Une semaine en Australie, à Melbourne et Sydney

Mi-juin, me retrouvant entre deux contrats, je me suis décidé à profiter de l’occasion pour aller faire un tour en Australie. Une dizaine de jour, histoire de rendre visite à un ami parti s’expatrier à Melbourne après quelques années à Hong Kong et de visiter Sydney, tant qu’à faire.

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J’ai donc pris un billet multi-city chez Qantas : HKG-MEL, MEL-SYD, SYD-HKG pour 6600HKD. Tête en l’air comme je suis, je m’étais dit que je n’avais pas besoin de visa… malheureuse erreur de ma part ! Mais je m’en suis aperçu quelques jours avant mon départ en allant sur la page de l’Australie sur le site France Diplomatie. Je me suis empressé de me rendre sur le site australien de l’immigration pour faire une demande de Visa électronique. Sur le site, ils mettent que ca peut prendre jusqu’à deux semaines ! Or je partais 2 jours plus tard… Tentant le tout pour le tout, je l’ai fais et vitesse et n’ayant même pas le temps de croiser les doigts, j’ai recu l’email d’acceptation. En gros, cela avait été validé automatiquement.

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Départ donc pour Melbourne, un vol long courrier de près de 10h. Heureusement l’avion était tout neuf et proposant des sièges éco large et des écrans de très bonne qualité.

Arrivé à Melbourne très tôt le matin, je dois me rendre chez mon pote qui habite à quelques kilomètres du centre, mais pas suffisant près pour que je puisse prendre un bus et marcher avant qu’il ne parte au boulot. Je prend donc un Uber qui me coutera quand même 42 AUD (à peu près la même chose au retour). Arrivé chez mon pote, je pose mes affaires, un petit débrief et il part au taf. Je prend un douche et me re-voila parti. Cette fois-ci ca sera à pied. En effet, je n’ai pas de carte de métro (myki) et il faut l’acheter à des stations particulières (premium) ou des convenience stores. En plus, ca coute horriblement cher (prix officiels) : 6 AUD pour la carte, et ensuite un tarif de 4.3AUD pour 2 heures dans la zone 1. Autant dire que payer 8.6 AUD par jour pour faire 2km, ca fait mal aux fesses. Donc j’ai marché, au soleil.

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Je suis passé devant le musée de Melbourne, qui est un très joli batiment d’époque victorienne relié a un batiment moderne dans un parc ombragé avec de nombreux arbres et fleurs. J’ai continué donc jusqu’à l’hyper centre de Melbourne ou la cathédrale cotoie les gratte-ciels. J’ai retrouvé mon pote pour la pause dej ou on s’est enfilé une salade “super healthy” comme des vrais hipsters australiens. J’ai continué ma visite du centre ville avec la fameuse gare de Flinders Street, inratable par son architecture.

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Puis j’ai traversé la rivière Yarra pour aller me promener dans Alexandra Garden jusqu’au Royal Botanical Garden. La végetation est présente mais aussi et surtout les animaux : les oiseaux en tout genre, les insectes. Cela grouille. Ils fait bon s’y promener et de nombreux habitant viennent lire un livre ou se reposer sur les bancs du parc. Beaucoup de touristes aussi passent par la.

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Je suis ensuite remonté vers le Mausolé de la Commémoration (Shrine of Remembrance) érigé pour les victimes des guerres mondiales. Ce dernier ferme tôt (16h30/17h je crois), comme à peu près tout en Australie, donc mieux vaut privilégier les monuments le matin.

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Je suis ensuite remonté dans le centre ou j’ai enchainé les ruelles de tag, très fameuses. Il y a de quoi faire. Ensuite les galleries marchandes d’époques. Le tout grace au guide du Routard (offert à Noel), car effectivement il faut trouver les entrées. J’ai continué mon chemin vers Fitzroy, le quartier hipster pour rejoindre le bar Naked for Satan qui possède une terrace avec une super vue sur la ville. Les bières ne sont pas données (assez strict sur l’alcool en Australie) et les serveurs sont plus lents qu’à Hong Kong, biais culturel j’imagine. Cela dit on a passé un bon moment mais on en oublié que les restaurants fermaient tôt. Coup de chance un supermarché était encore ouvert pour 15min. On a donc fait quelques emplettes et on a fait chauffer le barbie comme on dit dans le coin (barbecue), pour se faire un super burger maison.

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Le lendemain, mon pote ayant pris deux jours de congés, on part pour un roadtrip sur la Great Ocean Road. La fameuse route qui longe la mer ou se trouvent les spots des surfeurs australiens tel que : Torquay, Lorne, Apollo Bay… L’idée, profiter du beau temps, admirer le paysage, et faire un stop surf si les vagues sont la. Dans le coffre du 4×4 de mon pote, on a pris la planche (pour lui), la tente, les sac de couchages, la glacière et de quoi manger. On longera la cote avec un arrête déjeuner à Lorne, et un autre arrêt pour remplir la glacière pour le soir. Notre point d’arrêt pour la nuit, une zone de camping (payante) à la pointe sud : Aire River East Campground (30AUD la nuit il me semble, à payer à l’avance en ligne). Pas loin, la plage du même nom ou on ira piquer une tête, seuls sur la plage. La mer remue beaucoup trop, difficile de surfer. On retournera préparer à manger. Manque de bol, pas de spot de barbecue près de notre tente. Et interdiction de faire notre propre feu à cause des sécheresses du moment. Notre voisin nous nous laisse gentil utiliser sa plaque au gaz pour faire cuire nos burgers. Hum délicieux ! Heureuse surprise du camp, des koalas sont présent des les arbres alentours.

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Le lendemain matin, réveil un peu dur par manque d’habitude du sol dur. On range tout et on reprend la route. L’idée est de rejoindre le fameux spot des 12 Apôtres. Evidemment on fera quelques arrêts tout du long : la pause café, mais aussi le check des spot de surfs. En repartant de l’une des plages, j’aperçois un kangourou. On s’arrête et on recule un peu. Malheureusement pour nous (on devait pas être réveillé), on a reculé dans le fossé. Les roues arrières sont dans l’herbe et glissent, tournant dans le vide. On est bloqué. Si on recule plus on va se retrouver à 90 degré. Pas de réseau et mon pote est assuré au tiers… La merde quoi. Quelques minutes plus tard un mec passe et s’arrête, nous indique qu’il doit livrer un truc en ville mais qu’il revient dans une heure. Il peut nous monter sur la colline pour avoir du réseau pour appeler le dépannage si on le souhaite. On décline. Le mec repars et on essaye de réfléchir à une solution pour se sortir de la. 2 minutes plus tard, un couple d’australien dans un pickup passe et s’arrête. Le mec nous dit : “vous avez de la chance, j’ai ce qu’il faut”. Il sort une corde de son pickup, l’attache à notre bas de caisse et tire la voiture hors du fossé. Sauvés ! Evidemment on a évite de dire pourquoi on s’était retrouvé dans cette situation… les kangourous c’est l’équivalent des pigeons dans nos villes européennes…

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Après s’être sorti de ce pétrin, on a continué la route avec plusieurs arrêts dont le principal à la zone des 12 Apôtres, ces fameux morceaux de falaises encore debout après l’érosion de la mer durant des millions d’années. Au nombre de 12 d’un coté et de l’autre du ponton d’observation. Il y a aussi une petite plage en contrebas avec une vue sur l’arche. On fera peut-être 3 arrêts a différents spot avant de repartir pour Melbourne. Sur la fin de la route, on s’arrêtera à la plage de Winkipop avant de faire un stop a Torquay, la fameuse ville du surf pour passer au supermarché prendre à manger.

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Le lendemain, mon pote étant de retour au boulot, je pars pour une dernière journée de visite de Melbourne avec cette fois-ci le Queen Victoria Market. Ce dernier s’étend sur plusieurs halls. D’un coté, il y a les vendeurs de fruits et légumes, de l’autre viande et poisson, au milieu des stands de street-food, quelques restaurants dans un food court et au nord des allées entières de vendeurs de souvenirs en tout genre et autres produits made in Australia. Il y a de quoi y passer un petit moment si on veux tout voir. C’est d’ailleurs l’un des principaux endroit touristique de la ville.

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Je passe ensuite voir la State Library of Victoria, qui en plus d’être une librairie classique (mais grandiose) contient un musée centré sur l’histoire de la culture australienne dans les étages. On y retrouve quelques histoires mythique du pays qui auront conduit à des livres et films connus. Je continue ma balade en centre ville de Melbourne, toujours à pied. Il faut noter que le tram est gratuit dans l’hyper-centre. Je passe par la Royal Arcade, qui me fait penser au Passage Pommeraye de Nantes. Effectivement les deux sont à peu près de la même époque, lorsque les galeries marchandes étaient tout en long sous une arche vitrée. Après un rapide passage par le Birrarung Mar ou se trouve l’entrée de l’Australian Open, décide marcher tout le long de la rivière Yarra sur 2/3 kilomètres, passant devant le fameux Casino Crown et son shopping mall, jusqu’à une zone de restaurants et un outlet. Le soir je retrouve mon pote pour une bière sur le Rooftop Bar (Swanston street) , avant d’aller regarder la finale de l’Australian Open dans la “fan zone”.

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Lendemain matin, j’appel un Uber, direction l’aéroport de Melbourne. C’est parti pour une heure de vol pour Sydney, prochain stop. A l’arrivée, je prend une carte de métro Opal que je recharge. Il suffit de taper à l’entrée et à la sortie (pas de prix fixe comme à Melbourne, ouf!). Cette fois-ci, je ne connais personne sur place, donc j’ai pris un hotel à China Town. Plutôt central et pas trop cher. Ca ne me changera pas trop de Hong Kong niveau ambiance urbaine. L’hôtel se trouve à l’étage d’un restaurant chinois, le staff est plutôt cool et la chambre bien que petite, suffira amplement. Et gros point positif, c’est dans le centre, donc je ferai tout à pied.

