10 jours au Japon, de Hakone à Hiroshima en passant par Himeji

Pour ces vacances de Paques 2018, j’ai 10 jours de vacances. Je n’avais pas forcément prévu quelque chose 1 mois à l’avance, lorsqu’un ami de France m’appelle et me demande si cela ne m’intéresserai pas de venir faire un tour au Japon. Pourquoi pas ! Ayant fait déjà pas mal de villes au Japon, je commence par fouiller dans ma to-do liste et je lui suggère 10 jours hors des sentiers battus. Lui restant 3 semaines d’affilées, je lui indique aussi le “must” du Japon pour les 10 jours suivant notre parcours.

Le parcours commencera donc à Tokyo pour le week-end. Je prend donc un vol HK Airline pour Narita de nuit. Arrivé au petit matin, direction l’extérieur du terminal pour prendre un Keisei bus à 1000yen pour Tokyo Marunouchi (1h/1h30 de route, toutes les 20min).

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Les vacances de Paques, c’est le meilleur moment pour apprécier les cerisiers en fleur (Sakura en japonais). Les dates par villes sont accessibles en ligne et sont même disponibles sur Google Maps avec des zones roses et la date. Mon bus m’a déposé près de la station de train/métro Tokyo Marunouchi. Je décide de marcher vers celle-ci d’où je vois de nombreux touristes se diriger vers le parc du palais de l’empereur. J’apprend qu’une des zones principales pour observer Sakura à Tokyo, se trouve à l’intérieur du parc. Un dispositif drastique de sécurité est observé, avec de nombreuses files pour passer les portiques de sécurité. La police locale m’explique que c’est le seul moyen de rentrer et qu’un parcours balisé permet d’observer sakura et de ressortir du coté nord. Ayant mon sac de voyage et n’ayant pas vraiment envie d’y passer 2h, je décide continuer ma route vers Roppongi ou l’on a pris un Airbnb. Je prend finalement le métro avec ma carte Suica et direction Roppongi-itchome. Après avoir trouvé un casier pour déposer mon sac (il faut des pièces de 100 yens pour la plupart, certains acceptent les cartes électroniques – Pasmo/Suica), je repars visiter le coin. Sur Google Maps, une zone sakura se trouve près de Tokyo Midtown, un centre commercial de luxe, dans le parc de Hinokicho. J’en profite donc pour prendre quelques photos des cerisiers sous un ciel bleu.

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Après m’être posé quelques instants dans le parc (la fatigue est la, après la nuit dans l’avion), je repars pour aller visiter le Nezu Museum qui se trouve à moins de 2km de la. C’est l’un des musées que je n’avais pas fait. Ce dernier est surtout connu pour son jardin japonais magnifiquement entretenu. L’entrée coute 1000 yens, il y a deux étages d’exposition : faïence, marqueterie et calligraphie japonaise principalement, collections privées du fondateur du musée. Le jardin est accessible depuis le rez-de-chaussé. Il n’est pas très grand mais est agencé de manière marcher parmi les différent arbustes et fleurs, étang et bambouseraie.

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Suite a cette balade “zen”, je repars direction Harajuku, un peu plus à l’ouest. Omotesando, le Champ Elysée local, zone chic ou l’on trouve tous les magasins de luxe, est plein à craquer. De même pour Harajuku et la fameuse Takeshita street ou les japonais fan de cosplay on généralement tendance a déambuler. Mais ce jour-la, on ne peut quasiment pas avancer tellement la foule emplie la rue. J’abandonne ma visite et je repars vers le centre ville pour rejoindre une amie vivant à Tokyo. Elle m’a donné rendez-vous à Kudanshita station, à l’entrée nord du parc de l’empereur pour un pic-nic avec des collègues sous les cerisiers en fleur.

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Au printemps tous les japonais, profitent de leur week-end ensoleillé pour retrouver leur amis et boire un coup sous les cerisiers toute l’après-midi. Il y a du monde, beaucoup de monde et ca rigole, ca mange et … ca boit beaucoup. On en fait de même. Nous sommes un petit groupe : des japonais, des taiwanais, des australiens. On partage et on goute les différents bière et saké de chacun.

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Fin de soirée, je me décide à rentrer vers Roppongi. En effet, mon pote arrivant de France devrait attérir à Haneda sous peu. Il arrive finalement avec une heure de retard alors que je faisais une sieste dans l’airbnb. Une petite douche et nous voila parti pour diner au “restaurant de kill bill”, Gonpachi Nishiazabu. C’est un restaurant de yakitori (brochettes) dont la décoration a servi pour la scène finale de Kill Bill. Il faut généralement réserver car il y a beaucoup de monde le week-end. Après s’être rempli l’estomac on part direction Azabujuban pour voir si le club ELE Tokyo attire du monde. Au passage, le club V a encore et toujours la cote, mais queue à l’entrée est trop longue alors on évite. Le ELE est lui vide de chez vide. On va alors découvrir le nouveau club 1OAK. Il y a du monde à attendre. Après 15min, on n’a pas fait 1m… Du coup on abandonne, il est tard et avec nos nuits blanches en avion, on a pas la force de faire la queue jusqu’à pas d’heure.

Le lendemain, réveil difficile. On check-out de notre appartement et on se dirige vers le métro. Nous allons à la station de Shinagawa au sud pour prendre notre JRpass. On avait achété notre voucher à l’extérieur du Japon, via une agence de voyage agrée. Pour ma part, je l’avais pris sur Klook. Mon pote l’avais pris sur un site francais. 3 semaines pour lui, 1 semaine pour moi. Avec ce voucher et notre passeport, il suffit d’aller à un guichet JR dans certaines gares de train (Shinagawa, Shinjuku, Tokyo…), de faire la queue avec tous les autres touristes qui viennent récupérer leur pass, remplir un petit formulaire, récupérer le pass. Ensuite il passer a chaque fois par le contrôleur. Le premier coup, il met un coup de tampon avec la date. Et voici 7 jours qui démarrent. Il ne faut donc pas oublier de compter. Pour aller prendre un train, il suffit de montrer le pass au contrôleur, au niveau des portes (tourniquets).

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JRPass en main, on part prendre notre shikansen (train rapide) pour Odawara. Vu qu’on a pris le train pendant 7 jours d’affilé de manière massive, on a du préparer notre parcours à la minute (ou presque). Et le site qu’il faut connaitre c’est HyperDia. C’est ultra pratique et en anglais. Il comporte tous les horaires de tous les trains et ferry du pays (y compris les trains de banlieues). Par contre le JRpass n’étant pas utilisable sur les “shikansen express” (ceux qui font le moins d’arrêts – Nozomi/Mizuho) il faut décocher la case correspondante avant de lancer la recherche. Donc on a pris notre shikansen sans réserver de place, mais si on était arrivé un peu plus tot, on aurait pu aller au guichet booker notre place, ce que l’on a fait lorsque cela était possible. Arrivé à Odawara, on sort de la zone “payante” pour aller au guichet Odakyu Tourist Counter afin d’acheter notre Hakone pass de 2 jours (4000 yen/pax). Ce dernier inclus tous les transports dans la zone d’Hakone de manière illimité. Ce qui permet de revenir à Odawara. C’est la solution la plus économique pour toute personne ayant déjà un JRpass. Sinon il propose des packages avec l’aller/retour depuis Tokyo.

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Le petit train depuis Odawara monte jusqu’à la station de Hakone Yumoto station ou il faut faire un changement et prendre le bus. Avant de prendre le bus, on a fait un arrêt déjeuner dans un petit restaurant japonais. Le coin est très touristique et mignon, mais il n’y a pas grand chose à voir. Après notre très bon curry japonais, on cherche la ligne de bus qui nous amènera à notre hôtel, le Mountain View Hotel, dans le quartier de Sengokuhara. Le bus nous dépose à quelques dizaines de mètres de l’entrée. Ce dernier est un bâtiment tout neuf dont la décoration intérieure est plutôt traditionnelle, essayant de représenter l’ambiance d’un ryokan (auberge familiale). Il possède des onsens (bains) non-mixtes en extérieur et en intérieur. Il est aussi possible de réserver des bains privatifs moyennement paiement, pour des durées d’une à deux heures. La chambre quant à elle, est composée d’un traditionnel tatami avec une petite table pour prendre le thé. Nous arrivons un peu plus tot que l’heure de check-in. On dépose nos sac et on repars prendre le bus pour aller visiter quelque chose dans la alentours. Alors Hakone, c’est un peu comme Jeju. Il y a beaucoup de touristes, mais pas grand chose à faire à part se balader dans la nature et du coup bon nombre de musées sont sortis de nul part…

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L’un des meilleurs, selon TripAdvisor, c’est le Hakone OpenArt Museum. On a donc pris le bus pour s’y rendre. L’une des lignes dépose les touristes à l’entrée. Ce dernier est donc un grand parc composés d’art contemporain et autres sculptures en extérieur. La partie la plus intéressante est certainement la zone Picasso, en intérieur celle-ci avec quelques oeuvres de l’artiste. Je ne sais pas si c’est des reproductions ou les vraies pour la plupart, mais semblerait que tout le monde vienne pour ce monument. Pour les familles, c’est assez pratique car les enfants ont des zones de jeu (pyramides a escalader etc), pour les autres… c’est pas dingue. On est donc retourné a notre hôtel, environ 1h après.

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Suite à notre check-in, on retourne dans notre chambre où on nous sert donc le thé au centre du tatami et on nous indique comment porter le kimono. Séance photo obligatoire. Après avoir bu notre thé et fait un petit Perudo (jeu de dé). On est descendu pour le diner. Il y a deux horaires pour le diner. On se retrouve assis dans une grand salle de tatami. Chaque groupe a sa table. Il y a peut-être quarante table, et elles sont toutes prises par des touristes étranger. C’est la que j’ai été un peu déçu. En effet, nous cherchions une expérience du ryokan authentique et nous y avons mis les moyens (200USD la nuit), mais ce dernier est en fait un ryokan moderne, chic, pour les touristes étranger. Cela dit, le service était très bon et on a bien manger. Le repas est fixé mais il comporte à la fois des nouilles, du riz, des sashimi, de la viande, des crustacés…

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Il y en a pour tous les gouts. Suite à notre repas, nous sommes allé profiter des onsens. Dans la zone homme, il y a les douches et un bain intérieur, ainsi qu’un bain extérieur. L’eau est très chaude. On y passe une petite heure, relaxante, à nous raconter nos histoires. Note : il ne faut pas être pudique, tout le monde est nu. Après une douche fraiche bien mérité, nous remontons à notre chambre ou deux futons ont été installés au milieu du tatami. C’est confortable et pas trop dur pour le dos finalement.

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Lendemain matin, réveil et petit déjeuner dans la même salle que la veille. Un petit déjeuner japonais, qui ressemble beaucoup au diner de la veille (il ne faut pas compter sur un menu continental). Très bon et très quantitatif. Cette fois-ci, on a va devoir se balader avec nos sac toute la journée… On repars donc pour prendre le bus qui nous mène a la station de Gora, le début du funiculaire. Ce dernier grimpe le Mont Hakone jusqu’à la station de téléphérique. Le téléphérique nous emmène ensuite en haut du mont, dont la principale attraction sont les fumeroles de souffres qui s’échappent de la carrière. A ce niveau, il y a deux points de vue. L’un sur la carrière de souffre et l’autre théoriquement, sur le mont Fuji. Qu’on ne voit pas aujourd’hui… Il y a 3 bâtiments de vente de souvenirs et autres mets dont les oeufs noirs cuits dans la terre de la montagne ayant un gout très fort. Mais il faut faire la queue pendant 20min pour espérer pouvoir en acheter un… ca sera sans nous. On repart donc dans le deuxième téléphérique qui descend jusqu’au lac. Au niveau du lac, on enchaine ensuite avec un bateau de pirate… non ce n’est pas une blague.

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Deux immenses bateaux en bois très colorés qui ressemble au bateau de Christophe Colomb, sont à quai. On rentre dans le premier pour une petite croisière de 30min avec de très nombreux touristes. Evidemment le bateau est à moteur, ce n’est pas un voilier mais plutôt un bateau de tourisme avec une description audio en japonais et anglais. Théoriquement, c’est depuis ce lac que l’on a une super vue sur le Mont Fuji qui se trouve au nord. Mais la visibilité du jour ne nous permettra pas de le voir… pas de chance. Nous descendons au deuxième arrêt au niveau de Moto-Hakone ou se trouve un mausolée au bord de l’eau que nous allons visiter. Ce dernier est surtout prisée pour sa porte rouge qui a les pieds dans l’eau. Il faut même faire la queue pour prendre une photo…

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Le reste du mausôlé se trouve à quelques dizaines de mètres en hauteur. On le visite assez rapidement avant de redescendre jusqu’à l’embarcadère ou se trouve le terminal de bus. On prend celui qui part pour Hakone Yumoto station puis on saute dans le train pour Odawara. Arrivés à Odawara, on prend directement un shinkansen pour Nagoya. La trajet durera moins de 2h.

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On fait un stop d’une nuit à Nagoya. Notre hostel est à quelques km de la station de train, que l’on rejoint à pied. La ville n’est pas très connue pour ses attractions culturelles car Nagoya est une grande ville industrielle spécialisée dans l’automobile. L’une des meilleure attraction TripAdvisor est le musée de l’histoire de Toyota, que malheureusement nous n’avons pas eut le temps de faire. Nous avons décidé de nous arrêter à Nagoya pour 3 raisons : la première, car on n’avait jamais vu cette ville (pourquoi pas, n’est-ce-pas ?), la deuxième, car son château est connu et intéressant à visiter et la 3e, car cela permettait de s’arrêter sur la route en vue de notre destination de Hiroshima, au sud.

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Nous somme très bien accueilli à notre hostel, le staff est sympa et l’endroit, bien que exigu, propre et efficace. Après discussion avec le staff, on part à pied en direction du centre-ville dans le quartier de Sakae. On décide de diner “local” avec une chaine de restaurant de Nagoya, Yabaton, qui sert du porc pané a la sauce miso. Pas trop mal, mais assez bourratif. Suite à notre repas, on part pour une marche digestive. Le centre ville comprend de nombreux mall dont un Don Quijote. On décide de monter en haut de la TV tower pour admirer la vue (entrée payante 400yens). Suite à ca, on déambule quelque temps dans le centre et j’en profite pour montrer les pachikos, sorte de casinos à billes, à mon pote qui sera choqué du bruit ambiant à l’intérieur.

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Le lendemain, on fait notre check-out et on part pour la gare de train afin d’y entreposer nos sacs avant de visiter le château. Au japon, il y a des lockers dans toutes les gares et ils sont très facilement repérables. Généralement il en a assez pour tout le monde et ce n’est pas un soucis pour en trouver des vides. On dépose donc nos sac et on part à pied vers le château. Il y a du monde, on voit bien que c’est l’attraction de la ville. Ce dernier n’est pas d’époque car il a plusieurs fois pris feu et il a été reconstruit a l’identique. L’intérêt c’est qu’il est plutôt joli et assez grand, avec un musée en intérieur retraçant l’histoire “féodale” du château. La ville a aussi fini la reconstruction du palais Hommaru, adjoint au château. A noter qu’ils faut enlever ses chaussures à l’entrée. Un chemin tout tracé nous emmène à travers les pièces du palais (tout en bois), refait à l’identique. Tout autour du château il y a un grand parc ou beaucoup de japonais se retrouve pour prendre des photos des cerisiers en fleurs. A l’extérieur de la zone payante, il y a aussi bon nombre de stands de snacks en tout genre, des animations et autres spectacles de rue. Après avoir fait le tour, on repars à pied, direction la gare de train.

