Pour les vacances de Pâques j’ai pu prendre 11 jours de vacances et cette fois-ci je suis parti à l’autre bout du monde : les USA.
Un voyage dont j’ai rêvé depuis plusieurs années : faire un roadtrip dans l’ouest des Etats-Unis et plus particulièrement la Californie et le Nevada. Un peu de l’American Dream d’un certaine manière…
San Francisco se trouve a plus de 13h de vol de Hong Kong et notre prevision de trip inclus Los Angeles et Las Vegas. Il a donc fallu prévoir bien l’avance notre parcours, nos hotels, notre voiture et nos activités pour essayer d’en faire le max en si peu de temps. Les distances étant grandes (plus que je l’imaginais en fait) il ne faut pas sous-estimer les trajets entre ville.
Le plan donc :
- 3 nuits à San Francisco
- 1 nuit à Monterey au bords de l’Ocean Pacifique (stop durant notre descente jusqu’a Los Angeles)
- 3 nuits à Hollywood
- 3 nuits à Vegas
Et avec ca, une voiture pour faire la descente entre SF et LA le long de la magnifique PCH (Pacific Coastal Highway) ainsi que la route “desertique” entre LA et Vegas.

Déjà bonne nouvelle, nous avons réussit a tenir notre plan et notre roadtrip s’est passé sans encombre. On a bien profité et on a fait tout ce qu’on voulait. Voici donc comment ca s’est passé en details. Jeudi départ sur Cathay Pacific pour San Francisco avec un vol de 13h. L’arrivée sur la ville est extraordinaire. Le ciel était d’un bleu et nous avons survoler toute la ville et la Bay avant d’atterrir ce qui nous a permis d’obtenir des photos vu du ciel vraiment sympa. L’avion se pose, prend quelques temps a rejoindre sa gate, on part donc vers l’immigration 30min après avoir toucher le sol. La je commence a comprendre pourquoi les aéroports américains sont pas forcément les mieux notés. On a du attendre facile 1h voir 1h15 pour passer la frontière. Même du coté “citoyen américain”, ca avait l’air de prendre un peu de temps. Si vous avez un ESTA déjà validé (c’est à dire déjà rentré sur le territoire avec l’ESTA du moment) vous pouvez passer dans la file pour les citoyens américains. Sinon c’est une horreur. Arrivé devant l’agent, ce dernier pose des questions en tout genre pour s’assurer de votre niveau d’anglais et de ce que vous venez faire aux USA. C’est bien le seul pays ou cela arrive, comme si ca allait changer grand chose pour l’immigration illégale ou la sécurité (j’imagine que c’est le but). Bref, il marque un numero sur le papier des douanes et ce numéro indiquera si vous devez être fouillé ou non (enfin c’est ce que j’ai cru comprendre).

On ressort donc de la zone internationale et on se dirige à l’étage pour la zone “Ground Transportation” ou nous sommes censés pouvoir prendre un shuttle bus à 10USD/p grâce à notre hostel. Sauf que les bus ne sont pas stationnés la et après 30min d’attente, on se barre prendre le BART, le train de banlieue de la Bay Area. 9USD/p a payer à la machine (mieux vaut des petites coupures) pour rejoindre le centre ville. On descend a Montgomery et on marchera jusqu’à Broadway ou se trouve notre hostel : Green Tortoise Hostel.

Ce dernier est une auberge de jeunesse très connus de la ville qui fait aussi office d’agence de voyage, organisant des tours en bus dans tout l’ouest des US. Le staff est cool et l’ambiance aussi. Il y a une immense salle qui sert pour les repas avec sa cuisine, son billard, sa scène et son système son. On a pris une chambre avec deux lits superposés et salle de bain partagés (avec toutes les autres chambres). Ca coute quand même 100USD/n pour 4m carrés, mais au moins c’est bien placé. L’auberge prête des serviettes et possède des machines à laver/sèche linge. On pose nos affaires, on se change et on repars marcher dans les rues de San Francisco, direction la Coit Tower. Cette tour qui se trouve tout en haut de Telegraph Hill permet d’avoir une vue sur toute la ville mais lorsque nous y sommes arrivés, elle était fermée (ferme à 17h). On redescend de la colline et marche jusqu’à la fameuse Lombard street, cette route en accordéon faite de pavés rouges qui n’est pratiquement empruntée que par des touristes. Sur la route on croise plusieurs fois le tram tiré par des cables sous la route, jusqu’à la baie et le Ghirardelli square, ou se trouve le magasin de chocolat du même nom. On s’enfilera un sunday chocolat à plusieurs millions de calories, délicieux.