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Premier jour donc à Sydney, direction le nord. Premiers bâtiments que je rencontre sur ma route : le City Hall, puis le Queen Victoria Building, une immense galerie marchande au style victorien, immanquable. Aussi beau en extérieur qu’en intérieur. Je remonte George Street pour me rendre à un entretien improvisé quelques jours avant mon départ avec une société de conseil australienne qui recrute à Hong Kong. Un entretien d’une petite heure plus tard, je continue ma route vers le quartier de The Rocks ou se trouve les plus anciens batiments de la ville, dont les plus vieux bars du pays. Puis je continue d’ouest en est, passant par les Piers, qui ont été transformés en résidences de luxe, ensuite sous le pont (Sydney Harbour Bridge) pour arrivé près des ferrys de Circular Quay qui sont adjacent au plus fameux opéra du monde. Ce dernier est magnifique. Lorsqu’on se rapproche on se rend compte qu’il est en fait fait de multiple carreau blanc et n’est donc pas d’un blanc uni. On se rend compte qu’il n’est finalement pas si immense que ca et qu’il a un peu vieillit. Mais effectivement, il est vraiment atypique niveau architecture et est un endroit très vivant avec son bar restaurant au bord de l’eau, au niveau inférieur. On peut visiter l’intérieur et on peut évidemment venir pour les nombreuses représentations. Il y a aussi un restaurant étoilé en son sein.

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Après avoir pris quelques millions de photo de l’opéra, du Sydney Harbour bridge et de la baie, je continue ma balade vers les Royal Botanic Gardens. Ces derniers donnent vue à la fois sur la baie et sur les gratte-ciels. J’en profite pour faire une pause dans l’herbe fraiche. Il fait beau et plutot chaud, c’est l’été en Australie. Un point assez notoire du pays, que j’ai surtout remarqué dans les parc de la ville, c’est le nombre d’animaux sauvages, surtout des oiseaux atypiques, qui se promène dans les parcs et alentours dans la ville. Le pays est peuplés d’animaux, ils sont présent et cela se voit. Ce qui n’est pas désagréable comparé à Hong Kong, ou il faut bien chercher pour voir autre chose qu’un nuisible (rat, cafard). Après avoir fait un petit tour dans le parc, je rentre en passant faire quelques emplettes dans un Westfield (centre commercial).

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Le lendemain, cela sera une journée de marche de long de la cote. Mais d’abords je dois trouver un bus pour Coogee Beach, à l’est de la ville. Je marche donc vers le centre ville près de Hyde parc pour prendre un bus que je paierai avec mon Opal card. Arrivé à Coogee, je commence donc ma petite randonné le long de la mer. Il y en effet un chemin de bords de mer qui relie les plages de Coogee et Bondi (la fameuse). Cet balade prend généralement un peu plus de 2h, je ne suis pas pressé. On commence donc avec Coogee qui est assez grande, avec son propre club de sauveteurs, chose commune en Australie. Quelques surfeurs aussi mais les vagues ne sont pas si énormes que ca aujourd’hui. Le long de la randonnée se trouvent des “piscines semi-naturelles”, sorte de renfoncement dans la roche entourée souvent d’une digue en béton ou de rochers qui permettent à tout à chacun de nager sans être embêtés par les vagues. Une de ces baie contient même l’équivalent d’une piscine olympique d’eau de mer (qui se remplit avec la marée).

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Lors de cette marche, je passerai donc par Coogee beach, puis Gordons Bay, Clovelly Bay, Waverley Cemetary, Bronte beach, Tamarama beach pour finalement arrivé à la plus grande : Bondi. Au sud, la fameuse piscine, au milieu un skate parc et des restaurants, ainsi qu’un musée et au nord, le club de sauveteur. Je m’arrête pour un déjeuner burger au Bucket List face à la mer. Après cette pause bien mérité, je repars à pied pour prendre un bus qui me ramènera au centre ville. Verdit, cette balade est un must pour toute personne qui aime les falaises, les plages et tout simplement profiter du paysage et des embruns marins.

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L’après-midi, je décide de faire une petite visite culturelle, à l’Art Gallery of New South Wales. Cette dernière est gratuite et propose à la fois des oeuvres européennes (sculptures et peintures) mais aussi et surtout des oeuvres aborigènes, qui méritent le détour. Après une bonne heure dans le musée et la fermeture approchant (les monuments ferment tôt en Australie), je continue ma visite du centre-ville avec le Queen Victoria Building qui mérite son photoshoot autant en extérieur qu’en intérieur. Le soir, je retrouve des amies arrivées plus tot dans la matinée pour un working holiday trip pour les prochains mois. On part explorer la zone de Tumbalong qui regroupe de nombreux restaurants en bord de baie dans un quartier neuf ou se trouve le centre des congrès de la ville ainsi qu’un centre commercial. Le quartier est très sympa mais les restaurants ferment tot (encore une fois) et à 21h30, ces derniers ont arrêté le service hormis pour les boissons. Du coup, seule solution, trouver un fast-food. McDonald apparemment ouvert 24/24 nous “sauvera”.

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Le lendemain, avant-dernier jour de ce voyage en Australie, je pars direction Circular Quay pour prendre le ferry pour Manly (2 compagnies opèrent des ferrys pour Manly). Je paye avec l’Opal en prenant le ferry classique plutôt que le Fast Ferry qui est plus cher. Le trajet dure 30min et est un must car il permet d’admirer toute la baie. J’ai pu donc prendre de nombreuses photos du Harbour Bridge et de l’Opéra depuis la mer. Le ferry continue donc le long de l’embouchure, vers la mer pour arriver à Manly, sorte de station balnéaire avec une immense plage. A la sortie du bateau, je suis un peu tout le monde, et passe à travers le “centre ville” de Manly ou se côtoient magasins de surf et glaciers.

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Arrivé sur la plage, je la longe sur la droite pour aller jusqu’à la petite plage de Shelly Beach. Puis je remonte en suivant le chemin qui continue jusqu’au North Head Sanctuary. Ce dernier est une sorte de parc ou se trouve encore des bunkers de la guerre ainsi qu’un point de sur toute la baie de Sydney au niveau le plus au sud. C’est donc sous un soleil de plomb que je pars me balader dans le parc, suivant tant bien que mal Google Maps pour rejoindre d’abords le Bella Vista café pour un petit encas, avant de continuer jusqu’au North Head Viewpoint pour quelques photos. Le retour se fera tranquillement à pied jusqu’au ferry. Après une pause dej dans le centre de Sydney, je pars faire un tour vers le Harbour Bridge, pour trouver l’entrée du point de vue, mais apparemment ce n’est pas accessible gratuitement, alors je me rabats sur les ruelles historiques de The Rocks, la ou les premiers colons ont mis pied à terre et ont construit la ville de Sydney.

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Le soir, je retrouve mes deux comparses pour aller manger a Circular Quay, cette fois-ci, pas trop tard et on finira avec un cocktail dans le bar de l’Opéra, face à la mer.

Le lendemain, direction l’aéroport en prenant le train comme à l’aller. C’est parti pour un vol de 9h, direction Hong Kong, fort heureusement avec un avion à moitié plein.

Budget : 10000HKD

Transport :

  • Qantas pour les 3 vols : 6600 HKD
  • Opal Card à Sydney, pay-per-use

Hotel : Dixon Residences Sydney

Album Photo

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Roadtrip sur la Côte Ouest des USA – San Francisco – Los Angeles – Las Vegas

Pour les vacances de Pâques j’ai pu prendre 11 jours de vacances et cette fois-ci je suis parti à l’autre bout du monde : les USA.

Un voyage dont j’ai rêvé depuis plusieurs années : faire un roadtrip dans l’ouest des Etats-Unis et plus particulièrement la Californie et le Nevada. Un peu de l’American Dream d’un certaine manière…

San Francisco se trouve a plus de 13h de vol de Hong Kong et notre prevision de trip inclus Los Angeles et Las Vegas. Il a donc fallu prévoir bien l’avance notre parcours, nos hotels, notre voiture et nos activités pour essayer d’en faire le max en si peu de temps. Les distances étant grandes (plus que je l’imaginais en fait) il ne faut pas sous-estimer les trajets entre ville.

Le plan donc :

  • 3 nuits à San Francisco
  • 1 nuit à Monterey au bords de l’Ocean Pacifique (stop durant notre descente jusqu’a Los Angeles)
  • 3 nuits à Hollywood
  • 3 nuits à Vegas

Et avec ca, une voiture pour faire la descente entre SF et LA le long de la magnifique PCH (Pacific Coastal Highway) ainsi que la route “desertique” entre LA et Vegas.

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Déjà bonne nouvelle, nous avons réussit a tenir notre plan et notre roadtrip s’est passé sans encombre. On a bien profité et on a fait tout ce qu’on voulait. Voici donc comment ca s’est passé en details. Jeudi départ sur Cathay Pacific pour San Francisco avec un vol de 13h. L’arrivée sur la ville est extraordinaire. Le ciel était d’un bleu et nous avons survoler toute la ville et la Bay avant d’atterrir ce qui nous a permis d’obtenir des photos vu du ciel vraiment sympa. L’avion se pose, prend quelques temps a rejoindre sa gate, on part donc vers l’immigration 30min après avoir toucher le sol. La je commence a comprendre pourquoi les aéroports américains sont pas forcément les mieux notés. On a du attendre facile 1h voir 1h15 pour passer la frontière. Même du coté “citoyen américain”, ca avait l’air de prendre un peu de temps. Si vous avez un ESTA déjà validé (c’est à dire déjà rentré sur le territoire avec l’ESTA du moment) vous pouvez passer dans la file pour les citoyens américains. Sinon c’est une horreur. Arrivé devant l’agent, ce dernier pose des questions en tout genre pour s’assurer de votre niveau d’anglais et de ce que vous venez faire aux USA. C’est bien le seul pays ou cela arrive, comme si ca allait changer grand chose pour l’immigration illégale ou la sécurité (j’imagine que c’est le but). Bref, il marque un numero sur le papier des douanes et ce numéro indiquera si vous devez être fouillé ou non (enfin c’est ce que j’ai cru comprendre).