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On prend un shinkansen pour Kobé afin de faire un arrêt nostalgie. En effet, à l’époque de mes études, j’avais déjà fait un passage par Osaka et Kobé et on avait faire une grosse soirée la-bas. Du coup avec mon pote, qui en avait beaucoup entendu parlé, on a fait un arrêt. Notre shinkansen nous dépose Shin-Kobé, d’ou on prend le métro pour la station centrale de Sannomiya. Je lui montre rapidement le centre-ville et on s’arrête pour un déjeuner de ramen, un poil tard dans l’après-midi (malheureusement les restaurants de boeuf de Kobé sont fermé entre 14h et 18h). On marche ensuite vers le vieux quartier ou se trouvait les premiers bâtiments de style européens (zone d’échange entre le japon et les puissances coloniales), mais honnêtement ces derniers ne sont plus très nombreux et disparaissent entre les gratte-ciels. On finit par faire un tour en haut du City Hall (mairie) qui donne une vue à près de 360 degrés sur la baie.

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On reprend ensuite un Shinkansen (comme si on prenait le bus, n’est-ce pas) pour Hiroshima. Arrivés à Hiroshima, on prend le tramway ligne jaune pour nous rendre à notre airbnb, au sud de la ville. Il faut badger en entrant et en sortant et le tramway est assez lent… il peut être intéressant de visiter plutôt à pied ou en vélo. Le soir on dépose nos affaires dans l’appartement et on part manger une pizza dans le restaurant numéro 1 sur TripAdvisor (ca valait le coup). Ensuite on déambule rapidement dans le centre-ville histoire d’avoir un aperçu de la ville, mais on rentre tôt car la journée va être longue.

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Le lendemain, on part à pied pour faire tous les monuments et musées liée à la bombe atomique. Au milieu de la ville se trouve le parc pour la paix, avec au sud le Peace Memorial Museum, au centre la flamme commémorative et au nord-est, la vue sur le Dome Atomique, un des rares batiments qui a “survécu” à la bombe et qui a été gardé en tant que symbole de l’évènement. On commence donc par le musée. Beaucoup de photos et vidéos, ainsi qu’un historique des évènements de la guerre. La première partie, ca va encore, mais on arrive ensuite dans tout ce qui est témoignage des rescapés, photos de l’après et la devastation de la ville. L’atmosphère est très lourde. Chacun appréhende le sujet à sa façon, mais personne n’est indifférent. Le rez de chaussé, la dernière partie, présente bon nombres d’objects et de vêtements pour montrer les conséquences de la bombe ainsi que des photos des blessures et autres maladies résultantes, je pense c’est la zone la plus difficile.

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Un endroit à voir, mais les âmes sensibles seront prévenues. Le musée de Nagasaki est plus factuel, j’ai trouvé. Après avoir fait notre tour du musée, aile Est (le reste du musée étant en rénovation), on marche vers la flamme commémorative et le Memorial Hall, une zone de commémoration ou chacun peut se recueillir. Il y aussi à cet endroit une video de témoignages de nombreux rescapés. Puis on se dirige vers les berges pour prendre le dome atomique en photo. La bombe qui a explosé au dessus de la ville (et a peu près au dessus du dome en fait) avait soufflé le toit de ce dernier mais l’armature métallique a subsisté. Cela en est devenu un symbole. L’armature a été repeinte mais le reste est plus ou moins comme au moment de l’explosion.

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Pour déjeuner, on traverse la rivière et on se dirige au centre ville à Okonomimura, un batiment rempli de restaurants de okonomiyaki, sorte de pancake fait de chou et/ou de nouilles avec des oeufs et du porc. Immanquable car c’est l’un des spécialité d’Hiroshima. Ce batiment est un repère à la fois pour touristes et pour locaux qui comptes 3 étages de petit restaurants ou l’on mange vue sur la plaque chauffante ou sont fait les okonomiyaki. On se remplie bien la panse, je vous rassure. L’après-midi, souhaitant continuer notre visite de la ville, on part voir le chateau d’Hiroshima.

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Ce dernier est d’une couleur marron et noir, lui aussi refait. Son musée est plus petit et retrace l’histoire du chateau et de ses familles nobles (shogun). On monte tout en haut pour prendre des photos de la ville. La visite étant rapidement fait, on cherche un autre endroit à voir et on part se balader en direction du parc Shukkeien ou se trouve une zone sakura. Après un petit tour dans ce parc sympa, on redescend le long de la rivière Enko pour rentrer à l’appart. Pour le diner du soir on décide de manger dans un izakaya, ou l’on peut boire bière et manger de la viande grillées devant nous.

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Deuxième jour à Hiroshima, cette fois-ci nous nous dirigeons vers la station de train de Nishi-hiroshima pour aller au sud de la ville et plus particulièrement sur l’ile de Itsukushima, très connue pour ses temples et son mausolé en bord de mer. L’image la plus conne est cette porte rouge (meiji) les pieds dans l’eau, face au mausolé, que l’on peut aller toucher à marée basse. Le JRpass qui nous permet de prendre le train de banlieue gratis, nous permet aussi de prendre l’un des ferry (le ferry JR), l’autre étant une société privée (qui doit galérer vu que tous les touristes ont des JRpass). Arrivés sur l’ile avec tous les touristes, il y a plusieurs choses à visiter. Evidemment le mausolé qui nécessite de payer une entrée, mais aussi des temples alentours. On y a passé de 11h à 17h. environ.

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On se fait donc le mausolé avec les groupes de touristes et autres étudiants, on fait rapidement le tour des temples et petit mausolé alentour et ensuite on part se faire le temple de Daisyoin, l’un des principaux de l’ile. Il est décomposé en plusieurs parties sur chaque pan de colline. La partie la plus marrante est le jardin de bouddha de pierre ou chacun à son petit bonnet fait main, de toutes les couleurs.

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Après le temple, on part faire la randonnée du mont Misen. Pour cela il faut d’abords prendre le téléphérique (on n’est pas fou non plus). On ne prend que l’aller. Arrivés à la station du haut, il y a un observatoire avec vue sur la mer, mais l’ascension n’est pas finie. Il faut monter à pied pour rejoindre le principal point de vue à 360 degrés. Un petit quart d’heure de marche sous le soleil et on arrive près des temples et du haut du Mont Misen. Une pause s’impose. Il fait super beau et la vue est magnifique sur la baie d’Hiroshima.

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Cela valait le coup de monter. La descente elle dure plus d’une heure. On la fait tranquillement avant d’arriver au temple Daisyoin précédent. Avant de repartir on fait un arrêt au mausolé Toyokuni, puis on passe dans l’aller des magasins de souvenir pour gouter les fameux gateaux fourré d’hiroshima en forme de feuille. Tous les gouts sont disponibles mais mes préférés sont à la crème pâtissière (custard). Après s’être pris une petit bière micro-brew faite sur l’ile, on rentre à la maison. Pour le diner on se fait un petit ramen bar dans le centre-ville.

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Le lendemain, on décolle d’Hiroshima. On prend le tramway pour Shin-hakushima puis le train pour la gare de Hiroshima. On a plusieurs arrêts à faire le long de la ligne de shinkansen qui remonte vers Osaka. On s’arrête d’abords à Okayama. On dépose nos sacs dans un locker et on prend un train de banlieue pour Kurashiki. L’idée c’est de faire rapidement Kurashiki et son centre-ville de période Edo puis de faire le chateau de Okayama.

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A Kurashiki, on marche quelques centaines de mètre depuis la station de train pour arrivé dans le centre-ville tout mignon ou les maisons sont toutes avec les toits noirs typique de la période Edo. Des canaux traverses le centre. On monte rapidement faire le mausolé Achi sous la pluie pour redescendre et se promener parmi les magasins de souvenir et autres glaces au thé vert. Il y a quelques touristes mais beaucoup moins qu’ailleurs. La visite prend environ 1 à 2h. Cela dépend vraiment si on veut faire les musées alentour. On est a court de temps et on n’a pas vraiment le temps de faire le chateau d’Okayama si on veut arriver à temps pour faire celui-ci d’Himeji qui est beaucoup plus réputé. On reprend donc un train de banlieue, on récupère nos sac et on saute dans un shinkansen pour Himeji.

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On sort de la gare à Himeji et on part manger un bol de ramen dans la zone commerciale de Miyuki Street sur la route pour le chateau. Puis on se dirige vers le chateau qui ferme à 17h. On prend nos tickets pour le chateau et le parc adjacent ou se trouve le batiment ou séjournait les servantes du chateau (Wanoyagura). Il y a du monde et ca se comprend. C’est l’un des plus beau chateau et l’un des rares qui n’ait pas été reconstruit. Le parc est rempli de cerisier et c’est donc un super spot photos. Le parcours pour la visite du chateau est tout tracé, en extérieur comme comme en intérieur. On suit les visiteurs de devant et on s’arrête rapidement à chaque étage du chateau pour admirer la vue. Il n’y a pas de musée dans le chateau mais on passe par chaque pièce qui n’a donc pas été modifié. La visite prend environ 30 à 40min. Avec nos deuxième tickets, on va faire le batiment des domestiques qui s’avère être un long couloir, tout le long du mur de protection du chateau avec de nombreuses pièces reliées par ce couloir sur plusieurs centaines de mètre. On sort du batiment juste à temps pour la fermeture. La visite de Himeji est fini, le chateau était notre principale raison de s’arrêter, alors on reprend un shinkansen pour Shin-Osaka. Il est trop tard pour aller manger du boeuf de kobé a Kobé. On arrive à Shin-Osaka et on prend d’abord un train de banlieue pour Osaka et ensuite le métro. Il ne faut pas se perdre, car la station de Osaka est un vrai foutoir. En fait Umeda et Osaka sont deux immenses stations accolées avec plusieurs shopping malls (facile, une dizaine) qui ont des accès en sous-sols depuis les stations. Il est aussi difficile de se repérer à l’extérieur qu’à l’intérieur des sous-sols et des stations. A mon avis il faut y avoir vécu plusieurs années pour connaitre tous les chemins possibles en sous-sols ou via les malls… Bref, on prend le métro pour aller à notre hotel qui se trouve en centre-ville juste au dessus de la station Nagahoribashi. Ce dernier se trouve dans les étages, au-dessus de plusieurs restaurants. Le staff est cool et il est pas trop cher, par contre un peu bruyant car donnant sur un carrefour et au dessus d’une boite de nuit.

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De toute façon ce soir on a prévu de sortir pour rattraper la nuit raté à Tokyo. On repars donc manger en centre-ville. On se fait un petit sushi Zanmai, la chaine de sushi bar classique, mais pas trop mal. Il faut dire que dans le centre-ville, près de Dotonbori, au niveau de Ebisu bridge, cela grouille de touriste. Les gens font la queue sur plusieurs dizaines de mètre, sous la pluie pour aller manger dans certains restaurant. TripAdvisor nous aidera pas trop car il y a quasiment rien dessus. En réalité les rares restaurants qui sont dessus sont pris d’assaut… Il y a certainement un coup à jouer la. Après avoir manger nos sushi, on fait un tour près de Takashimaya au niveau de Namba station et on va se faire un Game Center (Round1 Stadium). Après avoir admiré les nerds de DanceDanceRevolution et autres gamers des bandes d’arcades, on va boire un coup dans un bar qui a une bonne note, le Cinquecento (500) bar ou tous les verres sont à 500 yens. C’est le repère des jeunes expats du coin (surtout des étudiants). On est servi par un francais plutot cool qui est a Osaka depuis 2 ans. Il est venu en étude et a souhaité rester. Un petit bar où l’on boit sur le zinc et ou discute avec les gens à notre gauche et à notre droite.

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Du coup on repars pour la suite de la soirée avec deux nouveaux potes, un anglais et un australien, direction le Ghost. C’est l’un des clubs le moins cher mais c’est une soirée rap/hip-hop. Pas vraiment ce qu’on voulait. Nos deux compères ne souhaitant pas repayer une entrée (on les comprend), préfère rester dans le club. Nous on repars, on ne veut pas rater notre soirée. Direction le club hype du coin, Cheval (ouais, drole de nom pour un club). Arrivée à l’entrée, c’est 3500yen l’entrée avec deux verres (ouille). Au japon, il faut savoir qu’ils sont souvent à cheval (jeu de mot bien placé) sur les règles. On n’a pas notre passeport (comme d’hab), du coup ils nous refusent… obligé de repartir à l’hotel le chercher. Finalement on rentre dans le club, soirée EDM. On se retrouve plus dans l’ambiance. On aurait du arriver plus tot en fait. La piste de danse est blindée, c’est plus chic mais ca reste jeune… Aurait-on vieilli? Le club ferme à 4h. Les videurs nous suggèrent le bar d’after appartenant au même proprio. Sembleraient que ca club jusqu’à 8h du mat ici. C’est trop pour nous. On fait un stop ramen et on va se coucher. Quelques heures plus tard, il faut se lever pour faire le check-out. Oui car on avait pas prévu de dormir à Osaka à la base mais plutôt à Himeji. Mais on a bien fait car cela nous a permis de faire une bonne soirée. Notre airbnb se trouve au nord près de Umeda mais nous ne pouvons pas faire le check-in tout de suite alors on décide d’aller faire une petite visite. L’une des attractions que je n’ai pas déjà fait, c’est l’aquarium d’Osaka. Il est apparemment l’un des meilleurs d’Asie. Universal Studios étant cher et généralement ultra-rempli en week-end, on a évité (et c’est loin aussi). Du coup on prend le métro à Namba et on part pour l’ouest de la ville direction l’aquarium. Première chose, il y aussi du monde, surtout des familles. IMG_3404

L’aquarium est très ressemblant à celui d’Okinawa. Il comprend de nombreuses zones avec en son centre un immense bassin qui contient requin-balenes, raies manta, requins de récifs etc. Chaque zones présentent des poissons de différents continents et de différentes profondeur. Petit à petit on descend le long du bassin et on rencontre donc différents poissons qui viennent de plus en plus profond. A la fin du tour, il y a une zone méduses sous lumière ultra-violet puis finalement une zone pour toucher les poissons. On se lave les mains et on caresse les différents poissons.

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Verdict : c’est une attraction super pour les familles, qui d’ailleurs étaient très nombreuses en ce samedi. Nous on a aussi apprécié évidemment. Suite à cette visite, on retourne vers Umeda pour faire un tour dans les centre commerciaux histoire de faire une pause shopping, avant d’aller faire notre check-in à notre petit airbnb près de la station Temma station. Le soir on sera très calme avec un petit diner proche de notre airbnb puis dodo.

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Le dimanche, dernier jour pour moi, on décide d’aller faire un tour à Kyoto. L’idée c’est de faire une partie de la ville que je n’ai pas vu, disons les attractions qui ne sont pas dans le top 10, car de toute façon mon pote y retournera 2 jours entiers la semaine suivante. On marche pour Osaka station et on prend un train (shinkansen) à Shin-Osaka pour Kyoto. Arrivés à Kyoto, on saute dans le métro pour aller à l’ouest de la ville, à la station de Arashiyama. Dans ce coin la de la ville se trouve plusieurs choses : la fameuse forêt de bambou (c’est pour cela qu’on est venu), son parc adjacent de Kameyama, la montagne aux singes de Arashiyama et de multiples temples et mausolé au nord. On décide de tout faire à pied. On commence pas suivre les millions de touristes qui se trouvent dans le quartier pour aller faire la forêt de bambou, qui ne ressemblent plus vraiment aux belles photos que l’on connait, lorsqu’il y a 2000 personnes devant soi… Cette dernière fait environ 200m et est évidemment courtisée par tous les tour-opérateur. Il faut donc être assez malin pour prendre une photos sans la foule. A la fin de cette allée de bambou, se trouve le parc de Kameyama. Il n’y a pas grand chose d’intéressant mais on le traverse pour rejoindre la rive.

