Dernière ville de notre Roadtrip : Turin

Partis de Venise dans l’après-midi du mardi vers Turin. Quelques heures plus tard, nous voila dans une des plus grandes villes industrielles d’Italie.

Première chose, la ville est étalée et on passera pas mal de temps en voiture pour rejoindre l’emplacement ou se trouve Guillaume. Ce dernier nous a accueilli donc pour deux nuits. Premier passage obligé à notre arrivée vers 20h, le kebab du coin pour prendre… une pizza. 4.5€ la pizza+boisson, on ne trouvera pas moins cher ailleurs et on sera bien calé.

On est donc parti visité un peu le centre ville. Turin se trouve être une ville dont les rues sont “à la romaine”, à savoir toutes droites. Perpendiculaires ou parallèles. Simple pour se repérer. On enchainera donc plus centaines de mètre de colonnade pour rejoindre l’hypercentre plutot jolie mais pas très vivant pour une ville de cette envergure. Guillaume nous a fait gouté les meilleures glaces que je n’ai jamais mangé, à savoir Gröm, chaine de glacier proposant toutes sorte de parfums et crème pour des glaces en cornet ou en pots. Délicieux, à la fois, la crème et la glace. Puis on est allé boire un coup sur la Piazza Castello , vide de monde.

Le lendemain, pendant que Guillaume travaillait sur Galileo à Polito (Polytechnic University of Torino), nous sommes allé visiter la ville. On s’est donc rendu au centre ville et on a décidé de rejoindre depuis la Piazza Castello, le Po, fleuve qui traverse la ville. On l’a longé puis on est remonté vers le centre. On est passé devant la Mole, célèbre monument de la ville qui accueille aujourd’hui le musée du cinéma. Monument que l’on retrouve sur les pièces de 2cents italiennes. On est ensuite allé manger une petite pizza pour près de 10€ sur la Via Po.

Après s’être restauré, on a décidé d’aller voir le musée du Cinéma. Ce dernier qui se trouve dans la Molle, est particulièrement grand est assez sympathique. On ne s’est pas ennuyé. Pour 5€, tarif étudiant, on a du y passer 2 bonnes heures. A conseiller pour tous les fans de ciné, il y a quelques pièces sympathique, pour les autres, sachez que le musée retrace toute l’histoire depuis la création des frères lumières aux derniers films de sciences fiction.

Ensuite nous sommes allé déambuler dans la Via Garibaldi, le boulevard marchand de la ville. On l’a fait de long en large. Puis on a décidé de rejoindre le Giardino Reale en passant par la Porta Palatina ou se trouve quelques ruines romaines. On a fait une pause dans le parc puis on est parti retrouver Guillaume en fin de soirée.

Pour ce dernier soir, on avait choisi de manger typique et on a essayé de trouver un restaurant bon marché pour manger des bonnes pâtes italiennes. On a donc pris un restaurant proposant un menu entier par trop cher, servant un premi et secundi, ce dernier étant le plat de pâtes. Évidemment, encore une fois, on a, un peu galéré, puisqu’à Turin, personne ne semble parler anglais…

Finalement, on a eut une entrée composé de trois petits plats/bouchées succulentes avec entre autre, une au fromage et une autre à la tomate-mozzarella, et une dernière dont je ne me souviens plus. Puis on a été servi par un plat de pâtes plutôt banal : on avait le choix entre spaghetti ou penne et elles étaient servi avec une sauce tomate. Certes elles étaient bonnes mais je m’attendais à quelque chose d’extraordinaire. Comme a leur habitude, nous étions servi directement du plat (qui a avait servi a faire cuire les pâtes) pour 3 personnes, dans nos assiettes. Durant le repas, pas mal de pseudo-musiciens sont venus jouer pour demander la pièce.

Après ce repas, Guillaume nous emmena voir la partie plus dynamique de la ville. On a donc redescendu la Via Po pour rejoindre la Piazza Vittorio Veneto ou pas mal de jeunes profitait des bars. Puis plus bas, le long du Po, sur les berges se trouve la Via Murrazi del Po, rempli de bars-boites et qui accueillent toute la jeunesse les soirs de week-end. Ce mercredi soir, pas de chance, les berges étaient vides, on est donc rentré se coucher. De toute façon, le retour vers Nantes nous attendait dès 4h du matin.

Et c’est ainsi que se termine notre voyage de près de 13 jours. Un roadtrip qui nous aura permis de revoir bon nombre d’amis de notre promo, qu’on ne verra pas avant un bon moment. Roadtrip qui nous a aussi permis de visiter quelques sept différents pays en Europe. Une superbe expérience. N’hésitez pas a commenter ou poser vos questions. Plus de photos sur mon Flickr.

Venise : visite de la cité des doges

Lundi 26, nous quittions Budapest pour l’Italie et plus particulièrement Venise, la ville sur l’eau.

La Route

Plus de 6h de route pour rejoindre la très touristique Venise. Pour cela il aura fallu traverser la Slovénie du Nord au Sud pour rejoindre Trieste en Italie et continuer jusqu’à Venise.

J’ai pu un conduire ou j’ai traversé la Slovénie pendant que Julien récupérait de Budapest. Bien que l’on ne s’est pas arrêté en Slovénie, je tiens à préciser que le paysage montagneux est magnifique. Sur les 3h30 de route en Slovénie, j’ai pris du plaisir à conduire sur l’autoroute entourée des Alpes. Pour la Slovénie, une vignette est a prendre à la frontière aussi pour 15€ (10 jours minimum).

Arrivé en Italie, on a pris l’Austrada payante et limitée à 130km/h comme chez nous (feu de croisement allumés aussi, comme Rep Tchèque, Autriche, Hongrie, Slovénie).

Venise jour 1

On a rejoint Venise assez facilement. Le point compliqué de la journée était de garé la voiture. Soit sur l’ile de Venise, soit à Mestre, la partie “terre-ferme”. On a choisi Mestre et comme conseillé sur le routard, le parking le moins cher et le plus pratique étant celui de la gare. On a donc garé la voiture dans le parking pour la nuit. 8€ la journée, donc comme on restait une nuit, ca faisait 2×8=16€.

le parking le moins cher (en face de la gare)

On est allé prendre des tickets de train au guichet pour rejoindre l’ile. La gare d’arrivée s’appelle Venezia Santa Lucia (Venezia S.L.) et les tickets ne se vendent qu’au guichet (pas aux bornes automatiques). L’aller coute 1€. 4€ pour deux, ca allait.

