5 jours à Ishigaki, Okinawa du Sud

Ayant un peu de temps pour moi au mois de juin, j’ai profité de l’ouverture d’une nouvelle ligne par HKExpress vers l’ile d’Ishigaki pour retourner visiter les iles d’Okinawa.

Okinawa la province japonaise la plus au sud du Japon, est un archipel d’iles qui s’étendent jusqu’à Taiwan. L’ile principale où se trouve la capitale Naha, est connue pour ses bases militaires américaines et son aquarium géant. J’y étais allé un an auparavant avec des amis.

Cette fois-ci c’est l’ile d’Ishigaki, la plus grande ile des Yaeyama Islands, tout au sud de l’archipel, que je suis allé visiter. Vol direct à petit prix pour l’ouverture de la ligne. Il faut dire qu’en arrivant sur place, j’ai compris pourquoi.

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L’aéroport international venait tout juste d’ouvrir. Et c’est très certainement le plus petit que je n’ai jamais vu. Les comptoirs de check-in sont deux simples bureaux derrière un portique de sécurité et un scanner de rayon x.

Alors le problème avec Okinawa en règle général, c’est que les grandes iles ne se font pas à pied et qu’il faut louer une voiture. Comme je ne souhaitais pas le faire pour une raison de coût et … que je n’ai jamais conduit du coté gauche, j’ai fais en sorte d’avoir mon hébergement en centre ville et mes activités facilement accessibles.

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J’ai pris un AirBnB pas trop loin du port chez une famille qui démarrait tout juste sur la plateforme et qui a été fort sympathique pour m’accueillir même si le niveau d’anglais restait proche de l’inexistant (Japon…). Le bus de l’aéroport part toutes les 15min et rejoint le centre (Ishigaki port). Soit on paye un ticket a 500 yens soit on prend un pass 5 jours pour 2000 yens. J’ai pris le pass. La route dure à peine 40min environ. Les bus part à la minute près et généralement il y a pas de ralentissement. Mon AirBnB se trouvait à 10min de marche du ferry port. Le bus terminus est à 30 mètres du port. J’en ai donc profité pour faire le tour du terminal portuaire avant de faire mon check-in.

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Dans ce terminal se trouve bon nombre de petite boutique de snack et les 3 points de vente des compagnies de ferry. Les deux plus grosses se sont associés et proposent plus de destinations que la 3e (la orange). J’ai récupéré les tarifs et les horaires de départ de chacune. Il y a aussi une agence de voyage, qui semble être à la fois agence de tourisme et revendeur de tours/package. Cette dernière avait un stagiaire français dont j’ai fait la connaissance. Je lui ai proposé de boire un verre le soir après le travail. Il était plutot cool et m’a donné bon nombre d’info importantes sur les iles alentours. Je suis rentré faire mon check-in airbnb puis après une douche ressorti pour manger des yakitoris et boire des Orions (bière d’okinawa) avec ce dernier dans le centre. Il y a peu de restaurant mais une petite allée proche du terminus de bus proposait bon nombre d’Izakaya dans une gallerie. Très sympa et surtout très bon.

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Ishigaki, comme partout à Okinawa, est plutot cher. C’est le japon et c’est les iles. Aussi il faut savoir que les japonais on tendance a casser la tirelire lorsqu’ils prennent le peu de vacances qu’ils ont et sont les derniers à négocier. Les tours et autres packages sont donc ultra-cher. Le conseil est donc de choisir une iles ou un parcours d’iles et d’aller se balader à pied ou en vélo. Prendre son masque/tuba et aller faire du snorkeling tranquillement. Un cout non-négligeable, sera effectivement, l’accumulation des aller-retour en bateau vers les iles alentours. Il faut bien paramétrer ses journées, commander à l’avance (car les premiers bateaux du matin sont souvent pleins) et s’assurer de ne pas louper son bateau de retour. Pour Ishigaki, il faut récupérer les horaires de bus au terminal, car impossible de visiter à pied ou même en vélo vu la taille de l’ile (centre ville se fait à pied par contre).

