4 jours à Kota Kinabalu, Borneo

Profitant d’un jour férié, je suis parti avec un ami de France en Malaisie et plus particulièrement sur l’ile de Borneo.

Cette immense il est divisé en 3 parties, la partie Malaisienne à l’Est et Nord, la partie Indonesienne à l’Ouest et Sud et au milieu de la partie malaise, il y a le sultanat de Brunei.

Kota Kinabalu est la plus grande ville du nord et la seule ayant un aéroport internationale digne de ce nom. Il y a des vols direct depuis la Chine, Hong Kong, la Corée, le Japon etc.

L’ile est immense et en 4 jours ne ne pouvions vraiment partir loin donc on a décidé de faire les 4 jours à et autour de Kota Kinabalu.

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Parti un mercredi soir, on arrive de nuit après 2h45 de vol. Il y a quelques ATM, un Dunkin Donuts encore ouvert et un comptoir pour acheter son billet de taxi à prix fixe. 30 MYR = 6.5 EUR. Autant dire que ce n’est pas gratuit, surtout pour nous qui avions un hotel à 5km. Arrivés à notre hotel, le Ming Garden, c’est un peu l’usine. Surement l’un des plus gros hotels de la ville. Bon nombre de compagnie aériennes y logent leur staff. Le lendemain, nous nous réveillons tranquillement, loupant le petit-dej inclu, et on part avec le shuttle gratuit de l’hotel, direction le centre. On marche le long de la baie en passant devant le marché de nuit qui est fermé (Filipino market). On remonte vers le nord jusqu’au nouveau mall Suria et le Jettison Point (de la ou part la plupart des bateaux pour les iles). On mangera dans le mall et on ira faire un tour du hall de ferry pour récupérer les activités à faire a Kota Kinabalu. Pour faire simple, il y a 4 iles au larges qui se trouvent dans une réserve protégée (Tunku Abdul Rahman Park). Mamutik est bien pour le snorkeling, Manukan pour la plage, Sapi pour la plongée et Gaya pour le trek dans la jungle (seule ile qui possède des resorts). Les prix pour les bateaux vers les iles sont similaires entre toutes les agences et difficilement négociables. D’autres tours plus couteux avec guides sont eux sujet à négociations. On prend nos brochures et on repart direction l’observatoire qui se trouve en haut de la colline a l’Est et qui donne une vue sur la ville (Signal Hill Observatory Platform). Honnêtement la ville n’est pas très belle mais ca construit beaucoup. On redescend et on marche dans Jalan Gaya (Gaya Street = Chinatown) ou se trouve quelques backpack hotel et des magasins de souvenirs. Moins animée que prévue. On rentrera à pied à l’hotel en traversant un gros carrefour assez dangereux (l’emplacement de notre hotel n’était pas le plus pratique). L’après-midi se terminera dans la piscine. Le soir on ira manger au Waterfront, zone de restaurant au bord de l’eau qui mérite son pesant d’or quand on voit le reste de la ville. Tous les touristes se retrouve la, seul endroit charmant pour manger.

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Faute de pouvoir nous déplacer au nord de l’ile pour aller voir les Orang-outans à Sepilok, on décidé d’aller dans la réserve d’animaux sauvage la plus proche (Lok Kawi Wildlife Park). Pas le choix ca sera taxi et prix fixé par l’hotel (ce dernier doit toucher une commission à chaque fois, rendant les prix des taxi, déjà élevés, complètement indécents). On négocie comme on peut 10% mais on se retrouve avec 30EUR pour l’aller retour. L’entrée du parc ne coute que quelques ringgit, mais ce n’est rien de plus qu’un zoo très basique. On vera quand même quelques animaux locaux assez rare.

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Retour à l’hotel, on book notre activité du lendemain : Weston Wetland Park, deux tours de bateau pour découvrir les fameux singes de bornéo au long nez et pour voir les arbres rempli de lucioles. Non négociable à 180MYR par personne, en tout cas pour l’agence présente à l’hotel. Sous recommendation de la représentante de l’agence, elle nous indique que les applications Uber et Grab sont très populaires ici. Et effectivement beaucoup moins cher. Alors que les taxi ont tous un panneau indiquant qu’ils possèdent un meter, en réalité je n’en ai vu aucun et ils pratiquent tous des tarifs exorbitant. On part rejoindre Time Square, de l’autre coté de l’auto-route pour aller à l’agence de plongée Down Below, qui est très recommendée sur TripAdvisor. Staff très sympa, on demande a booker une journée snorkeling pour le dimanche. Prix, non négociable de 312MYR/pers. C’est cher pour du snorkeling, mais bon, on a pas encore eut le temps d’aller dans les iles alors on book. On repart ensuite pour le sud-ouest vers Tanjung Aru. On a donc utilisé Grab, une application singapourienne répandue en Asie du sud-est, direction l’hotel Shangri-la Tanjung Aru (du nom de la plage). L’hotel est très beau et possède un bar au bord de l’eau en direction du couché du soleil (son nom : le sunset bar). Il faut normalement réserver 48h à l’avance pour avoir une table mais on a eut beaucoup de chance. On a donc pris quelques bières en regardant le soleil tomber et le bar se remplir à vu d’oeil. On a fait un tour rapide, voir la plage et on est rentré a l’hotel. Diner au Waterfront encore une fois.

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Le lendemain, réveil en douceur, le départ pour Weston Wetland Park est à 13h30. Deux heures de bus pour aller sur la Klias River. On arrive dans un restaurant familial qui nous sert le thé puis on part faire un tour de bateau pour observer les singes. Réserve protégés ces derniers sont présents dans bon nombres d’arbres. Le guide super sympa nous raconte un peu l’histoire de la rivière, les singes que l’on peut trouver, des plantes est autres arbres qui permettaient autrement la construction des toits des maisons. On retournera dans le restaurant sur pilotis pour le diner sous forme de buffet devant le couché de soleil. C’est plutôt bon et agréable à part l’arrivée des moustiques. Badigeonnage de produits anti-moustiques avant de repartir pour un tour cette fois-ci dans la nuit noire pour aller observer les arbres remplis de lucioles vertes. Cela ressemble beaucoup à des sapins de noel. On essaye d’en attraper sans grand succès. Puis après une demi-heure, retour au restaurant puis au bus pour 2heures direction la ville. Une après-midi sympa mais qui ne valait peut être pas les 4heures de bus.

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Dimanche c’est le dernier jour et notre jour de snorkeling. On vient nous prendre à 8am et on part au jetty (marina) du Sutera hotel. Tout est compris dans notre prix de 312MYR et on  n’a donc juste a suivre notre groupe avec les tickets de la marina et de la réserve TARP dans la main. Le fast boat nous amène sur Gaya Island ou Down Below possède sur une petite plage une grande cabane au calme avec tout le nécessaire (toilettes/douches etc). L’endroit est magnifique et calme. Un guide nous est assigné pour la journée. Nos auront donc l’occasion de plonger dans 3 zone différentes. Affublés de notre masques/palmes/tuba, on part a 4 dans le bateau qui nous sera attribué pour la journée faire notre première plongée le long de Gaya Island. J’aurai la change de voir un requin sur cette plongée. On retourne faire une pause café dans la baie puis deuxième spot, autour de Mamutik ou cette fois-ci je croiserai 2 autres requins (reef shark) très peureux (comme indiqués par notre guide). Un aura un déjeuner buffet basique sur la plage, préparé par l’un des membres de Down Below. 3e spot sera au même endroit que les plongeurs bouteilles, autour de Sapi. La visibilité n’était pas dingue du aux courants qui remuait beaucoup le sable. Finalement on aura passer une très bonne journée avec quelques coups de soleil, malgré avoir remis de la crème 3 fois. Et je pense que l’on aurait du faire directement plusieurs jours sur les iles plutot que les activités que l’on a choisi. Dans les activités intéressantes dont on m’avait parlé, il y aussi les randonnées autour du Mont Kinabalu et celles qui permettent d’un monter. Il y a évidemment les réserves d’orang outants et les trek dans la jungle mais ces derniers nécessites beaucoup plus de jours. Après notre retour de la plongée, on a pris une douche et on parti acheter des souvenirs sur Gaya street pour enfin aller diner au Waterfront.