Le train nous amena donc directement sur l’ile en une vingtaine de minute.Arrivé à la gare, on sorti le nez dehors et la… Émerveillement. Magnifique. Le grand canal devant nous, les gondoles, les vaporettos… on se croit dans un autre monde. Enfin pendant quelques instants tout du moins, les innombrables touristes nous ramenant à la réalité.

Il fallait maintenant rejoindre notre hotel proche de la place St Marc sans aucun plan et avec nos bagages, heureusement de simples sac à dos (en même temps on restait qu’une nuit). Alors la technique la plus simple c’est : “suivez le flux de touristes”. En effet Venise, c’est beau, c’est typique, mais qu’est-ce que c’est touristique… on se croirait à Disney tellement il y a de monde. Ca tue le charme de la ville.

La municipalité de la ville a prévu le coup pour nous pauvres touristes, elle a mis des panneaux jaunes qui indique les principales attractions du parc places et monuments. Le pont Rialto et la place St Marc dans un sens, la gare et la Piazzale Roma dans l’autre. Nous avons donc pris environ 1 heures à suivre les touristes pour enfin rejoindre la place St Marc puis après quelques minutes pour trouver notre hôtel, l’hôtel Rio. Au final, on a eu une chambre au rez-de-chaussé d’immeuble dans une cours derrière un restaurant. Pour 70€ la nuit, on a eu une chambre propre et plutôt bien malgré quelques petits points noir comme des ampoules manquante et une odeur d’humidité, du je le pense à l’emplacement de la ville ^^… Le gros intérêt de la chambre est que pour ce prix la, qui est faible pour Venise, on était extrêmement bien positionné, à savoir un pont à traverser et 100m à faire pour arriver à la place St Marc, nous permettant ainsi de visiter Venise même la nuit.

 

On a donc fait un petit tour du quartier et on est parti manger. On s’est éloigné de la place et on a pris un petit restaurant. On a choisi le plat touristique à 13€. Bon alors c’est un très très mauvais choix de notre part. Déjà, l’entrée qui était typique était froide… genre plat surgelé mal décongelé. Ensuite pour le deuxième plat, le secundi, on avait le choix entre : fruits mer + frites, poulet + frites, rôti de porc + frites … on pouvait remplacer les frites par de la salade. Wouhou, vive les plats typiques italiens. Évidemment boisson non comprise. Donc en gros, il ne faut pas prendre ca mais plutôt miser sur un plat de pâtes ou une pizza. Enfin faire soi-même son menu quoi.

Après ce repas, une petite glace bien mérité qui ne valait pas vraiment le coup. Tous les vendeurs ayant le même fournisseur, la qualité est la même partout et elle n’est pas extra. On est revenu à l’hôtel puis on s’est dit qu’on allait visiter par nous-même. On est donc parti le long de la cote vers l’Est. On est allé jusqu’au terrain d’entrainement de la Marine italienne près du stade de foot, soit au bout de l’ile puis on est revenu en changeant au maximum de rues. On a pu voir une partie moins touristique de la ville. Revenu à l’hôtel, on a regardé la carte et on s’est fixé un point. On est reparti en ville mais sans la carte. Et la, on a du prendre 1h30 pour rejoindre un point plus à l’est de la rue qu’on avait souhaité rejoindre, tout au nord de l’ile. On s’est perdu volontairement et involontaire, cherchant à rejoindre le nord de l’ile à la force de notre sens de l’orientation. Finalement, au moment ou on allait abandonné on est tombé sur la mer. On a pu constater après coup, en cherchant l’arrêt de vaporetto qu’on avait rejoint qu’on était pas si loin, mais plus à l’est que prévu. On a pu traverser de long en large des quartiers typique de l’ile qui ne doivent pas croiser souvent des touristes (surtout de nuit). Et on est rentré dormir.

Venise jour 2

Le lendemain matin, fraichement réveillés, on est parti visiter la ville pour une dernière matinée. Direction le sud avec une traversé en tragetto jusqu’à l’église Santa Maria della Salute. Après quelques photos, on a fait le tour de la pointe et on a longé la cote sud jusqu’au dorsoduro. On a visité le quartier. Etant donné qu’on était avec nos sacs, on souhaitait directement rejoindre la Piazzale Roma (place ou les bus du continent y ont leur terminus) pour 14h, histoire de reprendre la voiture par la suite. On a donc marché toute la matiné dans le quartier. On est passé devant l’université de Venise, quelques ponts magnifiques et aussi, une grande surface bien cachée mais permettant aux vénitiens de faire leurs courses comme tout le monde.

Un peu après midi, on s’est arrêté pour prendre une part de pizza et un coca pour 4€… Puis on s’est dirigé vers la gare ou l’on a pris notre billet et attendu une demi-heure. Cette fois-ci ce n’était pas la voie 1 par défaut puisque tous les trains repasse par Mestre mais ne s’y arrêtent pas forcement. Obligé de demander. Arrivé sur Mestre, on a traversé la rue pour reprendre la voiture dans le parking (pratique).

Puis direction Turin par l’Austrada. Passage au sud de Milan, puis après 3h30 de voiture, nous arrivions dans Turin, dernière ville avant notre retour en France.

Visite de 2 jours à Budapest

Trois nuits et deux jours chez notre stagiaire préféré : Gautier à Budapest, capitale de la Hongrie.

Budapest 1ere soirée

On a rejoint la frontière et on s’est arrêté encore pour acheter la vignette hongroise pour la modique somme de 7.5€. Le marquage est important et des péages sur la route vous la rappèleront (péage spécial Vignette), cependant vous pouvez l’acheter aux stations essence.