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Le premier jour, je suis donc parti à Kohama Island. Cette dernière n’est pas très loin et possède un mont qui donne une vue sur les alentours. J’ai donc pris un vélo pour 3h et je suis parti faire mon tour. Les loueurs de vélo se présentent dès le débarquement du ferry et sont donc immanquables. 1200 yens pour la location. Comme tout Okinawa, cela reste très rurale. Champ de canne à sucre d’un coté et élevage de boeuf de l’autre (le fameux très prisé et très cher boeuf d’Ishigaki). Le mont donne une belle vue sur l’ile. Mieux vaut prendre de l’eau à l’avance dans un sac. Il fait très très chaud et peu d’endroit pour se protéger sur soleil. Et surtout peu d’endroit pour acheter de l’eau. Heureusement il y a quelques machines automatiques de temps à autre et j’ai fini par accumuler des bouteilles plastiques dans mon sac (pas de poubelles publiques). La loueuse de vélo m’avait conseillé, d’ailleurs comme le français de l’agence de voyage, la plage de l’hotel du Risonare. Alors que l’entrée a l’intérieur du complexe hotelier – magnifique – ne pose de problème à personne, au moment d’arrivé près du café de la plage privée (je n’ai même pas vu la plage) je me suis fait jeter par le personnel de l’hotel qui avait très bien compris que je n’etais pas client. Assez vexé, ils m’ont ensuite indiqué qu’il n’y avait pas de route pour longer le golf et que j’étais obligé de faire demi-tour, me rajoutant un bon km de montée pour rien. Mais les panneaux autour du golf semblaient indiquée une voie interdite qui pourtant était affichée sur mon plan. J’était quand même assez énervé. Pas de plage et en plus 2km de montée gratuite. Impossible de gruger, ils m’avaient a l’oeil. Je suis reparti et je pense que j’ai du louper une autre plage, peut-être accessible : Haimurubushi beach (à verifier). J’ai traversé l’ile pour rejoindre le port de l’ouest ou j’ai pu me ressourcer en eau avant de revenir par le nord vers le port principal à l’est. Jen ai profité pour m’arrêter dans le restaurant Bob’s café, et commander le plat Okinawaien : Yaeyama Soba, un soupe de nouilles avec du porc et du pain de poisson (600 yens).

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Après ce délicieux repas, j’ai pris le ferry inter-island qui m’a amené a la plus petite ile de Taketomi. Cette dernière est la plus connue et la plus facilement accessible d’Ishigaki (10min de ferry). Elle possède un musée non loin du port et son centre est un village de petite maisonettes typiques okinawaiennes avec toit en tuiles, les chiens (dieux) d’Okinawa qui protègent la maison, et les murs de roches volcaniques qui délimitent les propriétés. L’ile est visitable à pied. Elle possède quelques restaurants, encore une fois, très rural et ses derniers se comptent sur les doigts de la main. On peut y faire des tours en charrette tirée par des boeufs, moyen de transport historique. Il y a une poste et un ATM sur l’ile (chose à laquelle il vaut mieux penser, car on paye tout en cash). Je suis descendu tout au sud faire la plage de Kaiji beach connus pour ses “star sand”, grain de sable en forme d’étoile, très difficile a récupérer puis je suis remonté sur la plage de Kondoi. Sable blanc avec des vestiaires et toilette, qui aurait été impeccable pour faire du snorkeling si ce n’était pas marée basse à 15h. Etant donné que la plage est très plates, comme la plupart des plages des Yaeyama, durant la marée basse il y a que 50cm d’eau, sur des centaines de mètres. Gros échec. A prévoir donc avant de partir à Ishigaki, verifier quand est la marée basse ! J’ai terminé mon tour par la montée de la tour de pierre du centre-ville (escalier très pentu) avec vue sur l’ile et je suis rentré à Ishigaki. Verdict, une journée agréable mais avec de gros coup de soleils.