Budget : 2200HKD de vol, 4500 HKD en tout

Transport : AirAsia, Grab

Hotels : Ming Garden

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5 jours à Ishigaki, Okinawa du Sud

Ayant un peu de temps pour moi au mois de juin, j’ai profité de l’ouverture d’une nouvelle ligne par HKExpress vers l’ile d’Ishigaki pour retourner visiter les iles d’Okinawa.

Okinawa la province japonaise la plus au sud du Japon, est un archipel d’iles qui s’étendent jusqu’à Taiwan. L’ile principale où se trouve la capitale Naha, est connue pour ses bases militaires américaines et son aquarium géant. J’y étais allé un an auparavant avec des amis.

Cette fois-ci c’est l’ile d’Ishigaki, la plus grande ile des Yaeyama Islands, tout au sud de l’archipel, que je suis allé visiter. Vol direct à petit prix pour l’ouverture de la ligne. Il faut dire qu’en arrivant sur place, j’ai compris pourquoi.

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L’aéroport international venait tout juste d’ouvrir. Et c’est très certainement le plus petit que je n’ai jamais vu. Les comptoirs de check-in sont deux simples bureaux derrière un portique de sécurité et un scanner de rayon x.

Alors le problème avec Okinawa en règle général, c’est que les grandes iles ne se font pas à pied et qu’il faut louer une voiture. Comme je ne souhaitais pas le faire pour une raison de coût et … que je n’ai jamais conduit du coté gauche, j’ai fais en sorte d’avoir mon hébergement en centre ville et mes activités facilement accessibles.

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J’ai pris un AirBnB pas trop loin du port chez une famille qui démarrait tout juste sur la plateforme et qui a été fort sympathique pour m’accueillir même si le niveau d’anglais restait proche de l’inexistant (Japon…). Le bus de l’aéroport part toutes les 15min et rejoint le centre (Ishigaki port). Soit on paye un ticket a 500 yens soit on prend un pass 5 jours pour 2000 yens. J’ai pris le pass. La route dure à peine 40min environ. Les bus part à la minute près et généralement il y a pas de ralentissement. Mon AirBnB se trouvait à 10min de marche du ferry port. Le bus terminus est à 30 mètres du port. J’en ai donc profité pour faire le tour du terminal portuaire avant de faire mon check-in.

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Dans ce terminal se trouve bon nombre de petite boutique de snack et les 3 points de vente des compagnies de ferry. Les deux plus grosses se sont associés et proposent plus de destinations que la 3e (la orange). J’ai récupéré les tarifs et les horaires de départ de chacune. Il y a aussi une agence de voyage, qui semble être à la fois agence de tourisme et revendeur de tours/package. Cette dernière avait un stagiaire français dont j’ai fait la connaissance. Je lui ai proposé de boire un verre le soir après le travail. Il était plutot cool et m’a donné bon nombre d’info importantes sur les iles alentours. Je suis rentré faire mon check-in airbnb puis après une douche ressorti pour manger des yakitoris et boire des Orions (bière d’okinawa) avec ce dernier dans le centre. Il y a peu de restaurant mais une petite allée proche du terminus de bus proposait bon nombre d’Izakaya dans une gallerie. Très sympa et surtout très bon.

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Ishigaki, comme partout à Okinawa, est plutot cher. C’est le japon et c’est les iles. Aussi il faut savoir que les japonais on tendance a casser la tirelire lorsqu’ils prennent le peu de vacances qu’ils ont et sont les derniers à négocier. Les tours et autres packages sont donc ultra-cher. Le conseil est donc de choisir une iles ou un parcours d’iles et d’aller se balader à pied ou en vélo. Prendre son masque/tuba et aller faire du snorkeling tranquillement. Un cout non-négligeable, sera effectivement, l’accumulation des aller-retour en bateau vers les iles alentours. Il faut bien paramétrer ses journées, commander à l’avance (car les premiers bateaux du matin sont souvent pleins) et s’assurer de ne pas louper son bateau de retour. Pour Ishigaki, il faut récupérer les horaires de bus au terminal, car impossible de visiter à pied ou même en vélo vu la taille de l’ile (centre ville se fait à pied par contre).

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Le premier jour, je suis donc parti à Kohama Island. Cette dernière n’est pas très loin et possède un mont qui donne une vue sur les alentours. J’ai donc pris un vélo pour 3h et je suis parti faire mon tour. Les loueurs de vélo se présentent dès le débarquement du ferry et sont donc immanquables. 1200 yens pour la location. Comme tout Okinawa, cela reste très rurale. Champ de canne à sucre d’un coté et élevage de boeuf de l’autre (le fameux très prisé et très cher boeuf d’Ishigaki). Le mont donne une belle vue sur l’ile. Mieux vaut prendre de l’eau à l’avance dans un sac. Il fait très très chaud et peu d’endroit pour se protéger sur soleil. Et surtout peu d’endroit pour acheter de l’eau. Heureusement il y a quelques machines automatiques de temps à autre et j’ai fini par accumuler des bouteilles plastiques dans mon sac (pas de poubelles publiques). La loueuse de vélo m’avait conseillé, d’ailleurs comme le français de l’agence de voyage, la plage de l’hotel du Risonare. Alors que l’entrée a l’intérieur du complexe hotelier – magnifique – ne pose de problème à personne, au moment d’arrivé près du café de la plage privée (je n’ai même pas vu la plage) je me suis fait jeter par le personnel de l’hotel qui avait très bien compris que je n’etais pas client. Assez vexé, ils m’ont ensuite indiqué qu’il n’y avait pas de route pour longer le golf et que j’étais obligé de faire demi-tour, me rajoutant un bon km de montée pour rien. Mais les panneaux autour du golf semblaient indiquée une voie interdite qui pourtant était affichée sur mon plan. J’était quand même assez énervé. Pas de plage et en plus 2km de montée gratuite. Impossible de gruger, ils m’avaient a l’oeil. Je suis reparti et je pense que j’ai du louper une autre plage, peut-être accessible : Haimurubushi beach (à verifier). J’ai traversé l’ile pour rejoindre le port de l’ouest ou j’ai pu me ressourcer en eau avant de revenir par le nord vers le port principal à l’est. Jen ai profité pour m’arrêter dans le restaurant Bob’s café, et commander le plat Okinawaien : Yaeyama Soba, un soupe de nouilles avec du porc et du pain de poisson (600 yens).

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Après ce délicieux repas, j’ai pris le ferry inter-island qui m’a amené a la plus petite ile de Taketomi. Cette dernière est la plus connue et la plus facilement accessible d’Ishigaki (10min de ferry). Elle possède un musée non loin du port et son centre est un village de petite maisonettes typiques okinawaiennes avec toit en tuiles, les chiens (dieux) d’Okinawa qui protègent la maison, et les murs de roches volcaniques qui délimitent les propriétés. L’ile est visitable à pied. Elle possède quelques restaurants, encore une fois, très rural et ses derniers se comptent sur les doigts de la main. On peut y faire des tours en charrette tirée par des boeufs, moyen de transport historique. Il y a une poste et un ATM sur l’ile (chose à laquelle il vaut mieux penser, car on paye tout en cash). Je suis descendu tout au sud faire la plage de Kaiji beach connus pour ses “star sand”, grain de sable en forme d’étoile, très difficile a récupérer puis je suis remonté sur la plage de Kondoi. Sable blanc avec des vestiaires et toilette, qui aurait été impeccable pour faire du snorkeling si ce n’était pas marée basse à 15h. Etant donné que la plage est très plates, comme la plupart des plages des Yaeyama, durant la marée basse il y a que 50cm d’eau, sur des centaines de mètres. Gros échec. A prévoir donc avant de partir à Ishigaki, verifier quand est la marée basse ! J’ai terminé mon tour par la montée de la tour de pierre du centre-ville (escalier très pentu) avec vue sur l’ile et je suis rentré à Ishigaki. Verdict, une journée agréable mais avec de gros coup de soleils.