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De l’autre coté de la rivière se trouve la montagne aux singes de Arashiyama. On grimpe donc ce mont. Il n’y a pas grand chose sur la route et les singes ne sont pas encore la, mais plus on monte plus ils apparaissent le long de la route. Tout en haut, il y a une petite baraque qui permet de leur donner à manger à travers une grille sans se faire “agresser”. En effet ils sont assez voraces. Il y a donc un point de vue sur la ville et des singes qui se laissent prendre en photo. Rien de bien particulier. On redescend pour aller trouver un petit restaurant sur la route, histoire de manger quelques udons.

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L’après-midi, on se dirige vers les temples de Gioji et Taguchi-dera qui se trouve à l’ouest, à flanc de colline. Mais d’abords on fait un premier arrêt au temple Seiryo-ji. Ce dernier est sur la route, et on assiste à une pièce de théâtre (Kabuki) traditionnel sur le parvis de ce dernier. Ce genre des pièce est assez particulier car les acteurs ne parlent pas et leur mouvements se font au rythme du tambour. Unique.

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On marche ensuite vers le temple Gioji, qui est l’un des mieux noté du coin. Il faut dire que ce n’est pas les temples qui manquent à Kyoto… C’est un tout petit temple dans la forêt avec un tout petit jardin très très vert, ou les arbres sont recouvert de mousse. Très paisible. On hume l’odeur des arbres, il n’y a pas un bruit, c’est très agréable. L’endroit semble un peu mystique. Suite à cette pause nature, on repars vers l’est pour aller faire le plus grande temple du coin et son parc, le temple Daikakuji. Ce dernier vends des tickets pour faire le Daikakuji + Gioji mais cela ne marche pas dans l’autre sens. Donc à savoir, mieux vaut commencer par celui-la pour avoir le package.

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Le temple est immense avec un parterre de pierres blanches ratissées, un immense étang, des ponts suspendus qui permettent de joindre chaque batiment du temple. Parfaitement entretenu évidemment, très joli et étonnement pas si visité que ca en cette fin d’après-midi. C’est notre dernière visite de la journée et on se rentre. On marche jusqu’au métro jusqu’au guichet ou je montre mon JRpass. Le guichetier m’arrête. Mon pass n’est plus valide ! Quoi ? Je n’avais pas remarqué mais le dernier et 7e jour de mon pass était la veille. Je l’ai donc utilisé dans la journée sans vraiment me rendre compte qu’il était “périmé”. Il a fallu que je tombe sur un guichetier qui avait l’oeil pour me retrouver bloqué. J’ai donc payer avec ma Suica. Ensuite on a transféré sans passer par aucun portique vers un train de banlieu. Sur un des quais partent en continue tous les trains pour Osaka. Mais lorsque le train arrivent, les japonais, qui étaient premier dans la queue ne montent pas, alors que tous les touristes se ruent dans le train. Bizarre… Tous les trains qui arrivent sur ce quai vont au même endroit. Peut-être que ce train la, et un express… Et effectivement cela ne loupe pas. Quelques minutes après s’être assis, on se fait contrôler. Les gens devant nous, touristes comme nous, on payé avec leur Suica/Pasmo mais le contrôleur indique que ce train nécessite une réservation séparées avec un prix forfaitaire à payer en plus. Ce qui est évidemment indiqué nul part. Et il n’y a pas de portique ou autre qui puisse indique cette différence. Les touristes devant moi paye le surplus heureusement sans amende. Le contrôleur se rapproche de nous, mon pote possède toujours un JRPass valide et il n’a pas de problème. Moi c’est pas la même histoire. Et j’indique au contrôleur que l’on avait aucun moyen de savoir que le train avait un prix différent. Que le seul prix que j’avais pu voir était indiqué sur l’immense carte au dessus des machines automatiques de billets, et que ce dernier était fixé. Le contrôleur n’est pas très à l’aise à discuter et lorsqu’il a voit mon JRPass dans mon sac, il m’a dit que avec le JRPass, c’est bon et repars dans l’allée. Donc en gros, avec JRpass, aucun problème, mais lorsque l’on en l’a pas ou qu’il n’est plus valide (et les guichetiers contrôlent assidument les pass les week-ends car ce sont les jours de chassé-croisé des touristes) cela devient un casse-tête sans nom ou il est quasi impossible de savoir quel train de banlieue est compris dans le prix affichés sur les panneau ou pas… Attention à la surprise donc (1000yen de surplus dans ce train la je crois). Finalement on arrive tranquillement à Osaka et on décide d’aller demander quelques infos au point d’information touristique à propos des bus pour l’aéroport. Puis on se dirige vers l’arrête de bus en question pour repérer la zone, avant de rentrer à l’appart.

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En effet, le lendemain, je dois prendre l’avion sur les coup de 7h du matin. L’aéroport de Kansai, se trouve à un peu plus d’une heure de route… Il faut donc y être environ vers 5h. Soit partir au plus tard vers 4h. Sauf que partir à cette heure la depuis Osaka/Umeda, c’est assez limité. Il y a un seul bus limousine de la Kansai Airport Transportation Enterprise. Et le taxi il ne faut même pas y penser, il y en aurait pour plus de 200 euros. Le métro et trains ne commencent que vers 5h. Le seul bus potentiel pour moi est le airport limousine bus de la KATE (Horaires du bus – 1550 yens/pax) . Il démarre du Herbis Osaka, fait un arrêt au New Hankyu Hotel et ensuite arrive à l’aéroport à 4h30. Il n’est pas reservable à l’avance, il faut prendre les tickets le jour même, c’est à dire à l’ouverture du guichet vers 3h15 du matin… Un bus de cette taille, cela fait environ 50 sièges. Un A320 peut contenir environ 180 personnes. Le vol étant plein (et très certainement pas le seul à cette heure) et les moyens de se rendre à l’aéroport très limités ou très chers, je suis pris d’un doute quant à la possibilité d’avoir une place dans le bus. Du coup je décide de prendre le premier bus à 3h28 et de me rentre pour 3h10 au premier stop (Herbis Osaka). Couché 21h, reveil quelques heures plus tard… ca pique. Je marche de mon airbnb près de Temma station, je traverse le complexe de centre commerciaux et les gares d’Osaka/Umeda (les stations de métro sont fermés et donc les passages par les sous-sols le sont aussi) pour arriver près du Herbis. La marche dans le froid réveille, il n’y a pas un chat. Finalement j’arrive à l’arrêt de bus, on est que deux… Par contre, au deuxième stop du bus, au New Hankyu hôtel, il y a beaucoup plus de monde (une trentaine de personnes). Après une heure de route et une petite sieste, j’arrive à l’aéroport qui ouvre à peine. Check-in et me voila parti pour Hong Kong, retour au boulot.

Budget : 8000HKD

Transport :

  • HK Airline multi-city Hong Kong – Narita, Osaka – Hong Kong : 4400HKD
  • JR Pass pour faire tous les trajets en train, à commander par une agence de voyage agrée

Hotel : Airbnb à Roppongi, Hiroshima, Osaka. 300Hostel Nagoya (super), Mountain View Hakone (bien mais cher), Hotel Ekichika Nagahoribashi (plein centre).

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5 jours à Ishigaki, Okinawa du Sud

Ayant un peu de temps pour moi au mois de juin, j’ai profité de l’ouverture d’une nouvelle ligne par HKExpress vers l’ile d’Ishigaki pour retourner visiter les iles d’Okinawa.

Okinawa la province japonaise la plus au sud du Japon, est un archipel d’iles qui s’étendent jusqu’à Taiwan. L’ile principale où se trouve la capitale Naha, est connue pour ses bases militaires américaines et son aquarium géant. J’y étais allé un an auparavant avec des amis.

Cette fois-ci c’est l’ile d’Ishigaki, la plus grande ile des Yaeyama Islands, tout au sud de l’archipel, que je suis allé visiter. Vol direct à petit prix pour l’ouverture de la ligne. Il faut dire qu’en arrivant sur place, j’ai compris pourquoi.

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L’aéroport international venait tout juste d’ouvrir. Et c’est très certainement le plus petit que je n’ai jamais vu. Les comptoirs de check-in sont deux simples bureaux derrière un portique de sécurité et un scanner de rayon x.

Alors le problème avec Okinawa en règle général, c’est que les grandes iles ne se font pas à pied et qu’il faut louer une voiture. Comme je ne souhaitais pas le faire pour une raison de coût et … que je n’ai jamais conduit du coté gauche, j’ai fais en sorte d’avoir mon hébergement en centre ville et mes activités facilement accessibles.

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J’ai pris un AirBnB pas trop loin du port chez une famille qui démarrait tout juste sur la plateforme et qui a été fort sympathique pour m’accueillir même si le niveau d’anglais restait proche de l’inexistant (Japon…). Le bus de l’aéroport part toutes les 15min et rejoint le centre (Ishigaki port). Soit on paye un ticket a 500 yens soit on prend un pass 5 jours pour 2000 yens. J’ai pris le pass. La route dure à peine 40min environ. Les bus part à la minute près et généralement il y a pas de ralentissement. Mon AirBnB se trouvait à 10min de marche du ferry port. Le bus terminus est à 30 mètres du port. J’en ai donc profité pour faire le tour du terminal portuaire avant de faire mon check-in.

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Dans ce terminal se trouve bon nombre de petite boutique de snack et les 3 points de vente des compagnies de ferry. Les deux plus grosses se sont associés et proposent plus de destinations que la 3e (la orange). J’ai récupéré les tarifs et les horaires de départ de chacune. Il y a aussi une agence de voyage, qui semble être à la fois agence de tourisme et revendeur de tours/package. Cette dernière avait un stagiaire français dont j’ai fait la connaissance. Je lui ai proposé de boire un verre le soir après le travail. Il était plutot cool et m’a donné bon nombre d’info importantes sur les iles alentours. Je suis rentré faire mon check-in airbnb puis après une douche ressorti pour manger des yakitoris et boire des Orions (bière d’okinawa) avec ce dernier dans le centre. Il y a peu de restaurant mais une petite allée proche du terminus de bus proposait bon nombre d’Izakaya dans une gallerie. Très sympa et surtout très bon.

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Ishigaki, comme partout à Okinawa, est plutot cher. C’est le japon et c’est les iles. Aussi il faut savoir que les japonais on tendance a casser la tirelire lorsqu’ils prennent le peu de vacances qu’ils ont et sont les derniers à négocier. Les tours et autres packages sont donc ultra-cher. Le conseil est donc de choisir une iles ou un parcours d’iles et d’aller se balader à pied ou en vélo. Prendre son masque/tuba et aller faire du snorkeling tranquillement. Un cout non-négligeable, sera effectivement, l’accumulation des aller-retour en bateau vers les iles alentours. Il faut bien paramétrer ses journées, commander à l’avance (car les premiers bateaux du matin sont souvent pleins) et s’assurer de ne pas louper son bateau de retour. Pour Ishigaki, il faut récupérer les horaires de bus au terminal, car impossible de visiter à pied ou même en vélo vu la taille de l’ile (centre ville se fait à pied par contre).

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Le premier jour, je suis donc parti à Kohama Island. Cette dernière n’est pas très loin et possède un mont qui donne une vue sur les alentours. J’ai donc pris un vélo pour 3h et je suis parti faire mon tour. Les loueurs de vélo se présentent dès le débarquement du ferry et sont donc immanquables. 1200 yens pour la location. Comme tout Okinawa, cela reste très rurale. Champ de canne à sucre d’un coté et élevage de boeuf de l’autre (le fameux très prisé et très cher boeuf d’Ishigaki). Le mont donne une belle vue sur l’ile. Mieux vaut prendre de l’eau à l’avance dans un sac. Il fait très très chaud et peu d’endroit pour se protéger sur soleil. Et surtout peu d’endroit pour acheter de l’eau. Heureusement il y a quelques machines automatiques de temps à autre et j’ai fini par accumuler des bouteilles plastiques dans mon sac (pas de poubelles publiques). La loueuse de vélo m’avait conseillé, d’ailleurs comme le français de l’agence de voyage, la plage de l’hotel du Risonare. Alors que l’entrée a l’intérieur du complexe hotelier – magnifique – ne pose de problème à personne, au moment d’arrivé près du café de la plage privée (je n’ai même pas vu la plage) je me suis fait jeter par le personnel de l’hotel qui avait très bien compris que je n’etais pas client. Assez vexé, ils m’ont ensuite indiqué qu’il n’y avait pas de route pour longer le golf et que j’étais obligé de faire demi-tour, me rajoutant un bon km de montée pour rien. Mais les panneaux autour du golf semblaient indiquée une voie interdite qui pourtant était affichée sur mon plan. J’était quand même assez énervé. Pas de plage et en plus 2km de montée gratuite. Impossible de gruger, ils m’avaient a l’oeil. Je suis reparti et je pense que j’ai du louper une autre plage, peut-être accessible : Haimurubushi beach (à verifier). J’ai traversé l’ile pour rejoindre le port de l’ouest ou j’ai pu me ressourcer en eau avant de revenir par le nord vers le port principal à l’est. Jen ai profité pour m’arrêter dans le restaurant Bob’s café, et commander le plat Okinawaien : Yaeyama Soba, un soupe de nouilles avec du porc et du pain de poisson (600 yens).

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Après ce délicieux repas, j’ai pris le ferry inter-island qui m’a amené a la plus petite ile de Taketomi. Cette dernière est la plus connue et la plus facilement accessible d’Ishigaki (10min de ferry). Elle possède un musée non loin du port et son centre est un village de petite maisonettes typiques okinawaiennes avec toit en tuiles, les chiens (dieux) d’Okinawa qui protègent la maison, et les murs de roches volcaniques qui délimitent les propriétés. L’ile est visitable à pied. Elle possède quelques restaurants, encore une fois, très rural et ses derniers se comptent sur les doigts de la main. On peut y faire des tours en charrette tirée par des boeufs, moyen de transport historique. Il y a une poste et un ATM sur l’ile (chose à laquelle il vaut mieux penser, car on paye tout en cash). Je suis descendu tout au sud faire la plage de Kaiji beach connus pour ses “star sand”, grain de sable en forme d’étoile, très difficile a récupérer puis je suis remonté sur la plage de Kondoi. Sable blanc avec des vestiaires et toilette, qui aurait été impeccable pour faire du snorkeling si ce n’était pas marée basse à 15h. Etant donné que la plage est très plates, comme la plupart des plages des Yaeyama, durant la marée basse il y a que 50cm d’eau, sur des centaines de mètres. Gros échec. A prévoir donc avant de partir à Ishigaki, verifier quand est la marée basse ! J’ai terminé mon tour par la montée de la tour de pierre du centre-ville (escalier très pentu) avec vue sur l’ile et je suis rentré à Ishigaki. Verdict, une journée agréable mais avec de gros coup de soleils.