Le lendemain matin, on marche vers le pier33 ou se trouve notre bateau pour la plus connue des prisons américaines : Alcatraz. Il y a du monde et mieux vaut prendre son billet à l’avance en ligne sur le site officiel (Alcatraz Cruises). Le tour prend environ 2/3h bateau compris, avec un audio guide vraiment bien fait où d’ancien prisonniers et gardiens racontent la vie de la prison et les multiples tentatives d’évasion. L’ile n’est pas très grande mais permet quand même de faire un peu de marche. Le parcours est plutôt simple à suivre et permet de visiter la prison dans ces moindres recoins pour évidemment terminer sur une boutique souvenirs. Les bateaux de retour partent toutes les 30min.
Retour à Embarcadero, on marche vers le nord direction Pier39 ou se trouve de nombreux restaurants, magasins de souvenirs en tout genre et les fameux phoques qui ont élu domicile tout au long de l’année dans la marina pour le plus grand plaisirs des photographes. Pier39, c’est un peu Disneyland alors on ne s’attardera pas trop et on ira manger un peu plus loin, près du Fishermans Wharf, dans un In-and-out, chaine de fast-food de la cote ouest qui a le mérite de servir des frites faites à la main sur place.

Le in-and-out c’est le passage obligé de tout touriste qui aime les burgers… enfin les burgers façon fast-food évidemment. N’exagérons pas, c’est bon mais c’est toujours du fast-food. Le menu est ultra-simple et n’indique pas toutes les possibilités, il y a un secret menu : on peut par ex demander des frites avec du fromage dessus et aussi une version du double “animal”. Celui du Fishermans Wharf est quand même prisé, mieux vaut être patient. Après s’être restauré, on continue notre marche le long de la cote direction le Golden Gate. Sur plusieurs km, pas grand chose avant d’arrivé au Palace of Fine Arts, monument d’architecture romaine construit pour la Panama-Pacific Exposition de 1915 et … faire des photos. Photos prises, on marche vers Presidio ou se trouve quelques plages avec vue sur le Golden Gate et la baie. Le ciel est bleu, on prend des couleurs… enfin, beaucoup de couleurs sans s’en rendre compte car San Francisco reçoit un vent bien frais du Pacifique qui nous oblige à garder notre manteau sans forcément penser à mettre de la crème. On s’arrêtera faire une pause dans un café près de Fort Point et on repars sur la colline pour passer sous le pont et arriver du coté Pacifique. Ca souffle de ce coté.

On descend le long de l’océan jusqu’à la première plage puis on coup à travers le parc pour se retrouver dans les quartiers résidentiels traditionnels de Richmond District. Les distances sont longues, très longues et les converses étaient une très mauvaise idée. On veut rejoindre le Golden Gate park ou se trouve de nombre musées (De Young, California Academy of Sciences). On y arrive vers 17:30 quand tout est fermé, évidemment. On y fait donc une pause avant de repartir, direction le centre ville. On marche, on marche pour rejoindre le parc The Panhandle (qui est tout en long), au dessus du quartier Haight-Ashbury, connu pour ses magasins Peace&Love (que l’on a loupé du coup). On arrive finalement à Alamo Square connu pour sa vue sur un alignement de maison victorienne de couleur avec les grattes-ciels du centre-ville en arrière plan.

On souhaite prendre le bus que l’on ne trouve pas, alors on marche jusqu’a Civic Center, puis Power le long de Market Street. Les rues sont remplis de SDF… c’est assez dingue. On voit une fille se faire voler son téléphone par un mec en vélo qui se fait courser par les flics, en vélo aussi. Le centre-ville semble “craindre”, un peu comme en Europe en fait. Mais c’est assez choquant pour SF qui est une ville connue pour sa tranquillité. On passe faire un tour dans les magasins de la ville et on remonte ensuite via Chinatown sur Broadway ou se trouve notre auberge. On mange dans un petit restau du coin et ce sera tout pour la journée. On aura marché 25km dans la journée, pris des énormes coup de soleil et de grosses ampoules aux pieds. A noter : “des fois, mieux vaut prévoir son chemin pour prendre le bus”. Le samedi, c’est journée Silicon Valley. Etant deux ingénieurs, on ne pouvait pas manquer un petit passage dans la bay area histoire de voir ce que donne cette région du monde ou l’on créé l’avenir. Première chose à faire, récupérer notre voiture. On descend dans le centre-ville ou se trouve le Dollar Rent a Car. On avait pré-réserver notre voiture sur AutoEurope ce qui nous a permis en plus d’avoir l’esprit tranquille, de reserver pour beaucoup moins cher. Voir mon article sur la location de voiture (coming soon).