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On ressort donc de la zone internationale et on se dirige à l’étage pour la zone “Ground Transportation” ou nous sommes censés pouvoir prendre un shuttle bus à 10USD/p grâce à notre hostel. Sauf que les bus ne sont pas stationnés la et après 30min d’attente, on se barre prendre le BART, le train de banlieue de la Bay Area. 9USD/p a payer à la machine (mieux vaut des petites coupures) pour rejoindre le centre ville. On descend a Montgomery et on marchera jusqu’à Broadway ou se trouve notre hostel : Green Tortoise Hostel.

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Ce dernier est une auberge de jeunesse très connus de la ville qui fait aussi office d’agence de voyage, organisant des tours en bus dans tout l’ouest des US. Le staff est cool et l’ambiance aussi. Il y a une immense salle qui sert pour les repas avec sa cuisine, son billard, sa scène et son système son. On a pris une chambre avec deux lits superposés et salle de bain partagés (avec toutes les autres chambres). Ca coute quand même 100USD/n pour 4m carrés, mais au moins c’est bien placé. L’auberge prête des serviettes et possède des machines à laver/sèche linge. On pose nos affaires, on se change et on repars marcher dans les rues de San Francisco, direction la Coit Tower. Cette tour qui se trouve tout en haut de Telegraph Hill permet d’avoir une vue sur toute la ville mais lorsque nous y sommes arrivés, elle était fermée (ferme à 17h). On redescend de la colline et marche jusqu’à la fameuse Lombard street, cette route en accordéon faite de pavés rouges qui n’est pratiquement empruntée que par des touristes. Sur la route on croise plusieurs fois le tram tiré par des cables sous la route, jusqu’à la baie et le Ghirardelli square, ou se trouve le magasin de chocolat du même nom. On s’enfilera un sunday chocolat à plusieurs millions de calories, délicieux.

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Le lendemain matin, on marche vers le pier33 ou se trouve notre bateau pour la plus connue des prisons américaines : Alcatraz. Il y a du monde et mieux vaut prendre son billet à l’avance en ligne sur le site officiel (Alcatraz Cruises). Le tour prend environ 2/3h bateau compris, avec un audio guide vraiment bien fait où d’ancien prisonniers et gardiens racontent la vie de la prison et les multiples tentatives d’évasion. L’ile n’est pas très grande mais permet quand même de faire un peu de marche. Le parcours est plutôt simple à suivre et permet de visiter la prison dans ces moindres recoins pour évidemment terminer sur une boutique souvenirs. Les bateaux de retour partent toutes les 30min.

Retour à Embarcadero, on marche vers le nord direction Pier39 ou se trouve de nombreux restaurants, magasins de souvenirs en tout genre et les fameux phoques qui ont élu domicile tout au long de l’année dans la marina pour le plus grand plaisirs des photographes. Pier39, c’est un peu Disneyland alors on ne s’attardera pas trop et on ira manger un peu plus loin, près du Fishermans Wharf, dans un In-and-out, chaine de fast-food de la cote ouest qui a le mérite de servir des frites faites à la main sur place.

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Le in-and-out c’est le passage obligé de tout touriste qui aime les burgers… enfin les burgers façon fast-food évidemment. N’exagérons pas, c’est bon mais c’est toujours du fast-food. Le menu est ultra-simple et n’indique pas toutes les possibilités, il y a un secret menu : on peut par ex demander des frites avec du fromage dessus et aussi une version du double “animal”. Celui du Fishermans Wharf est quand même prisé, mieux vaut être patient. Après s’être restauré, on continue notre marche le long de la cote direction le Golden Gate. Sur plusieurs km, pas grand chose avant d’arrivé au Palace of Fine Arts, monument d’architecture romaine construit pour la Panama-Pacific Exposition de 1915 et … faire des photos. Photos prises, on marche vers Presidio ou se trouve quelques plages avec vue sur le Golden Gate et la baie. Le ciel est bleu, on prend des couleurs… enfin, beaucoup de couleurs sans s’en rendre compte car San Francisco reçoit un vent bien frais du Pacifique qui nous oblige à garder notre manteau sans forcément penser à mettre de la crème. On s’arrêtera faire une pause dans un café près de Fort Point et on repars sur la colline pour passer sous le pont et arriver du coté Pacifique. Ca souffle de ce coté.

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On descend le long de l’océan jusqu’à la première plage puis on coup à travers le parc pour se retrouver dans les quartiers résidentiels traditionnels de Richmond District. Les distances sont longues, très longues et les converses étaient une très mauvaise idée. On veut rejoindre le Golden Gate park ou se trouve de nombre musées (De Young, California Academy of Sciences). On y arrive vers 17:30 quand tout est fermé, évidemment. On y fait donc une pause avant de repartir, direction le centre ville. On marche, on marche pour rejoindre le parc The Panhandle (qui est tout en long), au dessus du quartier Haight-Ashbury, connu pour ses magasins Peace&Love (que l’on a loupé du coup). On arrive finalement à Alamo Square connu pour sa vue sur un alignement de maison victorienne de couleur avec les grattes-ciels du centre-ville en arrière plan.

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On souhaite prendre le bus que l’on ne trouve pas, alors on marche jusqu’a Civic Center, puis Power le long de Market Street. Les rues sont remplis de SDF… c’est assez dingue. On voit une fille se faire voler son téléphone par un mec en vélo qui se fait courser par les flics, en vélo aussi. Le centre-ville semble “craindre”, un peu comme en Europe en fait. Mais c’est assez choquant pour SF qui est une ville connue pour sa tranquillité. On passe faire un tour dans les magasins de la ville et on remonte ensuite via Chinatown sur Broadway ou se trouve notre auberge. On mange dans un petit restau du coin et ce sera tout pour la journée. On aura marché 25km dans la journée, pris des énormes coup de soleil et de grosses ampoules aux pieds. A noter : “des fois, mieux vaut prévoir son chemin pour prendre le bus”. Le samedi, c’est journée Silicon Valley. Etant deux ingénieurs, on ne pouvait pas manquer un petit passage dans la bay area histoire de voir ce que donne cette région du monde ou l’on créé l’avenir. Première chose à faire, récupérer notre voiture. On descend dans le centre-ville ou se trouve le Dollar Rent a Car. On avait pré-réserver notre voiture sur AutoEurope ce qui nous a permis en plus d’avoir l’esprit tranquille, de reserver pour beaucoup moins cher. Voir mon article sur la location de voiture (coming soon).

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Notre voiture : une Camara RS décapotable (oui on voulait se faire plaisir). On a pris quand même une bonne demi-heure pour se familiariser avec le tableau de bords et trouver comment ouvrir la capote. Je prend le volant au début. Cela fait 5 ans que je n’ai pas conduit, je ne suis pas si serein au début… Surtout que la voiture est plutôt basse et qu’il y a peu de visibilité a l’arrière. Le départ se fait donc en plein centre-ville de SF avec de nombreux travaux, on aura vu mieux. Après 10min de zig-zag dans le centre, direction le freeway pour 1h de route vers le sud afin de rejoindre Stanford University.

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Le parc de l’université est immense. On trouve un parking a l’arrière de celle-ci normalement réservé aux profs et étudiants mais ouvert à tous le week-end. On fait donc le tour du campus avec ses fameuses colonnades et son église en pierres jaunes. Le campus est très beau et le ciel bleu aide à s’imaginer y étudier. On mangera dans un petit food-court avant de monter en haut de la Hoover Tower (3USD/p) pour prendre des photos des alentours puis un petit passage par le shop de l’université avant de reprendre la voiture. Cette fois-ci on prend les petites routes pour aller quelques km plus loin voir le fameux HP Garage. Le berceau de la Silicon Valley ou Dave Hewlett et Bill Packard ont créé ce qui deviendra HP. Aujourd’hui inhabité, la maison est dans un lotissement très typique de la bay. Après nos quelques photos, on continue vers le nord en direction du GooglePlex, les headquarters de Google. Ces derniers se trouve aux bords du freeway. On est samedi, on se gare dans le parking employé et on part à pied. Le complex n’est pas très grand et on arrive bien vite près de la terrace ou se trouve l’entrée principale. On en profite pour prendre l’un des vélos Google multi-colore et on fait notre tour avec comme tout bon Googler. On n’est pas les seuls a visiter. De nombreuses familles viennent voir les HQ ou travaille (très certainement) leur fils/fille. On fera le tour du campus, bien vide, prendra quelques photos avec les statuts Android qui se trouve sur une autre partie du campus. Rien de prévu pour les touristes (en tout cas en week-end), apparemment il y a un shop ouvert en semaine.

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On reprend la voiture et on repars vers le nord en direction de SF. On s’arrêtera pour sortir du freeway voir le nouveau campus Facebook, qui semble être presque terminé (ou complètement ?). Une sorte de cercle ou l’on peut y voir que les multiples entrées mais pas la cours intérieure ou se trouve la cantine et café des employés. Une heure plus tard, nous déposons la voiture dans un parking privé pas loin de broadway a 20 usd la nuit (1625 Powell St.). Le soir sera très calme avec une pizza dans un italien Brodway/Columbus.