Arrivé dans Budapest, on a réussi à trouver un parking pour le week-end près d’un petit parc/terrain défraichis. On a retrouvé Gautier, notre breton préféré pour une petite soirée sympa. La boite RIO accueillait Bob Sinclar pour un DJ set le soir même. Après avoir mangé un petit truc et fait un petit apéro mérité, on s’est donc dirigé vers le RIO. Soirée à 10€ sans conso. Le RIO est l’un des plus gros clubs de la ville, cependant c’est le seul, parmi les gros, en centre ville. Une boite à ciel ouvert sympathique et bondée qui accueille de nombreux grand DJ durant l’été. Public multi-culturel, on y a entendu quelques français. On a pu d’abords apprécier un DJ set de l’animateur de Radio1 puis vers 2 heures du mat, malgré une annonce toutes les 10 min depuis minuit, est arrivé notre DJ français. Un petit/gros aléas nous a fait quitter la boite précipitamment sans pouvoir apprécier le dj set… mauvais souvenir quoi.

Budapest jour 1

Réveil assez dur pour tout le monde. Aujourd’hui Gautier a décidé de nous faire visiter le grand parc et la place des héros puis tous les autres bâtiments importants de la ville. Bref, direction la place des héros. On prend donc le tram. On choisit un pass journée à 5€. Ce qui est étonnant c’est qu’à Budapest ce sont des agents qui vérifient les tickets directement à l’entrée de la bouche de métro. Ça doit surement jouer sur le taux de chômage… Direction donc Burger King, tout d’abords, pour bien commencer la journée. On a choisi le fast food le plus grand de la ville je crois… Budapest serait une des villes comprenant le plus de fast-food en Europe.

Ensuite on continua à pied sur le grand boulevard avec une grande glace à 2€ à la main. Le boulevard regorgeait d’ambassades. L’ambassade de France payait pas de mine et est cachée dans une petite ruelle calme. On est ensuite allé faire quelques photos sur la place des héros puis on a poursuivi dans le parc Varosliget. On a fait un petit tour puis on a décidé de prendre le métro. En effet à cet arrêt (près de la place), la station est une des plus vieille d’Europe. On se croyait dans le train de la mine à Eurodisney.

On est parti vers l’hypercentre et son Opéra, ses boutiques de luxes pour aller voir la Basilique. On a continué le long du Danube puis voir le Parlement et prendre quelques photos du palais, qui se trouve sur l’autre rive. On a choisi de ne pas aller jusqu’au palais qui se trouve assez loin et surtout en hauteur pour continuer vers le Parlement. Ce dernier est particulièrement grand et son architecture est agréable à l’œil, c’est le bâtiment que l’on remarque sur chaque photos de la capitale. On peut le visiter gratuitement (attention certains vendeur non officiel vous propose des visites guidées pour 17€).

Nous avons donc continuer le long du Danube puis on l’a traversé pour le faire dans l’autre sens et prendre quelques photos devant le Parlement. Puis on est rentré manger. Nous sommes ressorti pour faire une petit balade le long du Danube dans la nuit noir pour nous prendre en photo sur Budapest by night et nous sommes allé dormir, la fatigue physique commençant à s’accumuler sévèrement.

Budapest jour 2

Pour ce deuxième jour à Budapest, Gautier a décidé de nous emmener aux thermes hongroises bien connues. On est donc allez au thermes du Gellert. Ce dernier est le nom du mont sur lequel est apposé l’hôtel de luxe du même nom. L’hôtel possède aussi des thermes. Pour la sommes de 14€ (ouch, chère la piscine), on a pu se prélasser dans les nombreux bains proposés : 26°C pour la piscine de 50m, des bains à 36°C et 38°C supposé faire un effet je suppose (la température du corps étant de 37°) lorsque l’on passe de l’un à l’autre.

On a pu aussi aller dans un hammam plus chaud qu’un sauna (oui ce n’est pas normal mais c’était le cas…) puis se plonger dans un bain à 18°. Trois saunas à la suite proposant de 50° à 80° chacun dans une dizaine différentes : le premier 50-60° qui donne accès au suivant à 60-70° qui donne accès au dernier a 70-80°. Les thermes possédaient aussi des piscines extérieures, mais aussi des sauna finlandais des jacuzzi malheureusement pas en fonction, et un bain chaud ou se pressait les gens à 38°. On y a donc passé quelques heures. On est tombé par pur hasard sur deux françaises elles aussi en roadtrip avec un camion qui allaient jusqu’en Roumanie et repassait par l’ex-Yougoslavie. Après une demi-journée dans l’eau, on est rentrée complétement cassé. Oui ca casse bien les thermes, c’est reposant alors…

Le soir, on a décidé de refaire un petit tour près du Danube puis on est allé se boire un coup. Les gars on pris un “litter beer” à 3€… Oui la bière coute moins chère que l’eau à Budapest. Vers minuit on est retourné dormir, une longue journée de route nous attendant. Budapest-Venise pour être exact.

Une petite visite à Vienne

Pour rejoindre Budapest depuis Prague, on avait le choix entre Vienne et Bratislava. On a choisi la capitale autrichienne.

Parti de Prague tôt dans la matinée, on a pris l’autoroute direction Vienne. Nouvelle vignette qu’on s’est empresser d’acheter à une station essence autrichienne. Cette fois-ci les indications étaient multiples, on ne pouvait pas la manquer. Cout de la vignette pour quelques jours : 7.9€.

Grâce au GPS(le gps TomTom One XL Europe ou ses variantes est tout aussi pratique qu'une carte routière, en fin de compte), on a pu rejoindre le centre de Vienne (Innere Stadt). En effet, on n’avait aucune carte et aucun renseignement. On est rentré dans une zone du centre-ville. Étant un peu dans l’ignorance, on ne savait pas si cette zone correspondait aux places de parking systématiquement payantes ou si elle correspondait à une zone nécessitant une vignette pour y rentrer (je pense à la zone centrale de Londres). Bref, je ne sais toujours pas.