Notre voiture : une Camara RS décapotable (oui on voulait se faire plaisir). On a pris quand même une bonne demi-heure pour se familiariser avec le tableau de bords et trouver comment ouvrir la capote. Je prend le volant au début. Cela fait 5 ans que je n’ai pas conduit, je ne suis pas si serein au début… Surtout que la voiture est plutôt basse et qu’il y a peu de visibilité a l’arrière. Le départ se fait donc en plein centre-ville de SF avec de nombreux travaux, on aura vu mieux. Après 10min de zig-zag dans le centre, direction le freeway pour 1h de route vers le sud afin de rejoindre Stanford University.

Le parc de l’université est immense. On trouve un parking a l’arrière de celle-ci normalement réservé aux profs et étudiants mais ouvert à tous le week-end. On fait donc le tour du campus avec ses fameuses colonnades et son église en pierres jaunes. Le campus est très beau et le ciel bleu aide à s’imaginer y étudier. On mangera dans un petit food-court avant de monter en haut de la Hoover Tower (3USD/p) pour prendre des photos des alentours puis un petit passage par le shop de l’université avant de reprendre la voiture. Cette fois-ci on prend les petites routes pour aller quelques km plus loin voir le fameux HP Garage. Le berceau de la Silicon Valley ou Dave Hewlett et Bill Packard ont créé ce qui deviendra HP. Aujourd’hui inhabité, la maison est dans un lotissement très typique de la bay. Après nos quelques photos, on continue vers le nord en direction du GooglePlex, les headquarters de Google. Ces derniers se trouve aux bords du freeway. On est samedi, on se gare dans le parking employé et on part à pied. Le complex n’est pas très grand et on arrive bien vite près de la terrace ou se trouve l’entrée principale. On en profite pour prendre l’un des vélos Google multi-colore et on fait notre tour avec comme tout bon Googler. On n’est pas les seuls a visiter. De nombreuses familles viennent voir les HQ ou travaille (très certainement) leur fils/fille. On fera le tour du campus, bien vide, prendra quelques photos avec les statuts Android qui se trouve sur une autre partie du campus. Rien de prévu pour les touristes (en tout cas en week-end), apparemment il y a un shop ouvert en semaine.

On reprend la voiture et on repars vers le nord en direction de SF. On s’arrêtera pour sortir du freeway voir le nouveau campus Facebook, qui semble être presque terminé (ou complètement ?). Une sorte de cercle ou l’on peut y voir que les multiples entrées mais pas la cours intérieure ou se trouve la cantine et café des employés. Une heure plus tard, nous déposons la voiture dans un parking privé pas loin de broadway a 20 usd la nuit (1625 Powell St.). Le soir sera très calme avec une pizza dans un italien Brodway/Columbus.

Le lendemain matin, dimanche, on reprend la voiture, direction Muir Woods National Park, au nord du Golden Gate. Evidemment on est loin d’être tout seul sur la route. Et à l’arrivée près de l’entrée du parc, toutes les places de parking sont pleines. En réalité, il doit y avoir un peu moins de 100 places sur 2 parkings, alors qu’il en faudrait au moins le double. Les gens se garent le long de la route sur des km. On continue alors la route en espérant trouver un emplacement pas trop loin. Au bout d’un moment, cela revient à plus de 5km et on décide de faire demi-tour en esperant trouver une place. Finalement, il y en a pas. On tente le parking proche de l’entrée et on decide d’attendre. Bien nous en a pris. Il faut dire que le parc ne prend qu’une heure a être visité, donc ca va, ca vient. On se garera à 100mètres de l’entrée mais il aura fallu batailler. Le parc est donc connu pour ses sequoias géants. C’est très beau mais plus petit que ce que je pensais (on fera le tour en 40 min) et surtout entièrement balisé (chemins en bois). Pas forcément la randonnée à laquelle je m’étais attendu. Petit achat de souvenirs et on est reparti, direction Monterey, notre stop avant Los Angeles. Le GPS nous indiquera de prendre le coté est de la baie, mais on voulait reprendre le Golden Gate. Sauf que ce dernier est payant, d’une manière assez particulière : il y a un péage automatique qui prend les plaques minéralogiques en photo (pas d’arrêt possible). En gros il faut que la plaque soit inscrite sur le système et il charge automatiquement les 6.5 USD de péage à la personne inscrite. Sinon cest une amende de 500USD. Nous avions loué à SF, on se doutait que la voiture serait inscrite mais on ne savait pas comment on allait rembourser (et puis apres 1 semaine on a oublié). Ce qui fait que Dollar a envoyé une lettre à l’adresse postale de mon permis de conduire (en France) en disant que on leur devais le péage + des frais de dossier : total 22USD… merci. Donc conseil, prenez l’est de la baie si besoin de descendre la cote. On aura donc pas eut le temps de voir Sausalito. On s’est arrêté sur la route, près de San Jose, au niveau de Cupertino pour quelques photos aux HQ d’Apple avant de continuer notre route vers le sud direction Monterey.

