne pour nous rendre au point de vue. Une pente de 15%, autant dire qu’on est monté à pieds en plein cagnard mais ca sera mérité. La vue est magnifique. On peut y voir les Kerama Islands et la mer bleu turquoise qui les entoure. Le temps était splendide et les belles photos sont donc au rendez-vous. Repérant une plage déserte au loin, on se donne pour objectif de s’y rendre. Evidemment, une plage déserte, ca peut paraitre intéressant mais quand les locaux indiquent deux plages particulières sur toute l’île, il y a peut-être une raison… mais nous voila partis, descente puis montée, puis descente puis montée… à pied. On arrive finalement sur la plage. Pas un chat, ni même sur la route que l’on a emprunté. On se croirait dans Lost (la série tv). Effectivement la plage n’est pas des plus agréable puisque dans l’eau c’est des rochers à fleur d’eau sur des centaines de mètres et pas un poisson ou presque. Voulant éviter de se retaper les montées, on prend nos vélos sur nos épaules et on longe la plage pour essayer de récupérer la route. Il faudra traverser 200 mètres sur les roches… pas des plus simple en tong. J’ai failli me ramasser deux ou trois fois… Mais finalement on a éviter nos route de colline. On a repris le chemin pour se rendre a la plage Furuzamami. Celle-ci a un petit restaurant et des loueurs de masque-tubas, des banana boats. Mais attention, il y a deux vendeurs et la plage doit accueillir une centaine de personne à peine. C’est très tranquil. On pose donc nos affaires sur le sable, après avoir laisser nos vélos dans un coin (pas besoin de cadenas ici), et direction la mer. Il y a une zone de coraux à 10 mètres du bord, parfait pour le snorkeling (masque/palme). Au cordage de délimitation de la zone de baignade (qui est surveillée), il doit y avoir 6 mètres de profondeur à peine. Il y a que quoi faire. J’ai passé mon temps dans l’eau. Des serpents de mer, des poissons de toute les couleurs, des coraux magnifiques. Tout ca très accessible. Après une petit bronzette, on reprend nos vélos pour retourner a l’autre plage, Asa beach, celle du coucher de soleil. Mes deux potes sont resté sur la plage pendant que je suis parti à la recherche des tortues : elles viennent pondre sur cette plage. Alors que je tournais en rond dans 1.5m d’eau (oui la zone de baignade bien que grande n’est pas très profonde), j’ai pu quand même voir, deux murènes, un poulpe bien caché et finalement alors que je retournais vers le bord, une belle grosse tortue. A 2 mètres de moi, elle picorait les coraux à droite et a gauche et remontait à la surface respirer. J’ai donc appeler mes deux compères, exténués par le soleil, qui évidemment ne me croyaient pas. Au bout de 5min, ils se sont finalement levé pour venir voir la bête. Le soir on est allé manger dans le restaurant japonais Marumiya qui propose un menu digne de ce nom et en anglais. Evidemment, jamais une fois sans la deuxième, l’izakaya était encore fermé. On est donc rentrés se coucher.

Sans titre

Vendredi, notre jour de check-out. On part rendre nos clefs au patron puis on repars faire un tour a Furuzamami beach ou l’on fera un peu de snorkeling et mangera dans le petit restaurant de la plage. On a ensuite pu prendre une douche dans notre hotel, moyennant un paiement de 300 yens par personne (qui aurait pu être éviter quand même… une douche extérieure quoi… mais bon le patron nous a offert deux bières en partant donc…). On rejoint donc le port pour prendre notre ferry à 16h30. Retour sur Naha. Notre hôte Airbnb nous attend à la sortie du bateau et nous emmène directement a l’appartement. Pas très grand mais comportant le nécessaire. Il s’avère que ca sera un moins bon choix, les lits sont très durs, il n’y a pas de rideaux et pas de serviette… Le soir on part manger un “taco okinawaien”, du riz avec de la viande, du fromage et des tomates… Puis on se fait beau pour repartir tester une autre boite. Cette dernière (Clutsh) semble bien vide. On a donc chercher d’autres mais rien trouvé de bien intéressant. On finira à 2am dans un ramen pour prendre la formule “special” : un oeuf, du porc, du poulet dans un immense bol de ramen, délicieux !

Le lendemain matin, direction le monorail pour nous rendre à l’aéroport, acheter nos derniers souvenir au terminal domestique puis prendre le shuttle bus pour le terminal LCC. Embarquement, direction Hong Kong.

Budget : 9000HKD

Transport : Peach Air (3050HKD)

Hotel : AirBnB à Naha, Designer Nakadoma Inn près de Moon Beach (1415HKD pour 3pax), Okinawa Resort sur Zamami Island (2326HKD pour 2 nuits pour 3pax)

Album Photo

Un week-end au Kazakhstan, à Almaty

Ayant un de mes amis vivant à Almaty au Kazakhstan, j’ai décidé de passer le voir durant un long week-end.
Ce dernier s’est marié avec une Kazakh et un heureux évènement s’est déroulé quelques mois auparavant. Ce passage était donc l’occasion de voir la famille agrandie et de visiter Almaty.

Parti en matinée, je suis arrivé après 6 heures de vol dans le petit aéroport d’Almaty. Visa a l’arrivée pour une dizaine de pays dont la France. Période d’essai seulement, entre juillet 2014 et 2015. Du coup je ne sais pas si ce sera prolongé. Pour le trajet aéroport-appart, mon ami était venu me chercher en taxi.