On a donc rejoins l’hypercentre en voiture. On s’était donné environ 4h pour visiter la ville. On a tourné un peu dans le quartier autour du point central du GPS et on a trouvé une place. Encore une fois j’ai eut la bonne idée de demander à une personne agée si on pouvait se garer la. Pas un mot d’anglais, mais j’ai compris qu’en gros c’était une place handicapé. Pas de signe sur la place mais le panneau indiquait une place sur la rue… Bref, on est reparti et on a décidé de se casé dans le parking couvert à coté. 4.7€ par Stunde. Après demande à un businessman cette fois-ci, on a compris notre douleur… Ce n’était pas le prix par jour mais par heure. “Yes, this parking is expensive”. Bah plutot oui, c’est surement le plus cher d’Europe… Pour éviter de perdre du temps surtout sans aucune carte, on s’est garé et on s’est dit qu’on reviendrai pour dans 3 heures, ca ferait 14.1€, on devrait rentrer dans notre budget vu qu’on n’utilise pas forcement des transports payants tous les jours.

On est sorti du parking et on est parti un peu au pif en suivant le chemin des calèches qui balayaient l’hypercentre. On a réussi a retrouver la cathédrale et avec elle son flot de touristes, on était finalement arrivé à trouver le centre et ses monuments. Petite pause au MacDo. Langue familière derrière nous, je suis allé demander quelques indications à la famille française qui avait fait le choix du fastfood aussi. J’ai pu visualiser rapidement le plan du centre et voir ou se trouvait le château, ce qui suffirait pour nos petites heures de visites.

Après manger, on est donc parti en direction du château Hofburg. On a pu le longer et le traverser, prendre des photos et des videos ou l’on a dansé. Et comme souvent, les gens rigolent bien en nous voyant nous déhancher devant la caméra, certains reconnaissent la danse. En plein cagnard, on a donc pu voir le château de Sissi. Composé de nombreux musées, on ne s’est pas trop attardé mais il y a surement des choses magnifiques. Enfin sachez que ce n’est pas non plus gratuit, l’Autriche ca coute plutôt cher. On est revenu ensuite, pour faire la rue des magasins puis on est passé prendre quelques souvenirs. Entre le magasin de souvenir sur la place de la cathédrale et un autre à 100 mètres mais dans la rue perpendiculaire, les magnets par exemple passaient de 5.1€ à 4.5€.

On a ensuite retrouvé notre voiture dans le parking et on a quitté Vienne avec les embouteillages.

Prague : la nouvelle capitale touristique d’Europe centrale

Prague, la nouvelle capitale touristique à la mode en Europe centrale.

Jeudi 22 juillet, le réveil n’est pas facile mais il ne faut pas trainer. Quatre heures de route avant de rejoindre la capitale de la République Tchèque, j’ai nommé : Prague.

En Rep. Tchèque, il faut une vignette pour l’autoroute, on est un poil stressés (on n’a pas l’habitude) vu que l’amende est de 600€ à payer sur place si on se fait choper sans. On prend donc la première sortie vers une station d’essence (AGIP) dès le passage de la frontière. On a le droit au lavage du par-brise pour quelques pièces. Ça fait du bien à la voiture. On prend donc une vignette de 11€ pour 10 jours (je crois) alors qu’on en avait besoin que pour 2. Passons.

Au final, comme dans tous les pays qu’on aura traversé, des travaux sont faits sur l’autoroute et on rate la voix. En effet, une patte d’oie qui conduisait d’un coté vers la sortie de l’autoroute et de l’autre vers la voix d’en face transformée en deux voies. GPS en marche, on part donc dans la nature sur des routes départementales et on se tape environ 45 min sur des routes de montagneuses sinueuses et dangereuses comme il faut. Le GPS nous indique plusieurs fois des routes non terminées, en chantier ou nous indique dans la nature lorsqu’on aura retrouvé l’autoroute. En effet, un tronçon devait être en construction et une autre partie faite il y a peu.

On continue donc vers la capitale. On en a entendu des vertes et des pas mures concernant les flics de Rep Tchèque. Apparemment, ils n’ont pas l’air d’aimer les touristes qui rapportent tant de pognon à leur pays… Il faut donc faire attention, la corruption existe encore et certains n’hésiteront pas à se faire quelques billets sur les touristes. Voix de bus, gilets et autres kit de secours à avoir dans la voiture, tout est bon pour faire cracher le pognon. Une amie s’est fait interpeller alors qu’elle était dans une voie apparemment réservée aux bus (faut le savoir des fois quand c’est pas explicite ou écrit en tchèque). Les flics attendaient juste dans la rue et ont indique avoir les caméras pour prouver le tord. Pas un mot d’anglais évidemment mais des billets à sortir avant même de signer un papier de contravention. Un montant qui change brusquement aussi, finalement ca sera 80€ à payer directement. Méfiance donc. A oui, dernier point, les places de parking en bleu écrit “réservé” ca veut dire réservé aux résidents de Prague, donc pas pour nous.

On retrouve donc l’hôtel Winston Churchill et après 14h on fait le check-in. La grande question c’est : ou est-ce qu’on met la voiture. On a payé le parking pour une heure à 500 mètre de l’hôtel, mais pour la nuit ? L’hôtel propose des garages gardés mais il faut réserver. Bah oui parce qu’évidemment il y a aussi les vols de voitures ou d’autoradios et certains s’en servent pour faire du fric sur le dos des touristes : 15€ la nuit de parking gardé. En fait, pas loin de l’hôtel, à 200m au nord, il y a un quartier rempli de places de parking gratuites, on décide de tenter le coup. Finalement la voiture n’aura rien et passera la nuit tranquillement et gratuitement. La prudence est de mise de toute façon.

On décharge donc en double-file (pas bien !) et on rejoint notre chambre. Superbe. Pour 34€ la nuit je suis bluffé. Grande, plafond haut, moderne, propre… rien à redire. Vraiment la chambre valait le coup. Économe en plus puisqu’il faut mettre la carte d’ouverture de la chambre dans une espèce de porte-carte qui permet au compte électrique de fonctionner, si on enlève la carte, le compte saute, ce qui évite les lampes allumées. Un grand lit, un écran plat, une armoire très grande, un évier et de quoi se préparer à manger (pas de plaques non plus) mais un frigo et surtout une mini-cave, oui les genre de frigo qui sont à 7° pour garder des bouteilles de vins. Ça nous servira à rien mais pour le principe c’est la classe. En plus pour le prix, on a le petit déj en self service dans une petite pièce au RDC. Pas non plus exubérant mais suffisamment de choses pour nous. Rapport qualité/prix imbattable. En plus à pied, on était à 10/15 min de marche de la place de la république.