On s’est donc arrêté a Monterey, petite ville de la côte, se trouvant juste à coté de la fameuse Carmel-on-the-sea (beaucoup plus chère). On a pris un motel a l’entrée de la ville (il y a une rue avec que des motels), plutôt mignon et finalement pas si loin du centre ville. Ce dernier possède pas mal de restaurant sympas dont une brewery ou l’on dinera. Mais il y a aussi le wharf (ponton de mer) ou se trouve boutiques souvenirs et autres restaurants de fruits de mer qui valent le coup selon Foursquare. Malheureusement pour nous, nous n’avons pas eut le temps de visiter la ville et son aquarium ou encore ses tours en bateau pour voir des baleines, ni même eut le temps de passer a Carmel qui est apparemment magnifique. Je pensais qu’on aurait eut le temps de faire le mile-drive, une route qui passe entre les golfs du coin et la mer et qui est apparemment très agréable. Non, rien de tout ca.

Le lendemain, ce fut levés au aurores. Je conduis et on part prendre de l’essence, puis cest le début d’une très longue journée ! Bien plus longue que je l’aurai imaginé. Google indiquait : 6h40 sans pause. On en a pris près de 11h30. C’est parti.

On part donc en direction du sud, sur la Pacific Coastal Highway (une deux voies classiques… l’équivalent une nationale en fait). Le matin est donc la partie la plus belle et la plus agréable. Je n’ai jamais conduit une route aussi sympa. Avec la Camaro RS, des zig zag, les cheveux dans le vent, la vue magnifique sur les falaises (faut faire attention quand on s’arrête sur les points de vue). Le Big Sur, c’est le nom de cette partie de la côte où la route longe l’Ocean Pacifique (sans arrêt ou presque) pendant 2h – mieux vaut avoir pris de l’essence et être bien réveillé. Il y a des points de vue un peu partout et généralement peu de monde sur la route autre que des touristes. On a pu donc prendre le Bixby Bridge en photo ainsi que les falaises abruptes ou vient s’échouer l’ocean. Les fans de GTA 5 connaissent bien cette partie (moi inclus). J’ai continué à conduire jusqu’à Santa Barbara avec une petite pose près de San Luis Obispo pour manger… du fast food Carl’s Jr (bien sale). A Santa Barbara, on a refait le plein, pris un café et on est reparti. En réalité, a part les pauses sur les points de vue du Big Sur pour les photos et le lunch de 30min, on ne s’est pas arrêté. Mon pote a pris le volant depuis Santa Barbara et on est parti en direction de Malibu. Le trafic routier a commencé a être plus important à partir de ce moment la. En effet, entre Santa Barbara et Los Angeles, la ville ne s’arrête pratiquement pas.

Arrivant à Malibu, on a cherché rapidement sur le GPS (mère nature demandait une pause), un point ou s’arrêter au bord de la mer dans un café. Problème, on est arrivé sur un parking de plage privée avec restaurant, le Paradise Cove Beach Café Malibu. Le cout du parking : 40 USD pour 4h. Et, non, ce n’est pas possible de prendre juste pour une heure. L’autre solution, payer 6USD si on consomme au restaurant. Pensant que ca nous couterai moins cher, on a choisi cette solution. Minimum charge : 30 USD (bon ben… perdu). Malheureusement pour nous, on l’a appris dans le restaurant et évidemment impossible de faire demi-tour, la voiture dans le parking. On a donc pris a manger même on avait pas vraiment faim. Une grosse assiette de nachos (oui les portions sont conséquentes quand même) et deux sodas. Résultat, avec le tips, 39USD. A rajouter au 6USD de parking. On notera que le restaurant est quand même bien et que la nourriture était bonne. La plage en tant que telle n’est pas folle (étonnement). On est reparti vers 18h, direction Los Angeles. Malibu, coté route, ce n’est pas folichon, à part les immenses baraques et les golfs/country clubs, on repassera. La route fut assez longue car Los Angeles est connu pour ses bouchons. On a décider de prendre Sunset Boulevard depuis son début près de l’océan pour rejoindre Hollywood. 45min de route entre Pacific Palisades, Beverly Hills, UCLA, West Hollywood, jusqu’à Hollywood. Ce ne sont pas les quartiers les pires de LA, c’est le moins qu’on puisse dire : boulevards de palmiers et énormes villas. Mais il y a quand même du monde sur la route et on arrivera à notre 7 stars motel (La Brea) après 11h sur la route.