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Le lendemain, je n’ai pas refait la même erreur. Je me suis levé tot et j’ai pris le premier ferry pour Hateruma, l’ile la plus au sud du japon. Le temps de trajet était plus long (1h) et j’ai du accosté aux alentour de 10:30. J’ai pris un vélo et je me suis dirigé vers la plage de Nishihama (la plus belle des Yaeyama). Le loueur de masque n’avait pas encore ouvert, alors je suis allé demander à l’hotel d’a coté et l’un des employés est venu m’ouvrir le box du loueur et m’a prêté masque et tuba (1000yen). Arrivant plus tot, la mer était encore suffisamment haute pour nager mais il m’a fallu aller assez loin et sur près du centaine de mètre je devais nager au dessus des coraux. Pas grand monde sur la plage ce qui fut agréable.  La plage est magnifique mais encore une fois, difficile de se protéger du soleil. Ce qui m’embêtait le plus c’était de laisser mes affaires (dont mon iPhone) sur la plage mais vu qu’il devait y avoir 10 personnes (que des familles) il n’y avait rien a craindre.

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Après m’être séché, j’ai repris mon vélo rouillé pour faire le tour de l’ile et aller à la pointe sud. J’étais bien seul sur les route encore une fois, en plein soleil, sans chapeau (quelle idée). Après un bon quart d’heure, je suis arrivé à une des baie magnifique de rocher qui donne sur le pacifique, et quelques centaines de mètre plus loin, le monument du point le plus au sud du Japon. Un drapeau et quelques inscription. Je suis aller marcher sur les rochers pour prendre quelques photos de la houle s’abattant vigoureusement dans les criques de roches volcaniques. A coté un observatoire, fermé qui n’avait donc peu d’intérêt. J’ai repris mon vélo et j’ai essayé de rejoindre le village, qui n’a pas été des plus simples avec ma carte en papier trempé. Pas grand chose à voir dans le village, je suis donc retourné rendre mon vélo et prendre le ferry retour pour Ishigaki. L’après-midi, n’ayant rien mangé, j’ai avalé un burger américain dans la chaines A&W, connues pour sa “root beer” puis je suis aller faire les magasins dans le Euglena mall, allée couverte japonaise classique (dans toutes les villes du japon) avec tous les magasins de souvenirs nécessaires aux touristes. Les prix sont un poils moins cher dans deuxième rue couverte parallèle. J’ai pris quelques biscuits salés et je me suis surtout enfilé des glaces au lait salé avec biscuit okinawaien, un délice. Après ces emplettes, je suis parti un peu au nord du centre voir le seul temple de la ville noté sur Tripadvisor, Torinji. Le soir je suis rentré à l’appart, il faut dire qu’il n’y a pas grand chose à faire après le diner.

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Pour le troisième jour, j’avais décidé de rester sur Ishigaki et d’aller au nord voir Kabira Bay. J’avais donc planifié ma journée en ayant récupérer les horaires des bus et leur numéro auparavant au terminal de bus. En effet il y a environ 3/4 bus le matin pour monter a Kabira et 3 bus pour redescendre, le dernier passant aux alentours de 16h. Kabira Bay c’est une baie entre mangrove et plage mais ou il est interdit de se baigner du aux forts courant. Il y a donc de nombreux bateaux a fond transparent permettant d’admirer les fonds marins et les nombreux coraux. Lors de la descente du bus il y a des vendeurs qui proposent les tours. Je comptais le faire et j’ai rapidement jeter un coup d’oeil sur les tarifs des stands pour me rendre compte que le prix donné à l’arrêt de bus était de 200 yens de moins que le prix officiel (800 au lieu de 1000). Deux compagnies proposent le tour, environ toutes les 30 mins. Je suis donc allé admirer la baie et faire quelques photos avant de faire le tour. On était 2 touristes dans le bateau. Le tour est sympa, on voit quelques poissons, il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’exceptionnel mais c’est pas cher et agréable. A la suite de ce tour, j’ai décidé de m’aventurer à pied pour rejoindre la plage de Sukuji, à l’ouest de Kabira bay. J’ai réussit a rejoindre l’un des resorts qui donnait sur la plage. En même temps en plein soleil et à marée basse, j’ai encore du me baigner dans 80cm d’eau. La plage est belle mais encore une fois très plate. Mieux vaut prévoir. Il y a une zone de BBQ et de douches (ces dernières ne marchaient pas malheureusement) au sud de la plage. Je suis rentré vers Kabira et pris un déjeuner dans un restaurant près du stop de bus. Avec deux passages de bus sur l’après-midi, mieux vaut ne pas le rater. Rentrer sur le centre ville, j’ai décidé de reprendre le bus qui va a l’aéroport pour m’arrêter au ANA Intercontinental. Ce dernier donne sur une plage ouverte au public avec vestiaires, toilettes, chaises longues et autres jeux proposés par l’hotel. La plage est surveillée et possède un filet, et chose, non-négligeable, semble avoir été creusée (?) et permet d’avoir toujours plus d’1 mètre d’eau même lors de la marée basse. Pour revenir dans le centre, j’ai pris le bus qui venait de l’aéroport direction la ville.