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Le lendemain matin, dimanche, on reprend la voiture, direction Muir Woods National Park, au nord du Golden Gate. Evidemment on est loin d’être tout seul sur la route. Et à l’arrivée près de l’entrée du parc, toutes les places de parking sont pleines. En réalité, il doit y avoir un peu moins de 100 places sur 2 parkings, alors qu’il en faudrait au moins le double. Les gens se garent le long de la route sur des km. On continue alors la route en espérant trouver un emplacement pas trop loin. Au bout d’un moment, cela revient à plus de 5km et on décide de faire demi-tour en esperant trouver une place. Finalement, il y en a pas. On tente le parking proche de l’entrée et on decide d’attendre. Bien nous en a pris. Il faut dire que le parc ne prend qu’une heure a être visité, donc ca va, ca vient. On se garera à 100mètres de l’entrée mais il aura fallu batailler. Le parc est donc connu pour ses sequoias géants. C’est très beau mais plus petit que ce que je pensais (on fera le tour en 40 min) et surtout entièrement balisé (chemins en bois). Pas forcément la randonnée à laquelle je m’étais attendu. Petit achat de souvenirs et on est reparti, direction Monterey, notre stop avant Los Angeles. Le GPS nous indiquera de prendre le coté est de la baie, mais on voulait reprendre le Golden Gate. Sauf que ce dernier est payant, d’une manière assez particulière : il y a un péage automatique qui prend les plaques minéralogiques en photo (pas d’arrêt possible). En gros il faut que la plaque soit inscrite sur le système et il charge automatiquement les 6.5 USD de péage à la personne inscrite. Sinon cest une amende de 500USD. Nous avions loué à SF, on se doutait que la voiture serait inscrite mais on ne savait pas comment on allait rembourser (et puis apres 1 semaine on a oublié). Ce qui fait que Dollar a envoyé une lettre à l’adresse postale de mon permis de conduire (en France) en disant que on leur devais le péage + des frais de dossier : total 22USD… merci. Donc conseil, prenez l’est de la baie si besoin de descendre la cote. On aura donc pas eut le temps de voir Sausalito. On s’est arrêté sur la route, près de San Jose, au niveau de Cupertino pour quelques photos aux HQ d’Apple avant de continuer notre route vers le sud direction Monterey.

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On s’est donc arrêté a Monterey, petite ville de la côte, se trouvant juste à coté de la fameuse Carmel-on-the-sea (beaucoup plus chère). On a pris un motel a l’entrée de la ville (il y a une rue avec que des motels), plutôt mignon et finalement pas si loin du centre ville. Ce dernier possède pas mal de restaurant sympas dont une brewery ou l’on dinera. Mais il y a aussi le wharf (ponton de mer) ou se trouve boutiques souvenirs et autres restaurants de fruits de mer qui valent le coup selon Foursquare. Malheureusement pour nous, nous n’avons pas eut le temps de visiter la ville et son aquarium ou encore ses tours en bateau pour voir des baleines, ni même eut le temps de passer a Carmel qui est apparemment magnifique. Je pensais qu’on aurait eut le temps de faire le mile-drive, une route qui passe entre les golfs du coin et la mer et qui est apparemment très agréable. Non, rien de tout ca.

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Le lendemain, ce fut levés au aurores. Je conduis et on part prendre de l’essence, puis cest le début d’une très longue journée ! Bien plus longue que je l’aurai imaginé. Google indiquait : 6h40 sans pause. On en a pris près de 11h30. C’est parti.

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On part donc en direction du sud, sur la Pacific Coastal Highway (une deux voies classiques… l’équivalent une nationale en fait). Le matin est donc la partie la plus belle et la plus agréable. Je n’ai jamais conduit une route aussi sympa. Avec la Camaro RS, des zig zag, les cheveux dans le vent, la vue magnifique sur les falaises (faut faire attention quand on s’arrête sur les points de vue). Le Big Sur, c’est le nom de cette partie de la côte où la route longe l’Ocean Pacifique (sans arrêt ou presque) pendant 2h – mieux vaut avoir pris de l’essence et être bien réveillé. Il y a des points de vue un peu partout et généralement peu de monde sur la route autre que des touristes. On a pu donc prendre le Bixby Bridge en photo ainsi que les falaises abruptes ou vient s’échouer l’ocean. Les fans de GTA 5 connaissent bien cette partie (moi inclus). J’ai continué à conduire jusqu’à Santa Barbara avec une petite pose près de San Luis Obispo pour manger… du fast food Carl’s Jr (bien sale). A Santa Barbara, on a refait le plein, pris un café et on est reparti. En réalité, a part les pauses sur les points de vue du Big Sur pour les photos et le lunch de 30min, on ne s’est pas arrêté. Mon pote a pris le volant depuis Santa Barbara et on est parti en direction de Malibu. Le trafic routier a commencé a être plus important à partir de ce moment la. En effet, entre Santa Barbara et Los Angeles, la ville ne s’arrête pratiquement pas.

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Arrivant à Malibu, on a cherché rapidement sur le GPS (mère nature demandait une pause), un point ou s’arrêter au bord de la mer dans un café. Problème, on est arrivé sur un parking de plage privée avec restaurant, le Paradise Cove Beach Café Malibu. Le cout du parking : 40 USD pour 4h. Et, non, ce n’est pas possible de prendre juste pour une heure. L’autre solution, payer 6USD si on consomme au restaurant. Pensant que ca nous couterai moins cher, on a choisi cette solution. Minimum charge : 30 USD (bon ben… perdu). Malheureusement pour nous, on l’a appris dans le restaurant et évidemment impossible de faire demi-tour, la voiture dans le parking. On a donc pris a manger même on avait pas vraiment faim. Une grosse assiette de nachos (oui les portions sont conséquentes quand même) et deux sodas. Résultat, avec le tips, 39USD. A rajouter au 6USD de parking. On notera que le restaurant est quand même bien et que la nourriture était bonne. La plage en tant que telle n’est pas folle (étonnement). On est reparti vers 18h, direction Los Angeles. Malibu, coté route, ce n’est pas folichon, à part les immenses baraques et les golfs/country clubs, on repassera. La route fut assez longue car Los Angeles est connu pour ses bouchons. On a décider de prendre Sunset Boulevard depuis son début près de l’océan pour rejoindre Hollywood. 45min de route entre Pacific Palisades, Beverly Hills, UCLA, West Hollywood, jusqu’à Hollywood. Ce ne sont pas les quartiers les pires de LA, c’est le moins qu’on puisse dire : boulevards de palmiers et énormes villas. Mais il y a quand même du monde sur la route et on arrivera à notre 7 stars motel (La Brea) après 11h sur la route.

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Après avoir fait notre check-in dans ce motel plutôt très typique américain un peu désuet. On est allé marcher sur le boulevard des étoiles de Hollywood prendre quelques photos et prendre un sandwich au CVS. On a ensuite traverser la route pour se rendre au Roosevelt Hotel qui possède “un bar à jeux”, pas très grand mais très atypique (à l’ancienne). En effet, ce dernier dispose de deux allées de bowling entièrement faites en bois (super jolies) qu’il faut malheureusement réserver bien à l’avance (100USD/h quand même). On a réussi a se prendre une table et on a demandé 2 cocktails et un puissance 4 (en bois aussi). Le bar a une bonne ambiance et la déco est au top (tout se paye dans les prix évidemment). On se couchera tôt pour se preparer à Universal Studios le lendemain.

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Alors, il faut noter que pour Universal Studios, je n’ai pas pris les billets sur le site officiel car ce dernier avait augmenté de 10USD (changement annuel) et j’avais pu trouver des billets moins cher sur UnderCoverTourist.com. Ces derniers en plus de ne pas être bloqués sur une date précise (à prendre avant la fin du mois cela dit) nous permettaient de rentrer deux jours différents dans la même semaine (on a pu utiliser que un jour). Donc je conseille de regarder avant sur internet s’il y a des offres ou des groupons plutôt que le site officiel qui charge 95USD la journée hors week-end. Ayant pris ces tickets flexibles, on a pu changer notre jour de visite plus tot pour pouvoir faire un tour en bus le jeudi (le mercredi étant complet). On a donc pris le métro de Los Angeles (oui ca existe) pour monter a Universal Studios City. Il faut prendre une carte TAP, et mieux vaut avoir du change, car il n’y a pas de comptoir, que des machines automatiques. Pour faire simple Universal Studios ce sont des attractions basées sur les films produits par le studios (Harry Potter, Simpsons, La Momie, Transformers, Jurassic Park) et la bonne surprise que l’on a eut fut de pouvoir renter dans la zone Harry Potter qui devait être officiellement lancée une semaine plus tard (il y avait encore quelques finitions en décorations manquantes mais les attractions étaient ouvertes).

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On a pris une bonne journée pour faire le tour et on a eut le temps de faire plusieurs fois certaines attractions (le parc n’est pas si grand). Il y particulièrement dans ce parc l’attraction qui fait le tour des studios, ou l’on voir les décors utilisés etc. Elle est un peu vieillote, même s’il y a une partie rénover avec Fast and Furious et puis les studios que l’on voit ne sont presque plus utilisés finalement. On déjeunera aux 3 balais (Harry Potter), bière-au-beurre à la main. Bonne petite journée donc. Le soir on ira sur Sunset boulevard dans un restaurant brésilien, aux portions bien grosses.