Après avoir fait notre check-in dans ce motel plutôt très typique américain un peu désuet. On est allé marcher sur le boulevard des étoiles de Hollywood prendre quelques photos et prendre un sandwich au CVS. On a ensuite traverser la route pour se rendre au Roosevelt Hotel qui possède “un bar à jeux”, pas très grand mais très atypique (à l’ancienne). En effet, ce dernier dispose de deux allées de bowling entièrement faites en bois (super jolies) qu’il faut malheureusement réserver bien à l’avance (100USD/h quand même). On a réussi a se prendre une table et on a demandé 2 cocktails et un puissance 4 (en bois aussi). Le bar a une bonne ambiance et la déco est au top (tout se paye dans les prix évidemment). On se couchera tôt pour se preparer à Universal Studios le lendemain.

Alors, il faut noter que pour Universal Studios, je n’ai pas pris les billets sur le site officiel car ce dernier avait augmenté de 10USD (changement annuel) et j’avais pu trouver des billets moins cher sur UnderCoverTourist.com. Ces derniers en plus de ne pas être bloqués sur une date précise (à prendre avant la fin du mois cela dit) nous permettaient de rentrer deux jours différents dans la même semaine (on a pu utiliser que un jour). Donc je conseille de regarder avant sur internet s’il y a des offres ou des groupons plutôt que le site officiel qui charge 95USD la journée hors week-end. Ayant pris ces tickets flexibles, on a pu changer notre jour de visite plus tot pour pouvoir faire un tour en bus le jeudi (le mercredi étant complet). On a donc pris le métro de Los Angeles (oui ca existe) pour monter a Universal Studios City. Il faut prendre une carte TAP, et mieux vaut avoir du change, car il n’y a pas de comptoir, que des machines automatiques. Pour faire simple Universal Studios ce sont des attractions basées sur les films produits par le studios (Harry Potter, Simpsons, La Momie, Transformers, Jurassic Park) et la bonne surprise que l’on a eut fut de pouvoir renter dans la zone Harry Potter qui devait être officiellement lancée une semaine plus tard (il y avait encore quelques finitions en décorations manquantes mais les attractions étaient ouvertes).

On a pris une bonne journée pour faire le tour et on a eut le temps de faire plusieurs fois certaines attractions (le parc n’est pas si grand). Il y particulièrement dans ce parc l’attraction qui fait le tour des studios, ou l’on voir les décors utilisés etc. Elle est un peu vieillote, même s’il y a une partie rénover avec Fast and Furious et puis les studios que l’on voit ne sont presque plus utilisés finalement. On déjeunera aux 3 balais (Harry Potter), bière-au-beurre à la main. Bonne petite journée donc. Le soir on ira sur Sunset boulevard dans un restaurant brésilien, aux portions bien grosses.

Le lendemain, réveils aux aurores, on avait booké un tour guidé de Los Angeles en bus. En effet, on savait que l’on n’aurait pas le temps de tout voir et on ne voulait pas prendre la voiture dans cette mégapole connu pour ses embouteillages à foison. On a donc pris le Rastabus (AdayinLAtours.com) pour 90USD/pers. Oui c’est cher, mais malheureusement tous les tours coutent ce prix pour la journée et certains proposent même moins d’attractions sur leur parcours. Le bus nous a donc pris à notre motel vers 8h du mat et on a rejoint tous les groupes à Santa Monica Pier vers 9h45 (oui on a bien pris presque 2h pour récupérer d’autres gens et traverser la ville). Le tour commence donc a Santa Monica Pier avec un petit dej (des bananes et du jus d’orange) mais malheureusement ne nous laisse pas visiter le coin, c’est juste le point de rencontre pour le dispatch des groupes dans des bus différent. Notre guide, Sam nous embarque donc dans son Rasta Bus (groupe de 12) direction Venice Beach au sud pour notre premier arrêt de 30min. En fait le guide nous informe tout au long du trajet mais ne descend pas aux arrêts, il reste dans le bus. On est libre de faire un tour rapide. On prend nos photos et on remonte.

On passera devant pas mal de de scènes connus de films (devant le café de la série Entourage aussi). Second arrêt sera Beverly Hills et Rodeo Drive ou se trouvent les boutiques de luxes mais pas grand monde à part des touristes. L’arrête suivant sera le farmers market ou se trouve un food court en extérieur avec plein de différent étales pour manger. L’endroit est entouré de différent magasins (shopping center). On aura 1h pour manger et on est reparti pour le Griffith Observatory. Entre temps on passera sur Fairfax ou se trouve des magasins de fringues originales (un peu hipster, un peu street), puis devant les anciens studios Paramount.