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Dernier jour sur Ishigaki, mon vol étant vers 16h, j’ai fait mes affaires tot le matin et je suis reparti au ANA Intercontinental. J’ai déposé mon sac en consigne, ce qu’ils ont fait gentiment et je suis allé a la plage. J’ai pu nagé deux heures et je suis ensuite allé prendre une douche, me changer et allé au restaurant de l’hotel, qui n’est pas excessivement cher. Cela dit, j’avais prévu de prendre un burger au boeuf d’Ishigaki, qui était la veille sur le menu mais ce jour, le menu avait changé et j’ai du me rabattre sur le buffet. Après le repas, j’ai repris le bus direction l’aéroport. Le terminal international est tellement petit que tout le monde faisait la queue dehors. Mieux vaut venir en avance. J’ai pu ensuite aller dans le terminal domestique, un vrai terminal avec des magasins et des petits restaurants.

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Budget : 1360HKD de vol, 1600 HKD de logement, 4500/5000 HKD en tout

Transport : HKexpress

Hotels : Airbnb à Ishigaki City et Toyoko Inn près du port

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Une semaine à Okinawa

J’ai eu la chance de pouvoir partir pendant une bonne semaine à Okinawa grâce aux jours fériés (dont la fête nationale chinoise) de Hong Kong, en posant que quelques jours de congés.

Peach Air, l’une des rares compagnies low-cost japonaise opérant des vols internationaux permet maintenant de rejoindre Okinawa, préfecture composée d’îles, au sud du Japon. Entre Taiwan et le Japon, Okinawa s’étend sur près de 1000km. C’est sur l’île principale que se trouve Naha, la capitale et donc l’aéroport.

On est partis à 3 potes pour une semaine de découverte de Okinawa et de ses îles dites Iles Ryukyu. 3 jours pleins à Naha et ses environs puis on est monté vers le nord pour voir l’aquarium, pour enfin redescendre et passer 2 nuits sur une île des Kerama, Zamami Island.

Départ samedi matin donc de Hong Kong sur Peach Air. On arrive vers 17h à Naha au terminal LCC (Low Cost Carriers) qui est… disons le, un entrepot transformé à la va-vite en terminal d’aéroport. On emprunte le shuttle pour rejoindre le “vrai” terminal domestique. On prend un peu de cash puis direction la ligne de taxi. Ces derniers qui sont généralement tous en costard sur le “continent” (pour parler du Japon, Honshu/Kyushu) ont à Okinawa une belle chemise a fleur, style Hawaiien ou plutot, Okinawaien. D’ailleurs on remarquera que la plupart des locaux ont des chemises à fleur, même pour aller bosser. Des marques locales spécialisées dans ce genre de chemises en vendent sur la Kokusai Dori, la principale shopping street pour 7000 yen.

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Après un quart d’heure de taxi, on rejoint notre Airbnb. Un grand appart avec 3 chambres, dont deux avec lits et une zone tatami. Plutôt cosy et pas très loin de la Kokusai Dori, la International Street… disons la rue du shopping pour les touristes. On part donc faire un tour dans cette rue afin de trouver à manger. Après avoir trouvé une sorte d’Izakaya en exterieur dans un petit complex de restaurants en terrace, on rentre prendre une douche pour ressortir en club. Sur les quelques clubs trouvés sur Internet on a choisi le Saicoilo. Arrivés a l’entrée, le videur japonais ne veut pas de nos Hong Kong ID et nous demande nos passeports. Evidemment aucun de nous ne le prend sur soi, pour deux raisons : pas envie de le perdre ou se faire voler, ensuite la HKID est écrit en anglais et en caractère chinois traditionnels, qui sont lisibles par les japonais (ca s’appelle des kanji au japon). Donc en gros… on a du se refaire le chemin pour aller prendre nos passeports. Revenu avec, on a ensuite payé 2500 yen pour un open bar, je dirai : “niveau soirées étudiantes” vu l’alcool degueulasse. Mais bon ca se valait, sauf que le club était quasi vide. En tout, on a du atteindre les 70 personnes dans le club, quelques japonais et pas mal de GIs américains en permission (beaucoup de bases militaires américaines sont établies sur Okinawa).