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Le lendemain, je n’ai pas refait la même erreur. Je me suis levé tot et j’ai pris le premier ferry pour Hateruma, l’ile la plus au sud du japon. Le temps de trajet était plus long (1h) et j’ai du accosté aux alentour de 10:30. J’ai pris un vélo et je me suis dirigé vers la plage de Nishihama (la plus belle des Yaeyama). Le loueur de masque n’avait pas encore ouvert, alors je suis allé demander à l’hotel d’a coté et l’un des employés est venu m’ouvrir le box du loueur et m’a prêté masque et tuba (1000yen). Arrivant plus tot, la mer était encore suffisamment haute pour nager mais il m’a fallu aller assez loin et sur près du centaine de mètre je devais nager au dessus des coraux. Pas grand monde sur la plage ce qui fut agréable.  La plage est magnifique mais encore une fois, difficile de se protéger du soleil. Ce qui m’embêtait le plus c’était de laisser mes affaires (dont mon iPhone) sur la plage mais vu qu’il devait y avoir 10 personnes (que des familles) il n’y avait rien a craindre.

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Après m’être séché, j’ai repris mon vélo rouillé pour faire le tour de l’ile et aller à la pointe sud. J’étais bien seul sur les route encore une fois, en plein soleil, sans chapeau (quelle idée). Après un bon quart d’heure, je suis arrivé à une des baie magnifique de rocher qui donne sur le pacifique, et quelques centaines de mètre plus loin, le monument du point le plus au sud du Japon. Un drapeau et quelques inscription. Je suis aller marcher sur les rochers pour prendre quelques photos de la houle s’abattant vigoureusement dans les criques de roches volcaniques. A coté un observatoire, fermé qui n’avait donc peu d’intérêt. J’ai repris mon vélo et j’ai essayé de rejoindre le village, qui n’a pas été des plus simples avec ma carte en papier trempé. Pas grand chose à voir dans le village, je suis donc retourné rendre mon vélo et prendre le ferry retour pour Ishigaki. L’après-midi, n’ayant rien mangé, j’ai avalé un burger américain dans la chaines A&W, connues pour sa “root beer” puis je suis aller faire les magasins dans le Euglena mall, allée couverte japonaise classique (dans toutes les villes du japon) avec tous les magasins de souvenirs nécessaires aux touristes. Les prix sont un poils moins cher dans deuxième rue couverte parallèle. J’ai pris quelques biscuits salés et je me suis surtout enfilé des glaces au lait salé avec biscuit okinawaien, un délice. Après ces emplettes, je suis parti un peu au nord du centre voir le seul temple de la ville noté sur Tripadvisor, Torinji. Le soir je suis rentré à l’appart, il faut dire qu’il n’y a pas grand chose à faire après le diner.

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Pour le troisième jour, j’avais décidé de rester sur Ishigaki et d’aller au nord voir Kabira Bay. J’avais donc planifié ma journée en ayant récupérer les horaires des bus et leur numéro auparavant au terminal de bus. En effet il y a environ 3/4 bus le matin pour monter a Kabira et 3 bus pour redescendre, le dernier passant aux alentours de 16h. Kabira Bay c’est une baie entre mangrove et plage mais ou il est interdit de se baigner du aux forts courant. Il y a donc de nombreux bateaux a fond transparent permettant d’admirer les fonds marins et les nombreux coraux. Lors de la descente du bus il y a des vendeurs qui proposent les tours. Je comptais le faire et j’ai rapidement jeter un coup d’oeil sur les tarifs des stands pour me rendre compte que le prix donné à l’arrêt de bus était de 200 yens de moins que le prix officiel (800 au lieu de 1000). Deux compagnies proposent le tour, environ toutes les 30 mins. Je suis donc allé admirer la baie et faire quelques photos avant de faire le tour. On était 2 touristes dans le bateau. Le tour est sympa, on voit quelques poissons, il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’exceptionnel mais c’est pas cher et agréable. A la suite de ce tour, j’ai décidé de m’aventurer à pied pour rejoindre la plage de Sukuji, à l’ouest de Kabira bay. J’ai réussit a rejoindre l’un des resorts qui donnait sur la plage. En même temps en plein soleil et à marée basse, j’ai encore du me baigner dans 80cm d’eau. La plage est belle mais encore une fois très plate. Mieux vaut prévoir. Il y a une zone de BBQ et de douches (ces dernières ne marchaient pas malheureusement) au sud de la plage. Je suis rentré vers Kabira et pris un déjeuner dans un restaurant près du stop de bus. Avec deux passages de bus sur l’après-midi, mieux vaut ne pas le rater. Rentrer sur le centre ville, j’ai décidé de reprendre le bus qui va a l’aéroport pour m’arrêter au ANA Intercontinental. Ce dernier donne sur une plage ouverte au public avec vestiaires, toilettes, chaises longues et autres jeux proposés par l’hotel. La plage est surveillée et possède un filet, et chose, non-négligeable, semble avoir été creusée (?) et permet d’avoir toujours plus d’1 mètre d’eau même lors de la marée basse. Pour revenir dans le centre, j’ai pris le bus qui venait de l’aéroport direction la ville.

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Dernier jour sur Ishigaki, mon vol étant vers 16h, j’ai fait mes affaires tot le matin et je suis reparti au ANA Intercontinental. J’ai déposé mon sac en consigne, ce qu’ils ont fait gentiment et je suis allé a la plage. J’ai pu nagé deux heures et je suis ensuite allé prendre une douche, me changer et allé au restaurant de l’hotel, qui n’est pas excessivement cher. Cela dit, j’avais prévu de prendre un burger au boeuf d’Ishigaki, qui était la veille sur le menu mais ce jour, le menu avait changé et j’ai du me rabattre sur le buffet. Après le repas, j’ai repris le bus direction l’aéroport. Le terminal international est tellement petit que tout le monde faisait la queue dehors. Mieux vaut venir en avance. J’ai pu ensuite aller dans le terminal domestique, un vrai terminal avec des magasins et des petits restaurants.

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Budget : 1360HKD de vol, 1600 HKD de logement, 4500/5000 HKD en tout

Transport : HKexpress

Hotels : Airbnb à Ishigaki City et Toyoko Inn près du port

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Une semaine à Tokyo, hors des sentiers battus

Je suis parti quelques jours à Tokyo, sans vraiment d’objectifs de visites particulier et surtout pour aller voir des amis.

J’en ai donc profité pour sortir des sentiers battus et aller découvrir des endroits auxquels on ne pense pas forcément en premier lorsque l’on visite la capitale japonaise.

Départ de Hong Kong en soirée, direction Haneda, l’aéroport de la ville de Tokyo, beaucoup plus proche que Narita, sur HKexpress.

Faute à pas de chance, j’arriverai un poil trop tot pour prendre le métro. Enfin c’est ce que je pensais, en réalité, j’aurai sans doute pu prendre un train qui mène à la Yamanote, la fameuse ligne verte qui fait le tour du centre de Tokyo. Mais le risque de me retrouver à Shinagawa, métro fermé, était trop gros et j’ai donc pris un bus. Le comptoir de bus est ouvert et bien visible, le trajet coute 2000 yens (tarif de nuit) pour un bus limousine qui me déposa à Shinjuku. Il faut prendre un des premiers ascenseur sur la gauche pour descendre au bon endroit ou se trouve les bus à Haneda.

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Arrivé à Shinjuku, j’ai marché jusqu’à mon “capsule hotel” dans Kabukicho, qui, comme son nom l’indique, est un hotel de dortoir en forme de capsules. L’expérience est marrante a faire. On pose ses chaussures d’abords dans des lockers, puis on check-in, on se change dans la zone lockers-salle de bain, et on monte en pyjama dans les dortoirs. Les capsules sont assez spacieuses mais peu comfortable pour les personne de plus d’1m80. J’avais les pieds qui dépassaient, ce qui m’empêchait de fermer le rideau et j’ai donc eut la lumière toute la nuit, sans compter la chaleur, le manque de réseau/wifi et les bruits des boites de nuit de Kabukicho. A l’avenir j’en choisirai un autre, plus comfort. Le lendemain je dormais en Airbnb à Kabukicho (bon rapport emplacement/prix).

Cela dit son emplacement était idéal, et le lendemain je retrouve donc mon ami avec qui je pars faire le musée des Samurais, à 100m de la, dans Kabukicho toujours. Le musée est payant (et assez cher) mais un guide vous fait le tour avec les histoires de chaque armures et autres casques. Très belle pièce et le guide est appréciable. Séance photo à la fin en armure.

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On part manger dans un fastfood, quelques gyozas et l’après-midi se fera à déambuler dans l’un des centre commercial de Nakano (près du métro du même nom) ou se trouve bon nombre de magasins de jeux videos, cartes, manga, figurines en tout genre. Malheureusement pour moi, qui voulait faire musée Ghibli, il était fermé tout le mois de Juin, mieux vaut regarder en ligne d’abords.

Apres notre de tour de Nakano, on est allé a Roppongi Hills, pour essayer de monter sur le rooftop de la Mori Tower. Encore une fois, le prix nous a refroidi et on a laissé tomber. On est parti prendre des bières à coté et des Tsukemen près du grand carrefour.

Le lendemain je suis parti au sud près des tours de Shimbashi et je suis allé marcher dans les jardins Hamarikyu. Assez grands et avec une vue sur la baie de Tokyo. Comme la plupart des parcs, ce dernier est payant, 300yens mais proposent toilettes, wifi, souvenirs et souvent des petits restaurants ou salon de thé a l’intérieur.

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Je retrouve mon ami près du marché à poissons de Tsukiji qui se trouve non loin de la. On prendra un bol de riz avec tuna, bien au-dessus des prix habituels, soit disant car c’est très frais. Le marché de Tsukiji est intéressant à visiter le matin très tot, deux sessions pour la vente aux enchères des thons rouges, mais il faut y être vers 4h du matin pour espérer avoir une place. D’ailleurs se dernier va bientôt être déplacé pour laisser place à des projets immobiliers commerciaux.

On part donc de Tsukiji, remonte vers Ginza en passant devant le Kabuki Theater, rentre dans un des malls puis visite le magasin de papeterie Itoya. On remonte ensuite vers Hayabusa en longeant le parc de l’empereur, on passera devant la court suprême puis l’assemblée nationale japonaise jusqu’a Chidorigafuchi, qui donne une belle vue sur les cerisiers lors de Sakura (sinon peu d’intérêt) et on finalement rejoindra le tombeau controversé de Yasukuni (mais très beau). Puis persistant à faire le plus de kilomètres, on continue vers l’ouest pour voir le Meiji Jingu Gaien et enfin remonter vers Shinjuku. On aura bien pris quelques heures pour faire tout ca et on arrivera exténués. Verdict, on aura vu la moitié du centre de Tokyo, sans prendre le métro.

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Le lendemain le réveil fut compliqué mais j’ai fait tout mon possible pour me rendre à Akasaka Palace pas trop tard dans la matinée. Je pense que c’est l’un des endroits les moins connus de Tokyo et pourtant qui mériterai de remonter dans la liste. Cette demeure est toujours utilisés pour la reception d’invité internationaux au Japon. Elle n’est donc pas visitable tous les jours.

Le parc du palace est gratuit mais la visite intérieur est à la fois limitée en nombre de visiteurs, payante et il faut prendre un ticket une heure à l’avance. Je suis arrivé a 10h, ait récupéré un ticket pour 11h. Le tour du parc ne m’a pris que 10min et ne souhaitant pas me retarder plus longtemps j’ai laissé tomber. J’ai repris le métro et je pars direction le Tokyo Dome. Ce dernier est le stade de baseball le plus connu de Tokyo. A coté se trouve un parc et un shopping mall avec une montagne russe sur le toit. J’ai donc fait les deux dans cet ordre.

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Le parc Koishikawa Korakuen est très beau et bien entretenu, une règle au japon. Il mérite son passage. La montagne russe du Tokyo Dome vaut aussi son pesant de cacahuètes. Heureusement en semaine il y avait personne à faire la queue, j’ai pu faire un tour sans attendre (quelques 1300yen le tour). La chute est vertigineuse ! et l’attraction passe à travers un trou créé dans le mur du mall. Impressionnant.

Ensuite j’ai pris la Yamanote pour me rendre à Ueno, ou je suis aller faire le musée National de Tokyo. Le complex propose en fait 4 musées/expositions, donc l’un sur le japon, que j’ai fait, mais aussi des expositions sur l’art sud-asiatique, européen, chinois… Bon l’entrée n’est pas trop cher et il y a de quoi voir mais honnêtement la fatigue et la faim m’avait achevé, je n’ai pas pu apprécier au mieux. Mieux vaut prévoir le tour du musée en conjonction avec le parc plutôt que de faire des sauts entre quartier toute la journée.

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Je suis allé me restaurer dans un petit restaurant japonais et je suis reparti pour Roppongi, enfin Nogizaka, ou se trouve le National Art Center of Tokyo avec son architecture bien particulière qui mérite quelques photos. Je n’ai pas fait d’exhibition, vu que le musée fermait 30min plus tard et je suis parti me balader vers Roppongi et dans le luxueux centre commercial de Tokyo Midtown qui mérite aussi un passage pour ses nombreux shops internationaux et autres boulangeries et cafés mais aussi son architecture. Des terraces en extérieur permettent aussi de faire un pause.

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Je suis rentré sur Shinjuku et je suis parti rejoindre mes amis dans le quartier Corée de Tokyo, Shin-Okubo. L’endroit est rempli de barbecues coréens et on s’est régalés ! On a aussi bien bu. La plupart fond des sets all-you-can-drink de bière avec des plats pour quelques 2500yens par personne. Après ce repas, direction Shibuya ou j’ai retrouvé des collègues en business trip. On est donc parti pour aller au Atom, mais ayant oublié leur carte d’identité, on a du se replier sur les bars Gaspanic et Hub. On a pris le premier métro du matin après un Tsukemen bien merité.

Le lendemain le réveil fut difficile. Je suis parti em promener vers Roppongi pour voir d’abords le temple Zojoji qui est accolé a la Roppongi Tower, de belles photos à faire mêlant vieux temple et modernité. Ensuite je suis monté en haut de la Roppongi tower (premier étage, le deuxième est payant mais le prix n’est affiché que lorsque l’on est au premier, quelque chose comme 700yens en plus des 900 du départ). La vue est pas trop mal et des morceaux du sols sont en verre, permettant de faire quelques photos un peu effrayantes.

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Le soir je suis rentré mangé à l’appart puis reparti pour retrouver une amie à Roppongi encore. On retrouvera mes collègues au carrefour et on part direction le R2, un bar un peu chic avec des bons cocktails que je conseille. A l’intérieur des stars sumotori (apparemment) et pas mal d’expat. On se dirige ensuite vers le Vanity (V2 Tokyo) qui malheureusement était fermé. On a du alors trouver autre chose. Mon amie nous a conseillé de tester le tout nouveau Eletokyo qui s’avèra être un bon choix. Le soucis c’est que vers 1h du matin, la queue avoisinait les 300 mètres. On a pris un coupe fil en payant les 6000 yens l’entrée au lieu des 2000 habituels (et 2000 pour les filles au lieu des 0 habituels). L’intérieur est assez fou avec piste de dance surélevé, podium de danseuses, pole dance… Enfin ca c’est au sous-sol. Le rez-de-chaussé est composé d’un bar et de tables et apparement il faut refaire la queue pour descendre aussi. Avec le coupe-fil on n’a pas eut a attendre. Le mieux est d’arriver avant minuit, c’est apparemment gratuit pour tout le monde.

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Le lendemain midi, Okonomiyaki dans un des mall de Shinjuku puis on part se balader dans le quartier de l’électronique. On a déambuler un peu partout mais on notera le shop Super Potato pour les fan de retro-gaming qui vaut le coup. On a fait un tour dans un Sega Game center et dans les malls de manga. Vers 18h, on repart vers Shinjuku, je reprend mes valises, direction Haneda Airport pour Hong Kong.