La fameux observatoire Griffith est quand a lui un excellent moyen d’avoir une vue à la fois sur la ville et sur les lettres d’Hollywood. C’est aussi un musée sur l’espace intéressant mais la pause n’étant que de 30min, on a eut à peine le temps de faire le tour. Le stop d’après est l’avenue des stars de Hollywood, le quartier ou se trouve notre motel. On a donc quitté le tour vers 16h après un tour au Dolby Digital theater. Un peu déçus, surtout vu le prix mais au moins on aura eut l’occasion de jeter un coup d’oeil rapide à la ville, qui n’est pas la plus jolie (c’est le moins qu’on puisse dire). Le soir, on est parti boire un coup dans une sorte de palace japonais sur la colline qui fait office de restaurant/bar. On a pris un très bon cocktail et observer la ville de nuit. Endroit très chic mais pourtant pas très rempli et surtout pas loin (à pied) de notre motel. On mangera des ramens dans un petit japonais sur La Brea boulevard.

Jeudi, on reprend la voiture, direction Las Vegas. On part donc vers 9h30. Rien que la sortie de Los Angeles nous prendra bien 1h et demi tellement la ville (et sa banlieue) est immense (il vaut mieux aimer le freeway). On fera notre arrêt déjeuner à Barstow dans un In-and-out. La ville possède plusieurs groupement d’outlets de grandes marques. On en profitera donc pour faire un tour chez Ralph Lauren et Calvin Klein où les bonnes affaires ne manquent pas. Apparemment, ces outlets seraient bien plus intéressants en termes de discounts que les outlets de Las Vegas (on n’a pas eut le temps de vérifier). Si on avait eut plus de temps on serait aller voir d’autres magasins mais notre target-time était de rendre la voiture vers 17h, avant la fermeture du Dollar Rent-a-car du Treasure Island. Et la route est longue, très longue. Même à 75mph (vitesse maximale autorisée que j’ai pu voir aux USA), l’étendue du désert autour de l’autoroute donne l’impression que la voiture n’avance pas, c’est dire.

A l’arrivée a Las Vegas, on prend le boulevard principal pour voir le fameux signe Welcome to Las Vegas (qui est rempli de touristes faisant la queue pour leur photo) et on s’arrête faire le plein chez Shell (il faut rendre la voiture avec le plein fait à moins de 10km). Puis on remonte le boulevard, ce qui nous prendra une bonne demi-heure tellement il y a de monde. On manquera de justesse de se prendre une voiture… Et finalement on arrivera au parking du Treasure Island. Alors pour info, comme c’est indiqué nul part, pour rendre une voiture au Dollar du Treasure Island, il faut aller dans le parking couvert à l’arrière du casino et la déposer dans un spot au 5ème étage. Si je me souviens bien, l’agence minuscule est niveau du 1er ou 2e etage du parking mais coté casino (il y a un pont en verre reliant parking au casino). Pour rendre la voiture il faut la garer dans un des spots réservés pour les voitures Dollar et mettre les clefs dans une enveloppe avec un papier indiquant le nombre de km fait, le niveau d’essence etc. Il y a une boite pour remettre la clef. Etant arrivés pile a 17h, j’ai pu courir jusqu’à l’agence dans le casino (que j’ai trouvé par chance), les mecs ne voulant plus s’en occuper, m’ont juste indiqué la procédure et on a croisé les doigts pour pas que Dollar nous charge un supplément (on devait remettre la voiture a 16h). Finalement on a rien payé de plus. On a déposé la Camaro, est on est parti dans Treasure Island, on a pris un taxi qui nous aura couté 14USD (enfin 15 parce que la conductrice nous fera le tour du billet manquant en cachant l’un d’eux dans sa manche) – nul doute qu’on aura pas donné de pourboire (j’imagine qu’elle s’en était douté à l’avance).