Il est déjà tard dans l’après-midi donc on se dirige rapidement vers le centre. On arrive dans la vieille ville, on croise la tour Powder, puis on va vers la place Venceslas. Au passage on s’arrête à KFC pour manger quand même. Je prend aussi un Mojito à 39Kc (soit 1.6€) qui s’avère délicieux. Suite à ca, on déambule pour digérer. Souhaitant retrouver le pont Charles, on descend trop bas (au sud) sans même sans rendre compte. A trois ponts. On se retrouve dans un quartier ou nous sommes les seuls touristes. On remonte donc la Vlatva ou l’on prend en photo les tours tordus bien connu de Prague et on continue vers le Pt Charles. Ce dernier est composé de chaque coté de 2 tours et de nombreuses sculptures tout au long du pont. Bien sur celui-ci est piéton et encore heureux vu le nombre de touristes… Mais en général Prague est rempli de touristes. On traverse donc et on se prend un verre dans un des bars à la sorti du pont pour quelques couronnes, la bière d’ici c’est la Pilsner Urquell. On continue vers les marches du palais qui nous font alors travaillé les mollets (comme marcher toute la journée ce n’était pas assez).

Mathieu nous attend de l’autre coté du pont Charles. On s’empresse donc de le retrouver en prenant le pont plus au nord et on redescend. Mathieu nous fait donc une petite visite de la vieille ville que l’on avait raté au premier abords puisque partis vers le sud. On se rend sur la place de la vieille ville et on observe le carillon bien connu avec ses statuettes qui effectue un petit spectacle à chaque heure. On est plusieurs centaines autour du carillon. La place est remplie de touristes. On fait donc un tour vers l’ancien quartier juifs, puis les rues chics qui accueillent les boutiques de luxes et on retourne sur la place de la vieille ville (ou se trouve d’ailleurs l’ambassade de France). On s’installe pour prendre une bière dans un bar proche, bière un peu plus chère cette fois-ci. On retrouve aussi Yannick et François. Finalement pour écouler nos quelques couronnes restantes on va au supermarché du coin ou on fait chier tout le monde, ben oui à quelques centimes près on avait le droit à une bouteille d’eau avec nos sandwiches mais vu que l’affichage des prix n’était pas bon en rayon on a du annuler notre commande et la refaire.

Il est près de 21h et on a les pieds en compotes. En effet Berlin nous avait déjà bien brulé la plante de pied, les pavés de Prague nous ont achevés. Mais pas de temps à perdre, on pleurera plus tard. Direction le palais de l’autre coté de la Vlatva. Il nous reste 20Kc, soit … quedal (80cents). Et moi je meurs de soif. Heureusement Macdo me sauvera la mise encore une fois puisque le petit coca coutera la modique somme de 20Kc. On part pour se taper les marches du palais (pas les mêmes que tout à l’heure), celle se trouvant au sud et non à l’est. On visite donc de nuit l’immense ensemble comprenant palais, cathédrale, bâtiments officiels en tout genre, ou cette fois-ci nous sommes presque seuls dans la rue. On prend ainsi quelques photos à la fin de la visite de l’extérieur du palais, au belvédère. C’est finit, on rentre en descendant les marches à l’est et on se dépêche de rentrer à la maison, mais on a encore 3 bons kilomètres de pavés. De belles ampoules à l’arrivée. Dodo à minuit, demain c’est voiture toute la journée avec une pause à Vienne.

Deux jours à Berlin, visite de la capitale allemande

Parti d’Hanovre vers 18h, nous arrivons à l’entrée de Berlin vers 20h30.

Berlin jour 1

Berlin est annoncée près de 30km avant même de quitter l’autoroute,  un premier indice de la taille de la ville. Arrivés sur ce qui semble être le périphérique, le GPS nous indique encore plus de 10km avant l’arrivée. Certes, Émilien, notre gentil hébergeur pour 3 nuits n’habite pas le centre ville mais plutôt une “barre” dans le quartier sud-est de la périphérie de Berlin, cela dit 10km c’est pas mal (son appartement est considéré dans Berlin).

Après le tour du périph. berlinois, on arrive enfin à l’appartement du dit Émilien. Celui-ci est donc en collocation avec deux autres étudiants : un allemand impliqué dans le Parti Pirate du Land de Berlin et un polonais. On se trouve donc dans un quartier populaire type cité, avec un petit paquet de barres d’immeubles les unes à coté des autres avec un petit centre commercial au milieu. Bien qu’on se trouve en plein quartier populaire plutôt … bien tagué avec quelques bâtiments en ruine, aucun sentiment d’insécurité. Rentrer la nuit à 1h du mat n’a rien d’angoissant. Le métro n’est d’ailleurs pas si loin.

En parlant du métro justement, étant deux jours à Berlin, on a souhaité éviter le “free métro”. En effet, à Berlin, il y a ni tourniquet ni portique de sécurité. Cependant des contrôles sont effectués par des hommes en civil. Au final, respectueux des règles, on a payé notre pass 48h spécial touriste (Berlin WelcomeCard), imaginant que les réductions proposées par la carte Berlin WelcomeCard nous aurait servi. Donc en gros, pas la peine de prendre le pass spécial touriste sur les bornes spécifiques, un simple pass 48h suffira sans oublier de composter évidemment. Durant la matinée, on se fera contrôler. On aurait pu éviter le contrôle en sortant tout de suite, mais n’ayant rien sur la conscience on s’est laissé contrôler. On se rend compte que la mentalité la-bas n’est pas la même et s’est tant mieux. J’avais aussi remarqué ca dans les pays du Nord.

N’ayant rien fait de spécial le premier soir, je passe direct au premier matin. Après avoir pris notre pass de métro, direction l’arrêt Alexanderplatz. Grande place proposant bon nombre de magasins. Après renseignements pris auprès d’un Berlinois très sympa, direction Unter den Linden, le boulevard principal comprenant tous les musées intéressants, les ambassades, qui se termine sur un cul de sac… oui sur la porte de Brandebourg ! Celui-ci se dirige directement vers le quartier dit Mitte, l’hypercentre de Berlin.