Budget : 2500HKD de vol, 5000 HKD en tout

Transport : HKexpress

Hotels : Airbnb à Kabukicho et Capsule Hotel Kuyakusho-mae

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Une semaine à Okinawa

J’ai eu la chance de pouvoir partir pendant une bonne semaine à Okinawa grâce aux jours fériés (dont la fête nationale chinoise) de Hong Kong, en posant que quelques jours de congés.

Peach Air, l’une des rares compagnies low-cost japonaise opérant des vols internationaux permet maintenant de rejoindre Okinawa, préfecture composée d’îles, au sud du Japon. Entre Taiwan et le Japon, Okinawa s’étend sur près de 1000km. C’est sur l’île principale que se trouve Naha, la capitale et donc l’aéroport.

On est partis à 3 potes pour une semaine de découverte de Okinawa et de ses îles dites Iles Ryukyu. 3 jours pleins à Naha et ses environs puis on est monté vers le nord pour voir l’aquarium, pour enfin redescendre et passer 2 nuits sur une île des Kerama, Zamami Island.

Départ samedi matin donc de Hong Kong sur Peach Air. On arrive vers 17h à Naha au terminal LCC (Low Cost Carriers) qui est… disons le, un entrepot transformé à la va-vite en terminal d’aéroport. On emprunte le shuttle pour rejoindre le “vrai” terminal domestique. On prend un peu de cash puis direction la ligne de taxi. Ces derniers qui sont généralement tous en costard sur le “continent” (pour parler du Japon, Honshu/Kyushu) ont à Okinawa une belle chemise a fleur, style Hawaiien ou plutot, Okinawaien. D’ailleurs on remarquera que la plupart des locaux ont des chemises à fleur, même pour aller bosser. Des marques locales spécialisées dans ce genre de chemises en vendent sur la Kokusai Dori, la principale shopping street pour 7000 yen.

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Après un quart d’heure de taxi, on rejoint notre Airbnb. Un grand appart avec 3 chambres, dont deux avec lits et une zone tatami. Plutôt cosy et pas très loin de la Kokusai Dori, la International Street… disons la rue du shopping pour les touristes. On part donc faire un tour dans cette rue afin de trouver à manger. Après avoir trouvé une sorte d’Izakaya en exterieur dans un petit complex de restaurants en terrace, on rentre prendre une douche pour ressortir en club. Sur les quelques clubs trouvés sur Internet on a choisi le Saicoilo. Arrivés a l’entrée, le videur japonais ne veut pas de nos Hong Kong ID et nous demande nos passeports. Evidemment aucun de nous ne le prend sur soi, pour deux raisons : pas envie de le perdre ou se faire voler, ensuite la HKID est écrit en anglais et en caractère chinois traditionnels, qui sont lisibles par les japonais (ca s’appelle des kanji au japon). Donc en gros… on a du se refaire le chemin pour aller prendre nos passeports. Revenu avec, on a ensuite payé 2500 yen pour un open bar, je dirai : “niveau soirées étudiantes” vu l’alcool degueulasse. Mais bon ca se valait, sauf que le club était quasi vide. En tout, on a du atteindre les 70 personnes dans le club, quelques japonais et pas mal de GIs américains en permission (beaucoup de bases militaires américaines sont établies sur Okinawa).

Le lendemain, on commence tranquillement pour faire nos premières visites culturelles, direction le monorail de Naha pour rejoindre la station de métro Shuri qui se trouve à 1 km du Shurijo castle (le chateau Shuri). On s’arrêtera manger dans un petit restaurant avec jardin zen japonais pour manger des Okinawa Soba (des nouilles avec du porc et du pain de poisson). Puis on est parti pour la visite du chateau, qui est payante quelques centaines de yens. Principalement une visite intérieure qui montre les dépendances du roi des îles Ryukyu ainsi que les pièces ou il recevait ses sujets. Du fait d’une celebration (moon festival) un estrade avec des répétitions avaient lieu sur le devant du chateau. En face, dans un petit théâtre, une representation des danses traditionnelles locales.

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A la suite de notre visite du chateau Shuri, on est parti à pied à travers la ville pour rejoindre les jardins Shikina-en, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. 5km de marche, avec les deux points se trouvant sur deux collines différentes, nous donnant le droit à une belle descente suivi d’une belle montée (15%). Les jardins, payant, ne sont pas dingues. Ils ont été restaurés, comme beaucoup de points culturels Ryukyu, du aux différentes batailles de la seconde guerre mondiale. Mais bon rien de grandiose non plus. On a ensuite pris un taxi pour rejoindre une petite plage, la plus proche du centre ville, qui donne d’ailleurs sur un des ponts de l’autoroute… rien d’extra donc. Le soir on a mangé des bons gros sushis et on est allé dormir tôt.

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Le lundi, on prend le monorail pour aller chercher notre voiture de location chez Nissan (c’était les moins cher et les plus proche du port où l’on devait se rendre fin de semaine). Notre petit pot de yoghurt (on ne peut pas faire mieux comme description) nous servira 3 jours. Après avoir réussi à comprendre comment fonctionne le GPS (heureusement on avait des cartes sim japonaises avec la data et donc Google Maps), on part vers le musée des anciens tunnels de la Navy japonaise. Ces derniers avaient construits des tunnels dans une colline proche de Naha pour se protéger des bombardements américains. Plusieurs pièces y sont donc exposées à 30mètres sous terre, avec descriptions malheureusement tout en japonais et très peu traduites. Une demi-heure plus tard, on reprend la voiture pour se rendre au Memorial de la paix au sud de l’ile. Le complex est assez grand et il y a deux parties payantes. Le musée est a faire sans hésiter, par contre la chapelle commémorative est a éviter. Il n’y a rien dedans à part un buddha en bois et on ne peut même pas accéder au point de vue. Le nom en anglais est différent mais je ne le retrouve plus. On a donc fait la chapelle – vide – puis le musée qui est plutôt bien fait avec pas mal de vidéos sur la seconde guerre mondiale du point de vue d’Okinawa. Ensuite on est monté sur le point de vue au dessus du musée et on est allé à l’extérieur près des pierres mémorielles.

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La faim se faisant sentir, on a repris la voiture pour aller au stop d’après, Okinawa World, un parc d’attraction basé au dessus de l’une des plus grande grotte d’Asie. En plus de ca, il y a une zone du parc sur les serpents (nombreux sur l’île) et un village de boutiques de souvenirs et autres demonstrations des produits locaux (la confection et souflage de verres typiquement okinawaien). On a pris le plus gros package (3000 yen/pax) et on est allé manger un buffet (pas fou) dans le restaurant/cantine du parc (a l’étage du magasin… ou même je dirai plutôt, du marché de souvenirs). Ensuite on a assisté à une demonstration des danses traditionnelles des Ryukyu pendant 20min avec tambour et sauts dans tous les sens. Puis on est allé voir le musée sur les serpents et le petit spectacle/explication sur les serpents. Ce dernier était plutôt intéressant, avec manipulation de cobra, python (avec photo souvenir) et autres serpents locaux. On a fait le tour du musée et du zoo ou se trouve mangouste (principal prédateur des serpents), tortue et serpents en tout genre. Vient ensuite la très attendu grotte ou cave, qui est l’une des plus grande du monde (la 2e d’Asie je crois). Quelque 800m de grotte avec des immenses stalactites et stalagmites. Des jeux de lumières et des petites zones mises en scène, j’étais agréablement surpris car la grotte impressionne. En ressortant on a coupé a travail le village de souvenirs pour reprendre la voiture et longer la route cote est, le long de la mer avant de rentrer sur Naha. Le soir, on mangera un gros barbecue japonais sur la Kokusai Dori, très très cher (50e par personne) qu’on a regretté amèrement.

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Le mardi, nous partons pour le nord de l’île. L’idée étant de rejoindre Moon Beach dans l’après midi. On passe donc le matin, par l’American Village, qui s’avère être une sorte zone commerciale ressemblant à Disney (Far West), fait de magasin de souvenirs et vêtements américains ainsi que de restaurant. La zone centrale n’est pas très grande mais est entouré d’autres centres commerciaux et cinéma. C’est assez particulier comme endroit. 1h suffit amplement pour faire le tour et peut être acheter des “vêtements d’occasion ayant appartenus à des marines américains”. On reprend notre pot de yoghurt pour aller trouver un petit restaurant afin de manger notre brunch (qui sera très gras mais très bon : des boulettes de farine fries avec du sucre et du fromage ou du chocolat par dessus…). On continue la route vers le nord afin de rejoindre notre hotel, près de Moon Beach, pour faire le check-in rapidement. On repars ensuite dans l’autre sens pour se rendre au Cap Maeda qui est censé être l’un des meilleur spot pour le snorkeling sur l’île. Alors le cap est rocailleux, il n’y a pas de plage et il faut donc prévoir les chaussures. Malheureusement, un panneau nous interdisait d’y aller sans moniteur … ce qui est évidemment payant. N’ayant ni masque ni tubas, et ayant été repéré par les locaux, on n’a pas voulu forcer le coup. On aurait très bien peu acheter un masque dans le magasin près du parking (pour 3000 yen) et descendre nous même sur la zone de plongée mais on s’est dit qu’on risquait de se faire sortir par les locaux (les moniteurs) qui avaient très certainement mis le panneau pour vendre plus. On est donc parti se poser à Moon Beach qui est une plage privée du … Moon Beach Hotel. On a traversé l’hotel sans rien demander, on s’est posé sur les transats et on est allé nager. Théoriquement la plage est payante mais en fait, après quelques observations, il semblerait qu’il soit payant de réserver un parasol mais que le reste soit gratuit. Quelques activité nautiques sont proposées par l’hotel (banana boat, flyboard). Le soir on est allé manger un plat japonais dans un petit restaurant de la rue principale puis une succulente glace Blue Seal (la marque de glace locale – excellent) et on est rentré se coucher.

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Mercredi, réveil aux aurores pour une heure de route direction l’Aquarium Churaumi, le deuxième plus grand aquarium du monde. Le complex, Ocean Expo park, que l’on pourrait qualifier de parc d’attraction n’est pas seulement composé de l’aquarium mais aussi d’une zone de baignade, d’un amphithéâtre pour des spectacles avec les dauphins, de bassins de tortues, lamantins … d’un vieux village typique Okinawaien, d’un jardin botanique immense, d’une promenade le long de la mer, de deux musées … Bref, un site immense, mais n’ayant que 3 heures devant nous avant de repartir, nous avons fait que l’aquarium. Dans ce dernier, il y a donc des presentations de des principaux poissons que l’on trouve en mer du Japon, un bassin ou l’on peut toucher des étoiles de mer, un immense aquarium avec de nombreuses raies et autres requin baleine. Un gros aquarium à requins avec sa zone explicative très interessante (requin tigre, requin marteau…). On peut même passer sur les plateformes/coursives qui se trouve juste au dessus du bassin principal. Vers la fin se trouve une zone sur les créatures des eaux profondes, certaines luminescentes, à ne pas manquer. Après être sortis l’aquarium, on est passé faire un tour du coté des bassins des lamatins, des tortues et des dauphins. La plupart proposant une vue du bassins en sous-sol. 13h, direction la voiture et partis pour une heure et demi de trajet, vers Naha. On prendra l’express-way (autoroute), s’arrêtera manger dans l’une des stations service. A Naha, on refait le plein d’essence et on rend la voiture dans quelque minutes à Nissan puis on marche vers Tomari port ou l’on recupère nos billets de ferry pour prendre le Queen Zamami 3, notre express ferry vers l’ile de Zamami, qui fait partie des Kerama Islands.

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A noter qu’il est recommandé de prendre de l’argent cash avant de se rendre sur les îles. En effet il n’y a qu’un ATM sur l’île, qui se trouve à l’intérieur de la poste et n’est donc ouvert que jusqu’à 17h du lundi au samedi. Heureusement pour nous il accepte les cartes étrangères VISA, MasterCard, UnionPay. On a donc pu retirer sans problème ce qui est souvent une galère sans nom au Japon… (Les 711 ont des ATM 711 Bank qui généralement sauvent la vie mais ils n’existent pas sur Okinawa). A part ca il faut aussi savoir qu’il n’y a qu’une supérette sur l’île avec des prix plus élevés et que vers 23h tout le monde dort (donc les restaurants sont fermés).

Notre ferry express n’a pris qu’une heure pour rejoindre l’île. A notre arrivée, le gérant de l’hôtel nous a accueilli au port et nous à emmener dans son mini-van direction la réception de son petit hotel familial. Très sympathique il nous a donné une carte de la ville et nous a expliqué où trouver à manger, aller boire des bières, louer des vélos, faire de la plongée (généralement tout est dans le village à moins de 200 mètres).

Les prix sur l’île sont assez chers. Ils sont plus élevés que sur l’île principale qui est déjà un poil plus chère que Tokyo. Enfin le taux de change nous as bien aidé il faut dire car 1 euro pour 135 yen, ca revenait moins cher que Hong Kong. Après avoir check-in dans notre bungalow pour 3 personnes (groupement de 4 cottages nouvellement construits, qui propose un rooftop avec douche et baignoire pour regarder les étoiles tranquillement) on est parti sur la plage Asa, conseillée pour le coucher du soleil. On est rentré dans l’eau sans aucun problème tellement elle était chaude. On a pris quelques photos, sublimes, du coucher de soleil. Pour dîner on est parti faire le tour du village afin de trouver à manger. On est finalement rentrer dans un hotel possédant un restaurant au dernier étage avec baie vitrée sur le village. Sans aucun menu en anglais, et le staff ne parlant pas un mot, il a fallu se débrouiller tant bien que mal avec les 3 photos du menu. Bière ça se dit “biru” pour information (au moins vous serez sauvés). On a ensuite voulu retourner au seul Izakaya du coin mais dernier était fermé, il était 23h.

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Le lendemain, nous partons pour la supérette nous acheter un petit-dej puis direction le loueur de vélo. 2000 yen pour la journée… c’est pas donné. On prend un set de masque-tuba-palmes pour 1300. Et on commence donc par pédaler en direction de la montagne pour nous rendre au point de vue. Une pente de 15%, autant dire qu’on est monté à pieds en plein cagnard mais ca sera mérité. La vue est magnifique. On peut y voir les Kerama Islands et la mer bleu turquoise qui les entoure. Le temps était splendide et les belles photos sont donc au rendez-vous. Repérant une plage déserte au loin, on se donne pour objectif de s’y rendre. Evidemment, une plage déserte, ca peut paraitre intéressant mais quand les locaux indiquent deux plages particulières sur toute l’île, il y a peut-être une raison… mais nous voila partis, descente puis montée, puis descente puis montée… à pied. On arrive finalement sur la plage. Pas un chat, ni même sur la route que l’on a emprunté. On se croirait dans Lost (la série tv). Effectivement la plage n’est pas des plus agréable puisque dans l’eau c’est des rochers à fleur d’eau sur des centaines de mètres et pas un poisson ou presque. Voulant éviter de se retaper les montées, on prend nos vélos sur nos épaules et on longe la plage pour essayer de récupérer la route. Il faudra traverser 200 mètres sur les roches… pas des plus simple en tong. J’ai failli me ramasser deux ou trois fois… Mais finalement on a éviter nos route de colline. On a repris le chemin pour se rendre a la plage Furuzamami. Celle-ci a un petit restaurant et des loueurs de masque-tubas, des banana boats. Mais attention, il y a deux vendeurs et la plage doit accueillir une centaine de personne à peine. C’est très tranquil. On pose donc nos affaires sur le sable, après avoir laisser nos vélos dans un coin (pas besoin de cadenas ici), et direction la mer. Il y a une zone de coraux à 10 mètres du bord, parfait pour le snorkeling (masque/palme). Au cordage de délimitation de la zone de baignade (qui est surveillée), il doit y avoir 6 mètres de profondeur à peine. Il y a que quoi faire. J’ai passé mon temps dans l’eau. Des serpents de mer, des poissons de toute les couleurs, des coraux magnifiques. Tout ca très accessible. Après une petit bronzette, on reprend nos vélos pour retourner a l’autre plage, Asa beach, celle du coucher de soleil. Mes deux potes sont resté sur la plage pendant que je suis parti à la recherche des tortues : elles viennent pondre sur cette plage. Alors que je tournais en rond dans 1.5m d’eau (oui la zone de baignade bien que grande n’est pas très profonde), j’ai pu quand même voir, deux murènes, un poulpe bien caché et finalement alors que je retournais vers le bord, une belle grosse tortue. A 2 mètres de moi, elle picorait les coraux à droite et a gauche et remontait à la surface respirer. J’ai donc appeler mes deux compères, exténués par le soleil, qui évidemment ne me croyaient pas. Au bout de 5min, ils se sont finalement levé pour venir voir la bête. Le soir on est allé manger dans le restaurant japonais Marumiya qui propose un menu digne de ce nom et en anglais. Evidemment, jamais une fois sans la deuxième, l’izakaya était encore fermé. On est donc rentrés se coucher.