Finalement, on check-in au Excalibur, notre hotel-casino au style moyen-ageux. Rapide et courtois. Il faut juste noté qu’il y a une resort-fee a payer de 23USD par nuitée ! Oui oui, il faut payer 23 usd de plus à l’hôtel. Ce tarif change en fonction des hotels et n’est jamais payé à l’avance lors de la réservation (site officiel ou site de réservation). En gros les sites de reservations ne les inclues pas sur le total (ce sont des coût cachés en fait). En parlant de sites de réservations d’hotels, je prend généralement Booking.com qui s’avère le plus souvent le moins cher et le plus fourni pour l’Asie (je déteste Agoda qui ne permet pas le tri par prix). Sauf que pour les USA et plus particulièrement Vegas, j’ai voulu tester un comparateur de sites d’hôtel : Hotelcombined.com qui s’avéra intéressant puisque via ce dernier je suis tombé sur un site de booking suisse Amoma.com, qui n’est pas très connu mais était beaucoup moins cher. J’ai quand même fait un tour sur le web pour vérifier sa réputation et il est vrai que ca semblait bof, mais j’ai tenté quand même. J’ai appelé Excalibur et ma réservation avait bien été faite. J’avais payé 15% moins cher de base avec ce site par rapport a Booking.com et en plus la state tax (TVA locale) était incluse. Mais la Resort-fee elle non, comme partout. Et comme si ce n’était pas suffisant, la resort-fee est toujours donnée hors-taxe, il faut donc rajouter la state-tax dessus.
Excalibur, hotel un peu vieillot au style moyen-ageux appartient au MGM group et à l’énorme avantage, en plus de ne pas être trop cher, d’être sur le strip et bien relié aux casinos d’a côté (MGM group aussi). C’est un bon rapport qualité-prix et je ne regrette pas de l’avoir choisi car les chambres sont correctes et il y a de quoi manger pour pas trop cher tout en étant proche des gros casinos. Car le problème de Vegas, c’est bien de se déplacer. Le strip est immense et les casinos aussi, il nous faudra 45min ce soir la pour faire Excalibur – Palazzo (Venetian) en marchant. On s’arrêtera évidemment pour admirer les jeux d’eau de la fontaine du Caesar Palace et visiter un peu les intérieurs des différents casino. On dinera – très tard – au Sushi Samba du Palazzo, restaurant fusion japonais-brésilien… très cher, trop cher en fait, mais bon. On est parti se coucher vers 2h du mat, histoire d’être frais pour le lendemain.

Réveil et petit-dej américain au food court de notre casino. Ce jour on part faire un tour d’hélicoptère du Grand Canyon avec la compagnie Papillon (Grand Celebration Tour). 330USD/pers booké sur le site officiel 1 mois à l’avance. Il vaut mieux s’y prendre a l’avance car les prix montent en fonction de la date. On sera pick-up à notre hôtel par un mini-bus. Puis après 1h de route on arrivera a l’aérodrome de Boulder ou se trouve la société Papillon. Une petite video de sécurité puis après 20min d’attente nous voila parti avec un autre couple sur le tarmac avec notre pilote (ancienne Navy). Le temps est magnifique et il y a pas trop de vent, ca se passe nickel. On survole the barrage Hoover et le lac Mead et on va se poser dans le Grand Canyon West. En effet, la compagnie (et leur concurrent Maverick) ont un partenariat avec une réserve indienne qui possède les terres et leur laisse se poser dans le canyon. La zone est inaccessible autrement qu’en hélicoptère. Il y a des tables de picnic et de quoi s’abriter. La pilote nous sort des paniers repas et une bouteille de “Champagne” (non en fait du mousseux californien avec écrit Champagne dessus… ) mais les paniers sont fournis. Seul problème, on a que 20min pour à la fois faire une pause gourmande et prendre les photos. On repars ensuite. Coup de chance pour nous, le couple d’américain avec nous avait pris un tour ou ils partaient faire du quad dans le désert. Du coup, on aura le droit à un autre attérissage en plein milieu du désert ou ces derniers partiront rejoindre un groupe de quads et nous, on récupèreras les places à l’avant de l’appareil pendant les 20min de vol restant. Verdict : génial. On a du voler un peu plus d’une heure. Pris de belles videos et photos. Et puis l’expérience est unique. C’est vrai que cela coute un peu/beaucoup cher mais je ne regrette pas. Seul point noir, on ne voit que la partie ouest du grand canyon car ce dernier est en fait immense et on ne peut donc survoler les points connus.

On repars donc en mini-bus et on demandera à se faire déposer dans le vieux vegas, au Golden Nugget, près de Fremont Street. Cette derrière est entouré de petits casinos et propose de nombreuses attractions de tyrolienne. Comme on est des fous de la marche, on a décidé de faire le chemin de Fremont Street jusqu’au Strip à pied. Or… c’est loin, très loin et surtout il y a rien entre les deux à part des motels miteux. Ok, il y a quand même des Pawn shops dont le très fameux shop de l’émission Pawn Stars sur History channel et aussi de nombreuses wedding chapels dont même une qui permet de se marier en voiture (drive-in wedding).