Le lendemain, on commence tranquillement pour faire nos premières visites culturelles, direction le monorail de Naha pour rejoindre la station de métro Shuri qui se trouve à 1 km du Shurijo castle (le chateau Shuri). On s’arrêtera manger dans un petit restaurant avec jardin zen japonais pour manger des Okinawa Soba (des nouilles avec du porc et du pain de poisson). Puis on est parti pour la visite du chateau, qui est payante quelques centaines de yens. Principalement une visite intérieure qui montre les dépendances du roi des îles Ryukyu ainsi que les pièces ou il recevait ses sujets. Du fait d’une celebration (moon festival) un estrade avec des répétitions avaient lieu sur le devant du chateau. En face, dans un petit théâtre, une representation des danses traditionnelles locales.

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A la suite de notre visite du chateau Shuri, on est parti à pied à travers la ville pour rejoindre les jardins Shikina-en, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. 5km de marche, avec les deux points se trouvant sur deux collines différentes, nous donnant le droit à une belle descente suivi d’une belle montée (15%). Les jardins, payant, ne sont pas dingues. Ils ont été restaurés, comme beaucoup de points culturels Ryukyu, du aux différentes batailles de la seconde guerre mondiale. Mais bon rien de grandiose non plus. On a ensuite pris un taxi pour rejoindre une petite plage, la plus proche du centre ville, qui donne d’ailleurs sur un des ponts de l’autoroute… rien d’extra donc. Le soir on a mangé des bons gros sushis et on est allé dormir tôt.

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Le lundi, on prend le monorail pour aller chercher notre voiture de location chez Nissan (c’était les moins cher et les plus proche du port où l’on devait se rendre fin de semaine). Notre petit pot de yoghurt (on ne peut pas faire mieux comme description) nous servira 3 jours. Après avoir réussi à comprendre comment fonctionne le GPS (heureusement on avait des cartes sim japonaises avec la data et donc Google Maps), on part vers le musée des anciens tunnels de la Navy japonaise. Ces derniers avaient construits des tunnels dans une colline proche de Naha pour se protéger des bombardements américains. Plusieurs pièces y sont donc exposées à 30mètres sous terre, avec descriptions malheureusement tout en japonais et très peu traduites. Une demi-heure plus tard, on reprend la voiture pour se rendre au Memorial de la paix au sud de l’ile. Le complex est assez grand et il y a deux parties payantes. Le musée est a faire sans hésiter, par contre la chapelle commémorative est a éviter. Il n’y a rien dedans à part un buddha en bois et on ne peut même pas accéder au point de vue. Le nom en anglais est différent mais je ne le retrouve plus. On a donc fait la chapelle – vide – puis le musée qui est plutôt bien fait avec pas mal de vidéos sur la seconde guerre mondiale du point de vue d’Okinawa. Ensuite on est monté sur le point de vue au dessus du musée et on est allé à l’extérieur près des pierres mémorielles.