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Le lendemain, je n’ai pas refait la même erreur. Je me suis levé tot et j’ai pris le premier ferry pour Hateruma, l’ile la plus au sud du japon. Le temps de trajet était plus long (1h) et j’ai du accosté aux alentour de 10:30. J’ai pris un vélo et je me suis dirigé vers la plage de Nishihama (la plus belle des Yaeyama). Le loueur de masque n’avait pas encore ouvert, alors je suis allé demander à l’hotel d’a coté et l’un des employés est venu m’ouvrir le box du loueur et m’a prêté masque et tuba (1000yen). Arrivant plus tot, la mer était encore suffisamment haute pour nager mais il m’a fallu aller assez loin et sur près du centaine de mètre je devais nager au dessus des coraux. Pas grand monde sur la plage ce qui fut agréable.  La plage est magnifique mais encore une fois, difficile de se protéger du soleil. Ce qui m’embêtait le plus c’était de laisser mes affaires (dont mon iPhone) sur la plage mais vu qu’il devait y avoir 10 personnes (que des familles) il n’y avait rien a craindre.

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Après m’être séché, j’ai repris mon vélo rouillé pour faire le tour de l’ile et aller à la pointe sud. J’étais bien seul sur les route encore une fois, en plein soleil, sans chapeau (quelle idée). Après un bon quart d’heure, je suis arrivé à une des baie magnifique de rocher qui donne sur le pacifique, et quelques centaines de mètre plus loin, le monument du point le plus au sud du Japon. Un drapeau et quelques inscription. Je suis aller marcher sur les rochers pour prendre quelques photos de la houle s’abattant vigoureusement dans les criques de roches volcaniques. A coté un observatoire, fermé qui n’avait donc peu d’intérêt. J’ai repris mon vélo et j’ai essayé de rejoindre le village, qui n’a pas été des plus simples avec ma carte en papier trempé. Pas grand chose à voir dans le village, je suis donc retourné rendre mon vélo et prendre le ferry retour pour Ishigaki. L’après-midi, n’ayant rien mangé, j’ai avalé un burger américain dans la chaines A&W, connues pour sa “root beer” puis je suis aller faire les magasins dans le Euglena mall, allée couverte japonaise classique (dans toutes les villes du japon) avec tous les magasins de souvenirs nécessaires aux touristes. Les prix sont un poils moins cher dans deuxième rue couverte parallèle. J’ai pris quelques biscuits salés et je me suis surtout enfilé des glaces au lait salé avec biscuit okinawaien, un délice. Après ces emplettes, je suis parti un peu au nord du centre voir le seul temple de la ville noté sur Tripadvisor, Torinji. Le soir je suis rentré à l’appart, il faut dire qu’il n’y a pas grand chose à faire après le diner.

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Pour le troisième jour, j’avais décidé de rester sur Ishigaki et d’aller au nord voir Kabira Bay. J’avais donc planifié ma journée en ayant récupérer les horaires des bus et leur numéro auparavant au terminal de bus. En effet il y a environ 3/4 bus le matin pour monter a Kabira et 3 bus pour redescendre, le dernier passant aux alentours de 16h. Kabira Bay c’est une baie entre mangrove et plage mais ou il est interdit de se baigner du aux forts courant. Il y a donc de nombreux bateaux a fond transparent permettant d’admirer les fonds marins et les nombreux coraux. Lors de la descente du bus il y a des vendeurs qui proposent les tours. Je comptais le faire et j’ai rapidement jeter un coup d’oeil sur les tarifs des stands pour me rendre compte que le prix donné à l’arrêt de bus était de 200 yens de moins que le prix officiel (800 au lieu de 1000). Deux compagnies proposent le tour, environ toutes les 30 mins. Je suis donc allé admirer la baie et faire quelques photos avant de faire le tour. On était 2 touristes dans le bateau. Le tour est sympa, on voit quelques poissons, il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’exceptionnel mais c’est pas cher et agréable. A la suite de ce tour, j’ai décidé de m’aventurer à pied pour rejoindre la plage de Sukuji, à l’ouest de Kabira bay. J’ai réussit a rejoindre l’un des resorts qui donnait sur la plage. En même temps en plein soleil et à marée basse, j’ai encore du me baigner dans 80cm d’eau. La plage est belle mais encore une fois très plate. Mieux vaut prévoir. Il y a une zone de BBQ et de douches (ces dernières ne marchaient pas malheureusement) au sud de la plage. Je suis rentré vers Kabira et pris un déjeuner dans un restaurant près du stop de bus. Avec deux passages de bus sur l’après-midi, mieux vaut ne pas le rater. Rentrer sur le centre ville, j’ai décidé de reprendre le bus qui va a l’aéroport pour m’arrêter au ANA Intercontinental. Ce dernier donne sur une plage ouverte au public avec vestiaires, toilettes, chaises longues et autres jeux proposés par l’hotel. La plage est surveillée et possède un filet, et chose, non-négligeable, semble avoir été creusée (?) et permet d’avoir toujours plus d’1 mètre d’eau même lors de la marée basse. Pour revenir dans le centre, j’ai pris le bus qui venait de l’aéroport direction la ville.

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Dernier jour sur Ishigaki, mon vol étant vers 16h, j’ai fait mes affaires tot le matin et je suis reparti au ANA Intercontinental. J’ai déposé mon sac en consigne, ce qu’ils ont fait gentiment et je suis allé a la plage. J’ai pu nagé deux heures et je suis ensuite allé prendre une douche, me changer et allé au restaurant de l’hotel, qui n’est pas excessivement cher. Cela dit, j’avais prévu de prendre un burger au boeuf d’Ishigaki, qui était la veille sur le menu mais ce jour, le menu avait changé et j’ai du me rabattre sur le buffet. Après le repas, j’ai repris le bus direction l’aéroport. Le terminal international est tellement petit que tout le monde faisait la queue dehors. Mieux vaut venir en avance. J’ai pu ensuite aller dans le terminal domestique, un vrai terminal avec des magasins et des petits restaurants.

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Budget : 1360HKD de vol, 1600 HKD de logement, 4500/5000 HKD en tout

Transport : HKexpress

Hotels : Airbnb à Ishigaki City et Toyoko Inn près du port

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Une semaine entre Chiang Mai – Luang Prabang – Baie de Ha Long

Nouvelle année, dit aussi, nouvel an lunaire fêté comme il se doit en Chine (et un peu partout en Asie). A Hong Kong, c’est 3 jours fériés et un super feu d’artifice, que j’ai encore manqué cette année pour aller me me promener en Asie du Sud-Est.

Cette fois-ci, une semaine de 8 jours pour faire 3 pays (oui, ce fut assez rapide) en commençant donc par la Thailande puis le Laos pour finir par le Vietnam.

Alors pourquoi 3 pays en une semaine ? En fait je voulais absolument aller voir le Laos mais il n’existe pas de vol direct (pour l’instant) depuis Hong Kong. Il fallait passer par la Thailande. Vu que Chiang Mai est proche de Luang Prabang (ville laotienne que je voulais voir) et que je n’y étais jamais allé, c’était l’occasion de la visiter aussi. De même, pour ressortir du Laos, j’avais le choix entre la Thailande et le Vietnam (Hanoi) et comme j’avais loupé la baie d’Ha Long (près de Hanoi), ce fut l’occasion.

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Départ donc le jeudi matin sur HKexpress en direction de la plus grande ville du nord de la Thailande, la très touristique Chiang Mai. A la sortie de l’aéroport, on souhaitait prendre un shuttle bus a prix fixe de 40baht/p mais vu qu’il fallait attendre une bonne demi-heure ou payer 10 places, on est parti a la recherche de notre taxi. On a pris un songthaew pour 50baht chacun (semblerait qu’une autre voyageuse avec nous dans le songthaew avait payé 20baht). Bref, 10min plus tard on était rendu à notre hotel, le Chana Place, au sud de la vieille ville. Staff cool, hotel correct mais honnêtement, ca aurait été a refaire, j’aurai pris un hotel dans l’est de la ville proche du night bazaar ou se trouve la plupart des activités (marchés, restaurants, bars).