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Vendredi, notre jour de check-out. On part rendre nos clefs au patron puis on repars faire un tour a Furuzamami beach ou l’on fera un peu de snorkeling et mangera dans le petit restaurant de la plage. On a ensuite pu prendre une douche dans notre hotel, moyennant un paiement de 300 yens par personne (qui aurait pu être éviter quand même… une douche extérieure quoi… mais bon le patron nous a offert deux bières en partant donc…). On rejoint donc le port pour prendre notre ferry à 16h30. Retour sur Naha. Notre hôte Airbnb nous attend à la sortie du bateau et nous emmène directement a l’appartement. Pas très grand mais comportant le nécessaire. Il s’avère que ca sera un moins bon choix, les lits sont très durs, il n’y a pas de rideaux et pas de serviette… Le soir on part manger un “taco okinawaien”, du riz avec de la viande, du fromage et des tomates… Puis on se fait beau pour repartir tester une autre boite. Cette dernière (Clutsh) semble bien vide. On a donc chercher d’autres mais rien trouvé de bien intéressant. On finira à 2am dans un ramen pour prendre la formule “special” : un oeuf, du porc, du poulet dans un immense bol de ramen, délicieux !

Le lendemain matin, direction le monorail pour nous rendre à l’aéroport, acheter nos derniers souvenir au terminal domestique puis prendre le shuttle bus pour le terminal LCC. Embarquement, direction Hong Kong.

Budget : 9000HKD

Transport : Peach Air (3050HKD)

Hotel : AirBnB à Naha, Designer Nakadoma Inn près de Moon Beach (1415HKD pour 3pax), Okinawa Resort sur Zamami Island (2326HKD pour 2 nuits pour 3pax)

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Visite de Fukuoka et Nagasaki sur l’ile de Kyushu

Il y a quelques mois alors que j’atterrissais a l’aéroport de Yangon en Birmanie et j’ai rencontré en arrivant un japonais d’une vingtaine d’années avec qui j’ai pu sympathiser et visiter la capitale birmane pendant une journée.
Ce dernier m’avait invité à venir lui rendre visite dans sa ville de Fukuoka.
Je l’ai donc pris au mot en septembre. J’ai motivé un de mes potes et on s’est envolé pour Fukuoka, principale ville de l’ile de Kyushu, au sud du Japon.

Arrivé vendredi soir a l’aéroport de Fukuoka, on a pris un taxi (assez cher) pour le centre ville. Notre ami nous avait en fait dégoté un tatami chez un pote qui possède un appart en hypercentre de Fukuoka city. Sorte d’auberge espagnole, son ami, multi-entrepreneur, accueille dans son appart étrangers en vacances, amis pour collocation long-terme etc.

On pose donc nos affaires dans l’appartement et on part se promener dans le centre. On s’arrêtera manger dans un des typiques Yatai, stands-restaurant à ramen tonkotsu, spécialités de la ville. On choisit son type de nouille, sa cuisson (ferme, aldente, mou), sa sauce et sa viande, on a ensuite a disposition des condiments à rajouter.
Après ce rapide diner à base de ramen et bière, on repart se changer pour aller en soirée. Notre pote nous avait dégoté des places pour la grosse soirée étudiante du mois dans un club immense du centre ville, avec entre 1000 et 2000 personnes. Deux salles, deux ambiances, plutôt sympa. Et puis la musique au Japon, ils font généralement ca bien.

Yatai

Le lendemain, on se lève tant bien que mal, un peu tard et on part manger dans un bar a sushi classique. Puis direction le métro pour rejoindre l’est de la ville et aller visiter le quartier de Gion ou se trouve des temples bouddhistes et le tombeau Kushida. Ensuite on a continué vers l’ouest pour rejoindre le mall Canal City, qui est originalement disposé sur plusieurs étages avec une vue sur un canal artificiel. On en a profité pour faire une pause Time Crisis dans la salle d’arcade, histoire de rendre hommage aux jeux d’arcade dont les japonais sont des très grand fan. Puis après ce petit tour de Hakata, on est rentré via les boulevard et a traversé les shopping mall de Tenjin. La ville ayant deux centres : Tenjin et Hakata, qui sont divisé par la rivière. Le centre de Tenjin offre plusieurs shopping mall ainsi qu’un souterrain de boutiques, de quoi faire les magasins en été comme en hiver.

Gion

Le soir, on part manger avec un ami d’ami japonais ayant étudié en France. On discutera en français donc autour d’un bon repas. On a choisi l’un des meilleurs barbecue japonais de la ville ou le beef est délicieux mais pas à la portée de toutes les bourses. Quelque chose comme 100 usd par personne avec illimité de bière et suffisamment de viande pour 3. Cela dit, on a bien mangé et le boeuf wagyu fondait dans la bouche.
Après ce diner, on a pris quelques bières a l’appart puis on est parti en club au Infinity, un club plutôt sympa, pas très grand, avec de la musique assez classique par contre (les charts) et une population éclectique.

Beach

Après une longue nuit de clubbing, le lendemain on testera les kimonos de notre hôte qui ne jure que par cet habit traditionnel japonais. C’est d’ailleurs l’un de ses business, il achète des kimonos dans les dernières usines de production traditionnelles pour les revendre à ses amis en ville. Pour le déjeuner on va tester la chaine de ramen Ichiran, très connue dans l’ile de Kyushu et même à l’étranger. Le concept est assez particulier. Chaque personne a une cabine avec un volet a l’avant que le serveur ouvre pour vous apporter votre bol de ramen que vous désirez. Les choix sont simple, le type de ramen, leur cuisson, la viande (si porc ou non), les algues seches, le degré d’épices et si vous voulez un “refill” de ramen plus tard, un oeuf et autres side-dish. Un petit robinet pour se servir et il suffit d’attendre que le bol arrive pour manger… dans son coin. Les séparations entre personnes peuvent être ouvertes.

Kimono

L’après midi nous partons avec notre ami japonais réserver les billets de train pour Nagasaki directement à Hakata station ou se trouve les trains régionaux (et les Shikansen qui vont jusqu’à Tokyo). Ensuite on laisse notre ami pour aller faire un tour à la plage près de la Fukuoka Tower. La plage n’est pas très grande et il fait un peu froid mais ca peut être un endroit relaxant durant l’été. Et puis bon avec le port d’a coté l’eau ne doit pas être très propre. On repars en passant devant le Yahoo Statium (stade de baseball), on repasse a l’appart prendre nos sac et direction la gare. Après deux heures de train, nous voici arrivé a Nagasaki.

Arrivés le soir, on se dirige à pied vers notre Hostel, le Akari international hostel, basé dans un coin calme pas loin du centre ville. On part donc faire un tour dans le centre voir s’il y avait quelques bars ouverts ou autres. Visiblement, un dimanche soir, tout étaient fermés. On prendre un diner rapide et on rentre.

Nagasaki

Le lendemain, réveil aux aurores pour aller visiter. Direction les sites historiques. Avant de partir de l’hostel on récupère des coupons de reductions pour certaines attraction de la ville qui sont offertes à tout visiteur. On prend donc ensuite le tramway de la ville, qui a un style un peu old-school très sympa. Les musées et aux mémoriaux se trouvent plus au nord et il faut donc prendre le tramway pour remonter vers l’arrêt Hamaguchimachi. On commence par le Memorial Hall en hommage aux morts induits par la bombe atomique. Lieux très symbolique donc. Ensuite, juste à coté se trouve le musée sur la bombe atomique qui retrace la seconde guerre mondiale coté japonais avec surtout l’accent mis, évidemment, sur l’évènement de la chute de la bombe, ses dégats et des récits de survivants, Une mise en perpective et des explications scientifiques et diplomatique sur les effets de la bombe. Un musée très intéressant.

Peace Park

On sort du musée et on se dirige vers le parc de la paix ou se trouve la statue de la paix érigée 10 ans après la chute de la bombe en tant que mémorial. Elle se trouve exactement ou la bombe est tombé. La main gauche indique la paix tandis que la main droite pointe vers le ciel d’ou est venu la bombe et le danger de la guerre.
Après s’être promener dans le quartier on part manger dans un shopping mall se trouvant sur la route du retour. Une soupe de udon et une crêpe à la japonaise (c’est à dire avec plein de crème fouettée et des morceaux de brownies pour moi) et on est reparti pour aller sur l’observatoire du Mont Inasa. On choisi de prendre le cable car, qui est vide en cette journée… pour aller sur le toit de l’observatoire qui donne une vue sur toute la baie et la ville de Nagasaki. Soit disant l’une des meilleures vue du monde. Bon je préfère quand meme la skyline de Hong Kong mais bon. De l’observatoire on voit même l’ile de Hashima (Gunkanjima). Une ile minière abandonnée ou se trouve encore des immeubles entiers vides. Une ville fantôme visitable en une journée avec guide spécialisé. On peut apercevoir l’ile dans le dernier James Bond : Skyfall.
On redescend donc de notre mont pour aller visiter avant de partir un mausolé a la memoire des 26 martyrs (saints) du Japon qui furent crucifier au 16e siècle. Le musée derrière le monument contient de nombreuses lettres de St Francois Xavier.

Nagasaki

Fin d’après-midi, on re saute dans le train direction Fukuoka. C’est décidé pour le diner on fait un sushi et un bien. On choisit le meilleure restaurant à sushi de la ville. C’est ce qu’on appelle un : omakase. C’est a dire que le chef décide de ce qu’on mange, dans l’ordre ou on le mange et avec quel accompagnement. Pas question de tremper certains sushi dans la sauce soja. Les sushis sont fait par un unique maitre sushi, ils sont pas par paire et utilise les meilleurs ingrédient. Moi qui ait l’habitude de prendre des poissons habituels (saumon, thon, yellow tail …), cette fois-ci je me force a manger des poissons dont je n’ai jamais entendu parler et donc je ne pourrai donner le nom vu que personne ne parlait anglais. Faut dire que c’est bon, mais évidemment cher. 10000 yen par personne pour 9 sushi différents, et 400 yen pour le thé. Faut le vouloir.

Sake bar

Après s’être rempli la panse de bon sushis, on part prendre une bière dans un bar temporaire ouvert par Asahi, qui doit ainsi tester ses nouveaux produits. Pas donnée la bière quand même (600 yen le demi).On retrouve notre hote japonais qui décide de nous emmenez dans un bar avec ses amis, ce bar qui se trouve pas loin de l’appart propose un champ de tir avec cible et de nombreux pistolets/fusils airsoft. On est donc tout passé tester l’un des fusils et s’essayer a tirer sur des cible a 20 mètres. Evidemment, pour ceux qui connaissent l’airsoft, les répliques des armes sont extrêmement bien faites, elles font peu ou prou le poids exact d’une vraie.
Après cet entrainement au tir, notre hote décide de nous faire découvrir le pub crawl facon japonaise. C’est à dire, aller de bar en bar tester du saké ou sochu (plus fort) avec un petit plat spécifique au bar en question. Le premier est donc un bar à saké qui fait des tokoyaki, sorte de petite boule de farine remplie de crème et de calamar. Ensuite on passe à un autre niveau avec un bar qui propose du sochu et de la viande de canard crue en salade. Mieux vaut avoir l’estomac accroché.

Fukuoka

Le lendemain, mon pote repart pour Shanghai dans la matinée alors je pars visiter à pied le parc Ohori ou se trouve des reste d’un chateau. Je fais le tour tranquillement du lac et me balade dans le coin pour rejoindre le mausolée Gokoku.
Dernière courses puis direction l’aéroport en métro puis shuttle, vu que le terminal international est de l’autre coté du runway.

Budget : 650 euros

Transport : Hong Kong Express (300 euros)

Hotel : chez un pote (Fukuoka), Akari International Hostel (Nagasaki)

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Un long week-end a Hakuba, Nagano pour skier

Cela faisait presque 7 ans que je n’avais pas chaussé les skis. Enfin, à part, la piste intérieure de Dubai – Mall of the Emirates – mais cela ne compte pas…