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La faim se faisant sentir, on a repris la voiture pour aller au stop d’après, Okinawa World, un parc d’attraction basé au dessus de l’une des plus grande grotte d’Asie. En plus de ca, il y a une zone du parc sur les serpents (nombreux sur l’île) et un village de boutiques de souvenirs et autres demonstrations des produits locaux (la confection et souflage de verres typiquement okinawaien). On a pris le plus gros package (3000 yen/pax) et on est allé manger un buffet (pas fou) dans le restaurant/cantine du parc (a l’étage du magasin… ou même je dirai plutôt, du marché de souvenirs). Ensuite on a assisté à une demonstration des danses traditionnelles des Ryukyu pendant 20min avec tambour et sauts dans tous les sens. Puis on est allé voir le musée sur les serpents et le petit spectacle/explication sur les serpents. Ce dernier était plutôt intéressant, avec manipulation de cobra, python (avec photo souvenir) et autres serpents locaux. On a fait le tour du musée et du zoo ou se trouve mangouste (principal prédateur des serpents), tortue et serpents en tout genre. Vient ensuite la très attendu grotte ou cave, qui est l’une des plus grande du monde (la 2e d’Asie je crois). Quelque 800m de grotte avec des immenses stalactites et stalagmites. Des jeux de lumières et des petites zones mises en scène, j’étais agréablement surpris car la grotte impressionne. En ressortant on a coupé a travail le village de souvenirs pour reprendre la voiture et longer la route cote est, le long de la mer avant de rentrer sur Naha. Le soir, on mangera un gros barbecue japonais sur la Kokusai Dori, très très cher (50e par personne) qu’on a regretté amèrement.

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Le mardi, nous partons pour le nord de l’île. L’idée étant de rejoindre Moon Beach dans l’après midi. On passe donc le matin, par l’American Village, qui s’avère être une sorte zone commerciale ressemblant à Disney (Far West), fait de magasin de souvenirs et vêtements américains ainsi que de restaurant. La zone centrale n’est pas très grande mais est entouré d’autres centres commerciaux et cinéma. C’est assez particulier comme endroit. 1h suffit amplement pour faire le tour et peut être acheter des “vêtements d’occasion ayant appartenus à des marines américains”. On reprend notre pot de yoghurt pour aller trouver un petit restaurant afin de manger notre brunch (qui sera très gras mais très bon : des boulettes de farine fries avec du sucre et du fromage ou du chocolat par dessus…). On continue la route vers le nord afin de rejoindre notre hotel, près de Moon Beach, pour faire le check-in rapidement. On repars ensuite dans l’autre sens pour se rendre au Cap Maeda qui est censé être l’un des meilleur spot pour le snorkeling sur l’île. Alors le cap est rocailleux, il n’y a pas de plage et il faut donc prévoir les chaussures. Malheureusement, un panneau nous interdisait d’y aller sans moniteur … ce qui est évidemment payant. N’ayant ni masque ni tubas, et ayant été repéré par les locaux, on n’a pas voulu forcer le coup. On aurait très bien peu acheter un masque dans le magasin près du parking (pour 3000 yen) et descendre nous même sur la zone de plongée mais on s’est dit qu’on risquait de se faire sortir par les locaux (les moniteurs) qui avaient très certainement mis le panneau pour vendre plus. On est donc parti se poser à Moon Beach qui est une plage privée du … Moon Beach Hotel. On a traversé l’hotel sans rien demander, on s’est posé sur les transats et on est allé nager. Théoriquement la plage est payante mais en fait, après quelques observations, il semblerait qu’il soit payant de réserver un parasol mais que le reste soit gratuit. Quelques activité nautiques sont proposées par l’hotel (banana boat, flyboard). Le soir on est allé manger un plat japonais dans un petit restaurant de la rue principale puis une succulente glace Blue Seal (la marque de glace locale – excellent) et on est rentré se coucher.