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Le lendemain, réveils aux aurores, on avait booké un tour guidé de Los Angeles en bus. En effet, on savait que l’on n’aurait pas le temps de tout voir et on ne voulait pas prendre la voiture dans cette mégapole connu pour ses embouteillages à foison. On a donc pris le Rastabus (AdayinLAtours.com) pour 90USD/pers. Oui c’est cher, mais malheureusement tous les tours coutent ce prix pour la journée et certains proposent même moins d’attractions sur leur parcours. Le bus nous a donc pris à notre motel vers 8h du mat et on a rejoint tous les groupes à Santa Monica Pier vers 9h45 (oui on a bien pris presque 2h pour récupérer d’autres gens et traverser la ville). Le tour commence donc a Santa Monica Pier avec un petit dej (des bananes et du jus d’orange) mais malheureusement ne nous laisse pas visiter le coin, c’est juste le point de rencontre pour le dispatch des groupes dans des bus différent. Notre guide, Sam nous embarque donc dans son Rasta Bus (groupe de 12) direction Venice Beach au sud pour notre premier arrêt de 30min. En fait le guide nous informe tout au long du trajet mais ne descend pas aux arrêts, il reste dans le bus. On est libre de faire un tour rapide. On prend nos photos et on remonte.

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On passera devant pas mal de de scènes connus de films (devant le café de la série Entourage aussi). Second arrêt sera Beverly Hills et Rodeo Drive ou se trouvent les boutiques de luxes mais pas grand monde à part des touristes. L’arrête suivant sera le farmers market ou se trouve un food court en extérieur avec plein de différent étales pour manger. L’endroit est entouré de différent magasins (shopping center). On aura 1h pour manger et on est reparti pour le Griffith Observatory. Entre temps on passera sur Fairfax ou se trouve des magasins de fringues originales (un peu hipster, un peu street), puis devant les anciens studios Paramount.

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La fameux observatoire Griffith est quand a lui un excellent moyen d’avoir une vue à la fois sur la ville et sur les lettres d’Hollywood. C’est aussi un musée sur l’espace intéressant mais la pause n’étant que de 30min, on a eut à peine le temps de faire le tour. Le stop d’après est l’avenue des stars de Hollywood, le quartier ou se trouve notre motel. On a donc quitté le tour vers 16h après un tour au Dolby Digital theater. Un peu déçus, surtout vu le prix mais au moins on aura eut l’occasion de jeter un coup d’oeil rapide à la ville, qui n’est pas la plus jolie (c’est le moins qu’on puisse dire). Le soir, on est parti boire un coup dans une sorte de palace japonais sur la colline qui fait office de restaurant/bar. On a pris un très bon cocktail et observer la ville de nuit. Endroit très chic mais pourtant pas très rempli et surtout pas loin (à pied) de notre motel. On mangera des ramens dans un petit japonais sur La Brea boulevard.

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Jeudi, on reprend la voiture, direction Las Vegas. On part donc vers 9h30. Rien que la sortie de Los Angeles nous prendra bien 1h et demi tellement la ville (et sa banlieue) est immense (il vaut mieux aimer le freeway). On fera notre arrêt déjeuner à Barstow dans un In-and-out. La ville possède plusieurs groupement d’outlets de grandes marques. On en profitera donc pour faire un tour chez Ralph Lauren et Calvin Klein où les bonnes affaires ne manquent pas. Apparemment, ces outlets seraient bien plus intéressants en termes de discounts que les outlets de Las Vegas (on n’a pas eut le temps de vérifier). Si on avait eut plus de temps on serait aller voir d’autres magasins mais notre target-time était de rendre la voiture vers 17h, avant la fermeture du Dollar Rent-a-car du Treasure Island. Et la route est longue, très longue. Même à 75mph (vitesse maximale autorisée que j’ai pu voir aux USA), l’étendue du désert autour de l’autoroute donne l’impression que la voiture n’avance pas, c’est dire.

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A l’arrivée a Las Vegas, on prend le boulevard principal pour voir le fameux signe Welcome to Las Vegas (qui est rempli de touristes faisant la queue pour leur photo) et on s’arrête faire le plein chez Shell (il faut rendre la voiture avec le plein fait à moins de 10km). Puis on remonte le boulevard, ce qui nous prendra une bonne demi-heure tellement il y a de monde. On manquera de justesse de se prendre une voiture… Et finalement on arrivera au parking du Treasure Island. Alors pour info, comme c’est indiqué nul part, pour rendre une voiture au Dollar du Treasure Island, il faut aller dans le parking couvert à l’arrière du casino et la déposer dans un spot au 5ème étage. Si je me souviens bien, l’agence minuscule est niveau du 1er ou 2e etage du parking mais coté casino (il y a un pont en verre reliant parking au casino). Pour rendre la voiture il faut la garer dans un des spots réservés pour les voitures Dollar et mettre les clefs dans une enveloppe avec un papier indiquant le nombre de km fait, le niveau d’essence etc. Il y a une boite pour remettre la clef. Etant arrivés pile a 17h, j’ai pu courir jusqu’à l’agence dans le casino (que j’ai trouvé par chance), les mecs ne voulant plus s’en occuper, m’ont juste indiqué la procédure et on a croisé les doigts pour pas que Dollar nous charge un supplément (on devait remettre la voiture a 16h). Finalement on a rien payé de plus. On a déposé la Camaro, est on est parti dans Treasure Island, on a pris un taxi qui nous aura couté 14USD (enfin 15 parce que la conductrice nous fera le tour du billet manquant en cachant l’un d’eux dans sa manche) – nul doute qu’on aura pas donné de pourboire (j’imagine qu’elle s’en était douté à l’avance).

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Finalement, on check-in au Excalibur, notre hotel-casino au style moyen-ageux. Rapide et courtois. Il faut juste noté qu’il y a une resort-fee a payer de 23USD par nuitée ! Oui oui, il faut payer 23 usd de plus à l’hôtel. Ce tarif change en fonction des hotels et n’est jamais payé à l’avance lors de la réservation (site officiel ou site de réservation). En gros les sites de reservations ne les inclues pas sur le total (ce sont des coût cachés en fait). En parlant de sites de réservations d’hotels, je prend généralement Booking.com qui s’avère le plus souvent le moins cher et le plus fourni pour l’Asie (je déteste Agoda qui ne permet pas le tri par prix). Sauf que pour les USA et plus particulièrement Vegas, j’ai voulu tester un comparateur de sites d’hôtel : Hotelcombined.com qui s’avéra intéressant puisque via ce dernier je suis tombé sur un site de booking suisse Amoma.com, qui n’est pas très connu mais était beaucoup moins cher. J’ai quand même fait un tour sur le web pour vérifier sa réputation et il est vrai que ca semblait bof, mais j’ai tenté quand même. J’ai appelé Excalibur et ma réservation avait bien été faite. J’avais payé 15% moins cher de base avec ce site par rapport a Booking.com et en plus la state tax (TVA locale) était incluse. Mais la Resort-fee elle non, comme partout. Et comme si ce n’était pas suffisant, la resort-fee est toujours donnée hors-taxe, il faut donc rajouter la state-tax dessus.

Excalibur, hotel un peu vieillot au style moyen-ageux appartient au MGM group et à l’énorme avantage, en plus de ne pas être trop cher, d’être sur le strip et bien relié aux casinos d’a côté (MGM group aussi). C’est un bon rapport qualité-prix et je ne regrette pas de l’avoir choisi car les chambres sont correctes et il  y a de quoi manger pour pas trop cher tout en étant proche des gros casinos. Car le problème de Vegas, c’est bien de se déplacer. Le strip est immense et les casinos aussi, il nous faudra 45min ce soir la pour faire Excalibur – Palazzo (Venetian) en marchant. On s’arrêtera évidemment pour admirer les jeux d’eau de la fontaine du Caesar Palace et visiter un peu les intérieurs des différents casino. On dinera – très tard – au Sushi Samba du Palazzo, restaurant fusion japonais-brésilien… très cher, trop cher en fait, mais bon. On est parti se coucher vers 2h du mat, histoire d’être frais pour le lendemain.

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Réveil et petit-dej américain au food court de notre casino. Ce jour on part faire un tour d’hélicoptère du Grand Canyon avec la compagnie Papillon (Grand Celebration Tour). 330USD/pers booké sur le site officiel 1 mois à l’avance. Il vaut mieux s’y prendre a l’avance car les prix montent en fonction de la date. On sera pick-up à notre hôtel par un mini-bus. Puis après 1h de route on arrivera a l’aérodrome de Boulder ou se trouve la société Papillon. Une petite video de sécurité puis après 20min d’attente nous voila parti avec un autre couple sur le tarmac avec notre pilote (ancienne Navy). Le temps est magnifique et il y a pas trop de vent, ca se passe nickel. On survole the barrage Hoover et le lac Mead et on va se poser dans le Grand Canyon West. En effet, la compagnie (et leur concurrent Maverick) ont un partenariat avec une réserve indienne qui possède les terres et leur laisse se poser dans le canyon. La zone est inaccessible autrement qu’en hélicoptère. Il y a des tables de picnic et de quoi s’abriter. La pilote nous sort des paniers repas et une bouteille de “Champagne” (non en fait du mousseux californien avec écrit Champagne dessus… ) mais les paniers sont fournis. Seul problème, on a que 20min pour à la fois faire une pause gourmande et prendre les photos. On repars ensuite. Coup de chance pour nous, le couple d’américain avec nous avait pris un tour ou ils partaient faire du quad dans le désert. Du coup, on aura le droit à un autre attérissage en plein milieu du désert ou ces derniers partiront rejoindre un groupe de quads et nous, on récupèreras les places à l’avant de l’appareil pendant les 20min de vol restant. Verdict : génial. On a du voler un peu plus d’une heure. Pris de belles videos et photos. Et puis l’expérience est unique. C’est vrai que cela coute un peu/beaucoup cher mais je ne regrette pas. Seul point noir, on ne voit que la partie ouest du grand canyon car ce dernier est en fait immense et on ne peut donc survoler les points connus.