Quand on est en Asie, il y a peu de choix pour avoir des pistes correctes avec des stations dignes de ce nom proche de Hong Kong.
Il y a le Japon bien sur, la Corée du Sud avec Yongpyong – la station la plus grande/connue – et puis maintenant la Chine qui a su développer quelques stations, dont la plus connue pour les français est Yabuli où se trouve l’un des premiers Club Med de Chine.
On a choisi le Japon et plus particulièrement la préfecture de Nagano avec la station Hakuba qui a accueillie une bonne partie des Jeux Olympiques d’hiver 98 (Nagano 1998). On était donc sur de s’y retrouver en matière d’installation.
Il faut dire que c’est l’une des stations les plus connues du Japon. Pour les amateurs de bonne poudreuse (Hakuba en avait déjà un bon paquet), il y a aussi la station de Niseko, sur l’ile d’Hokkaido, à quelques heures de bus de Sapporo.
Le problème de Niseko, c’est que ce n’est pas tout près. Il me semble qu’il y a des charters pour Sapporo à certains moment de l’année avec Hong Kong Airlines, mais sans cela, c’est vol pour Tokyo puis un vol domestique pour Sapporo puis le bus… Et Niseko est apparemment plus chère. Donc en gros a réserver aux gros budgets, déjà que le ski en règle général ce n’est pas gratuit, si vous rajoutez le fait de partir a 4000km pour en faire…
Bref, on a tout de même réussi a gérer notre week-end plutôt bien.
Vol Hong Kong express pour Tokyo Haneda (aéroport le plus près du centre) pour 210 euros par personnes un vendredi soir. Retour dans la nuit du mercredi/jeudi suivant.
Bon point, car c’est un vol vraiment pas cher que l’on a pu avoir. En plus avec des horaires parfaits et atterrissant a Haneda, ce qui évite de faire 2h de bus pour atteindre le centre (si arrivée a Narita).
On a donc pris un taxi directement pour Roppongi… 9000 yens… ouch.
A peine après avoir posé les affaires dans notre hôtel, on repart pour aller clubber, direction le Vanity (V. Tokyo). 3500 yen avec deux verres. Cela a augmenté. Enfin, c’est ce que je pensais, jusqu’à ce qu’on s’aperçoivent qu’en fait, il y a avait un invité spécial pour la soirée : Taboo des Black Eyed Peas, qui lance un single en solo au mois d’avril (potable au debut, mais avec un sample bizarre en plein milieu).
Petite soirée tranquillement au Vanity donc, ou la musique est plutôt correcte et le ratio garçon/fille aussi bien. On fera donc la fermeture aux alentour de 5h.
Le lendemain, réveil à 10:30 par le téléphone… on n’avait pas vu que le checkout de notre hôtel était a 10h.
On se lève donc rapidement, encore pas très frais de la veille. Direction la location de voiture qui se trouvait en face de l’hotel.
On loue donc une voiture pour 4 jours (une petite Nissan). Le retour se fait sur la meme agence et il faut signer tout un tas de papier avec des assurances en tout genre à choisir (franchise et choses comme ca). Check de la voiture et paiement. Puis petite video de presentation du genre d’accident qui peut arriver sur les routes enneigées.
On passe manger un bol de riz dans un boui boui a coté avant de partir. Encore une fois la sélection du repas et le paiement se fait sur des machines automatiques en japonais. Heureusement un monsieur qui parlait anglais nous a donné un coup de main.
Ensuite, on prend la voiture direction Hakuba. Fort heureusement le GPS était réglé sur anglais (sinon, ce n’est pas la peine). Déjà que ce n’est pas forcement simple sur l’autoroute, alors dans Tokyo même… A part que les japonais roulent à gauche (et que l’on s’en est rendu compte au moment de prendre la voiture… oui honte sur nous – faut dire a Hong Kong aussi donc on a pris l’habitude), les routes sont en très bon état et le personnel de péage sait aligner les deux mots anglais nécessaire. Il faut juste savoir éviter les borne automatiques (ce qu’on appelle liber-t en France) , les ETC, et bien garder ses tickets. Les SA sont les stations d’autoroute avec station service tandis que les PA sont sans station service (si j’ai bien compris). De bonne qualité aussi sans aucun doute.
Arrivé a Hakuba, direction l’hotel. Faut dire que la ville n’est pas très grande ni très peuplé, c’est plutot un village, mais s’y balader a pied, devient compliqué.
On loue donc nos skis, chaussures, vêtements, bâtons… Pour moi qui ait tout pris, j’ai du payer une centaine d’euros (un peu moins) pour les 3 jours. Même ordre de prix pour les forfaits sur 3 jours qui donne accès a tous les domaines (1 domaine par jour).
Hotel pas trop mal placé, même si sans voiture… cela devient plus compliqué. Certes la navette passe tous les matins et soir pour desservir les stations, mais pour aller manger le soir, il n’y a plus rien après février (sinon il y a le party bus qui emmène jusqu’à Echoland ou se trouve quelques restaurants et bars). Le restaurant de l’hotel propose un buffet a 4000 yens, ce qui revient un peu cher. Par contre, bon point il y a un Onsen intérieur et extérieur dans l’hotel (sorte de bain chaud public, pour les hommes d’un coté et pour les femmes de l’autre).
Tous les soirs on dinera donc à Echoland ou se trouve une rue plus animée avec des restaurants et bars. En Mars, cela était bien vide mais on a pu manger tranquillement des plats japonais et western.
Niveau ski, le lendemain nous partons pour la station principale d’Happo-One, celle qui a accueillie une bonne partie des épreuves de ski. On peut même y retrouver encore les sigles olympiques un peu partout.
J’ai suivi mes deux compères, qui ont plus l’habitude que moi de skier le premier jour, j’en ai donc un peu chier. Mais j’étais assez surpris d’arriver à suivre même sur deux noires (sans bosses). Rouge étant pour moi le maximum usuellement, sinon je n’y prend pas gout. Le soir pour la dernière descente (les pistes ferment à 17h précise et de toute façon il n’y a plus assez de lumière), on s’est retrouvé tout en haut dans le brouillard complet, on ne voyait plus qu’a trois mètres devant soi… La neige n’étant plus qu’un pseudo amas de soupe, j’ai du tomber quelques fois dans la neige pour finalement me tromper de piste (ne voyant rien) et arriver donc sur une noire à bosses… C’est dans ses moments la qu’on se demande pourquoi on est venu faire du ski. Finalement ca s’est bien passé mais plutot fatigué.
Le lendemain, direction Goryu/Hakuba 47, une double station qui fonctionne en même temps. Ici c’est plutôt le paradis des snowboarder, il y a des grandes et larges vertes mais aussi des rouges plus haut. La neige était bonne et je pense que ca vaut le coup de tester.
Le dernier jour, on est revenu sur Happo-one. Lors de mes dernière remontées, alors seul sur la piste (de la soupe mais quand même), j’ai réussi a bien m’effondrer dans la neige en pliant mon bâton par la même occasion. Après cette dernière descente, je ne voulais pas terminer sur un échec donc je remonte pour me rendre compte que j’étais celui avec les clefs de voiture et que j’étais sur une remonté mécanique en bas de la montage, différente de celle ou se trouvait le parking et la voiture… (on s’était séparé en cours de route). Grosse frayeur. Consultation du plan, il n’y a pas de piste qui me permettent de revenir sur la zone du parking, les remontés principales montant plus haut étaient déjà fermées… Arrivé en haut de la remontés, je vois un panneau sauveur indiquant qu’il y avait finalement un passage. Je redescend tranquillement, arrivant comme un sauveur devant mes potes : c’est bon, j’ai la clef. (ils avaient déjà commencé a demander pour appeler les autres remontés afin de me faire revenir a pieds… j’en aurai quand même bien chier si j’avais du faire les 800m avec les skis et les chaussures sur la route…
Le dernier soir on est allé manger dans un petit restau d’Echoland qui vendait des pizzas, on a pu discuter avec la serveuse qui nous racontait ses péripéthies en France, travaillant pour Ducasse en cuisine de l’un des restaurants près de Lyon, puis étant revenu car elle voulait pouvoir faire du snowboard tous les jours…
Le lendemain, on se lève tot, direction Nagano pour visiter le temple principal dont je ne me souviens plus du nom. Le stop sera court, c’était surtout pour l’un de mes deux amis qui venait pour la première fois au Japon. Le temple est pas mal grand avec un jardin autour, le quartier aux alentours est sympa mais on ne s’y ait pas trop attardés.
On est ensuite parti vers Nakano, une autre ville ou se trouve des onsen naturel et plus particulièrement le Snow Monkeys parc ou l’on peut voir les singes qui vont se réchauffer dans les sources d’eau chaude durant l’hiver. Pas mal. Je pense que c’est plus joli lorsqu’il y a plus de neige, c’est à dire en Janvier.
On est finalement rentré sur Tokyo, avec quelques embouteillage à la clef sur le périphérique (arrivée vers 18h aussi…). Puis passage sur Shibuya, restaurant de sushi (pas bon du tout) et café pour prendre quelques bières avant de partir. On fera notre chemin en métro depuis Roppongi jusqu’à Shibuya, puis de Shibuya jusqu’à Haneda Airport. Il faut prendre la circle line jusqu’à Shinagawa puis ensuite prendre un train et s’arrête a un arrêt particulier pour ensuite prendre le train qui va jusqu’à Haneda. C’est pas le plus pratique. Bon il y a quand même des directs de Shinagawa mais pas souvent.

Budget : 1000 euros

Transport : Hong Kong Express (210 euros) vol direct, puis location de voiture Nippon rent-a-car (380euros)

Hotel : Marroad Inn Hotel à Roppongi, Hakuba Hotel à Hakuba

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Visite de Tokyo, capitale du Japon

Ayant un ami de France venant 2 semaines à Hong Kong, on a décidé de partir 6j/5n à Tokyo, histoire de mieux connaitre la capitale nipponne.

J’ai réussi a trouver un package pas trop mal sur Zuji.com.hk, environ 5000hkd/pax pour vol + 5 nuits d’hôtel a Shinjuku (quartier central).

On est donc parti dès le vendredi matin sur United Airlines, direction Narita airport, aéroport bien excentré de Tokyo, qui accueille la plupart des vols internationaux. Après être arrivés sur place, il a fallu trouver un ATM. Comme d’habitude avec le Japon, ca ne marche pas à chaque fois, en fonction des cartes et des réseaux de banques… l’ATM 711 bank a finalement accepté ma carte.

Pour se rendre au centre ville, il y a plusieurs solutions que sont le train rapide et le bus (avec plusieurs compagnies), mais aussi les shuttle pour les hotels. Bon le moins cher (1000 yens) est le bus. On a pris le Keisei bus (vente de ticket a l’intérieur de l’aéroport) qui nous a déposé a la station de métro Tokyo (Marunouchi). Il faut bien compter 1h15, voire même plus si comme nous, il y a des bouchons sur le freeway. On s’est donc rendu dans la station de métro pour prendre la carte Suica. Pass que l’on recharge et qui va débiter a chaque entrée et sorti de station.

Pas forcement très simple d’estimer le temps de métro, mais heureusement un japonais nous a donné un petit coup de main pour savoir ou sortir (même si Shinjuku… bon c’est un peu le Chatelet de Tokyo). Arrivé a Shinjuku, notre hôtel (Washington Shinjuku hotel) se trouve a 10min de marche (dans le froid). Le lobby se trouve au 3e étage, on récupère notre chambre et nous voila dans notre 18m2 pour deux… équivalent d’un B&B français, sauf que normalement, la chambre coute 100e/nuit. Bref on ne s’est pas plaint non plus. On est parti diner dans la gallerie marchand au pied de l’hotel ou l’on a trouvé un petit restaurant ou l’on commande en choisissant notre menu sur une machine. Évidemment rien n’est écrit en anglais, donc on a un petit peu hésité et puis finalement en regardant un japonais, on a réussi a avoir notre menu.

Un vendredi, ne serait pas un vendredi sans sortir en club. Après manger, on est donc parti a Shibuya, le quartier des soirées “japonaises”. Soit-disant plus local que Roppongi – le quartier dit occidental (ou toutes les ambassades se trouvent) – Shibuya concentrent shops, mall, restaurants, bars et club. C’est la ou se trouve le passage clouté le plus connu du monde (c’est vrai qu’il est impressionnant). Après avoir regarder sur internet quel club valait le coup, on est parti au Womb, connu pour son electro plutôt sympa. 3500 yen l’entrée (sortie définitive), sans aucune boissons. Le club propose un lounge avec sa musique, une très grande salle et 2 petits étages avec leur DJ attitré. Chaque étage a son propre bar. Les verres sont variés, au alentours de 700/800 yens, mais reste très “a l’arrache”. Cocktails pas ouf, verre en plastiques, bref c’est une boite style underground. Malheureusement, la boite a pris du temps a se remplir, mais elle s’est surtout rempli d’occidentaux. Beaucoup de mecs aussi. La musique quand a elle, était sympa (à condition d’aimer le style), mais le son, qui soit-disant est l’un des meilleurs, ne m’a pas impressionner du tout, c’est simple, on se croyait dans un entrepôt. Pas ouf la soirée. On aurait du tenter Club Asia qui a mon avis aurait plus correspondu a ce que l’on cherchait. On a pris un encas avant de repartir vers le métro au petit matin.

Après une courte nuit, on se réveille et on part rejoindre une ami tokyoïte qui s’est proposé de nous faire visiter Asakusa (temple), le quartier le plus touristique de la ville. Après prise de photo, on part manger un morceau dans un tout petit restau qui sert des yakitori (brochettes de viandes) et de la bière. Ensuite on part direction Akihabara, le quartier de l’électronique et des jeux-videos au Japon. On retrouve une de ses amis la-bas et on part faire le tour du quartier. Bon ca ne m’a pas trop choquer, il faut dire que l’on est pas rentré dans tous les buildings, mais à part les publicités partout et les bars “gundam”, ca ne ressent pas tant que ca. On est quand même aller dans la tour Yodobashi-Akiba, qui est au final a un gros department store. Puis, on est tout de même aller dans un Sega Game Center, histoire de faire une partie de Time Crisis et prendre des photos “à la japonaise” dans des photomatons ou l’on peut tout retoucher les clichés avant impression.

Après cet après-midi découverte, on est allé manger à Shinjuku East, puis on est ressortis, cette fois-ci à Roppongi, rejoins par nous deux amies japonaises. Direction le Vanity. On commence par faire la queue sous la pluie… Heureusement, on est finalement invité a passer devant car nous sommes avec des filles, le mecs seuls, faisant encore la queue dehors. Casier puis direction la piste de dance. Club plutôt classe avec pour le coup… que des japonais. L’entrée a 3000 yens avec deux boissons, puis ensuite 800 yens par verre. Une musiques bien stylée. C’est à dire, des morceaux électro ou des les remix des charts, sauce électro. Parfait. On fera la fermeture de la boite. Une petite faim avant de reprendre le métro, on se dirige vers Sushi Zanmai, une chaine bien connu de sushi à Tokyo. On avait un peu la flemme d’aller au marché de poisson de Tsukiji. Qui est assez loin de Roppongi en fait.

Le lendemain (ou plutot l’après-midi), on part marcher vers le parc ou se trouve le Meiji Jingu, temple shintoiste. Puis on se dirige vers Omotesando, “les Champs Elysée de Tokyo” (en competition avec Ginza sur ce sujet la). On a assisté a un spectacle de rue puis on a descendu le boulevard. On a raté la Takeshita-dori… pour le coup, on est remonté dans les petites ruelles mais on est pas tombé dessus. On a mangé dans un petit boui-boui à Harajuku donc, une soupe de udon delicieuse. Je conseille dans se promener dans le coin, il y a plein de shop assez atypique et des fringues japonaises stylé. Ensuite, on est parti vers Shibuya en passant dans le sud de Harajuku. On a fait ensuite le tour de Shibuya, entre le ward, la statue du chien Hachiko, le mall 109, les rues remplies de restaurants et autres boutiques qui ne désemplissent pas. On fini par se poser dans un café pour prendre une glace. On a ensuite rejoins Shinjuku mais l’on est allé voir le petit quartier nommé Golden Gai. C’est un enchevêtrement de ruelles ou se trouve tout plein de bistro de quelques m2. Le propriétaire vous accueille et vous sert bière ou sake pour ensuite discuter. Généralement, il n’y a pas plus de 4/5 places dans le bar. Certains parlent anglais. On est ensuite pari manger dans un Izakaya, c’est un type de restaurant peu cher qui sert des snacks, des boissons et des desserts. Généralement les plats sont peu ou prou au même prix (affichés sur l’enseigne du magasin). Certaines proposent même le free-flow de bière pour 1000 yens. Il y en a partout dans Tokyo. Apparemment il y en a même au style “prison/horreur” à Shibuya, qui accueille les clients et leur fait vivre un moment de frisson autour d’un repas. Ils sont généralement ouverts toute la nuit.