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Mercredi, réveil aux aurores pour une heure de route direction l’Aquarium Churaumi, le deuxième plus grand aquarium du monde. Le complex, Ocean Expo park, que l’on pourrait qualifier de parc d’attraction n’est pas seulement composé de l’aquarium mais aussi d’une zone de baignade, d’un amphithéâtre pour des spectacles avec les dauphins, de bassins de tortues, lamantins … d’un vieux village typique Okinawaien, d’un jardin botanique immense, d’une promenade le long de la mer, de deux musées … Bref, un site immense, mais n’ayant que 3 heures devant nous avant de repartir, nous avons fait que l’aquarium. Dans ce dernier, il y a donc des presentations de des principaux poissons que l’on trouve en mer du Japon, un bassin ou l’on peut toucher des étoiles de mer, un immense aquarium avec de nombreuses raies et autres requin baleine. Un gros aquarium à requins avec sa zone explicative très interessante (requin tigre, requin marteau…). On peut même passer sur les plateformes/coursives qui se trouve juste au dessus du bassin principal. Vers la fin se trouve une zone sur les créatures des eaux profondes, certaines luminescentes, à ne pas manquer. Après être sortis l’aquarium, on est passé faire un tour du coté des bassins des lamatins, des tortues et des dauphins. La plupart proposant une vue du bassins en sous-sol. 13h, direction la voiture et partis pour une heure et demi de trajet, vers Naha. On prendra l’express-way (autoroute), s’arrêtera manger dans l’une des stations service. A Naha, on refait le plein d’essence et on rend la voiture dans quelque minutes à Nissan puis on marche vers Tomari port ou l’on recupère nos billets de ferry pour prendre le Queen Zamami 3, notre express ferry vers l’ile de Zamami, qui fait partie des Kerama Islands.

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A noter qu’il est recommandé de prendre de l’argent cash avant de se rendre sur les îles. En effet il n’y a qu’un ATM sur l’île, qui se trouve à l’intérieur de la poste et n’est donc ouvert que jusqu’à 17h du lundi au samedi. Heureusement pour nous il accepte les cartes étrangères VISA, MasterCard, UnionPay. On a donc pu retirer sans problème ce qui est souvent une galère sans nom au Japon… (Les 711 ont des ATM 711 Bank qui généralement sauvent la vie mais ils n’existent pas sur Okinawa). A part ca il faut aussi savoir qu’il n’y a qu’une supérette sur l’île avec des prix plus élevés et que vers 23h tout le monde dort (donc les restaurants sont fermés).

Notre ferry express n’a pris qu’une heure pour rejoindre l’île. A notre arrivée, le gérant de l’hôtel nous a accueilli au port et nous à emmener dans son mini-van direction la réception de son petit hotel familial. Très sympathique il nous a donné une carte de la ville et nous a expliqué où trouver à manger, aller boire des bières, louer des vélos, faire de la plongée (généralement tout est dans le village à moins de 200 mètres).

Les prix sur l’île sont assez chers. Ils sont plus élevés que sur l’île principale qui est déjà un poil plus chère que Tokyo. Enfin le taux de change nous as bien aidé il faut dire car 1 euro pour 135 yen, ca revenait moins cher que Hong Kong. Après avoir check-in dans notre bungalow pour 3 personnes (groupement de 4 cottages nouvellement construits, qui propose un rooftop avec douche et baignoire pour regarder les étoiles tranquillement) on est parti sur la plage Asa, conseillée pour le coucher du soleil. On est rentré dans l’eau sans aucun problème tellement elle était chaude. On a pris quelques photos, sublimes, du coucher de soleil. Pour dîner on est parti faire le tour du village afin de trouver à manger. On est finalement rentrer dans un hotel possédant un restaurant au dernier étage avec baie vitrée sur le village. Sans aucun menu en anglais, et le staff ne parlant pas un mot, il a fallu se débrouiller tant bien que mal avec les 3 photos du menu. Bière ça se dit “biru” pour information (au moins vous serez sauvés). On a ensuite voulu retourner au seul Izakaya du coin mais dernier était fermé, il était 23h.