Après avoir posé mes affaires, dit bonjour à toute la petite famille et manger un peu. On est parti tous les deux direction le “centre ville” d’Almaty. En réalité, il n’y a pas vraiment de centre ville mais bon. On a pris la ligne de métro toute neuve (même rames que celle du metro de Seoul) direction la route de la soie (Arbat). En effet, en centre, il y a le passage de de qu’on appelle la route de la soie du temps des échanges Europe-Asie. C’est la ou se trouve le Zara (enfin apparemment, un faux), quelques cafés terraces (et pas grand chose d’autres).
On a continué notre route et passé dans le traditionnel bazar qui est l’equivalent de notre marché à ciel ouvert. D’un coté la viande, de l’autre les épices, le poisson et les fleurs.

Sans titre

Petite pause dans un supermarché qui ne paye pas de mine. D’extérieur, les murs du bâtiments ont l’air en ruine, a l’intérieur on a l’impression d’être dans un Carrefour City flambant neuf avec tous les produits importés (avec des produits durs à trouver à Hong Kong par ex).
On continue notre balade pour finalement rejoindre le parc Panfilov, ou se trouve les monuments aux morts de la seconde guerre mondiale. Une flamme éternelle et des sculptures soviétiques assez imposantes. Derrière se trouve une église orthodoxe plutôt jolie de multiple couleurs.
Après notre petit tour du parc on est retourné près des monuments aux mort de la guerre pour aller visiter rapidement le musée des arts folkloriques ou l’on retrouver toute sortes d’instrument Kazakh et on a pu assister à un petit concert à ciel ouvert d’artistes locaux.

Est venu l’heure du diner ou on a pris des brochettes de viandes de boeuf plutôt pas mal (gout de trop peu) avec bière du pays. Tranquillement on a ensuite rejoint le bar/boite de l’autre coté du boulevard. Deux étages, deux ambiances. Au rez-de-chaussée, un concert de rock, en haut de la techno. J’ai pris mon verres de vodka en le mixant… ce qui ne se fait pas la-bas. Normalement c’est shot pour la vodka. Après 2h de discussion, danse etc, la femme de mon ami nous a retrouvé et ne pouvant pas rentrer (refuser 3 filles, faut le faire…) on est parti au Hard Rock café, qui fait office de boite assez huppée (et assez chère aussi), pour danser jusqu’au bout de la nuit.

Sans titre

Le lendemain, réveil en douceur. Session coiffeur pour mon pote, puis direction l’un des nouveaux mall de la ville pour prendre un lunch (Dostyk Plaza). Tout neuf et accueillant bon nombre de chaines de fringues étrangères. Bon toutes les parcelles ne sont pas louées et en week-end, je m’attendais à ce que cela soit plus rempli mais déjà ca consomme un peu.
Après avoir englouti notre burger, on part faire un tour et on passe devant les bâtiments gouvernementaux assez immenses (à la soviétique). Un convoi de marriage avec 4 limousines de 15 mètres de long s’était arrêté pour prendre des photos devant le bâtiment et le parc adjacent. On continuera donc pour passer devant des bâtiments officiels et s’arrêter à Republic Square ou se trouve un obelisk et la main du président coulée dans le bronze.

Sans titre

Le soir, petite vodka Genghis Khan à la maison, avant de partir au bar 100grams (écrit avec la police Instagram). En effet, la plupart des spiritueux sont indiqués en grammes dans les bars. On prend 50grammes de vodka et pas 5cl. Le club plutôt sympa ne s’est malheureusement pas rempli comme escomptés, semblerait que le DJ, tout nouveau, n’a pas attiré de public et la concurrence entre clubs est rude. On rentrera après un passage éclair au Mebius, un club plus jeune et plus trash.

Sans titre

Lendemain midi, direction la montagne. Passage devant le stade Olympic de Medeu qui se transforme en patinoire géante durant l’hiver. Fallait bien un 4×4 pour monter. On arrivera donc a Shimbulak, la station de ski d’Almaty. Cette dernière n’est pas grande mais apparemment plutôt pas mal pour les amateurs de ski et snow. Les oeufs étant arrêtés en cette période, on n’a pas pu monter plus haut pour voir la vue de la vallée suivante qui est a coupée de souffle (on m’a dit).
J’en ai profité pour faire une photo avec un aigle royal (dont on avait caché les yeux). Bête assez impressionnante avec les ailes déployées. On est redescendu pour aller manger toute la famille dans un restaurant local qui nous a servi des nouilles épicés au boeuf ainsi que du Plov, repas traditionnel (un riz fris avec du boeuf et des carottes, c’est vraiment pas mal).

Sans titre

Dernier jour, on est parti faire le tour de la nouvelle zone toute nouvellement construite regroupant le premier mall de luxe et le Ritz Carlton hotel (plus grande tour de la ville) ainsi que des bureaux flambants neufs. Petit tour du mall ou les enseignes commencent a peine a s’ouvrir, quelques photos de la rampe de saut a ski se trouve sur le versant de la montage de l’autre coté du periphérique. On est ensuite aller dans un autre mall ou on a pris a manger un burger local. On a pris un taxi et on est rentré.
Petit point sur les taxi. Il n’y en a presque pas, du coup il faut faire du stop payant. Se placer sur le bord de la route, haler une voiture, dire en russe l’adresse et proposer un prix puis négocier. En étant étranger, mieux vaut bien connaitre les prix.
Le soir, on est allé voir le petit neveu pour son cours de hockey sur glace, puis on est parti pour l’aéroport pour mon vol de nuit vers Hong Kong.

Un petit week-end sympathique ou j’ai pu rencontrer des gens très gentil et voir pour la première fois une république de l’ex-URSS.

Budget : 4500 HKD (vol seulement) + 150 USD sur place

Transport : Air Astana

Hotel : chez mon pote 🙂

Album Photo