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On pose nos affaires dans la salle des bagages (car notre chambre n’était pas disponible en check-in le matin) et on part visiter la vieille ville. Carte en main, on est parti pour faire la la visite des temples de la ville. La vieille ville n’est pas très grande mais il faudra marcher quand même un peu. On verra donc Wat Phra Singh, Wat Chedi Luang, Wat Chiang Man qui sont les principaux temples de la vieille ville. Honnêtement ils sont très beaux et bien entretenus et le flot de touristes était (étonnamment) supportable. On est resté manger dans une sorte de foodcourt pas loin de Wat Chedi Luang, ou j’ai pu prendre mon curry vert au poulet “habituel”. Par la suite, on visitera aussi deux temples au nord des remparts.

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En fait il y a tellement de temples dans et autour de la ville que l’on pourrait y passer des jours pour tous les voir. Mais ce qui est donc intéressant c’est qu’on est souvent presque seuls dans certains plus petits temples et on peut donc prendre notre temps dans le calme pour apprécier les différentes fresques et sculptures. Honnêtement, après plusieurs années en Asie, les temples, j’en suis “rassasié”, mais ceux de Chiang Mai valent le coup sans aucun doute.

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On rentre faire une sieste et on repart le soir en touk touk (50THB) direction le Night Bazaar ou se trouve le marché… enfin les (nombreux) marchés pour touristes. C’est assez fou, il y a un boulevard entier rempli d’étals mais aussi des immenses marchés couverts de chaque coté de ce boulevard sur près d’un kilomètre. On trouvera un restaurant dans le grand marché du nord-est, puis après avoir fait un grand tour, on part en direction de la vieille ville pour aller au fameux “Zoe in yellow” bar. En fait le bar est en extérieur et dans un espace ou doit y avoir près d’une douzaine de bars avec ambiances différentes (rock, reggae, rnb, rave). Le Zoe est le bar “mainstream”. Alors ce qui est assez chiant, c’est que chaque bar à ses tables mais que la delimitation n’est pas claire et on s’est retrouvé a prendre une bière dans un bar et s’asseoir sur une table d’un autre pour se faire jeter par un serveur… Et l’autre point noir… tout ferme a minuit. Et quand je dis minuit, c’est minuit pile. Ils coupent toute l’électricité, c’est le couvre-feu.

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Le lendemain matin on prendra un touk touk qui nous amènera a une station de songthaew pour Doi Suthep, le fameux temple/pagode d’or sur la montagne, à l’ouest de la ville. Cette station de songthaew, dites des “bus rouges” est a la bordure de la vieille ville donc notre touk touk nous a demandé 50THB et ensuite le prix du songthaew est de 50THB par personne pour monter sur la montagne jusqu’au temple. Bien ce soit surement la solution la moins chère, c’est aussi la plus longue car il faut attendre a la station que le songthaew se remplisse et ca peut prendre… une bonne demi-heure comme pour nous (mieux vaut bien prévoir, c’est évidemment la même chose pour redescendre. Après une petite demi-heure, nous arrivons la haut, il reste une centaine de marches a monter pour arriver au temple de Doi Suthep (30THB/p). Le temple est rempli de touristes qui tournent autour de la pagode appareils photo en main. Sur le coté droit (vis à vis de l’entrée), il y a une plateforme qui donne une vue panoramique sur toute la ville, à ne pas manquer. Le tour du temple est donc rapidement fait mais la vue est imprenable. On redescend pour retrouve la station de bus rouges et on décide de se rentre un “cran” plus haut, direction le palace du roi, . 40THB/p pour monter, il faut 10min pour y arriver. Cette fois-ci l’entrée est a 65THB par personne et il faut louer un pantalon long en tissue pour ceux qui seraient en short (en fait, c’était le cas pour le temple aussi mais personne pour verifier ni pour louer des pantalons).

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Le palace est une résidence royale qui est souvent habiter par le roi durant l’hiver et le printemps mais étant malade cet an ci, il est plus souvent à Bangkok. On peut donc visiter les jardins (seulement) de la résidence, qui sont très bien entretenus et très fleuris. Des militaires jalonnent le parc pour nous éviter de trop nous approcher des différentes maisons et bungalows.

A la suite de cette promenade champêtre. On reprendre un bus direction la ville et le quartier de Nio Man, assez chic avec différents cafés, hotels et residences. On marchera jusqu’à la vieille ville pour s’arrêter dans un salon de massage à la décoration impeccable. 400THB le massage thai classique en “cabine pour 2” (sorte de chambrée fermée par un rideau), avec lavage des pieds au début et thé offert à la fin. Rien à redire, je recommande : Spa Sense au milieu d’Arak Road.

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On rentre à pied a l’hotel pour faire une petite sieste bien méritée. On ressortira quelques heures plus tard pour aller manger notre diner au Night Bazaar autour d’un live band. Vers 23h30 on repartira vers le centre pour essayer de trouver un bar (certes un peu tard pour ca) et on s’arrêtera au THC bar, ou le rooftop était toujours rempli, de jeunes backpackers pour la plupart, dans un style hippie/full moon party (peinture fluo garantie).

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Le lendemain, dernier repas pas loin de notre hotel puis notre hôte nous conduira pour 50THB à l’aéroport a 10min de la. Cette fois-ci, vol Lao Air direction Luang Prabang au Laos.

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Le vol ne durera que 45min et on atterrit entre les montagnes dans la ville de Luang Prabang, deuxième ville du pays. Pour le Laos il faut un Visa, fait à l’arrivée, à peine sorti de l’avion. Le prix est de 30USD pour les français, avec 1 USD de service charge et 1 USD pour ceux qui n’ont pas ramené de photo d’identité (autant le faire). Le visa prend une page entière, c’est un sticker, donc mieux vaut prévoir. Le process est assez rapide mais 95% des gens qui arrivent avec vous dans l’avion vont devoir y passer. Très peu de laotiens et très peu de gens qui ont pu le prendre en avance, alors mieux vaut se presser. Après avoir reçu le visa, on passe l’immigration puis la douane. A la sortie de la douane, il y a un seul bureau de change (tout petit) qui permet d’acquérir des Kips (LAK), monnaie locale. Le taux de change est plus que correct avec l’USD. Mieux vaut donc en ramener et échanger. Juste à sa droite se trouve le stand pour les shuttles/taxi officiels. Le prix est fixe pour 3 personnes (50k LAK), il est donc judicieux, surtout si on est seul, de s’arranger avec un autre passager du vol pour partager la note (le shuttle ira faire tous les hotels demandés du centre-ville sans restriction).

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Nous avons été déposé au debut de la Tourist street, qui est la rue principale du centre et qui est piétonne. On a un peu galéré à trouver notre hotel, car le marché de nuit était déjà installé et il s’étend sur plusieurs centaines de mètre de “tonnelles” nous empêchant de repérer facilement la rue de notre hotel. Après avoir fait notre check-in avec Bill, notre hôte super sympa, nous repartons dans le marché et la Tourists street pour trouver un restaurant laotien. Le soir on ira dans le bar le plus connu du coin, le Utopia qui se trouve sur le bord d’un affluent du Mekong (Nam Khan River). Le bar est atypique, avec des décoration datant de la guerre (des motos, des obus, des pales d’avion…). Le tout fait en bambou et autres arbres exotiques. Avec une zone ou l’on peut s’allonger pour regarder la rivière, une zone de danse, un terrain de volley en sable ou ils font des feux de bois, une zone ou se trouve un rétroprojecteur sous un dome qui ressemble beaucoup à des scènes du film “La Plage”. Malheureusement, comme en Thailande, le bar a fermé aux alentours de minuit.

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Le lendemain matin, réveil avec petit déjeuner de fruits et pancakes préparé par notre hôte Bill. Puis on part marcher en direction du temple principal de la ville Wat Xieng Thong, qui est aussi le plus beau (20k LAK/p). Cela dit le tour est rapide, alors on en profite pour revenir tranquillement vers le centre en s’arrêtant pour apprécier les autres temples le long de la rue Sakkaline.