Arrivé sur la porte de Brandebourg, on souhaitait se dirigé vers le Reichstag, mais un défié militaire apparemment peu connu des berlinois eux-même avait lieu et la route était bloqué. On a cependant réussi à visiter une petit partie du parc Tiergarten et plus particulièrement un monument élevé à la gloire des soldats de l’URSS affublé des premiers chars rentrés dans la ville lors de la libération. Puis nous retournons vers la porte de Brandebourg. Je teste la chaine Dunkin Donuts avec un … milkshake très goutu.

Ensuite nous souhaitons relié Checkpoint Charlie mais sur la route nous nous arrêtons dans une sorte de musée/concession avec de multiple marque de voitures, enfin toutes celle du groupe Volkswagen, soit Bentley, Bugatti, Seat, Skoda, Audi et Volkswagen évidemment. Après une petite photo devant la Bugatti Veyron, on se dirige vers Checkpoint Charlie, carrefour rempli de touristes ou il reste encore quelques idiots à y passer en voiture… Évidemment, de nombreux vendeurs s’y trouvent et un groupe de faux soldat demandent 2€ pour prendre une photo avec eux. Le cabanon est en fait une reconstitution. Passage rapide et check du musée à coté. Les prix sont assez énormes, on laisse tomber. On continue cette fois-ci vers le Sony Center.

Sur le chemin on tombe sur un morceau du mur de la honte et sur le musée Topography of Terror qu’on ira visiter. Composé de nombreuses photos sur l’histoire de Berlin et l’Allemagne en général mais aussi des pays envahis, le musée est rapide mais intéressant et qui plus est gratuit.

Arrêt dans une galerie marchande pour manger bien typique au fastfood allemand : saucisse allemande/frites. Puis on repart pour le Sony Center, complexe de tour d’affaire ou se trouve le siège européen de la marque japonaise. Une grand coupole recouvre bar/restaurant, un cinéma et un Sony Style Store ou l’on a pu admirer les nouveaux écrans 3D de Sony, bien sympa.

Puis, Emilien et Adrien, nos deux stagiaires allemand ayant terminé leur journée de travail, nous nous retrouvons sur le boulevard à l’architecture soviétique, j’ai nommé Karl Marx Allee (c’est écrit dessus), pour boire quelques bières/coca. Ensuite, nous décidons de nous diriger vers le sud ou se trouve plein de petites rues remplis de restaurants et bars. Après avoir galérer pour trouver un restau pas trop cher, on aura finalement le droit à une pizzeria sympa. J’ai pu apprendre que c’était une mode berlinoise de prendre un verre en dévisageant tous les passants. Oui, j’avais remarqué un peu ca, croyant au départ que c’était notre français à haute voix qui les faisait nous regarder mais finalement non, ne soyez donc pas surpris.

Berlin jour 2

Réveillés un peu à l’arrache, nous décidons ce matin de retrouver les restes du mur ornés de peintures de maitres. A vrai dire, on cherche surtout à se faire une petite danse devant les têtes dessinées tel Matt Harding (2:28). Direction la East Side Gallery au bord de la Spree ou se trouve une bonne partie du mur conservé et repeinte par de grands artistes. Il y a même des morceaux ou l’on est invité à apposer sa marque.

Après un bon kilomètre de mur, on se dirige vers le métro pour traverser la Spree et s’arrêter à l’arrêt Treptower Park. On souhaite rejoindre le monument communiste qui se trouve dans le parc. On traverse le parc et toujours rien, à part quelques allemands nus ou en sous vêtements (???) qui bronzent. Finalement, après un quatrième coup d’œil sur notre mini-carte, il se trouve qu’on a oublié de traverser le boulevard et donc qu’on est pas du bon coté.

On y retrouve donc le-dit monument, entouré de grilles et comme par hasard, on est pas du bon coté, on doit donc le contourner pour pouvoir rentrer dans ce jardin composé d’une immense porte ornée du célèbre marteau-faucille. Des statues de soldats et un jardin bien entretenu nous mènes au fond, à une immense statue au genre très paternaliste : un soldat portant un enfant dans une main, une épée dans l’autre et marchant sur la croix gammée cassée en plusieurs morceau. Un beau message de propagande laissé par les communistes.

basilique

Suite à ce monument, on retrouve donc nos deux français stagiaires dans la Allianz Tower pour manger un truc puis nous repartons dans le centre. Direction Alexanderplatz puis le musée de l’histoire de l’Allemagne. De la fin du moyen-age jusqu’à nos jours, le musée à 5€ est pas mal grand. On y passera quelques heures. Du à la fermeture vers 18h, on devra couper sur une des parties les plus intéressantes, la fin de la guerre froide. Un musée à conseiller, rempli d’œuvres françaises… genre les cartes en vieux François qu’on s’est amusé à examiner pour voir le changement entre temps.

Après cet après-midi passé au musée, on repart voir nos stagiaires préférés qui nous ont invités dans leur bureau afin d’admirer la vue sur Berlin. C’est vrai qu’a cet étage (32 ?) on a une belle vu sur la ville alors on en profite pour faire des photos. Au final, on discute un peu avec les autres employés. La société les employant ayant signé un beau contrat, on se retrouver invité au restaurant avec le patron. Pas loin de la tour, un petit coin ou les restaurants/bars sont alignés au bord de l’eau… un coin super sympa ou on dégustera des pates un peu chère à mon gout et très épicées pour mon petit palet.

Enfin après ce repas, nous repartons. Nous quittons Adrien et partons avec Émilien voir ce qu’on n’avait pas encore pu : le ReichStag. On prendra des photos de nuit du bâtiment. C’est immense. Vraiment immense. Pour dire, je dois faire l’équivalent de deux pierres (en hauteur), soit pas grand chose… C’est vraiment impressionnant et à la fois très beau, une architecture qui montre la puissance. Encore a 22h des touristes se pressent à l’entrée. On peut visiter l’intérieur et surtout la cloche en verre apparemment magnifique. On prendra photo et vidéo et continuera le long de la Spree avec le Bundestag (Parlement), lui tout neuf et très beau aussi. Il n’y a pas un chat, il fait noir le long. On fait un petit tour puis on reprend le métro pour rentrer dormir. Demain c’est Prague.

Photos de Berlin

Petite pause à Hanovre

Après notre rapide visite de Enschede, on part direction Berlin avec une petite pause à Hanovre.