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Le lendemain, nous partons pour la supérette nous acheter un petit-dej puis direction le loueur de vélo. 2000 yen pour la journée… c’est pas donné. On prend un set de masque-tuba-palmes pour 1300. Et on commence donc par pédaler en direction de la montagne pour nous rendre au point de vue. Une pente de 15%, autant dire qu’on est monté à pieds en plein cagnard mais ca sera mérité. La vue est magnifique. On peut y voir les Kerama Islands et la mer bleu turquoise qui les entoure. Le temps était splendide et les belles photos sont donc au rendez-vous. Repérant une plage déserte au loin, on se donne pour objectif de s’y rendre. Evidemment, une plage déserte, ca peut paraitre intéressant mais quand les locaux indiquent deux plages particulières sur toute l’île, il y a peut-être une raison… mais nous voila partis, descente puis montée, puis descente puis montée… à pied. On arrive finalement sur la plage. Pas un chat, ni même sur la route que l’on a emprunté. On se croirait dans Lost (la série tv). Effectivement la plage n’est pas des plus agréable puisque dans l’eau c’est des rochers à fleur d’eau sur des centaines de mètres et pas un poisson ou presque. Voulant éviter de se retaper les montées, on prend nos vélos sur nos épaules et on longe la plage pour essayer de récupérer la route. Il faudra traverser 200 mètres sur les roches… pas des plus simple en tong. J’ai failli me ramasser deux ou trois fois… Mais finalement on a éviter nos route de colline. On a repris le chemin pour se rendre a la plage Furuzamami. Celle-ci a un petit restaurant et des loueurs de masque-tubas, des banana boats. Mais attention, il y a deux vendeurs et la plage doit accueillir une centaine de personne à peine. C’est très tranquil. On pose donc nos affaires sur le sable, après avoir laisser nos vélos dans un coin (pas besoin de cadenas ici), et direction la mer. Il y a une zone de coraux à 10 mètres du bord, parfait pour le snorkeling (masque/palme). Au cordage de délimitation de la zone de baignade (qui est surveillée), il doit y avoir 6 mètres de profondeur à peine. Il y a que quoi faire. J’ai passé mon temps dans l’eau. Des serpents de mer, des poissons de toute les couleurs, des coraux magnifiques. Tout ca très accessible. Après une petit bronzette, on reprend nos vélos pour retourner a l’autre plage, Asa beach, celle du coucher de soleil. Mes deux potes sont resté sur la plage pendant que je suis parti à la recherche des tortues : elles viennent pondre sur cette plage. Alors que je tournais en rond dans 1.5m d’eau (oui la zone de baignade bien que grande n’est pas très profonde), j’ai pu quand même voir, deux murènes, un poulpe bien caché et finalement alors que je retournais vers le bord, une belle grosse tortue. A 2 mètres de moi, elle picorait les coraux à droite et a gauche et remontait à la surface respirer. J’ai donc appeler mes deux compères, exténués par le soleil, qui évidemment ne me croyaient pas. Au bout de 5min, ils se sont finalement levé pour venir voir la bête. Le soir on est allé manger dans le restaurant japonais Marumiya qui propose un menu digne de ce nom et en anglais. Evidemment, jamais une fois sans la deuxième, l’izakaya était encore fermé. On est donc rentrés se coucher.

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Vendredi, notre jour de check-out. On part rendre nos clefs au patron puis on repars faire un tour a Furuzamami beach ou l’on fera un peu de snorkeling et mangera dans le petit restaurant de la plage. On a ensuite pu prendre une douche dans notre hotel, moyennant un paiement de 300 yens par personne (qui aurait pu être éviter quand même… une douche extérieure quoi… mais bon le patron nous a offert deux bières en partant donc…). On rejoint donc le port pour prendre notre ferry à 16h30. Retour sur Naha. Notre hôte Airbnb nous attend à la sortie du bateau et nous emmène directement a l’appartement. Pas très grand mais comportant le nécessaire. Il s’avère que ca sera un moins bon choix, les lits sont très durs, il n’y a pas de rideaux et pas de serviette… Le soir on part manger un “taco okinawaien”, du riz avec de la viande, du fromage et des tomates… Puis on se fait beau pour repartir tester une autre boite. Cette dernière (Clutsh) semble bien vide. On a donc chercher d’autres mais rien trouvé de bien intéressant. On finira à 2am dans un ramen pour prendre la formule “special” : un oeuf, du porc, du poulet dans un immense bol de ramen, délicieux !

Le lendemain matin, direction le monorail pour nous rendre à l’aéroport, acheter nos derniers souvenir au terminal domestique puis prendre le shuttle bus pour le terminal LCC. Embarquement, direction Hong Kong.

Budget : 9000HKD

Transport : Peach Air (3050HKD)

Hotel : AirBnB à Naha, Designer Nakadoma Inn près de Moon Beach (1415HKD pour 3pax), Okinawa Resort sur Zamami Island (2326HKD pour 2 nuits pour 3pax)

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