Lundi midi, on décide d’aller visiter les bâtiments officiels de la ville de Tokyo (TMG). Ils proposent une cantine à mi-parcours ou l’on peut prendre toute sorte de repas japonais (il faut commander a la machine) pour pas cher. Après ce repas en compagnie des employés de la municipalité, on redescend pour prendre l’ascenceur spécifique pour monter au skydesk qui donne une vue a 360 degrés de la ville. Pour nous, seul celui de la tour sud était ouvert. Mais normalement les deux sont accessibles donnant une vue un peu différentes. Quand il fait clair, on peut même voir le Mt Fuji. Par chance, on a eu un très beau temps ce jour la. Après avoir admirer la vue, on a décidé d’aller voir l’ile d’Odaiba. Pour cela, il faut prendre la ligne automatique Yurikamome. Cette ligne de train passe a l’extérieur et permet d’admirer les alentours. On passe même sur le rainbow bridge. Le départ se fait a la station Shimbashi (ou Shiodome) et se termine a Toyosu (ou vice-versa). On s’est arrêté sur l’ile pour aller admirer la copie de la statue de la liberté. En fait, l’ile est rempli de mall d’outlet. Étonnamment, on a croisé plein de touriste mais très peu de japonais… Il y a un même un gundam “grandeur nature” devant l’un des outlets. On a ensuite repris la ligne pour rejoindre le métro et l’on est parti visiter Marunouchi et les alentours des jardins du palais impérial. Évidemment, on allé le lundi ou les jardins de l’est du palais sont fermés. Tout ca se trouve a l’ouest de la station Tokyo. La gare de cette station est d’ailleurs un monument a elle seule vu que les bâtiments on été soigneusement conservés. Entre le palais et la gare se trouve le quartier des banques de Marunouchi. Tout les bâtiments semblent tout neufs. Tout est nickel propre. On a continué vers le sud pour aller visiter le quartier très luxueux de Ginza ou se trouve les principaux department store et magasins de luxe. Il y a meme un Printemps ! Finalement, la nuit tombant on part vers le quartier de Roppongi pour aller visiter Roppongi Hills. Composé d’un mall, de cinemas, d’une tour commerciale immense et de quartier d’habitation, Roppongi Hills ressemble à ce que l’on pourrait appeler une ville dans la ville. Ca ressemble beaucoup à la station Kowloon de Hong Kong (en plus petit). Après Roppongi Hills, on se balade dans le coin pour se diriger vers la Tokyo Tower (leur tour Eiffel rouge…) illuminée dans le ciel noir de la capitale. Cette dernière est plus grande que la tour Eiffel. On n’a pas essayé d’y monté vu l’heure et on a continué a faire le tour du quartier. Le prix des appartements, même très cher, sont étonnamment moins qu’a Hong Kong. Pour le même prix, je pourrai avoir 50% de surface en plus. On terminera la soirée sur MOS burger, la chaine de fast food japonaise. Retour a l’hotel ensuite.

Mardi, direction le musée Edo-Tokyo. L’un des meilleurs. Il retrace l’histoire de la ville (avant nommé Edo) avec d’un coté la reproduction de certains bâtiments de Edo et de l’autre le Tokyo plus contemporain du 20e siècle. Le musée n’est pas très cher et plutôt intéressant, même s’il faut y passer du temps afin de tout regarder. Il y a même des guides bénévoles qui se propose d’expliquer en plusieurs langues ce que l’on peut découvrir dans le musée (ca c’est carrément cool). Après cette session histoire et culture, on est parti à Ueno, le quartier adjacent ou se trouve l’un de marché connu de la ville. Bon il est vrai qu’il y a du monde, mais pas forcément grand chose d’intéressant. Le quartier est plus populaire et l’on trouve beaucoup de magasin de fringues (pas forcément des meilleurs gouts). Il y aussi un parc de l’autre coté du boulevard que l’on n’a pas eu le temps d’aller voir. En effet, on a du retourner à Marunouchi (Tokyo) pour un business meeting (oui en vacances…). Mon pote avait des partenaires commerciaux à rencontrer. Après discussion à base de “domotique”, “d’éco-quartiers” et de “green-techs” en tout genre, on s’est fait inviter au restaurant (plutot à base de sake pour le coup).

Le lendemain, c’était le jour du départ. On a mangé dans un petit restaurant à Marunouchi pour ensuite reprendre le bus Keisei qui partait vers Narita Airport. Le bus passe toutes les heures je crois. Mais il y en a un autre sur une route perpendiculaire qui passe toute les heures a la demi, au meme prix. L’arrêt de la Keisei se trouve exactement la (sotobori dori, à 300m de Damaru), il faut payer directement au chauffeur et bien s’assurer de connaitre le terminal. Compter une bonne heure. Mieux vaut prendre des précaution vu le trafic.

Rentré sur Hong Kong bien crevés mais avec une belle semaine de vacances. C’est sur j’y retournerai.

Budget : 500 euros pour le package Vol + 5 nuits d’hôtel (zuji.com.hk). Quasiment 4000 yens de métro. Total doit être au alentour de 800-900 euros.

Transport : United Airlines. Suica card pour le metro.

Hotel : Washington Shinjuku Hotel

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… une semaine à Osaka

Parti de Shanghai Pudong, nous décidons de rejoindre le Japon et plus précisément Osaka. Pourquoi le Japon ? Tout simplement parce que l’un de nos camarade de promo s’y trouve en stage de fin d’étude, c’est donc l’occasion de venir visiter ce pays.

Quelques semaines après le Tsunami qui a frappé le nord de l’archipel et dont les ravages au niveau nucléaire se sont fait sentir dans sur tout le continent, nous avons décidé tout de même de nous rendre la-bas. Le fait est qu’Osaka a été “théoriquement” peu touché comparé au nord du Japon. En gros, Tokyo, ce n’aurait pas été possible. Quand bien même le Japon a subit une crise sans précédent, l’avion de ligne était bien rempli.

Unique occasion pour nous donc de visiter un pays dont le niveau de vie est très élevé et ou les prix sont exorbitant. Heureusement notre ami pouvait nous loger gracieusement, sinon on n’y serait pas allé. Arrivé à l’aéroport d’Osaka, peu de touristes, peu d’étrangers. L’accent anglais laisse à désirer et du personnel nous aide pour bien préparer notre entrée sur le territoire japonais. On ne rigole pas avec l’immigration : empreintes digitales et photo (prétexte de la lutte contre le terrorisme). Petit sticker (visa) sur le passeport on passe la douane et direction le comptoir information pour trouver un DAB HSBC. Inutile de chercher, à part Citi, aucun DAB/ATM ne porte la marque d’une banque connue. A nous les frais ! Et oui, le japon a ses propres banques (comme partout), mais surtout… ses propres banques. Que ce soit Mitsubishi, 7eleven ou Bank of Japan… on n’aura pas trop le choix pour retirer. Solution : retrait groupé de plusieurs milliers de yens. 1 = 110 yens, on retire par 10 000 yens.

Osaka c’est très grand. Il faut aussi prendre en compte la géographie du Japon, petit pays très montagneux qui laisse peu de place à l’homme pour construire. Les plaines ont été utilisées pour construire et maintenant qu’il n’y a plus de place dans les plaines, on construit des terre-pleins comme celui ou se trouve l’aéroport. L’agglomération d’Osaka est l’une des plus peuplées du monde, en effet, celle-ci est composée d’un trio de ville : Osaka la plus grande, Kobe la portuaire et Kyoto la plus traditionnelle. Ajouté à cela, la ville de Nara collée à l’est qui est la plus “nature”. Des millions de japonais vivent donc dans la 2e agglomération de l’archipel après la capitale. Ce qui m’a surpris donc, c’est la hauteur des buildings. En effet, au japons tout est très bas. Seul quelques building qui font au maximum 30 étages sont présent dans le centre. Et encore. Alors ma réflexion peut paraitre surprenante mais lorsque l’on a un impact démographique si important, pourquoi ne pas construire à la verticale. La réponse vient des séismes tout simplement. L’archipel est sur une faille et ca tremble… souvent. Notre ami qui nous accueille nous a donc raconté que même au 2e ou 3e étage d’un bâtiment, les secousses se font sentir même faibles. Alors au 30e …

Pour rejoindre le centre-ville d’Osaka, on a décidé de prendre le train rapide nommé : Rapit-beta. Celui-ci est très particulier et sa locomotive ressemble a une tête de robot/Dark Vador. C’est ainsi que l’on a pu découvrir le système de transport japonais : couteux et composé de multiples sociétés n’ayant que peu d’accord entre-elles, rendant le déplacement un parcours du combattant pour le touriste ou expatrié. Je m’explique rapidement : la  libre concurrence implique différentes sociétés japonaises qui proposent soit la même prestation soit ont chacune une portion attitrée. Jusque la, tout va bien. Cependant, les trois villes sont reliées mais les sociétés différentes n’ont pas mis en place un système de paiement simple pour utiliser les voies quelques soit celle qui s’en charge. En gros, arrivé au centre-ville, on prend un ticket de métro pour la ville d’Osaka, payable en fonction du point ou l’on se rend (plus la distance est grande, plus l’on paye).

Métro d'Osaka

On se rend au bout d’une des lignes, à ce qu’on pourrait appeler un terminus. Cependant physiquement, ce n’est pas un terminus puisque la ligne continue jusqu’à la ville de Nara. Mais a partir de cet arrêt (Nagata) que j’ai appelé terminus, il y a changement de société. Donc mon ticket du métro d’Osaka ne me permet pas de continuer alors que le train, lui, après une pause, continue et passe sur le tronçon de l’autre société. Pas de chance, mon ami habite justement deux arrêts plus loin sur la ligne, soit sur une portion de l’autre société. La technique est donc de continuer avec le train et d’utiliser une machine qui permet de payer ce qu’il manque à l’arrêt final (dans notre cas Yoshita), c’est à dire la partie (2 arrêts) de l’autre société de transport. Alors, oui c’est chiant, mais bon les japonais sont pas non plus si bête, ils ont inventé un système de paiement sans contact qui permet d’utiliser son téléphone portable (japonais) pour payer, le prélèvement se fait sur le compte bancaire directement. Mais problème pour les touristes : impossible d’avoir ce système, il faut un téléphone muni de ce système NFC et un compte bancaire japonais. Qu’en est-il des expats ? Eh bien, c’est un calvaire sans nom pour obtenir un compte bancaire dans une banque japonaise et encore pire pour obtenir une carte de crédit. Ils ont trop peur de se faire voler par les étrangers… La solution est donc d’être marié à une japonaise/un japonais qui s’occupera des formalités. Apparemment c’est la solution la plus simple que nous ont raconté les expats français que l’on a rencontré. (point important, il parait qu’il est possible d’obtenir une carte pour utiliser les transports ferroviaires payable à l’avance a l’ambassade du japon et permettant de l’illimité sur les métro et trains, pour les résidents français en tout cas, a confirmer tout de meme).

Point transport/coup de gueule terminé. On a quand même passé une super semaine. Le Japon c’est particulier. En effet, c’est un autre monde. Le Japon n’est pas un pays à touristes, difficile de communiquer avec la population locale en anglais, le niveau est … égale à 0. Même en France ou notre niveau n’est pas fameux, on n’a pas à rougir. Heureusement notre pote à pris quelques cours de japonais, suffisamment pour dire les chiffres et quelques formalités et surtout le : “je ne comprend pas le japonais” qui marche bof bof lorsque l’on a déjà sorti quelques phrases. Contrairement à la Chine, on ne mange pas pour 2/3e par repas, c’est un peu plus cher qu’en France, c’est à dire qu’il faut environ 8e pour manger dans un fast food. On a donc oublié le restaurant de sushis pour manger dans des chaines comme Yoshinoya (que l’on connait bien à Hong Kong), des petits restaurants proposant viande+bol de riz…

Au Japon on a décidé de visiter mais aussi de sortir et de faire la fête. On donc commencé la semaine par … un week-end. Ne connaissant pas trop la ville, on est parti en centre sur les conseils de Martin, notre hôte. Les japonais ont une façon de sortir bien particulière basé sur les horaires de métro. En gros, on fait la fête jusqu’au dernier métro (minuit) ou alors on est parti jusqu’à l’ouverture de celui-ci, c’est à dire 5/6h du mat, comprendre : il existe de nombreux bars/boites qui organisent des soirées que de 19h à 23h. Les soirées sont donc adaptées. Certaines commencent très tôt pour finir vers 23h, d’autres commence tard pour finir vers 6h. On a choisi un club, le Pure (a Dotonbori). Au centre-ville d’Osaka. On est tombé sur une soirée Rap/RnB open bar pour 30e. On a donc danser jusqu’à l’aube. Le lendemain, petite pause pour moi, visite du chateau d’Osaka pour les autres. On a fait un petit tour dans la ville donc pour découvrir ces atouts. Un centre-ville immense et étendu ou l’on se perd facilement. Le samedi soir, on décide d’enchainer avec une autre soirée, mais comme l’un des gros point noir du japon c’est la communication en anglais, on choisi de se rendre à une soirée organisé pour les “gens qui aiment l’anglais”, en gros les expats et les japonais qui parlent anglais. Direction Kobe, un train relie les deux villes, même si on distingue par trop la limite de celles-ci. On aura donc accès a un open bar dans un bar pour 25e pendant 4h. On rencontrera des expats d’un peu partout et on essaiera de parler anglais avec des japonais, c’était pas gagné d’avance…

Niveau visite, on a fait le tour de la ville d’Osaka, entre temples et centre-ville, immense d’ailleurs qui propose toute sorte de boutiques très japonaises mais aussi les departments store qui vendent les produits de luxes européens dont les japonais sont très friands. On a fait le Umeda Sky Building (floating garden), l’un des points de vue les plus haut de la ville, ou il est vrai, on a une très belle vue. On est passé dans le quartier Shinsekai, on a vu le Shitennoji Temple, la grande roue a Minami ou l’on a testé les salles d’arcades.

A Kobe, nous ne somme sorti que pour aller dans une soirée, mais avant cela on a fait un petit tour dans le centre-ville. La ville semble allonger le long de la mer. Plus petit, elle regorge aussi de boutiques et autres restaurants.

Pour Kyoto, on s’est concentré sur la culture, alors après notre arrivée dans le centre, on a marché jusqu’à l’ancien palais impérial ou l’on a fait une visite guidé (heures de visites strictes). Puis on a fait le musée du Manga. Enfin, on s’est rendu dans le Geisha District, nommé Gion, que l’on a parcouru rapidement pour se rendre au temple tout proche (je ne me souviens plus du nom). Kyoto regorge de temples, plus beau les uns que les autres. Malheureusement on a eut très peu de temps et moins de motivation pour les faire. Il y a donc beaucoup d’autres choses à découvrir.

A Nara, on a pu visiter l’immense parc ou se promène des daims en libertés. Le parc comprend des musées (fermé le jour ou l’on est passé) et des temples. Lorsqu’il fait beau, c’est une bonne balade à faire vu le nombre de choses à voir. Malheureusement certains temples sont payants. On y est passé une bonne journée, je sais qu’on a vu le Todaiji temple, mais aussi bien d’autres se trouvant dans le Nara Park. On a tenté aussi le soir, d’aller voir le National Palace mais celui-ci était fermé. Fort heureusement pour nous, on est tombé sur une mamie japonaise qui nous y a conduit (elle parlait pas un mot d’anglais). Sinon on aurait fait une heure a pied sous la pluie pour rien.

Je pense ainsi avoir décrit plus ou moins tout ce qu’on a fait. A vrai dire, pour le Japon, il faut savoir expérimenter un peu tout, que ce soit déambuler dans le quartier typiques rempli de boutiques et de restaurants, faire un combat de Tekken4 en salle d’arcade contre un joueur japonais, tester le curry dans un petit restaurant, faire un tour dans un des nombreux temples ou sortir à la tombé de la nuit.

J’étais assez content de cette petite semaine même si j’y ait trouvé deux points négatifs : le prix et la difficultés de communiquer, mais après ca, c’est tout de même une culture à découvrir.

En repartant d’Osaka, on s’est levé aux aurores pour prendre notre métro puis notre train. Aéroport d’Osaka, destination Shanghai pour une escale puis Beijing… une escale non sans problème d’ailleurs…

Budget : Facile 300e (sans le vol)

Transport : Carte de métro d’Osaka pour une semaine. China Eastern (via Zuji.com.hk pour les 3 premiers vols) et Shenzhen Airlines via ctrip pour Beijing-Shenzhen

Hotel : chez un pote (Yoshita)

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