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On repars donc en mini-bus et on demandera à se faire déposer dans le vieux vegas, au Golden Nugget, près de Fremont Street. Cette derrière est entouré de petits casinos et propose de nombreuses attractions de tyrolienne. Comme on est des fous de la marche, on a décidé de faire le chemin de Fremont Street jusqu’au Strip à pied. Or… c’est loin, très loin et surtout il y a rien entre les deux à part des motels miteux. Ok, il y a quand même des Pawn shops dont le très fameux shop de l’émission Pawn Stars sur History channel et aussi de nombreuses wedding chapels dont même une qui permet de se marier en voiture (drive-in wedding).

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Finalement on rejoindra la Stratosphère casino, qui est loin de tout et qui en plus est payante pour monter et on traversera pour le SLS casino afin de prendre le monorail (7usd le ticket) qui nous amènera au MGM Grand, donc plus très loin de notre casino. Le soir, on ira voir un spectacle de Cirque du Soleil en checkant l’application Vegas.com pour avoir des réductions (75USD/p hors-tax), dans le casino d’à côté New York New York. Le spectacle était pas mal et des entractes burlesques rythmaient bien. J’aurai préfèré une spectacle avec une histoire fil rouge (le notre était plutot des scènes d’acrobaties) mais “Ô” le dernier spectacle du Cirque du Soleil, coutait par ex 125usd minimum. Il faut quand même checker les applications et autres revendeurs de tickets qui ont souvent des réductions sur les spectacles en dernières minutes, c’est toujours ca de pris.

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Le samedi, le réveil est plus difficile. On a deux choix, soit on part visiter les casinos et le strip, soit on part en Pool-party au Wynn voir David Guetta. Le problème c’est qu’on s’est réveillé tard et que l’on souhaite aussi aller en boite voir Tiesto. Finalement on abandonnera la pool party et on partira faire un tour de tous les casinos du strip. Mais avant, on passera faire le brunch/buffet du Caesar Palace (30usd/p). Ce dernier est bien mais pas fou, en comparaison de ce qu’on trouve à Hong Kong pour le même prix. On était un peu déçu donc (des comparaisons existent sur le web, il faut fouiller). On passera au Wynn-Encore vers 16h30 ou se trouve la pool party de David Guetta (les pools party sont de 10h à 18h et coute la bagatelle de 75USD/p). Durant l’après midi alors que l’on visitait le Caesar Palace, un rabatteur nous donne des tickets pour Omnia, le club du casino qui accueille Dimitri Vegas et Like Mike le soir même. Finalement on sera mis sur la guest-list avec nos tickets gratuits. Tout content d’avoir gagné nos places, on se prépare le soir tranquillement sans pression, en se disant que de toute façon on est sur la guest-list et qu’on aura très certainement peu de queue. On laissera nos téléphones dans la chambre (pickpocket) après avoir envoyé un texto au promoteur (qui nous aura quand même spammé toute la soirée pour être sur qu’on vienne). On arrivera donc au Caesar Palace vers 23h et la… ce fut le drame. Une queue de plusieurs centaines de mètres qui sortait même en dehors du casino. Et le problème c’est que cette file était celle de la guest-list. Comme quoi… On attendra donc 45min avant de pouvoir rentrer, heureusement gratuitement (après fouille et check des pièces d’identités). Plusieurs milliers de personnes dans le club, de la folie pure. Il faut dire qu’il y a de la places et qu’ils n’ont pas lésiner sur les moyens. Un lustre de plusieurs tonnes qui bouge dans tous les sens avec des spots lumineux accrochés, les canons a neige, un set de DJ qui monte et descend, un rooftop avec vue sur le strip. C’est assez impressionnant. Pas de drink-list, les verres sont tous à 16USD (sans le tips). On restera jusqu’a 2h30 et on repartira en marchant traversant l’autre coté du strip que l’on avait pas trop vu durant la journée (Paris, Harrahs, Flamingo).

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Le dimanche est mon dernier jour, on ira faire se faire le buffet du Luxor, beaucoup moins cher et pas forcément si mauvais par rapport au Caesar Palace. Ensuite ce sera tour à la piscine du Excalibur avant de prendre un shuttle bus réservé a l’hôtel pour 8 usd direction l’aéroport. Ce dernier possède des machines à sous aussi, au cas ou il resterait quelque pièces. Mon vol partait en direction de Los Angeles. A cause d’un problème sur les ordinateurs embarqués de l’appareil, on a eut 40min de retard pour un vol d’une heure. Arrivés à LAX, c’est un pneu sur le tarmac qui a bloqué l’appareil pendant une demi-heure de plus. Finalement, je suis arrivé dans un terminal qui est relié directement au terminal international de LAX. Je n’ai pas eut donc ni a passer de sécurité ni d’immigration (apparemment ca n’existe pas aux USA en sortie), ce qui m’a permis d’être a l’heure pour mon vol. Il faut noter deux choses : le passage de la sécurité à Las Vegas airport, m’a pris plus d’une demi-heure… c’est l’un des pire aéroports que j’ai pu faire pour ca, et que pour mon vol de retour Cathay Pacific Los Angeles-Hong Kong, j’avais bien fait de prendre celui de 1h du matin et pas celui de minuit, car j’aurai été très juste. Mieux vaut être en avance aux USA.

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Budget : 8000HKD de vol, 22000-24000HKD en tout

Transport : Cathay Pacific, Camaro RS chez Dollar Rent A Car (via AutoEurope), Helicoptère Papillon Grand Celebration Tour

Hotels : Green Tortoise San Fransisco, Days Inn Monteray, 7 star motel Hollywood, Excalibur Las Vegas

Album Photo

 

 

Pays-Bas : Enschede à l’est du pays

Suite à la Belgique, nous avons continué vers les Pays-Bas, pour rejoindre Enschede, à la frontière avec l’Allemagne.

Enschede, ce n’est pas une ville très connue. Encore moins touristique. Cependant c’était l’occasion de visiter une ville typique des Pays-Bas et d’être accueillie par Vincent, en stage dans une société informatique de la ville.

Arrivée en fin de soirée, on retrouve Vincent qui est en colloc avec un doctorant en chimie pakistanais très renfermé (c’est bien peu de le dire). Après un repas typique étudiant : des pâtes. On discute un peu du stage, de la vie aux Pays-Bas et de ce qu’il y a faire à Enschede.

Pas grand chose à vrai dire. Alors le lendemain matin qu’on a réservé pour cette ville, on part donc faire un tour tout d’abords dans l’université puis le centre ville. Malgré le GPS et la petitesse de la ville, il se révèle très très difficile de se trouver un endroit proche du centre pour se garer sans emprunté un sens interdit, une voix de bus ou écraser un cycliste …

C’est un vrai calvaire. Je n’ai jamais vu ca. Peu de voiture, quelques vélos, des vélos de ville bien entendu. On comprend pourquoi : parking payant partout, panneau de circulation bordéliques, voix interdites sauf aux vélos et bus, sens unique, demi-tour obligatoire… Horrible, vraiment horrible. Anti-voiture le centre ville, il n’y a pas à dire, mais tout le monde n’a pas un vélo…

On se gare finalement à l’arrache sur le parking d’une supérette à coté d’un panneau de fourrière qui présage rien de bon, mais il n’y a pas de petites économies.

On part donc à pied vers l’hypercentre qui se révèle assez spécial : plein de “petites maisons” ou de petit bâtiments qui abritent magasins et autres bar. Le centre est minuscule mais sympathique. A part que tout est fermé alors qu’il est 9h30 du matin, un lundi. Une envie pressante, heureusement un Mac Donald, qui lui a des horaires standardisés, est ouvert… Merci MacDo, encore une fois c’est souvent le sauveur de tous les touristes ou baroudeurs.

Finalement rien de plus à voir, on rejoint le parc du centre ville pour une petit sieste bien méritée. Le midi, après avoir récupéré notre voiture intacte (sans aucun stress, aucun…), on retrouve Vincent et direction un petit bouiboui pour manger un sandwich. On repart directement après pour l’Allemagne et plus particulièrement Hanovre pour une pause puis Berlin dans la soirée.

Photos de Enschede

Belgique : Oostende, Brugge, Brussels

Notre périple commence par la Belgique mais notre choix de parcours un peu avant.

En effet pour rejoindre Oostende en Flandre, notre premier point d’arrêt, nous avons décidé de prendre l’autoroute en passant par Rouen et Dunkerque plutôt que Paris. En gros, on a choisi de faire Nantes – Le Mans – Rouen – Dunkerque plutôt que Nantes – Le Mans – Paris – Lille, histoire de voir un peu de paysage et éviter la capitale bien connu pour ses embouteillages en période estivale.

Partie assez tôt dans la matinée (7h30) avec du retard, on arrivera finalement vers 15h30, soit même un peu en avance. En même temps, on a choisi de faire qu’une seule pause. L’autoroute étant ce qu’elle est, le paysage est resté assez limité, mais on a pu apercevoir la mer.

Oostende

Oostende, station balnéaire de la cote belge est très prisé en été. Un peu étonnant pour nous, puisque je n’avais jamais entendu dire que l’on se battait pour une place sur la plage près de Dunkerque alors que passé la frontière, c’est apparemment pire que la cote varoise, les néerlandais et les belges profitant de la mer sur cette cote flamande. Arrivée la-bas, on a pas eut de problème réellement pour circuler. A vrai dire, j’étais un peu déçu, sans doute le vent et le temps maussade de la journée avait fait fuir les vacanciers.