A peine après avoir traversé la frontière, on s’est fait arrêter par la Polizei allemande qui nous a demandé de nous ranger sur une aire d’autoroute. Pas de limitation sur l’autoroute allemande (enfin pas partout), ce n’est donc pas la vitesse. On a blagué lorsqu’après avoir doublé le camion de la police, celui-ci nous redoublait… Et on a rigolé jaune.

Au final, les policiers allemands ont commencé en français, ce qui nous arrangeait bien vu qu’on ne parlait ni l’un ni l’autre aucun mot allemand (on s’était même demandé ce que voulait dire : “bitte forgen” qui clignotait sur le camion… a part le “bitte”, mais le geste de la main du conducteur du camion, nous avais fait comprendre qu’il fallait les suivre), puis on a continué en anglais.

Au final, après vérification des papiers d’identité, du véhicule (neuf… c’est un peu louche pour deux étudiants) et l’ouverture de la porte arrière pour vérifier notre cargaison, ils sont repartis tout penauds en vitesse, déçu de ne pas avoir coincé deux français voleurs de voiture et dealers de drogue surement… Pas de chance, blancs comme neige, on est reparti vers Hanovre soulagés. On a eu le droit aux habituels travaux de réfection de la route en été, ce qui nous a retardé de près d’une heure… ce qui est légèrement chiant vu que notre parcours est minuté, heureusement que l’autoroute allemande n’a pas de limitation la plupart du temps.

Arrivé dans la ville, l’histoire habituelle du parking recommence. Il faut trouver une place et de préférence gratuite. Après s’être garé sur une place qui semble gratuite, je demande à une personne âgée passant, en anglais si on a le droit de se garer. Pas de chance, pas un mot d’anglais (ce qui est compréhensible), elle m’explique en allemand que c’est une place réservée à l’hôtel d’à coté. Si je parle de ca c’est que c’est la première fois ou je fais la boulette de demander à quelqu’un qui ne parle pas anglais, mais j’ai eu le talent de le faire plusieurs fois durant le voyage.

Après n’avoir trouvé qu’un parking payant, on part dans ce qui semble le centre ville pour prendre quelques photos. On n’est pas resté longtemps, le parking étant limité et notre parcours vers Berlin demandant quelques heures de routes. Au final, on a du prendre en photos quelques vieux bâtiments et passé devant les magasins habituels des centres villes (genre H&M). On du circulé dans un rayon d’un km seulement, pour dire…

De retour dans la voiture, direction Berlin.

Photos de Hanovre

Pays-Bas : Enschede à l’est du pays

Suite à la Belgique, nous avons continué vers les Pays-Bas, pour rejoindre Enschede, à la frontière avec l’Allemagne.

Enschede, ce n’est pas une ville très connue. Encore moins touristique. Cependant c’était l’occasion de visiter une ville typique des Pays-Bas et d’être accueillie par Vincent, en stage dans une société informatique de la ville.

Arrivée en fin de soirée, on retrouve Vincent qui est en colloc avec un doctorant en chimie pakistanais très renfermé (c’est bien peu de le dire). Après un repas typique étudiant : des pâtes. On discute un peu du stage, de la vie aux Pays-Bas et de ce qu’il y a faire à Enschede.

Pas grand chose à vrai dire. Alors le lendemain matin qu’on a réservé pour cette ville, on part donc faire un tour tout d’abords dans l’université puis le centre ville. Malgré le GPS et la petitesse de la ville, il se révèle très très difficile de se trouver un endroit proche du centre pour se garer sans emprunté un sens interdit, une voix de bus ou écraser un cycliste …

C’est un vrai calvaire. Je n’ai jamais vu ca. Peu de voiture, quelques vélos, des vélos de ville bien entendu. On comprend pourquoi : parking payant partout, panneau de circulation bordéliques, voix interdites sauf aux vélos et bus, sens unique, demi-tour obligatoire… Horrible, vraiment horrible. Anti-voiture le centre ville, il n’y a pas à dire, mais tout le monde n’a pas un vélo…

On se gare finalement à l’arrache sur le parking d’une supérette à coté d’un panneau de fourrière qui présage rien de bon, mais il n’y a pas de petites économies.

On part donc à pied vers l’hypercentre qui se révèle assez spécial : plein de “petites maisons” ou de petit bâtiments qui abritent magasins et autres bar. Le centre est minuscule mais sympathique. A part que tout est fermé alors qu’il est 9h30 du matin, un lundi. Une envie pressante, heureusement un Mac Donald, qui lui a des horaires standardisés, est ouvert… Merci MacDo, encore une fois c’est souvent le sauveur de tous les touristes ou baroudeurs.

Finalement rien de plus à voir, on rejoint le parc du centre ville pour une petit sieste bien méritée. Le midi, après avoir récupéré notre voiture intacte (sans aucun stress, aucun…), on retrouve Vincent et direction un petit bouiboui pour manger un sandwich. On repart directement après pour l’Allemagne et plus particulièrement Hanovre pour une pause puis Berlin dans la soirée.

Photos de Enschede

Belgique : Oostende, Brugge, Brussels

Notre périple commence par la Belgique mais notre choix de parcours un peu avant.

En effet pour rejoindre Oostende en Flandre, notre premier point d’arrêt, nous avons décidé de prendre l’autoroute en passant par Rouen et Dunkerque plutôt que Paris. En gros, on a choisi de faire Nantes – Le Mans – Rouen – Dunkerque plutôt que Nantes – Le Mans – Paris – Lille, histoire de voir un peu de paysage et éviter la capitale bien connu pour ses embouteillages en période estivale.

Partie assez tôt dans la matinée (7h30) avec du retard, on arrivera finalement vers 15h30, soit même un peu en avance. En même temps, on a choisi de faire qu’une seule pause. L’autoroute étant ce qu’elle est, le paysage est resté assez limité, mais on a pu apercevoir la mer.