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Nous arrivons bientôt au Royal Palace qui est un musée a part entière et qui possède un très jolie temple dans son enceinte. Il est interdit de prendre des photos à l’intérieur du musée. Il faut acheter un ticket a l’entrée du parc pour 30k LAK par personne, même si le check se fait a l’entrée de la bâtisse. Il y a des lockers pour les appareils photos (et il faut aussi enlever ses chaussures). Le palace est vraiment bien décoré, avec bon nombre de pièces au style francais et des pièces laotiennes très bien conservés. Le palace n’est pas très grand et il en faut à peine 20min pour faire le tour.

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Notre hotel se trouvant à une centaine de mètre, nous y retournons pour prendre un bus pour aller à la cascade Kuang Si, la plus belle et la plus grande cascade du coin (apparemment il y en a 3 autour de Luang Prabang). On prend un mini-bus avec d’autres voyageurs pour 45km de route (50k LAK/p). Avant l’entrée de nombreux shop et restaurants sont disponibles pour les voyageurs comme nous qui mourrions de faim. On en profite pour se prendre un petit sandwich et tant qu’a faire, une petite crêpe banane-nutella. Bon comme a s’en douter, il y a du monde, pas mal de monde et encore que c’est l’hiver et qu’en été c’est bien pire. On prendre notre entrée a 20k LAK/p et on rentre dans le parc, pour visiter d’abords un refuge pour ours (une espèce menacée, je ne sais plus laquelle malheureusement).

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Ensuite on se dirige vers les cascades d’eau turquoise. Les photos sont plus parlantes mais c’est magnifique. Malgré la temperature de l’eau (autour de 15 degrés) je me change dans un cabanon et je vais piquer une tête. Il faut avoue que l’on était peu a avoir franchi le pas. Il y a un tronc d’arbre qui permet de sauter, le problème est que l’eau, bien que turquoise n’est pas transparent et donc aucune idée si c’est du sable ou des rochers, ni de la profondeur alors on saute les pieds en avant en espérant en pas toucher le fond trop tôt.

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Je ressors après mes photos de “courageux” bravant tous les dangers d’une eau “très froide” et on continue vers le haut jusqu’au vrai point de vue sur la cascade de plus de 50m. Sur la droite et sur la gauche, il y a deux chemins très pentus (surtout à droite) qui permettent de monter jusqu’en haut de la cascade. On redescendra de l’autre coté, ou se trouvent des escaliers… La montée prend bien une dizaine de minutes.

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Apparemment, plus au nord, il y a une cave mais les 2km de marches jusqu’à la cave auraient été de trop pour revenir à notre bus à l’heure. On reprend le bus en sens inverse et retour à l’hotel pour une bonne douche.

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On se dépêche pour profiter du coucher de soleil sur la ville en montant Phousi Hill la colinne au milieu de la ville ou se trouve un temples. C’est la ruée. Il doit bien y avoir 150 personnes sur les 60 mètre carrés de terrace, chacun essayant d’avoir la meilleure photo. Ca pousse et joue des coudes, ce qui nous fait redescendre un peu avant, ayant un peu marre. Le soir, on mangera dans un restaurant de la tourist street et on ira finalement se coucher vers 23h.

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Pour notre dernier jour à Luang Prabang, je me suis réveillé très tot pour aller voir la procession des moines. Dès le levé du soleil, les moines sortent de l’enceinte des temples pour marcher le long des routes et recevoir des offrandes de la population. En effet, ces derniers subsistent grace aux dons que font chaque matin les croyants. Evidemment cette procession est très/trop touristique : certains commercants vendent de quoi donner à manger aux moines afin que les touristes puissent s’asseoir se long de la route et faire comme la population. C’est assez denaturé, mais le pire c’est surtout les photographes… Une horreur. Alors, d’un coté, il y a les chinois qui ont cette mauvaise habitude de jouer des coudes même quand il y en a pas besoin, de l’autre ceux qui n’ont pas compris que le flash à 6h du mat c’est pas vraiment ce qu’il y a de plus respectueux (c’est interdit en fait). On se croirait sur le tapis rouge de cannes mais avec des gens qui ne se respectent même pas. Dégouté, je suis parti au bout de 10min avec ma pauvre photo :

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On avait booké, un tour d’éléphant avec l’hotel (30usd/p). Il semblerait qu’il n’y ait que 2 compagnies, qui de toute facon proposent plus ou moins la même chose. On a pris l’une d’elle pour le tour d’une demi-journée qui comprenait un tour d’éléphant (2 personnes par éléphant) et soit : une visite d’une grotte remplie de buddhas (un lieu saint dans la montagne), soit apprendre a contrôler l’éléphant avec le mahout (le dompteur). On a choisi la deuxième option et on a bien fait. Donc direction le nord de la ville pour 45min de route. On s’arrête à un village pas loin ou l’on pourra gouter dès 10h du matin du whisky local (enfin de l’eau de vie) a toutes les sauces, et ou l’on observera les femmes tisser des chales/écharpes avec des métiers à tisser en bois. Le but étant évidemment d’acheter si on veut et faire profiter la population locale (je suis reparti avec une petite écharpe).

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On retrouve ensuite le camp des éléphants ou l’on fera donc 2 fois le même tour, une fois à deux sur un banc accrocher au dos de l’éléphant, et la deuxième, chacun avec son éléphant, assis sur son coup, les jambes derrières les oreilles (c’est loin d’être confortable, j’avais l’impression que j’allais tomber a chaque instant vu que j’étais assis sur l’équivalent des os des épaules). La partie marrante fut lorsqu’ils nous ont amené dans la rivière (Mekong) et ont demandé aux éléphants de s’asseoir dans l’eau. Bien trempés, les mahouts ont ensuite ordonnés aux éléphants de prendre de l’eau avec leur trompes et de tout nous envoyer dessus. Un conseil, pensez au maillot de bain ! Le repas nous a aussi été fourni dans le tour et le voyage de retour, qui devait se faire en bus, on l’a fait en bateau en descendant le Mekong, car on apparemment on aurait du attendre d’autres gens ce qui nous aurait retarder.

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Cela dit, on a quand eut une petite frayeur car le moteur ne voulait pas démarrer et le capitaine a du aller sous l’eau le réparer (à l’arrache). Finalement on est rentré a temps, on a payé en vitesse notre dû à l’hotel, récupérer notre linge (qui n’avait pas eut le temps de secher, ils nous ont un peu laisser tomber sur le coup, alors qu’on avait demandé a l’avoir sec pour 14h, on est arrivé a 15h et ca sortait de la machine). Bill nous a commandé un touk touk en dernière minute et on est arrivé a l’aéroport à temps (heureusement, il n’y avait pas grande monde). On a pu même nous changer a l’aéroport (on sentait la vase du Mekong et l’éléphant…) et terminer nos LAK dans la sandwicherie.

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Une heure plus tard, nous voila arrivés dans le nouveau terminal, tout neuf, de Hanoi. J’avais demandé a notre hotel (Hanoi Chic) de nous envoyer un chauffeur pour le trajet (20USD pour la voiture). On est donc arrivé à bon port sans encombre. Le manager plutôt bien cool, l’hotel bien placé dans la vieille ville. Personnellement je connaissais mais mon pote non, donc on est parti faire un tour du lac et on s’arrêter manger des bun ca dans un boui-boui du coin. Une fois n’est pas coutume, le patron a “fait semblant d’oublier” de me rendre toute ma monnaie … c’est un peu ce que je n’aime pas au Vietnam, ils sont souvent plus fourbes que dans n’importe quel pays d’Asie du Sud-Est. On est rentré assez tot se coucher histoire de se réveiller à l’heure pour notre bus pour la baie d’Ha Long.

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Pour cette excursion, nous avions choisi Ethnic Travel qui m’avait été recommandé par des amis. J’avais payé en ligne la moitié (98USD/p pour 2n/1j) et le reste le matin vers 8h lors du pick-up. Ensuite 4heures de route pour rejoindre le port ou se trouve les bateaux. C’est assez impressionnant, ils sont tous dans une nouvelle marina construite récemment à cet effet.  Après un check-in auprès des autorités par le guide, on est parti, vers les coups de midi. Direction la baie d’Ha Long. Bon alors, premièrement, c’est magnifique.