On a donc retrouver Martin qui nous accueillait pour la nuit et on a aussi retrouvé Anthony. Petite balade sur le remblais avec un bon sweat. J’avais un peu (beaucoup) de mal a marché, ma cheville n’étant pas rétablie (et c’est encore le cas à l’heure actuelle…) suite à un beau foulage en règle la semaine précédente.

La page d’Oostende est vraiment très longue. C’est pas mal bétonné et de grand immeubles surplombent la mer. Un truc sympa : des loueurs de petites voitures pour les enfants permettent aux parents de boire un coup (une bière Jupiler, normalement) pendant que les bambins font la course sur le remblais. Le centre propose en autre, un casino, une salle de spectacle et une rue remplie de bars. Pas forcément très grande, celle-ci propose de l’animation tous les soirs. On a eut la chance d’assisté à un concert électro en pleine rue offert par des DJ de Studio Brussels.

On a pu évidemment s’offrir un repas dans une frituur. Obligé ! Un hamburger à la viande dégueu… oui faut le dire, les viandes recomposés comme celles-la sont ignobles… Par contre, on a pris une grosse frite et la faut avouer, que déjà les frites sont pas mauvaises mais qu’en plus les rations sont adaptées à l’appétit belge. A 4, on a eut du mal a la manger. Heureusement que Martin a pris l’habitude et a pu finir tout ca. Un petit tour dans les bars et on a déambuler dans le coin. On finira la soirée en discutant politique Slovaque avec une amie de Martin étudiante en Belgique venant de… Slovaquie.

Voir les photos d’Oostende

Brugge

Le Lendemain matin direction Brugge. Le réveil est dur pour tout le monde, surtout Martin. 20min d’autoroutes belges pourrie plus tard (oui les autoroutes belges sont pleines de nids de poules), on arrive dans Brugge ou Bruges. On se gare sur une place payante et on tente le coup du gratuit. Direction la première place assez moderne puis la vieille place et son beffroi. On fera le tour du vieux centre, entre magasin, boutique souvenir, bar/musée de la bière. On rejoindra les canaux typique de la ville dites “Venise du Nord”. Assez touristique quand même, on a pu manger dans un restaurant chic sans le vouloir. Au final, 10€ le repas pour un poulet-frite… Wouhou ! Et le pire c’est le demi de Julien (équivalent d’un demi-litre ici, soit une pinte) à 7€.

On continuera notre petit tour de la ville très typique et très jolie il faut l’avouer. Assez petite pour faire le tour à pied, c’est tout de même assez touristique. Au final, on aura fait que l’hypercentre et je crois qu’il y a pas mal d’autres endroits sympas à voir. En tout cas, selon Martin, il y aussi de quoi boire un coup le soir.

Dans le même genre, il parait que Gent est aussi jolie.

Voir les photos de Brugge

Brussels

On laisse Martin à la gare et direction Brussels ou Bruxelles. Une bonne heure de route après, on se dirige directement vers l’Atomium qui se trouve à la périphérie de la ville. On se prendra en photo et vidéo devant et on repartira. En fait l’Atomium propose un saut en tirolienne du sommet gratuit. On pensait que c’était une démonstration des pompiers de la ville ou un truc dans le genre, alors on a pas cherché. Au final, on nous a dit que la queue est généralement tellement longue que ca peut prendre des heures pour 20 secondes de folie, donc très peu pour nous.

Bruxelles, on a donc cherche une place que l’on a trouvé sur ce qui semblerait être le premier cercle. On a pu tout faire à pied. Direction la grande place avec ses bâtiments typiques. Sur celle-ci, à part les milliers de touristes, il y avait un match de pelote basque/chistera ? on a pas trop su. Surtout que la pelote basque en Belgique, ca nous paraissait un poil bizarre. On a donc continuer pour aller voir l’immense, que dis-je, le géant Manneken Pis ! Tellement immense que comme tout le monde, on a ris jaune devant la statue. On m’avait prévenu mais je ne pensais pas que c’était si minuscule, j’espérais au moins que la fontaine vaille le coup… Bref, on a pris une photo puis on a continué vers le Sud, direction le palais royal. Des préparations en cours (un défilé surement), ne nous ont pas permis de s’approcher du palais, on a donc continuer à travers le parc tout proche pour rejoindre le sud de la ville et le parlement européen.

Quelques photos du parlement qui attire aussi quelques touristes il faut bien le dire. Puis on est remonté dans l’autre sens en changeant de chemin. On prendra quelques photos des peintures murales de Bande Dessinées typiques de Bruxelles. Au final, on aura encore faire l’hyper-centre seulement, mais visiter tout ce qu’il y a voir en une demi-journée ce n’est pas simple.

On repartira direction les Pays-Bas et plus particulièrement Enschede, à l’Est du pays. 3h30 d’autoroute et quelques moulins aperçu avant de retrouver Vincent, qui nous accueillait pour notre 2e nuit.

Voir les photos de Bruxelles

Résumé

Pour faire un compte rendu de la Belgique. Bruxelles, n’a rien d’extra-ordinaire comme capitale. Pour sortir, il y a apparemment de quoi faire, mais niveau tourisme… c’est autre chose. Cependant, Bruges et les villes typique comme Gent valent le détour. Pour ce qui est de la cote belges et ses stations balnéaires, en tant que français, on a pas l’habitude d’une eau à 15° (je suis mauvaise langue, je sais), donc on préférera la cote Atlantique ou la Méditerranée.

Préparer son Roadtrip en Europe

La préparation d’un roadtrip en Europe ce n’est pas très compliqué, ni forcément très long, encore qu’il ne faut pas oublier certains choses essentielles.
Si vous souhaitez partir en voiture/camion faire le tour de l’Europe, il y a certains points auxquels penser bien avant le départ. Voici donc mes conseils et indications.

Les Visas

Si vous êtes citoyen européen, pas besoin de visa, pas besoin de passeport, juste une carte d’identité valable (je ne sais pas s’il faut 6 mois de décalage de validité au moment du roadtrip, mais veillez quand même à ce qu’elle ne soit pas périmée). Si vous sortez de l’UE : Norvège, Suisse… que sais-je : vérifiez le site du gouvernement, mais normalement les citoyens de l’UE n’ont généralement aucun problème. Merci l’espace Schengen et la coopération européenne.

Pour ceux qui ne font pas partie de l’UE mais de pays comme la Suisse, je crois qu’il n’y a pas de problème non plus (à vérifier), surement le passeport à prendre à la place. Pour les autres, hors UE… je crois qu’il va faut voir au cas par cas, il y aura peut-être des Visas à demander.

Le Logement

Le logement tout au long de la route, c’est certainement ce qui coute le plus cher. Si vous êtes en voiture, vous pourrez toujours passer par les campings. L’avantage : le prix. Le désavantage : généralement loin du centre des villes. Dans les pays d’Europe Centrale et de l’Est, les hôtels ne coutent pas forcément très cher, c’est donc peut être l’occasion. Sinon, il y a toujours les hostels (auberges de jeunesse). Veillez à bien vous renseigner en commandant sur les sites spécialisés comme HostelWorld ou les sites de bookings d’hôtels habituels comme Venere… (Hotels.com est ultra cher puisqu’il prend des commissions énormes).

Si vous voulez de l’aventure, de la rencontre et un guide local, l’une des meilleurs alternatives, que je n’ai pas essayé mais dont j’ai entendu le plus grand bien, c’est le Couchsurfing. Si vous êtes 2 à partir, vous trouverez surement une personne prête à vous accueillir sur son canapé pour une nuit ou plus et qui saura vous conseiller sur les visites de sa ville. Rendez-vous donc sur CouchSurfing.org pour découvrir le mouvement et vous inscrire. L’Europe regorge de couchsurfer, vous n’aurez surement pas de mal à trouver quelqu’un dans chaque ville.

Si vous êtes en camion aménagé, le camping sauvage peut aussi être une solution.

La Voiture et les Déplacements

La voiture ou le camion, c’est une chose à ne pas négliger. En effet, si vous comptez rouler quelques milliers de bornes, il vaut mieux que la voiture soit en bonne état et d’une marque connue dans toute l’Europe, car en cas de panne vous aurez plus de chance de trouver un garagiste qui pourra remplacer la pièce abimée (si tel est le cas). Veillez aussi à ne pas faire des trajets trop longs chaque jours surtout si la voiture à quelques années, ca serait bête de niquer le moteur (enfin c’est de l’évidence).

Quelques petites choses à ne pas oublier dans la voiture : gilet, lampe, triangle, kit de premier secours… Une des choses qu’on oublie souvent c’est que dans chaque pays les lois sont différentes et les objets à avoir dans la voitures changent… wai c’est génial surtout quand les flics dans certains pays en profitent pour pruner les touristes à tour de bras. Donc pour le kit de premier secours par exemple, ce n’est pas quelque chose d’obligatoire en France mais en Rep. Tchèque si. De plus concernant les médicaments, c’est une nécessité absolu pour tout voyageur donc ca ne fera pas de mal d’avoir un kit dans la voiture.

Prévoyez votre chemin à l’avance si possible. Enfin c’est vous qui voyez, mais c’est toujours plus pratique pour se renseigner sur les pays et prévoir l’hébergement. Comme je l’ai dit au-dessus, les lois changent, par exemple pour le degré d’alcool dans le sang. Dans les pays d’Europe Centrale il est égal à 0g. En gros, pas même une petite bière avant de conduire !

Un petit point aussi sur les feux de croisement, ils sont obligatoires dans la plupart des pays d’Europe centrale et en Italie sur les routes quelle qu’elles soient.