Finalement on rejoindra la Stratosphère casino, qui est loin de tout et qui en plus est payante pour monter et on traversera pour le SLS casino afin de prendre le monorail (7usd le ticket) qui nous amènera au MGM Grand, donc plus très loin de notre casino. Le soir, on ira voir un spectacle de Cirque du Soleil en checkant l’application Vegas.com pour avoir des réductions (75USD/p hors-tax), dans le casino d’à côté New York New York. Le spectacle était pas mal et des entractes burlesques rythmaient bien. J’aurai préfèré une spectacle avec une histoire fil rouge (le notre était plutot des scènes d’acrobaties) mais “Ô” le dernier spectacle du Cirque du Soleil, coutait par ex 125usd minimum. Il faut quand même checker les applications et autres revendeurs de tickets qui ont souvent des réductions sur les spectacles en dernières minutes, c’est toujours ca de pris.

Le samedi, le réveil est plus difficile. On a deux choix, soit on part visiter les casinos et le strip, soit on part en Pool-party au Wynn voir David Guetta. Le problème c’est qu’on s’est réveillé tard et que l’on souhaite aussi aller en boite voir Tiesto. Finalement on abandonnera la pool party et on partira faire un tour de tous les casinos du strip. Mais avant, on passera faire le brunch/buffet du Caesar Palace (30usd/p). Ce dernier est bien mais pas fou, en comparaison de ce qu’on trouve à Hong Kong pour le même prix. On était un peu déçu donc (des comparaisons existent sur le web, il faut fouiller). On passera au Wynn-Encore vers 16h30 ou se trouve la pool party de David Guetta (les pools party sont de 10h à 18h et coute la bagatelle de 75USD/p). Durant l’après midi alors que l’on visitait le Caesar Palace, un rabatteur nous donne des tickets pour Omnia, le club du casino qui accueille Dimitri Vegas et Like Mike le soir même. Finalement on sera mis sur la guest-list avec nos tickets gratuits. Tout content d’avoir gagné nos places, on se prépare le soir tranquillement sans pression, en se disant que de toute façon on est sur la guest-list et qu’on aura très certainement peu de queue. On laissera nos téléphones dans la chambre (pickpocket) après avoir envoyé un texto au promoteur (qui nous aura quand même spammé toute la soirée pour être sur qu’on vienne). On arrivera donc au Caesar Palace vers 23h et la… ce fut le drame. Une queue de plusieurs centaines de mètres qui sortait même en dehors du casino. Et le problème c’est que cette file était celle de la guest-list. Comme quoi… On attendra donc 45min avant de pouvoir rentrer, heureusement gratuitement (après fouille et check des pièces d’identités). Plusieurs milliers de personnes dans le club, de la folie pure. Il faut dire qu’il y a de la places et qu’ils n’ont pas lésiner sur les moyens. Un lustre de plusieurs tonnes qui bouge dans tous les sens avec des spots lumineux accrochés, les canons a neige, un set de DJ qui monte et descend, un rooftop avec vue sur le strip. C’est assez impressionnant. Pas de drink-list, les verres sont tous à 16USD (sans le tips). On restera jusqu’a 2h30 et on repartira en marchant traversant l’autre coté du strip que l’on avait pas trop vu durant la journée (Paris, Harrahs, Flamingo).

Le dimanche est mon dernier jour, on ira faire se faire le buffet du Luxor, beaucoup moins cher et pas forcément si mauvais par rapport au Caesar Palace. Ensuite ce sera tour à la piscine du Excalibur avant de prendre un shuttle bus réservé a l’hôtel pour 8 usd direction l’aéroport. Ce dernier possède des machines à sous aussi, au cas ou il resterait quelque pièces. Mon vol partait en direction de Los Angeles. A cause d’un problème sur les ordinateurs embarqués de l’appareil, on a eut 40min de retard pour un vol d’une heure. Arrivés à LAX, c’est un pneu sur le tarmac qui a bloqué l’appareil pendant une demi-heure de plus. Finalement, je suis arrivé dans un terminal qui est relié directement au terminal international de LAX. Je n’ai pas eut donc ni a passer de sécurité ni d’immigration (apparemment ca n’existe pas aux USA en sortie), ce qui m’a permis d’être a l’heure pour mon vol. Il faut noter deux choses : le passage de la sécurité à Las Vegas airport, m’a pris plus d’une demi-heure… c’est l’un des pire aéroports que j’ai pu faire pour ca, et que pour mon vol de retour Cathay Pacific Los Angeles-Hong Kong, j’avais bien fait de prendre celui de 1h du matin et pas celui de minuit, car j’aurai été très juste. Mieux vaut être en avance aux USA.

Budget : 8000HKD de vol, 22000-24000HKD en tout
Transport : Cathay Pacific, Camaro RS chez Dollar Rent A Car (via AutoEurope), Helicoptère Papillon Grand Celebration Tour
Hotels : Green Tortoise San Fransisco, Days Inn Monteray, 7 star motel Hollywood, Excalibur Las Vegas
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