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C’est un espace immense avec que des petites montagnes qui sortent de l’eau et qui sont inhabité et plein de vegetation. Les points noirs, sont qu’ils y a beaucoup de bateaux (mais la zone est tellement grande et Ethnic Travel avait bien choisi ses endroits) et que l’eau est quand même pas très propre. On a donc naviguer tranquillement sous le soleil (qui est rare en février normalement) et on s’est arrêtés pour faire 40min de canoe kayak. Il faut donc prévoir le maillot. J’ai pu piquer une tête dans l’eau aussi rapidement. Je fut le seul, car l’eau n’était pas chaude (15/16 degrés).

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On est ensuite aller s’ancrer dans une crique au calme. Vu que l’on était que 9 voyageur on a rapidement fait connaissance et pu discuter autour de bière le soir. Pour infos le package comprend donc le bus, le bateau et les repas (qui sont plutôt corrects) mais pas les boissons, et quand je dis les boissons je parle de tout, même l’eau. Donc assurez-vous d’avoir du cash pour payer au besoin et de prendre au moins une bouteille d’eau dans le sac. Le lendemain matin, après une soirée arrosée, ce fut réveil aux aurores pour admirer le lever du soleil, puis petit dej et hop, un saut dans le kayak pour cette fois-ci aller crapahuter dans une grotte immense pas loin de notre point d’ancrage. Mieux faut avoir prévu des bonnes chaussures qui prennent l’eau (mes converses ont pris l’eau dans le kayak et je me voyais mal prendre des tongs pour la grotte dans tous les cas). On est ensuite remonter sur le bateau. Et le bateau est reparti direction le port. En gros 24h a bord (de midi à midi). On prendra le lunch juste avant d’arriver et direction le min-van pour 4h de route, déposés dans la vieille ville près de l’agence. On est rentrer à l’hotel, fait quelques emplettes et on a pris notre diner dans le nord de la vieille ville, près des bars et ensuite on a retrouver deux britanniques qui étaient sur la même croisière que nous, pour quelques bières jusqu’à 1h du mat. Le lendemain fut un réveil aux aurores, le manager de l’hotel nous avait gentiment préparé des sandwich et booké une voiture (20USD) direction l’aéroport.

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Budget : 5300HKD de vols, 8000/8500HKD en tout

Transport : HKExpress HK-CNX, Lao Airline CNX-LPB et LPB-HAN, Jetstar HAN-HKG

Hotel : Chana Place Chiang Mai (33USD/n), Golden Lotus Luang Prabang (43USD/n), Hanoi Chic Hotel (27USD/n), Ethnic Travel (Ha Long Bay Tour 2d/1n for 98USD/p)

Album Photo : Chiang Mai  – Luang PrabangHanoi Ha Long Bay

Un week-end à Istanbul

Chaque année je rentre 2 semaines en France pour les fêtes de Noel voir toute ma famille. Soit je rentre en vol direct soit je choisi une compagnie aérienne, généralement moins cher, qui permet de faire Paris-Hong Kong via leur hub. Dans le lot il y a évidemment Emirates (Dubai), Qatar Airways (Doha), Aeroflot (Moscou), Turkish Airlines (Istanbul) et bien d’autres.

Ayant déjà profité de stop-overs pour visiter Dubai et Doha, je me suis dit, pourquoi pas m’arrêter 2 jours à Istanbul.

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Cela m’a permis plusieurs choses : visiter Istanbul (évidemment), prendre une compagnie aérienne moins cher et décaler mon vol de 2 jours par rapport au premier week-end de janvier où tous les expats prennent l’avion.

Je suis donc arrivé le samedi soir à l’aéroport Sabiha Gokcen, tout à l’Est de la ville. C’est l’aéroport le plus ancien et il sert principalement aux vols domestiques et régionaux.

Avant de sortir je prend de l’argent au DAB BNP (surement un joint venture, mais le logo est le même) qui me ponctionnera, bien comme il faut 6 euros sur 100 de commission, plus ma banque francaise qui en fera tout autant (11 euros sur 100 en tout…). Limite prévoir du cash a échanger, m’aurai couter moins cher.

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Pour rejoindre Taksim où se trouve mon hotel, je décide de prendre le bus Havatas. Ces derniers se trouvent à l’extérieur, juste après la voie des taxis. Ils sont immanquables. On met sa valise en donnant son arrêt au mec, on rentre dans le bus, on paye dedans. 14 TRY pour 40 km. Taksim est le terminus. Alors qu’en France, on avait un hiver plutot chaud, quand je sors du terminal, il neige, et pas qu’un peu.

Istanbul 2016

Après l’heure de transport, arrivé à Taksim près du Divan hotel, je dois rejoindre mon hotel, à pied. J’avais préalablement téléchargé la zone en google maps offline et me voici donc parti avec ma valise de 20kg (celle que j’emmène que quand je rentre en France) dans les rues du centre d’Istanbul. Quelques centaines de mètres plus loin, un mec commence à essayer de me taper la discut’. Il ne semble pas seul et son pote reste sur le coté… bizarre. Je fais semblant de ne rien entendre et continue mon chemin (il y a quelques scam connus sur la place Taksim… j’avais pas vraiment envie de vérifier si ca en était un, mais ca en avait l’air). Quelques centaines de mètres plus loin je me rend compte que j’ai descendu trop au sud et que je dois maintenant traverser une 4-voies qui traverse la ville. A Istanbul, le piéton a toujours tort et avec ma valise de 20kg, je n’étais pas serein… mais pas le choix, j’ai forcé le passage, aucune voiture n’a ralentit… heureusement j’ai réussi à rejoindre l’autre coté de la quatre voies en vie mais après m’être bien dégueulassé. La neige fondue, les flaques d’eau et la boue engendrée par le tout… pompes foutues. Je remonte vers la rue commercante Istiklal, toujours bondée de monde qui court dans tous les sens. Quelques centaines de mètres plus loin, me voila dans mon petit hotel. La reception est a l’étage mais miniscule. Le mec qui m’accueille est plutot sympa. Il me file cependant une chambre au 2e étage alors que j’avais demandé un étage plus élevé, pour le bruit. Vu la taille de la chambre (plus grande que prévu), je me dis : on verra bien.

Istanbul 2016

Je pose mes affaires et je repars faire un tour à Istiklal pour essayer de trouver à manger. Il y a des kebabs partout, c’est pas vraiment le soucis mais il faut que j’achète du dentifrice (ca manquait a l’hotel) et de l’eau. Une petite supérette de quartier me rendra ce service. Pour le kebab je me lance dans un Kasap doner, ce qui semble être une chaine du pays. Je me dit que si c’est une chaine, c’est standardisé. Rien n’est en anglais, j’essaye de comprendre quelle viande ils utilisent : semblerait du boeuf. Ok, je commande. Je demande un kebab large et une cannette de Pepsi. Prix final 24TRY (8euros). Je prend à emporter. Il me file un grand sac et me met tout ca dedans. Arrivé a l’hotel, le kebab est minuscule avec exactement 4 frites dans le roll … et quasi rien a manger… Seul le pepsi est comme prévu. Et en plus de ca, mais bon la c’est ma faute, c’est de la viande de boeuf mixée à de l’agneau (je me dit que cela doit justifier le prix, mais pas la taille). J’en mange la moitié et je repars (agneau trop fort pour moi), malgré moi au Burger King. Cette fois-ci, 4 groupes de mec passent devant moi alors que je suis le premier devant la caisse. Le serveur me parle en turc, je répond en anglais et du coup… ben je me fais servir après tout le monde. Quand finalement plus personne ne se trouve a coté de moi, le serveur daigne prendre ma commande. Je sentais le foutage de gueule… bienvenue en Turquie ! Pour une première soirée, ca commence bof. Mais j’en ai vu d’autre alors on verra bien le lendemain. Un dernier point avant le lendemain, il y a quand même le soir/la nuit. Alors la où est la douille c’est que mon hotel se trouve dans une rue perpendiculaire de Istiklal, et surtout proche de clubs en tout genre (gentlemen’s club ?)… et ils font trembler les murs, jusqu’a 4/5h du mat.