Renseignez-vous sur les autoroutes. En France, elles sont payantes (surement les plus chères d’Europe), en Allemagne c’est gratuit. Dans les pays d’Europe Centrale : Rep Tchèque, Slovakie, Autriche, Hongrie, Slovénie … que j’ai pu emprunter, il faut payer une vignette pour l’autoroute (pas de péage par contre). Pour cela, après la frontière, dirigez-vous dans la première station essence et vous pourrez l’acheter. Il y a, pour chaque pays, des vignettes dont la durée de validité change et le prix avec. On a pris les plus courtes à chaque fois (4 jours, 5 jours, 10 jours… ca dépend des pays). En générale, la plus courte coute environ 10€.

D’ailleurs voici les prix que j’ai du payé pour les vignettes :

  • République Tchèque : 11€
  • Autriche : 7.9€
  • Hongrie : 7.5€
  • Slovénie : 15€

Alors pour la traduction, Vignette ca se dit “vignette” en Autriche, mais sinon vous pouvez dire “label” c’est le mot anglais. Il faudra préciser le type de véhicule et la durée de validité. Ne l’oubliez pas, car en République Tchèque, l’amende est de 600€… à payer sur place évidemment.

Et comme je l’ai dit plus haut, ce n’est pas la peine de tenter le diable, les flics en Europe Centrale ont la fâcheuse tendance à vouloir “sacquer” les touristes et demander des paiements en liquide qui varient souvent … corruption quand tu nous tiens ! Donc respecter le code de la route surtout la-bas et soyez vigilant en ce qui concerne les voies réservés en ville.

Vitesse

N’oubliez pas de vous renseigner sur les limitations de vitesses. Elles changent souvent de pays à pays pour les autoroutes en tout cas. Pour les autres routes, je n’ai pas remarqué de différences (à vérifier à la frontière cependant). Par exemple, en France c’est 130km/h, en Belgique c’est 120km/h, en Allemagne c’est soit 130 soit illimité. Des fois c’est 110 dans d’autres… En italie, contrairement à ce que j’avais entendu, c’est bien 130km/h et pas 150.

Parking

Vous devrez surement garer votre bolide. En ville, sachez que les parkings sont payant comme chez nous. Au Pays-Bas bon courage pour y rouler d’ailleurs (ils ont un faible pour les vélos et une dent contre les voitures), c’est un vrai calvaire. Si vous souhaitez vous garer, trouver des places gratuites. En Rep. Tchèque, les marquages bleus indiquent des zones dites “réservé”(es) qui veulent dire que seul les Tchèques peuvent s’y garer. Si vous souhaitez faire les malins et ne pas payer le parking, vous pouvez tenter. Pour les pays frontalier, je crois que des arrangement ont été faits de manières à ce que les amendes soient transmises. Sinon, n’oubliez pas que les sabots et la fourrières existent dans tous les pays…

L’Assurance Santé

Si vous êtes citoyens français, sachez qu’une carte européenne d’assurance maladie existe, elle vient remplacer le formulaire E111. Elle permet de remplacer la carte vitale en Europe (je crois qu’elle comprend plus de pays que l’UE). Il faut la demander à votre organisme d’assurance maladie. Pour ma part, j’en ai fait la demande à ma sécu étudiante, la SMEBA. Ca prenait environ 15 jours. Donc ne l’oubliez pas, elle simplifie grandement et vous protège en cas de coup dur.

Dans les autres cas, renseignez-vous auprès de votre organisme.

La Banque

Un roadtrip, ca signifie voyager dans plusieurs pays. Qui dit différent pays, dit aussi différentes monnaies avec tous les problèmes que cela inclu. Il est donc conseillé de consulter les conditions relatives à un voyage sur le site de sa banque. Normalement dans la zone Euro, vous n’aurez pas de frais pour les retraits (à confirmer avec votre conseiller), par contre, les paiements bancaires sont à éviter. D’ailleurs, pour le voyage, préférez les retraits et le paiement en liquide partout. Oubliez le paiement par carte bancaire. Certains pays comme les Pays-Bas n’accepte pas les CB, les allemands ne payent jamais par carte donc les restau n’ont pas la machine… enfin bref. Le cash, il n’y a que ca de vrai, même en zone euros.

Donc maintenant que vous savez comment éviter les frais en zone euros, pour les pays qui ne l’ont pas encore, je vous conseille de retirer une somme fixe et de laisser votre banque faire la conversion. Les bureaux de change, c’est souvent une grosse arnaque. Préférez les grosses sommes pour éviter les frais. Enfin, éviter de prendre trop non plus, histoire que vous ayez dépensé tout à la fin de votre passage dans le pays. La petite technique sympa pour écouler les dernières monnaies, c’est de les dépenser en essence. Pas besoin de faire de change ensuite.

Les banques internationales comme HSBC permettent de retirer gratuitement dans leur distributeur, mais bon comme celle-ci ne dispose pas d’agence en europe centrale ni de l’est, c’est souvent à oublier.

Le Budget

Un roadtrip, ca coute cher. Il est facile de dépasser les limites fixées. Dans notre cas, on retrouvait des potes de promo donc forcément, ils étaient tous chauds pour sortir dès qu’on arriverait… hors nos budgets n’étant pas extensibles, sortir chaque soir peut rapidement plomber le budget.

Préparez-le avec soin en prenant comme exemple le mien pour ne pas oublier de point de dépense. Si vous couchsurfer, vous économiserez sur le logement, si vous faites des achats avant de partir vous pourrez économiser un peu sur la nourriture.

Les bons plans économie : l’Allemagne est le pays des supermarchés discount (créé la-bas), l’Autriche et la Hongrie propose une essence moins chère qu’ailleurs. Évitez les stations essence d’autoroute et leur restau/sandwiches. Préférez la Rep Tchèque et la Hongrie pour la bière. De toute façon, plus vous serez à l’est, plus les prix seront bas. Prenez les vignettes les plus courtes, préférez le cash à la CB et la banque aux bureaux de change. Ne payez pas le parking préférez les parkings gratuits un peu plus éloignés.

S’il vous manque des infos, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans les commentaires.

Euroadtrip : c’est fini

C’est la fin !

Je suis revenu hier dans l’après-midi après un Turin-Nantes de plus de 10h. Me voila donc de retour dans ma ville natale après 13 jours en Europe.

Fatigué mais super content d’avoir fait ce roadtrip, je ferais un topo sur chaque ville/pays et leur spécificités agrémenté d’anecdote de mon voyage. Vous pourrez découvrir cela dans la suite. Concernant le budget, bien qu’il n’est pas encore définitif, il devrait être légèrement inférieur aux prévisions.

Budget Euroadtrip

Un tour d’Europe en voiture ca n’est pas gratuit. Loin de la, vu le prix de l’essence ! 13 à 14 jours de voyage non plus. Voici un petit résumé des calculs effectués.

On a pour le moment essayé de faire une estimation du voyage, parce qu’évidemment, cela va nous couter un bras, voire même deux, alors autant être prévenu.

On a utilisé ViaMichelin pour calculer une approximation du trajet (en plusieurs fois puisqu’aucun site ne propose un itinéraire avec 12 villes différentes) . On a ensuite compté les nuits d’hôtel puis fait une estimation par jour de la nourriture et des sorties. On met tout cela à la hausse au cas ou on aurait des frais imprévisibles et on devrait avoir un budget correct.

Voici donc le budget prévisionnel de notre roadtrip par personne  (pour 14jrs) :

  • Trajet (Péages, Essences, Vignettes) : 630€ pour 2 soit 315€/pers (avec un diesel)
  • Hôtels : 34€ (Prague) + 70€ (Venise) = 104€ pour 2 soit 52€/pers
  • Parking : 20€ (Venise) soit 10€/pers
  • Restauration : 10€ x 14jrs =140€
  • Sorties : 10€ x 14 jrs = 140€
  • Métro/Bus : 5€ x 14 jrs = 70€

total : 727€

Ce ne sont que des estimations hautes, parce que dans certaines villes on ne va pas avoir besoin des transports, d’autres beaucoup. On va éviter de manger pour 5€ par repas mais parfois ca sera beaucoup plus cher. Bref, l’estimation indique un sacré budget tout de même. Heureusement qu’on aura à payer que deux nuits d’hôtels. Un beau voyage, mais qui s’avère couteux tout de même. On remerciera au passage les autoroutes françaises, seules payantes par péage – et extrêmement chères – de notre tour d’Europe (vignettes en Rep Tchèque, Autriche, Hongrie, Slovénie).

Carte InterRail

Alors niveau transport, on avait une autre possibilité que la voiture, c’était le train avec la carte InterRail qui permet de voyager dans les trains européens. Le problème de cette carte qui coute environ 300€, c’est qu’elle est tout d’abords non adaptée à la configuration de notre voyage.

Je m’explique : la carte ne comprend que les pays autres que le pays d’origine, or Nantes est loin de la frontière, donc en plus de la carte il aurait fallu payer un Nantes-Lille (70€) et un autre train pour traverser la frontière. De plus, la carte ne paye pas tout. Pour faire simple, tout train rapide nécessitant une réservation habituellement, soit les TGV (et leurs compères européens) et tous les trains de nuit, impliquent la-dite réservation et une surcharge financière. L’intérêt de cette carte est selon moi, pour ceux qui : sont proches de la frontière, ont tout le temps devant eux, ne souhaitent que visiter les capitales et peuvent à loisir choisir au dernier moment leur prochaine destination (ce dernier point est sans doute le gros avantage de la carte). Si tel est votre cas, vous pouvez vous renseigner sur cette carte sur le site Interrail. Vous devrez aussi acheter le bouquin contenant tous les horaires des trains en Europe.