Oostende

Oostende, station balnéaire de la cote belge est très prisé en été. Un peu étonnant pour nous, puisque je n’avais jamais entendu dire que l’on se battait pour une place sur la plage près de Dunkerque alors que passé la frontière, c’est apparemment pire que la cote varoise, les néerlandais et les belges profitant de la mer sur cette cote flamande. Arrivée la-bas, on a pas eut de problème réellement pour circuler. A vrai dire, j’étais un peu déçu, sans doute le vent et le temps maussade de la journée avait fait fuir les vacanciers.

On a donc retrouver Martin qui nous accueillait pour la nuit et on a aussi retrouvé Anthony. Petite balade sur le remblais avec un bon sweat. J’avais un peu (beaucoup) de mal a marché, ma cheville n’étant pas rétablie (et c’est encore le cas à l’heure actuelle…) suite à un beau foulage en règle la semaine précédente.

La page d’Oostende est vraiment très longue. C’est pas mal bétonné et de grand immeubles surplombent la mer. Un truc sympa : des loueurs de petites voitures pour les enfants permettent aux parents de boire un coup (une bière Jupiler, normalement) pendant que les bambins font la course sur le remblais. Le centre propose en autre, un casino, une salle de spectacle et une rue remplie de bars. Pas forcément très grande, celle-ci propose de l’animation tous les soirs. On a eut la chance d’assisté à un concert électro en pleine rue offert par des DJ de Studio Brussels.

On a pu évidemment s’offrir un repas dans une frituur. Obligé ! Un hamburger à la viande dégueu… oui faut le dire, les viandes recomposés comme celles-la sont ignobles… Par contre, on a pris une grosse frite et la faut avouer, que déjà les frites sont pas mauvaises mais qu’en plus les rations sont adaptées à l’appétit belge. A 4, on a eut du mal a la manger. Heureusement que Martin a pris l’habitude et a pu finir tout ca. Un petit tour dans les bars et on a déambuler dans le coin. On finira la soirée en discutant politique Slovaque avec une amie de Martin étudiante en Belgique venant de… Slovaquie.

Voir les photos d’Oostende

Brugge

Le Lendemain matin direction Brugge. Le réveil est dur pour tout le monde, surtout Martin. 20min d’autoroutes belges pourrie plus tard (oui les autoroutes belges sont pleines de nids de poules), on arrive dans Brugge ou Bruges. On se gare sur une place payante et on tente le coup du gratuit. Direction la première place assez moderne puis la vieille place et son beffroi. On fera le tour du vieux centre, entre magasin, boutique souvenir, bar/musée de la bière. On rejoindra les canaux typique de la ville dites “Venise du Nord”. Assez touristique quand même, on a pu manger dans un restaurant chic sans le vouloir. Au final, 10€ le repas pour un poulet-frite… Wouhou ! Et le pire c’est le demi de Julien (équivalent d’un demi-litre ici, soit une pinte) à 7€.

On continuera notre petit tour de la ville très typique et très jolie il faut l’avouer. Assez petite pour faire le tour à pied, c’est tout de même assez touristique. Au final, on aura fait que l’hypercentre et je crois qu’il y a pas mal d’autres endroits sympas à voir. En tout cas, selon Martin, il y aussi de quoi boire un coup le soir.

Dans le même genre, il parait que Gent est aussi jolie.

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Brussels

On laisse Martin à la gare et direction Brussels ou Bruxelles. Une bonne heure de route après, on se dirige directement vers l’Atomium qui se trouve à la périphérie de la ville. On se prendra en photo et vidéo devant et on repartira. En fait l’Atomium propose un saut en tirolienne du sommet gratuit. On pensait que c’était une démonstration des pompiers de la ville ou un truc dans le genre, alors on a pas cherché. Au final, on nous a dit que la queue est généralement tellement longue que ca peut prendre des heures pour 20 secondes de folie, donc très peu pour nous.

Bruxelles, on a donc cherche une place que l’on a trouvé sur ce qui semblerait être le premier cercle. On a pu tout faire à pied. Direction la grande place avec ses bâtiments typiques. Sur celle-ci, à part les milliers de touristes, il y avait un match de pelote basque/chistera ? on a pas trop su. Surtout que la pelote basque en Belgique, ca nous paraissait un poil bizarre. On a donc continuer pour aller voir l’immense, que dis-je, le géant Manneken Pis ! Tellement immense que comme tout le monde, on a ris jaune devant la statue. On m’avait prévenu mais je ne pensais pas que c’était si minuscule, j’espérais au moins que la fontaine vaille le coup… Bref, on a pris une photo puis on a continué vers le Sud, direction le palais royal. Des préparations en cours (un défilé surement), ne nous ont pas permis de s’approcher du palais, on a donc continuer à travers le parc tout proche pour rejoindre le sud de la ville et le parlement européen.

Quelques photos du parlement qui attire aussi quelques touristes il faut bien le dire. Puis on est remonté dans l’autre sens en changeant de chemin. On prendra quelques photos des peintures murales de Bande Dessinées typiques de Bruxelles. Au final, on aura encore faire l’hyper-centre seulement, mais visiter tout ce qu’il y a voir en une demi-journée ce n’est pas simple.

On repartira direction les Pays-Bas et plus particulièrement Enschede, à l’Est du pays. 3h30 d’autoroute et quelques moulins aperçu avant de retrouver Vincent, qui nous accueillait pour notre 2e nuit.

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Résumé

Pour faire un compte rendu de la Belgique. Bruxelles, n’a rien d’extra-ordinaire comme capitale. Pour sortir, il y a apparemment de quoi faire, mais niveau tourisme… c’est autre chose. Cependant, Bruges et les villes typique comme Gent valent le détour. Pour ce qui est de la cote belges et ses stations balnéaires, en tant que français, on a pas l’habitude d’une eau à 15° (je suis mauvaise langue, je sais), donc on préférera la cote Atlantique ou la Méditerranée.

Euroadtrip : c’est fini

C’est la fin !

Je suis revenu hier dans l’après-midi après un Turin-Nantes de plus de 10h. Me voila donc de retour dans ma ville natale après 13 jours en Europe.

Fatigué mais super content d’avoir fait ce roadtrip, je ferais un topo sur chaque ville/pays et leur spécificités agrémenté d’anecdote de mon voyage. Vous pourrez découvrir cela dans la suite. Concernant le budget, bien qu’il n’est pas encore définitif, il devrait être légèrement inférieur aux prévisions.