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Le lendemain, ce fut réveil à midi… faut dire qu’essayer de s’endormir avec les clubs d’Istanbul comme voisin, ce n’est pas la chose la plus simple. Direction le sud en prenant l’immense rue commercante d’Istiklal. Je passe devant la Galata tower et je continue vers le pont qui rejoint le quartier touristique de Sultanahmet où se trouvent les principales attractions de la ville. Beaucoup de pêcheurs se trouvent sur le pont. Ils pêchent des petits poissons dans la baie qu’ils doivent surement revendre aux restaurants alentours qui vendent des sandwichs avec poisson fris (aucune idée du type de poisson). Je rejoins le palais Topkapi, qui coute 30TRY, et je commence ma visite. Le palais est enneigé mais les touristes sont la. Quelques expositions en intérieur mais le plus intéressant, selon moi, c’est l’architecture de celui-ci à l’extérieur et les plafonds des colonnades. Une visite intérieur intéressante est celle des cuisines avec les nombreux cadeaux offerts (plats) des différents empires de l’époque (européens, chinois, russes…). Je n’ai pas fait le Harem qui apparemment ne vaut pas le coup mais si le temps vous le permet, c’est une exposition à part entière pour 10TRY.

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En sortant du palais, je marche en direction de Hagia Sophia. Mais avant la basilique, il y a les tombes des sultans juste en sortie des murailles du Topkapi, sur la droite (c’est gratuit). Pour la basilique Sainte Sophie (Hagia Sofia), c’est aussi 30TRY. C’est un must. La basilique est juste immense. Malheureusement pour moi, une partie était en renovation et il semblerait que s’ils veulent refaire le plafond, il faille mettre des échafaudages bien épais qui prennent la moitié de la superficie de la basilique. Mais l’intérieur reste impressionnant. Il y a un endroit ou l’on couronnait les empereur, des colonnades, les escaliers pour la preche de l’imam. Et on se rend bien compte que la basilique a été à la fois une cathédrale et une mosquée. Sur le coté gauche, il y a un passage pour monter a l’étage ou se trouvent de nombreuses mosaiques et fresques chrétiennes qui ont été en partie détruites. Je sors de la basilique et je me retrouve sur la place principale qui fait face à la mosquée Sultanahmet. L’endroit est enneigé mais magnifique pour les photos. Direction la mosquée donc qui a plusieurs entrées dont une pour les touristes (hors prières). L’entrée est gratuite, il suffit de retirer ses chaussures et les mettre dans un sac plastique donné à l’entrée, et pour les femmes de se couvrir (pareil, ils prêtent des chales bleus). Il y a une zone dans la salle de prière qui permet aux touristes de prendre des photos. Le plafond est immense et magnifique encore une fois. Architecturellement, c’est assez impressionnant. Seul bémol, les lustres qui sont très bas sont attachés directement dans les domes centraux ce qui gâche un peu la beauté de la peintures des domes … mais enfin, ce n’est pas un musée.

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En sortant de la mosquée, je pars faire la Basilica Cistern qui se trouve non loin de là. Bon il ne faut pas rater l’entrée qui est toute petite. Vu que cette “basilique” est sous terre, l’entrée est dans une petite maison, heureusement il y a une queue de touristes immanquable. Encore une fois, pas besoin de d’écouter les “guides”, la queue ne dure que quelques minutes et honnetement prendre un guide pour ce batiment, cela ne sert à rien. En fait, le batiment en lui même est juste intéressant pour son originalité et pour quelques photos artistiques mais n’a pas grand intéret. En effet, c’est une ancienne citerne, qui permettait de stocker de l’eau pour les habitants du palais Topkapi. Elle pouvait contenir 100 mille tonnes d’eau. Le problème est que l’eau y était stagnante, ce qui n’est jamais très bon pour éviter les bactéries/moisissures. Du coup elle avait été abandonnée. Puis réouverte en musée. Elle ne vaut pas les 20 TRY demandées mais les colonnades sont assez belles. Ils ont laissés les poissons retrouvés de l’époque. Le seul point à voir sont les deux têtes de Medusa, en base de deux colonnes, dont les chercheurs se demandent encore comment elles sont arrivés la.

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En ressortant dans le froid je décide de me rendre au Grand Bazaar bien connu d’Istanbul, comme étant le plus vieux marché encore en activité du monde. Celui-ci est fermé, tant pis pour moi, je rentre à l’hotel à pied donc, sous la neige. En remontant le quartier de Galata, je prend un kebab dans premier boui-boui (6TRY) et un deuxième près de mon hotel et j’en profite pour aller dans le “La Durée” locale spécialisée dans les Baklavas, ces desserts turcs bien connus. Bon alors je dis “La Durée” parce que les prix pratiqués sont exorbitants. Le patissier veut absolument me vendre une boite a 80TRY. J’ai bataillé pour lui faire comprendre que je voulais la plus petite boite existante, et après 5 mins, il me donne celle qui ne peut contenir que 6 baklavas (18TRY, prix au poids). Cela sera mon dessert. Alors pour les gouts, n’y connaissant rien, j’ai demandé un mix de tout mais c’est plutôt bon. Mieux vaut juste aimer la pistache et ne pas trop manger avant. Rentré à l’hotel, une surprise m’attendait : alors un dimanche soir, on pourrait supposer que les clubs sont fermés, que de toute manière, tout le monde bosse le lundi matin et que la musique ne devrait pas se faire entendre. Et bien… loupé. Encore jusqu’à 4h du matin…

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Le lendemain, réveil vers 11h, direction place Taksim pour prendre quelques photos, voir s’il y a un chemin plus simple pour rejoindre les bus Havatas (que je prendrai dans la soirée) et effectivement, il y avait plus simple que de traverser la fameuse quatre-voies. Puis je descend jusqu’à la mer pour aller prendre un tour en bateau de 2h avec la compagnie Turyol qui l’effectue en continue toutes les heures (12TRY). Le bateau qui arrive de Eminonu part ensuite vers Uskudar puis remonte ensuite le détroit du Bosphore coté européen jusqu’à la forteresse Rumeli. Il redescend du coté de la rive asiatique permettant de voir les nombreux palais ainsi que les luxueuses demeures de plusieurs étages construits sur la rive. Le tour dure un peu moins de 2h et il est possible d’acheter à boire et à manger. Je conseille d’être à l’extérieur pour les photos et si possible au fond ou sur les cotés. En hiver il y a peu de monde mais les bonnes places doivent être vite prises en été. Je suis redescendu à Eminomu pour continuer ma visite du quartier touristique.

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La deuxième mosquée la plus importante du quartier touristique est celle de Soliman le Magnifique (Suleymaniye Mosque). Elle se trouve en haut d’une colline et profite donc d’une vue sur une bonne partie de la ville. Je suis donc monté en suivant Google maps, à travers les petites ruelles. Cette fois encore, il y a une entrée pour touriste, qui est fermée durant la prière (un panneau l’indiquant). J’ai du faire le tour extérieur d’abords avant de retourner sur mes pas et le panneau avait été enlevé (il est un peu bizarre leur panneau d’ailleurs, anglais mal traduit, on ne sait pas si c’est fermé temporairement ou jusqu’au matin suivant… bon c’était temporairement). L’intérieur est immense et magnifique. On peut s’assoir pour admirer les plafonds et domes paints. Il fait quand même un peu froid dehors, alors j’en profite pour me réchauffer un peu avant de repartir.

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Cette fois-ci, je me dirige vers le Grand Bazar que j’ai loupé la veille et je passe à travers l’université d’Istanbul, enfin pas tout à fait, car ne rentre pas qui veut : portiques, sécurité, scans des sacs aux rayons X et surtout demande de carte étudiante. Du coup je prend une rue qui longe l’université. La porte d’entrée est majestueuse. Après quelques photos, je continue pour m’engouffrer dans une des entrées du Bazar. C’est immense. Les plafonds sont magnifiques. On y trouve un peu de tout : des épices, des vêtements, pas mal de faux en tout genre évidemment, des luminaires turcs, des plats de toutes les couleurs, des boutiques de bijoux sur des centaines de mètres, des vêtements en cuir, des chaussures…

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Après mon tour dans le grand Bazar je pars faire un tour dans le quartier et trouve un café/chocolatier ou je profite du chauffage pour faire une pause pendant une petite heure. Je décide de redescendre ensuite via le bazar des épices (bazar egyptien) où les étales vendent principalement … des épices et autres spécialités turcs (baklava, loukoum…). En redescendant vers le pont de Galata, j’en profite pour prendre un sandwich au poisson pour 8TRY. Je monte ensuite vers Istiklal via le quartier de Galata, direction l’hotel. Mon vol est a 1 heure du matin et il n’est que 7 heures du soir mais je n’ai plus la chambre et plus rien dans ma to-do liste qui soit à proche distance. Je récupère donc ma valise et discute quelques minutes avec le mec de la reception, qui s’avère être d’Azerbaidjan et veux devenir DJ à Istanbul.

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Ma valise sous la main, je marche en direction du nord de Taksim vers le Divan hotel ou se trouve les bus Havatas. Ceux a gauche vont a Ataturk International Airport et les autres à droite vont à Sabiha Gokcen. Cette fois-ci, c’est pour Ataturk. 11TRY. 40 min plus tard je serai à l’aéroport qui accueille déjà la capacité maximum de voyageurs pour laquelle il a été concu. Il parait que le gouvernement turc voudrait construire un troisième aéroport international plus au nord de la ville, car le traffic aérien est déjà saturé… et ca se voit clairement dans l’aéroport.

Moi qui pensais arriver tranquillement avec 5 heures d’avance et pouvoir demander une place en “exit row” pour avoir de la place, finalement il n’y avait déjà plus place, même en couloir. En effet, le site ne permet pas de choisir sa place au booking mais permet de faire son checkin en ligne 24h avant et semblerait que tout le monde l’avait fait sauf moi. Alors après il faudra quand même m’expliquer comment ils font pour les “exit rows” qui sont normalement interdit au booking en ligne vu qu’il faut une autorisation spéciale…

Bref, je me suis retrouvé dans un des pires sièges pour les 10h30 de vol restant à destination de Hong Kong. Pas contre, il faut noter que les repas et le système vidéo sont pas mal.

Arrivé sur le tarmac de Hong Kong, pensant pouvoir sortir rapidement, il s’est avéré que quelqu’un avait fait les sacs et volé du cash à plusieurs voyageurs. La police hong-kongaise a donc du faire son entrée dans l’avion et nous a bloqué pendant 30 minutes. J’ai des doutes quand à leur capacité de retrouver le voleur. Faut avoir du culot quand même de faire les sacs cabine pendant que tout le monde dormait.

Budget : 100 EUR + 67 EUR d’hotel

Transport : Turkish Airline (440 EUR)

Hotel : Eva Residence Taksim

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Infos-Pratiques : la traversée Stockholm-Helsinki

Au premier abords, une semaine entière à Stockholm nous a paru assez long pour pouvoir visiter une autre ville. Nous hésitions donc avant de partir sur quelle nous aurions pu faire en plus de Stockholm.

Au départ nous pensions à Kiruna dans le grand nord afin d’y aller admirer les aurores boréales et la splendeur d’un paysage blanc et pure. Les vols par SAS (skandinavian airlines), permettent aux étudiants de s’y rendre pour 100€. Nous avons aussi pensé à Lulea qui se trouve un peu moins au nord et près de la côte. Très étudiants apparemment.

Finalement, nous avons décidé de changer d’aventure, une aventure un peu moins cher et nous permettant de voir une autre capitale : la traversée pour Helsinki.

Notre choix a été de partir sur 4 jours et 3 nuits. Soit 2 nuits pour la traversée aller-retour et une nuit à Helskinki, en Finlande.

En effet, la traversée permettant aux suédois et finlandais de se ravitailler en alcool et cigarettes en zone internationale, les prix des cabines ne sont pas très chères pour les plus basses. 40€ par personne est le prix plancher. Nous avons réussi a prendre une cabine pour 4 au prix de 60€ par personne, ce qui n’est pas si mal. 2 compagnies se partagent ce juteux marché : Silja Line (départ dans le port à Nord-Est) et Viking Line (départ au Sud-Est). Tallink Silja Line est sensiblement moins chère.

Alors avec un prix pareil, ne vous attendez à rien de plus qu’une cabine sans vitre au niveau des machines. Et oui, même en dessous des parkings voitures ! S’il un problème c’est la mort assurée (oui j’ai trop regardé Titanic). Trève de plaisanterie, ces cabines comportent 4 lits, et une “cabine salle-de-bain/toilette”, comme dans les hotels genre B&B/ibis.

Confort sommaire mais amplement suffisant pour tout étudiants. D’ailleurs ce niveau en accueillait pas mal. Ce qui fut sympa de demander un coup de main à nos amis espagnols.

Alors pour des prix si bas, vous n’aurez rien de plus. Et la traversée dure 16h ! De 17h de l’après-midi à 10h du matin (comptez l’heure de décalage entre les 2 pays). Alors vous aurez surement faim, soif… Bref, vous trainerez surement dans l’immense Hall en bavant devant les restaurants chics aux prix exhorbitants. Même les snacks ont des prix de “voleurs”. Mais c’est le jeu.

Si vous arrivez à manger des sucreries pendant 16h, et bien vous pourrez toujours vous en acheter par paquets de 600g dans le supermarket duty free (j’en reparle plus bas). Sinon vous faites comme nous, vous préparez vos sandwitchs et vos jus d’orange (il n’y a pas de soft dans le supermarket à par la redbull) pour les 2 repas : le diner et le petit dej.

Alors 16h de voyage, on peut y faire quoi ?

Et bien sachez que bon nombre des locaux qui seront dans le bateau, le prennent en mode “Cruise” c’est à dire qu’à peine arrivée à Helsinki, ils repartent par le même bateau 6 plus tard (départs toujours à 17h quelque soit le port). Ils y vont juste pour faire le plein d’alcools et cigarettes en tout genre. C’est la ou les compagnies gagent énormément d’argent.

Dans notre bateau : Silja Symphony ou Silja Serenade (les mêmes) il y a un petit supermarché  sur un étage avec caddie (et tout et tout…) ou vous pourrez acheter en grande quantité tous les produits détaxés ! Alors en plus de l’alcool et des cigarettes, vous trouverez de la boisson énergisantes est des paquets de bonbons énorme. De quoi grignoter et ne pas mourir de soif sur le bateau 😉

Un magasin de parfum et un autre de fringues, le tout hors taxe évidemment sont aussi présents mais dans le hall principal.

Ajouter quelques restaurants, quelques bars, accès internet et un casino comprenant des machines à sous en fonction 24/24. Les tables quant à elles, seront ouvertes (et surveillées contrairement aux machines) durant la soirée. Dans la salle du casino, 2 bars et une scène de cabaret avec un show tous les soirs. Vous ne vous ennuierez pas de la soirée.

Si vous êtes d’humeur dansante, le dernier étage accueille une “boite de nuit”. Sympa quand il y a du monde, elle fait aussi office de karaoké et le jour, il y a une salle de jeux vidéo ouverte à coté.

Sans oublier la piscine et le spa… normal quoi. Ouvert en journée bien sur !

Bref, la traversée c’est sympa et cela permet de voir pas mal de paysage lorsque l’on quitte les ports. Après on évite de sortir en tee-shirt sur le pont, même si on a forcé sur la vodka… ou alors il faut être du pays !

De belles photos et de bon souvenirs. Nous on a bien aimé, même si on était crevés lors du retour. Beaucoup de choses à dire sur ces 2 traversées, donc j’ai raccourcis pour aller à l’essentiel, mais sachez que c’est vraiment sympa à condition qu’il y ait du monde le bateau (surtout si vous êtes étudiants, c’est toujours mieux quand on en rencontre d’autres).